lundi, 08 décembre 2008
Soldes Les Petites, go modasse go !
Je m'adresse aux meufs et aux prétendants qui ne sauraient pas quoi faire de tout cet argent planqué chez nos amis Helvètes. L'e-shop de la marque Les Petites fait de gros rabais sur la collection hiver (tout sauf les accessoires), les prix sont vraiment intéressants, quasi 50 % sur la plupart des fringues. Du coup, je crois que je vais craquer et m'offrir cette robe coquelicot sur laquelle je louche depuis plusieurs semaines. Mes seins, dedans, je ne sais pas, j'y crois à mort. Marilyn était brune et je le prouverai !
20:28 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : les petites, soldes, joyeux noël jen
Je parle trop la nuit, c'est contrariant de ne pas savoir être discrète
Traumatisée par le commissariat, j'ai laissé mes états d'âme dans une partie d'UNO dimanche à sept heures du matin dans une maison avec des garçons aux pupilles bavardes. Plus tôt, j'avais pris un taxi pour la banlieue, finalement le RER c'est au-dessus mes forces, j'ai abandonné l'idée d'entrer dans ce train une seconde fois un jour dans ma vie. Vingt-six euros plus tard, j'entrai dans une maison où des pianistes de formation jouaient sur un majestueux piano à queue qui me donna des envies gourmandes. Les mecs du label de Noze étaient cool, la copine du prof aussi, et le frère du prof doit encore se demander pourquoi je m'allongeais sur lui toutes les heures dans le boudoir du premier étage en lui racontant à chaque fois pourquoi je trouvais qu'il ressemblait au thésard d'un film de Desplechin. Mon nez a pris cher, l'italien aussi*. Mais pour une fois, les rôles se sont inversés, Cendrillon s'appelle Reviens. J'ai eu tout le temps ce matin sur cette saloperie de ligne 9 de repenser à lui et je crois que je suis tombée amoureuse parce qu'il ressemblait à un autre. Encore. Bandaï devrait inventer la machine à cloner, je jouerais les docteurs fous avec mes capotes congelées. Et puis je les tuerais avec de l'arsenic une fois qu'il ne poserait plus les yeux sur moi, tous ces cousins de Jen.
Boulogne, c'est moche, c'est loin, et le métro ne réchauffe pas les rues tristes. (Grand chef, j'adore déjeuner avec toi mais pitié, faisons la prochaine réu au Bottle !)
J'ai froid mais le tiroir de mon bureau promet de jolies montagnes russes.
A quand un garçon qui ne m'échappe pas ?
Je vais prendre un bain, vous venez, fait trop froid pour travailler.
* Tout le monde me parle de l'italien sur FCBK, mais en fait, pourquoi ? Il ne l'était pas. Jen, Jen, Jen... (Je n'essaie même pas de me souvenir des conneries que j'ai pu dire ou faire, c'est mieux pour mon intégrité.)
PS : Si tu connais l'ami de Marc, le professeur de piano d'Oberkampf, qui porte des chemises, une barbe de trois jours, des lèvres et un regard qui dessinent l'amour et le soleil, dis-lui que son ossature me plaît.
PPS : Je ne comprends pas pourquoi tout le monde dit que j'ai des goûts de merde en leur montrant mon coup de coeur moumoutestyle du week-end, les Ugg Muveil...
Edit : Il y a vraiment des journées sans : pour la troisième fois de la journée, je viens de me renverser une tasse de thé (café ce matin) sur le jean et le pull. Appelez-moi Dash2en1. Exactement, tu t'en cognes. Mais au moins fais-le en pensant à moi.
15:42 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : nocnitsa, jessie hill, david wolf, la maison du bonheur, ugg muveil
jeudi, 04 décembre 2008
Bonjour, je ne suis pas là pour le moment
Un site s'appelle www.jesuismort.com
Dessus, tu peux écrire une lettre posthume, je trouve l'idée rafraîchissante.
Mais qui sont donc ces gens qui laissent des messages à un mort ? Les mêmes que ceux qui appellent les stations de radio pour donner leur avis sur la hausse du kilo de pâtes Panzani ?
