mardi, 06 janvier 2009
Action Réaction
Facebook, ça a du bon. Un message sur un wall, dix secondes plus tard un appel de Berlin et trois mois de silence évoqués par bribes, par prénoms et expressions qui simplifient la situation.
Berlin, en ce moment, est dans toutes les conversations.
Il est temps de revoir Dan, Juju, Pf et son italienne, le Pong et le canapé sur lequel on décide des bars et soirées par où l'on va commencer la nuit.
Les potes, quoi.
Un petit goût du Tape en février 2008 (l'entrée, désolée le reste que j'ai se résume à des rangées de poudre sur une CB dans le chiottes) :
01:32 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nantes beirut, tape berlin, barbara morgenstern come to berlin
lundi, 05 janvier 2009
Fissures et autres plaisirs solitaires
La nuit, quand je me décide à rejoindre la chambre, je lis. A certaines pages, impossible de ne pas partir loin après avoir caressé une phrase plus que les autres. Là, je reste les mains posées sur le livre debout et pendant une minutes ou cinq, je réécris l'histoire avec les hommes qui rôdent dans ma vie. Puis je pose le livre sur mon ventre et regarde le plafond et je vois des fissures qui, j'ai la fausse impression, grandissent de nuit en nuit. Terrifiant de regarder des fissures la nuit. Je me replonge alors dans le roman puis éteins la lumière une heure plus tard en ayant oublié la terreur des peintures qui s'écaillent.
Tout à fait inutile de rapporter ce frisson quotidien. Tout à fait présent néanmoins.
Mais c'est assez beau, ce tableau rien qu'à moi, mouvant mais fidèle.
Un jour, je suis sûre qu'un connard lancera la tendance du plafond fissuré. Des tas de bourgeois demanderont à leur décorateur d'intérieur de dessiner des veines au plafond sans vie d'une chambre sans amour.
01:57 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : max richter, 24 postcards in full colour
vendredi, 02 janvier 2009
On doit être nombreux à ne pas s'être lavé le 1er janvier
Les lois de l'attraction, c'est que dalle à côté de Jen en robe rouge à décolleté plongeant entourée de trente gays et de quatre méprisables hétéros en chien.
13:25 | Lien permanent | Commentaires (8)
mercredi, 31 décembre 2008
fuck off 2009
L'ivrogne habillée comme une pute qui vomira ses tripes en rose près du métro Parmentier, ce sera moi; merci de me ramener au chenil, je serai dans un total moment de détresse.
Passez une bonne soirée et léchez le carrelage d'une salle de bains inconnue en pensant à moi, qui sera soit en train d'inonder mon décolleté de champagne et de larmes soit en train de sniffer les cendres de la table basse pour communier avec le père de Keith. Quoi qu'il en soit, je commencerai l'année comme je l'ai terminée, alcoolique à but humanitaire.
EDIT : après deux mails envoyés par des amis, je tiens à rassurer mon monde : ce soir je ne pleure pas, ce soir je suis CABARET !
17:29 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : monde de merde, l'année du démon taxidermists
Finissons 2008 en beauté
12:32 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rue royale
mardi, 30 décembre 2008
Little Pictures, This House can fit us all
01:16 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : little pictures -this house can fit us all
dimanche, 28 décembre 2008
A mon amie, la plus belle des mamans et au Troscstore, le plus beau trio
Et ben si, je reviens encore, parce qu'une soirée entre amis de la vieille, y a rien de plus vrai pour te remettre d'aplomb.
Un bébé, une fille, qui te donne envie d'être la maman des temps modernes, des discussions sur les hommes qui savent te faire sentir belle et les autres, ceux qui jouent avec leur iPhone pendant que tu attends une soirée romantique, ceux qui te disent que tu as pris du bide dans un bain à deux, et ceux dont tu n'espères rien mais grâce à qui tu te sens femme, belle et épanouie.
Et la plus belle, la moins chieuse d'entre nous, la princesse russe Romy.
