dimanche, 25 janvier 2009
Choisis un ours ou choisis-moi
La moitié de mes amis sont tristes ou déprimés ces temps-ci. Les autres, sont heureux ou se battent pour. A la cinquantaine, je me demande si tout sera toujours pareil. Si oui, on doit finir très égoïste.
Moi je m'en fous, tant qu'on ne m'enlève pas ma musique, je peux bien écouter tout le monde.
Dimanche avec des ours allemands. Doux ou rentre-dedans.
Eisbaer, Grauzone :
Eisbaer, Nouvelle Vague :
22:37 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : grauzone, nouvelle vague, mon caca du soir sentait l'ammoniaque
vendredi, 23 janvier 2009
Loney Dear, Airport surroundings
Quelqu'un peut-il m'aider ? Les premières secondes, le son me fait fortement penser à un titre connu, qui date des 80's je pense ou alors un titre plus récent mais au son revival, bref ça ressemble à un truc qu'on connaît bordel. (Quant à savoir pourquoi ça m'a également fait penser à Ricky ou la belle vie, mystère et boule de Jen.)
EDIT : Je crois qu'en fait ça ressemble à un morceau de rap un peu bidon mais qui avait énormément marché, côte west coast Orange County, et qui date de 95 à peu près. Si ça vous vient...
PUTAIN CA Y EST J'AI TROUVÉ !!! WARREN G, REGULATE ! PUTAIN MAIS GRAVE, C'EST CA ! ... 0'30, regardez : http://fr.youtube.com/watch?v=6x5Olen_1co
Ah je suis trop bonne ! Moins d'une heure pour trouver, ça va, mes neurones sont pas tous cramés, je suis contente.
C'est tout, retournez à vos activités.
14:28 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : loney dear airport surroundings
jeudi, 22 janvier 2009
J'ai mis du rouge pour lui plaire.
Une semaine d'absence et chaque jour des inconnus et des amis qui m'écrivent ou m'appellent pour demander, inquiets, si tout va bien. Oui, tout va bien. Pas de nouvelles, bonne nouvelle. De la réflexion, une mise en retrait pour ne pas se laisser ronger par les mauvaises ondes, des projets professionnels sur lesquels il fallait travailler, des rencontres, des moments qu'on préfère garder pour soi, loin de ceux qui ont tendance à croire qu'ils nous connaissent par coeur. Un peu de Berlin à Paris aussi, des retrouvailles qui ont toujours cette bonne saveur de pain d'épices. Une chouette semaine en silence.
Aujourd'hui, lors d'un shooting, il paraît que j'avais des faux airs de Françoise Dorléac. Canon, Françoise. Les autres peuvent aller se rhabiller, moi avec mes yeux charbonneux et mon air de ne toucher qu'au plus beau, je suis ce qu'on fait de mieux sur la place de Paris. (Les femmes savent définitivement mieux me mettre en confiance devant l'objectif - surtout lorsque je ne porte rien hormis du maquillage et du vernis.)
Et ça, que j'aime bien... James Yuill, No surprise :
PS : Le titre, c'est la phrase que j'ai écrite sur un carnet après beaucoup trop de verres, je l'avais écrite m'étant rendue compte que très rarement dans ma vie, j'ai dit avoir fait quelque chose "pour Lui plaire". C'est ensuite qu'après avoir cherché en vain un mot du dictionnaire et après avoir inventé un concept d'élévation culturelle sur la cuvette on a entamé une conversation sur tout ce qu'on aurait gâché si l'on était resté en couple avec notre premier amour. Et puis plein d'autres anecdotes fabuleuses sur le monde et les mammifères qui nous entourent mais je vous les raconterai un jour où la neige tombera en abondance sur Koweit City.
17:19 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : james yuill no surprise, werther or stavroguine
mercredi, 14 janvier 2009
Oxford Collapse, Young love delivers
Ca me rappelle quand j'écoutais Weezer au tout début. Pas du grand mais du marrant.