Ecrivez une lettre posthume à Thierry LE LURON
11:13 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jesuismort.com
Ego trippin
PUTAIN TOUTE LA SOIRÉE IL M'A CAMBRIOLÉE AVEC MON EGO MON AMOUR PROPRE
MERDE
CA VA QUOI, OUAIS JE MÊLE MON EGO A MES SENTIMENTS À MES HOMMES À MON TAF À MON CUL
SO WHAT ?
LE MEC IL T'ÉTOURDIT
À LA FIN TU TE DIS
PUTAIN CE CON TE CONNAIT PAR COEUR
CE CON T'A FAIT JOUIR CE CON T'A FAIT CRIER JE T'AIME
CE CON T'A AIMÉ T'AIME ET T'AIMERA TANT QUE TU NE FOUS PAS DE BOMBES DANS LE QUARTIER DE LA FILLE QUI TE TROUVE MALSAINE
sauf que quand tu rentres, t'écoutes ta zic, tu finis le vin des connasses, tu lis tes mails
et tu te dis
RIEN À FOUTRE, JE KIFFE MON EGO ET MOUILLER MON CUL AVEC
Demain, maintenant aujourd'hui, good morning, sais pas m'en fous mais c'est la musique du jour, egotrip babe
01:00 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : de la soul
mercredi, 03 décembre 2008
Double Doom
12:23 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : the married monk, vincent mc doom, double doom
mardi, 02 décembre 2008
Pour les petites notes sourdes que j'aime
Charl, c'est pour toi honey !
18:06 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : eternal woman deus
En fait si, il y a de très beaux garçons près de chez moi
Réveillée aveugle d'un oeil ce matin. Je ne savais pas si c'était à cause de l'alcool ou du froid. Après m'être rendormie, ça y est, je VOIS ! Formidable. Je comprends maintenant la joie éclairée d'Andrew, le mari de Mary Ingalls, quand ce connard retrouva la vue.
Faut que j'arrête de faire la fermeture des bars avec des musiciens. Ca me mène dans un coin la culotte corrompue par la main d'un beau mec qui embrasse Ô MON DIEU ENCORE TOI aussi bien que moi, et puis non je ne rentre pas avec lui faire panpan cucul parce que bon, merde, je suis quand même venue pour voir le garçon à qui j'avais glissé en quittant le lieu la dernière fois "Je te trouve charmant, je tenais à te le dire"
Alors on passe des disques, on cause russe, on danse, on s'amuse du tendre animal de la soirée qui ne cesse de m'embrasser la joue et de m'enlasser entre deux pas joyeux en me répétant "J'aime le Rock'n'roll, je suis bourré", on passe un bon moment. On voit aussi ce mec qui connaît F, aussi canon qu'Adrian Grenier le mec d'Entourage.
Le hasard fait bien les choses. Sur l'exemplaire de L'Amoureux en lambeaux que j'avais sur moi hier, il laissa With all love suivi de son numéro.
J'hésite entre rappeler le russe, le mec à la culotte ou ne pas retourner un petit moment dans ce bar qui me voit trop souvent ces temps-ci. J'y peux rien, j'aime un type de mec bien spécifique. Rock et léger. Putain, je suis trop prévisible comme nana.
Sur le chemin du retour, j'ai envoyé quelques mots aux couleurs de l'ivresse et du regret au garçon qui me faisait les yeux doux la semaine dernière.
Les âneries de Jen.
<< C'était une absence intrépide, survoltée, l'absence d'une jeune femme qu'il aimait. Ou qu'il avait décider d'aimer. Parce qu'il faut bien décider de se laisser envahir et déchiqueter par ces journées qui passent dans leur vacarme indifférent sans ne rien deviner ni résoudre du manque de quelqu'un qui depuis notre unique ou dernière rencontre a fait de chaque projet une arrière saison.>>
Extrait de L'Amoureux en lambeaux, de Jérôme Attal.
Le garçon aux yeux doux a écrit "Ma belle". J'aime pas. Tant pis, c'est la vie, paraît qu'elle est trop longue. C'est sûr qu'avec de tels surnoms, elle peut le devenir.
C'est cela, je dois être trop sensible. Ou vivante, merde.
Sur ce, j'ai ma mère qui se pointe dans deux heures et ça sent le foutre et la déchéance partout chez moi... (surtout la déchéance ? possible)
Edit : J'ai mon calendrier de l'Avent ! - c'était ça, l'edit. Paix et amour sur terre.