Cinq heures sans pleurs, cinq heures de Chardonnay, cinq heures de rires, cinq heures de vie, la vraie.
Les meufs, je vous kiffe !
Après, une descente chez l'épicier qui m'offre un verre de jus d'orange (musulman, hein, j'allais pas faire péter le vin rouge), une discussion fort intéressante sur le réalisateur qui vit en face de chez moi, sur les feujs du métro Rue des Boulets, sur mes yeux et sur les quatre ans qui séparent mon hôte et moi (ouais, je rends amoureux le fils de l'épicier, va falloir changer de district); et puis le vomi de Romy sur mon coussin à pois, moi suis heureuse j'ai envie de dire je t'aime j'ai envie de faire de belles choses j'ai envie de dire : la vie n'est qu'un joli fouillis dans laquelle on déniche toujours un chapeau melon ou des gants en dentelle qui nous siéent à merveille.
J'ai le sourire. J'ai donné le biberon pour la première fois à un bébé, elle a pété sur moi, elle était belle, nous étions belles et la vie est un chef-d'oeuvre dont nous sommes les auteurs. Ouais, je suis une fille simple et la vie simple, c'est super chouette.
I'll see you in my dreams, Emmet Ray
21:52 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : emmet ray
Au large, la solution
Vous ne l'avez encore jamais entendue, peut-être vous ne l'entendrez jamais plus...
La quinqua de la météo m'a montré les cartes des jours à venir et m'a dit que c'était la dernière semaine de l'année 2008. Comme une eau bouillante qui éclabousse la main dans un rituel paisible de dix-sept heures.
Cette année n'a pas été la plus belle de ma vie, heureusement, je l'attends encore. Des sentiments qu'on jette, d'autres qu'on peine à oublier, des bonnes surprises professionnelles mais une routine naissante, qui s'installe. Comme tous les ans, mon coeur est tombé dans le coma suite à un amant impatient de connaître l'étrangère. Et des petites énigmes, des amourettes, des froissements de papier de soie et des espoirs qui se déchirent après des nuits trop arrosées à parler de la solitude qui ne devrait pas peser si lourd à mon âge. L'amitié a encore été le numéro complémentaire de cette année.
Le travail. Lasse, j'aimerais savoir vers quel autre univers m'aventurer. Le sentiment de pagayer avec ennui. La certitude, au fur et à mesure, que je n'exploite pas la matière. Je m'en éloigne même.
Le dernier mail envoyé en 2008 :
rien
je suis tombée amoureuse d'un homme confus
envie de partir en voyage longtemps
je dois faire une crise de la trentaine avancée
bise
Je reviendrai ici en 2009, année où les astrologues prédisent aux cancer un nouveau départ.
Le large, la côte et la mémoire neuve, comme dirait Dominique.
A tous, du bonheur en 2009 et à moi, de la confiance.
00:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : crystal stilts, horse in the sea, la noyée, emploi à l'étranger
samedi, 27 décembre 2008
On apprend plein de trucs en discutant avec les types en gilet bleu de chez Casto
Personne n'est à Paris, la ville est vide, j'ai pas envie de travailler je trouve même pas les moyens de m'installer plus de dix minutes au bureau sans mettre une chanson triste sur iTunes alors stop. Hop je sors, je marche et là, je sais pas pourquoi j'ai joué la bricolgirl du dimanche, je suis entrée chez Castorama (wow, un monde parallèle), je suis ressortie avec des pots de peinture, des pinceaux, des étagères en bois tout pourri et je suis rentrée en galère tel un chameau dans le désert escortant des touristes hollandais.
La peinture, ça détend.
C'est le bordel, ça pue mais ça détend, je ne pense à rien et j'écoute même de la musique joyeuse. Mazel tov !
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the painter i'm from barcelona
vendredi, 26 décembre 2008
J'erre comme un fantôme chez moi, bonne à rien, demain je porte du fluo et danse au Balajo
22:13 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : winter family