lundi, 15 novembre 2010
On n'est pas bien ? Paisibles... (lalala lala lalala)
Si seulement on pouvait appuyer sur un bouton pause parfois...
Ou même faire tourner en boucle ces quatre jours. La journée de la
marmotte à Brighton et à Londres.
Là, ce serait l'heure de se poser dans un pub avec
un feu de cheminée près de la table basse, on prend toujours la table
près du feu avec la banquette ou le canapé. La bière et le Chardonnay,
les frites assaisonnées, la pluie derrière la fenêtre, de toute façon
trempés ou pas on le sera dix fois plus une fois au lit nous on a pris
option sauna en signant pour un hiver à deux.
C'est vrai que c'est bien, d'être à deux...
La tempête à la mer, puis Londres comme à la maison, avec trois frères
et une anglaise (qui prononce "bas du cul" comme personne), de la
musique, le piano d'Elton John, des cocktails yummy Jenny-a-tout-bu,
des endroits super, un gros chat entre un sea bass et un thé au miel, le
café dans le jardin au réveil, le matelas dégonflé qui fait du bruit, la
batterie qui fait sapin de Noël, j'ai presque oublié le shopping, on était
tellement bien, on y retournera hein dis, tu dis oui darling ?
J'allais chantonner Starry starry night... Mais je vous mettrai Don McLean plus tard, même si c'est la chanson qui colle déjà au souvenir de ce week-end p a r f a i t (je regrette de ne pas avoir de mp3 de titres comme Sophia Loren ou cette chanson qui parle d'une russe et d'inca et de trucs aussi bizarres mais bon, paraît qu'on ne trouve plus rien de Tennis sur le Web, c'est dingue ça...)
Pendant que j'essaie de retrouver le rythme parisien (zéro motivation
ou presque), je vous invite à partager l'heure anglaise avec MONO TAXI,
The sound of you....
20:45 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : the sound of you, mono taxi the sound of you, mono taxi
samedi, 06 novembre 2010
Miami Horrors - Holidays
(Il nous a programmé un week-end de quatre jours à Londres et Brighton pour le week-end du 11 novembre, JE SUIS TROP CONTENTE !)
(j'ai coupé le reste oui, je parle trop)
21:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : miami horrors holidays, week-end à londres
vendredi, 05 novembre 2010
A la cool
13:47 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mark steinmetz, cut copy, where i'm going cut copy
mardi, 26 octobre 2010
L'heure bleue
Comme les veines de mon plafond s’agrandissent au passage du métropolitain sous mon immeuble, je retouche à ces convictions miennes qui donnent l'impression, indigeste, parfois, de stagner.
Les paupières étaient lourdes avant minuit, elles le redeviendront à l’aube.
Si j’étais de ces cols blancs dans la rue au petit matin, aurais-je le sommeil plus lourd, plus tôt ?
Si je n’avais pas donné une seconde chance à cet homme, me serais-je endormie avec les poules, la main abandonnée quelque part entre mes cuisses et mon ventre ?
Je cherche de la confusion là où il n’y en a pas, ce soir, cette nuit.
Quand on faisait l’amour, je l’ai trouvé soudain si beau, si rare. D’habitude, je les trouve beaux avant même de leur avoir dit bonjour et adieu ; lui, il m’interpelle, et ça me laisse sans mot, sans conviction.
Même la peur a laissé place à la curiosité spontanée, celle de le revoir, de savoir.
Il est élégant dans son calme apparent ; un autre homme une fois nu. Bestial puis délicat à mesure qu’il apprend à me faire confiance. Je n’en suis pas certaine mais je crois que j’ai peur de me tromper. Peur de ne pas m’autoriser le droit d’aimer celui qui pourrait me correspondre, peur de vouloir m’arrêter à des espèces de règles immatures qui font que notre passé amoureux ressemble à celui-là et pas un autre.
Et puis, divorcé, papa. Encore. Faut-il en faire un constat ? J’aime les hommes plus âgés, j’aime ceux qui redécouvrent la femme et la jeune fille à la fois, j’aime presque lorsqu’il me dit complexer à mes côtés : lui le jeune inexpérimenté, moi la femme qui sait, la femme malgré elle disons-le entre parenthèses.
Un rendez-vous pris après des mois de refus de ma part, et me voilà l’arroseur non pas arrosé mais expulsé de son terrain. J’ai le sentiment de ne pas être maîtresse de la situation, serait-ce à mon tour de trembler ?...