Edit bis : En me les remémorant, je ne trouve pas que mes ex soient si légers. Enfin comme nous tous, l'art de l'illusion. Chris Garneau pour la Blogothèque, j'aime. Merci Balbc !
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hong kong garden, l'amoureux en lambeaux, j'arrête de boire
lundi, 01 décembre 2008
Passe-moi le sucre
17:13 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : b. alone time is love
dimanche, 30 novembre 2008
FCBK et l'homme qui murmurait aux vulves asiatiques
Comment leur faire comprendre qu'on en a rien à foutre de la cinquième phrase de la page 56 de leur livre le plus proche et même le plus loin ?
Message perso : Chéri, tu vas être ravi d'apprendre que je fais le café aussi bien qu'un boulanger américain fait la baguette. Mais le thé est bon et la température comme tu l'aimes. A demain matin, mon lécheur de chinoises préféré !
Attitude à adopter cette semaine :
PS : Non, non, je ne fais absolument pas pire avec mes statuts...
23:42 | Lien permanent | Commentaires (2)
De l'incompréhension et du bonheur de se promener en collant par 3°C
Oscar offre des toiles à cette fille de province qui devient sa fiancée après des nuits à trois et quatre dans son deux pièces à Madrid
Pauline quitte sa maison du Xeme pour un grand appartement à Levallois pour elle, son homme et son bébé
V abandonne le XIVeme pour retrouver un trois pièces à Gambetta avec mari et enfant
Fanny fait une cinquième année pour devenir journaliste comme son père
Zaza s'expatrie en banlieue pour une coloc berlinoise
La coach envisage de quitter son meublé depuis qu'elle a son CDI
C teste de nouveau la vie à deux avec son vierge pour se lancer dans un déménagement, un vrai, à deux
Et moi je trouve mon appartement trop grand pour mon aspirateur, ou le contraire
Soit mes amis sont sérieux, soit mes parents confondent mon année de naissance avec le nombre de mes nouvelles lubbies mensuelles.
J'ai atterri dans une manifestation où des noirs mangeaient des merguez qui narguaient mon esprit diet du matin et où l'on pouvait voir des gens de l'UNESCO se battre pour des idées qui de près sous mon casque semblaient justes.
J'ai atterri dans une brocante où des garçons de vingt ans vendaient le mobilier 70's de leur père.
J'ai atterri dans un appartement où certaines se demandaient si le sexe d'une blonde était le scotch des garçons immatures.
J'ai pas compris, j'ai fait pipi avec un livre d'Helmut Newton, White Women, l'ordinateur diffusait une chanson transpirante, sons saturés, j'ai pénétré mon intérieur avant de me rhabiller en concluant que le papier toilette triple épaisseur, c'est quand même ce qu'on a fait de mieux depuis l'invention de l'accroche-serviette de plage.
J'ai tout annulé au dernier moment, le silence le calme la paix de la campagne, j'ai pas pu.
J'ai cru voir mon fantôme lorsque je tendis la paire de chaussettes en laine à la caissière du Monoprix, achetées pour ne pas avoir froid sur le sol de Paul.
1h38, sonnerie de portable
faut pas trop attendre des types qui te disent qu'ils ne peuvent rien te donner
papa
"Je savais que tu ne dormais pas... Ouvre les fenêtres..."
Il neige. Gros flocons. Une minute sur mon balcon et je rentre avec une coiffe blanche. Villars s/ Ollon, Etienne Richard et Cora ramassant le bois dans l'arrière cour du chalet, bonheur PAUSE, matière rare qui fait rêver les enfants des îles et des villes, un truc de fille peut-être.
A la chaleur de Paul, aux mains de M sur mes hanches, au sourire de Frédéric, à l'imprévu menteur, je préférerai toujours le privilège de voir tomber la neige en écoutant mon père sourire à mes onomatopées.
(Quand j'étais petite, je lisais et relisais Le Château de ma mère en pleurant à la fin, si vous trouvez cela grotesque, tant mieux, nous ne nous aimons pas.)
02:04 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ryuichi sakamoto, et ben oui et alors est-ce grave ?