Et ça me donne envie d'un macdo.
10:08 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : oxford collapse young love delivers
White Lies, To Lose my life 4 play
Je peux partager mon sexe avec le Pascal Nègre anglais. Je le sais, je suis une fille tout ce qu'il y a de plus prévisible tant qu'on a connu MTV US en 92, Marios Bros en 90 et qu'on comprend le plaisir à porter un tee New Kids on the Block vintage à vint-huit ans.
Surtout les cinquante premières secondes et à la trente-cinquième seconde de la minute quatre, après avoir rendu ma conclusion - a priori le fantôme du cousin de Johnny et Rose auront glissé dans mes oreilles le message, le message et les voix que fantasment de vagues conquistadores d'outre-Manche.
Comme si j'avais quatorze ans, comme si j'étais à la fenêtre de cette classe de dessin du deuxième étage, comme si le monde pouvait s'arrêter parce que je ne voyais pas *** entrer par la porte principale à 8h32, comme si j'avais quatorze ans et que j'écoutais mes K7 enregistrées la veille tard la nuit. Love or death, quatorze ans. (Il faut écouter en intégralité cette vidéo-là pour réussir à comprendre la locomotion de mes doigts cette nuit, en y intégrant le fruit raisin béni.)
Le 5 janvier 2008, les pas sont lourds, dans la rue adjacente à celle où m'attend une réunion qui s'annoncera épique, une maison avec un vrai jardin privatif en plein Paris fait danser ses hôtes sur Sabine Paturel, je fais rien que des bêtises que des bêtises quand t'es pas là, l'amour de l'époque je ne sais plus, je sais qui il est mais je n'arrive pas à situer cette nuit dans notre courte relation, je sais juste que j'étais amoureuse, follement, renouvellement continuel du battement inquiétant, j'étais ivre et comme souvent, tout me semblait passablement triste, passablement joyeux.
(Cette nuit, un ami chez moi parle du 24 octobre 2008 et de ses rencontres, de ces filles qui invitent aux baisers sans conséquences et aux rites ancestraux (sensuarocksextraux devrais-je dire, me mêlant aux souvenirs de cette soirée tamponnée comme"acquit de coeur" dans mon notebook). Ouais, moi, c'est pas cette année que je me donne des objectifs, visiblement, je suis à deux ans de ce rite post-moderne. C'est pas plus mal je crois.)
Zach, ce garçon, je crois qu'il me fatiguerait vite avec son accordéon et sa voix tragi-brestoise. Et pourtant, nos différences me donnent à entendre que l'amour est dans la frontière à franchir. Entre 26 et 28 ans, mon comportement la nuit n'a pas changé mais mon esprit vingt heures plus tard a évolué. Ni plus bas ni plus haut, évolué (ah bah si, soit plus haut, soit plus bas, eh bien je ne sais pas). J'aime de plus en plus les garçons qui me diffèrent, le petit prince arrivait peut-être à la moitié de ses vingt-huit ans quand il sortit sa prose pour grands enfants sages et contemplatifs. La jolie mélodie, je sais que pour mon bonheur doivent être réunis les regards complices et la rêverie solitaire. Dans à peine trois semaines, je visite le pensionnat anciennement la résidence principale de mon grand-père près de la Néva, le fantôme d'Alexandre et les décors baroques d'une Venise sur laquelle coulent encore quelques heureux instants de silence élogieux à la gloire du passé muet mais imposant.
EDF, les garçons barbus qui se mouchent, le Fervex, les femmes qui deviennent belles en prenant de la distance et la fille qui faisait des clins d'oeil aux hommes de son passé. Pays merveilleux, quand te reverrai-je chantait un laid personnage néanmoins touchant dans un film français à succès des années 80, me vient en tête cette rengaine et puis une autre, celle-là...
J'y retourne, le passé et le présent font parfois sourire, si tout était aussi simple qu'une conversation où je prends un air certain pour donner le La sur l'amour, la vie et ses souterrains, je ne donnerais pas cher de ma peau.
En 2009, je continue de parler à un appareil photo, en 2009 je continue de répondre oui aux questions, en 2009 j'arrête de croire que je suis capable d'arrêter de fumer et de boire pour préparer mon bon lait maternel, en 2009 je tombe amoureuse, en 2009 je continue d'aimer l'absurdité lever-café-ah ouais toi aussi ?, en 2009 je ne ressemble pas à mes amis trentenaires je ne me donne pas d'objectifs lesquels pourraient me déprimer ou m'enchanter selon leur taux de réussite l'année écoulée. En gros, on reste toujours aussi conne et la nuit on continue de se faire des réflexions qu'on évalue presque intéressantes.
02:14 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : white lies, to lose my life 4 play, white lies to lose my life
lundi, 12 janvier 2009
Kicking the clouds away
Allez hop, on y va, en route avec Banga la vie est une jungle où tout le monde gagne un abonnement chez Disney à la fin. L'homme de cinquante ans m'a redonné confiance, on s'attèle à la tâche, pousse des portes et on entrevoit quelques nouvelles directions. New week, new deal, le jogging ça a du bon. (les hommes influents aussi).
Finie la déprime, j'en ai ma claque de recevoir les mêmes messages post-week-end, j'ai envie de fraîcheur, d'excitation et de me prouver quelque chose (je sais pas trop quoi mais ça ressemble à un truc de grand).
EDIT 18H32 : Ok j'avais dit j'arrête de râler mais merde, deux coupures générales en une semaine, ça fait un peu beaucoup ! Quel quartier de merde alors, je vous jure, je l'ai mauvaise j'ai perdu toutes mes données... Un thé vert, une pensée boudhiste et je retourne chanter au temple.
EDIT BIS 20h58 : ENCORE UNE PUTAIN DE COUPURE GÉNÉRALE, ENCORE UNE RUE DANS LE NOIR DONT MON IMMEUBLE ET ENCORE DES DONNÉES DE PERDUES, JE CONCHIE CE QUARTIER DE MEEEEEEEEEEEERRDE !!!
Il n'y a qu'à moi que ça arrive aujourd'hui où EDF a décidé de faire chier tous les pauvres de la rive droite ?!!
15:25 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : boys don't cry
Se mettre au jogging
A chaque fois que je regarde l'heure, deux nombres jumeaux. Ca peut rendre dingue, ce genre de détail au quotidien.
Je m'étais couchée tôt, je voulais commencer la semaine sur de bonnes décisions. J'ai dû trop lire les mots d'amour de Camille. Et puis ce message sur mon répondeur.
Comment entamer la semaine quand à minuit une on se sert un verre de rouge pour trouver le sommeil et oublier qu'on a envie de s'endormir loin d'ici ?
00:16 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : the city milosh
samedi, 10 janvier 2009
Tu m'as dit... oui, que m'as-tu dit ?
On était trois, il paraît que trois c'est le chaos pourtant tout était doux, respirable, moi j'arrêtais de râler à l'encontre de ces orduriers à qui, visiblement, des parents n'ont pas enseigné à éviter du regard les personnes qui leur semblaient trop différentes (porter une robe moutarde avec des collants orange, que m'avait-il pris un soir de récession de porter haut mon espoir d'une nuit gauche caviar à la Gréco baptisée). Puis A est arrivé. Je l'avais informé plus tôt du déroulement logique de ma soirée, sans me prévenir, il apparaît au coin de notre table : le tableau est beau. D'un vendredi après-midi à causer texture et packaging au sein d'un panel tristement ennuyeux de la consommatrice française, me voilà au milieu d'une scène qui s'annonce énergisatrice, comme ils disent chez Clarins quand on parle des bienfaits de la cosmétique issue du savoir-faire ancestral chinois. Puis le marié s'en va, nous sommes alors de nouveau trois, lui l'ancien grand amour, lui le présent grand fidèle (l'ancien grand amour l'est aussi, enfin je crois) et moi. Ca cause de tout, de nous, d'eux mais un peu trop de moi, sans que je ne demande l'avis de personne pour une fois. Je répète que je ne veux pas en parler, une fois, deux fois, et la troisième c'est la bonne, pourquoi comment, je ne sais pas mais je deviens une fois encore (de trop ?) une graine que deux coqs se disputent. Ou non. Pire. Une sorte de vitamine E que des scientifiques tentent d'améliorer selon leurs propres calculs. Pourquoi, comment, je sais pas, je comprends pas et je ne veux pas suspecter de comprendre mais le fait est là, pendant que je regarde pour la quatrième fois mon téléphone en espérant misérablement y lire sur l'écran "Un nouveau message" en provenance de Lui, les deux coqs (devrais-je dire poules) se mettent en mode ailes froissées et impératifs timides.
Ok, maintenant je le sais, j'en suis sûre, il m'est impossible de mélanger mes amis à couilles tant que l'un d'eux un jour ou un an fut mien (j'aime l'appartenance parce que l'illusion, j'aime les échanges puérils entre un ancien amoureux et le fidèle parce que, cela relève de l'amour paternel et moi-même je n'en suis pas maîtresse).
Bref, c'est tendu.
Alors je vais fumer une cigarette et pour la première fois dans ce passage du XXeme arrondissement je lève la tête au ciel. Des étoiles. En soi, à Paris, c'est comme un miracle. Puis François m'interrompt dans mes rêveries nécessaires, nous parlons de la Russie.
Je retourne à la table, le reste de la soirée sera mi-figue mi-féministe. Ou mi-fumisterie.
Finalement, de cette soirée, je n'aurais retenu que l'absence d'un Lui vague et les mots de cette fille, posés là sur cette table customisée de pages de romans à l'eau de Jen, comme un signe que je ne prendrai pas comme tel...
Je suis comme toutes ces filles entre deux vagues surréalistes, j'attends qu'une raie me brûle la cheville pour demander à l'un des coqs de me pisser gracieusement dessus. En espérant silencieusement qu'un berger les disperse pour me déposer un baume du coeur sur cette cheville fragile.
Cette nuit, un homme à ma table que je protègerai toujours malgré les coups qu'il me porte aux yeux d'une foule trop curieuse, un autre que je protègerai de l'amour égoïste que je porterai sur lui avec des lunettes américaines et, derrière la tête, le garçon que j'imagine là, avec moi, et personne d'autre. J'aime les films de la nouvelle vague et mes amours pénibles. Pénible tu es, heureux mon coeur te soulèvera. Le futur, un bien beau cumulus à entretenir à coups de soirées paysannes.
04:21 | Lien permanent | Commentaires (5)
jeudi, 08 janvier 2009
Où gît votre sourire enfoui ?
En hommage à Monsieur Rozenblum.
A voir dans son intégralité, du pur bonheur. Enfin moi, c'est exactement le genre de discours que j'aime, je trouve ce mec génial. Perdu et exact à la fois, presque l'homme idéal.
15:28 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : jean-marie straub, danièle huillet
mercredi, 07 janvier 2009
Ah bon ?!
"Si vous faites des piges pendant plus de 3 mois consécutifs pour un même titre, cela équivaut à un CDI et nécessite une procédure de licenciement lorsque les piges s'arrêtent."
Je suis en train de me prendre la tête à tout recalculer, à tout revoir, en plus j'ai une gastro, je me sens mal et je dois faire un chèque pour le syndic de 666 euros, ça ne s'invente pas.
Mais concernant la citation du dessus, si des pigistes traînent ici, merci de filer votre avis, c'est un peu le bordel quand même ce statut de merde, entre le statut rédacteur-journaliste-pigiste, le nombre d'heures que du coup avec certains clients réguliers je ne notais pas, grrrr, ça me gaaaave.
13:06 | Lien permanent | Commentaires (12)