Et je me demande toujours, pourrais-je en aimer un comme j'ai voulu l'aimer, Lui. Lui, qui construit sa nouvelle vie, Lui qui détestait le verbe construire au mode sentimental, Lui que je ne peux m'empêcher de comparer aux successeurs. Comparer n'est pas le terme exact, la vérité est pire : je constate les ressemblances. Et elles sont dans certains aspects tellement grossières que ça me laisse perplexe. Pourtant vraiment cette fois, on ne peut pas m'accuser d'avoir cherché un clone, car c'est lui et lui seul qui m'a trouvée. Je me pose trop de questions la nuit, plus que le jour. Demain, j'essaierai un cachet de la plaquette de Sédatifs PC que Laetitia a oubliée en pliant bagages.
Je crois que j'ai très peur d'aimer, d'essayer, de me laisser aller, de ressembler à ces jolies filles dans les années 60 qui aiment des génies au physique loin du tombeur auquel on les aurait volontiers associées. Je comprends aussi qu'à trente ans on regarde beaucoup de choses sous un nouvel angle.
Je tremble, mais c'est parce qu'il est tard, c'est le matin, je tremble parce que mon corps veut dormir. J'aimerais savoir comment on sait qu'on s'attache à quelqu'un pour les bonnes ou les mauvaises raisons.
L'insomnie ne me donnera que des rides et des hommes déçus si un jour ceux-là lisent dans mes pensées. Quoique, pour les pensées, je veux croire que l'homme qui m'est dédié saura m'entendre.
"A l'heure bleue, quand les hommes dorment enfin, le ciel enfin respire, les bêtes sont assommées, toi seule tu es dehors car c'est l'heure où tes peurs même sont tout ensommeillées, parce que tu es certaine de ne pas rencontrer de ces gens aux yeux fous, aux yeux comme des puits, où les sources croupissent, qui boivent toute beauté trop vite et les vomissent..."
Cette musique et ce silence de la nuit, je m'en souviens maintenant, tout ceci n'est qu'une suite logique.
Bonne nuit à moi, bon matin avec stores fermés à moi, et bon réveil à vous...
Pardonnez cette note, je réfléchis à prendre rendez-vous chez un psychanalyste, ça vous éviterait les phrases trop longues, trop ennuyeuses. Pardon. Pour me faire pardonner, je vous publierai dans la semaine une note musicale avec mes derniers achats (rien de génial, malheureusement, côté nouveautés galettes).
(Je revisionne cet extrait vidéo publié dans la note précédente et j'ai envie. D'une nouvelle nuit. Et même de musique baroque ou de renaissance italienne, même si lui est comme moi, plutôt branché indie. Il est cool, je vous parlerai de lui si ça continue un peu. J'incline la tête tantôt à gauche tantôt à droite, j'ai l'air bien conne comme un chien devant la télé, je ne vous le cache pas.)
04:25 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : l'heure bleue françoise breut, gregory crewdson
lundi, 25 octobre 2010
Blue jean et tremblement
Après-midi à se raconter nos vies dans les troquets, dîner chez Gallopin et sorbet aux poires deux cuillères merci, trop de caféine sur la route que l'on rallonge pour ne pas avoir à se quitter, un taxi à partager, destination commune, une nuit et une journée à faire l'amour et à rire, puis les regards et les sourires et tous ces mots qui nous échappent quand la fatigue et le plaisir se mêlent à la beauté de l'instant.
Seul inconvénient : la tignasse XXL, sueur et frottements, crinière de bonne volonté, me voici avec des dreadlocks tellement folles que je suis à deux doigts de me raser la tête.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas passé tant d'heures au lit avec un homme. Et lui dire : Je ne veux pas que tu partes. Et qu'il ne parte pas. Puis l'entendre répéter : Je suis bien, je n'arrive pas à partir. Qu'on s'auto-séquestre, qu'on oublie le téléphone qui sonne et les amis qui nous attendent (et les croquettes du chat). Oui, ça faisait longtemps qu'un homme ne m'avait pas surprise.
(Toujours quand tu n'es pas épilée comme il faudrait que ça te tombe dessus.)
(Je ris encore en repensant à la tronche de la voisine du dessous à l'heure du déjeuner dominical quand elle, son fils et sa petite-fille ont pu apprécier notre part du dessert. Pour une fois, ce n'était pas moi qui faisais le plus de bruit. La petite du 5ème remet encore ça ?! Mon Dieu, faites les taire !)
00:56 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nuit d'amour, n'oublie pas que tu vas mourir, catastrophe capillaire
samedi, 23 octobre 2010
Local Natives - Who knows who cares
Pas mon titre préféré, la vidéo non plus (je préfère le clip de World news, tout pareil sauf que c'est à la plage et avec des chiens, tant que tu me mets du chien je suis contente) mais il y a ces couleurs ces lumières l'été la pastèque les shorts bref tout ça pour dire qu'il pleut, qu'il fait froid, qu'il fait tout gris ici à Paris aujourd'hui, mais que ça ne m'empêchera pas d'aller faire un saut cher Merci et de rencarder le fils caché de Bachelet. (Si vous n'avez pas de nouvelles de moi avant mardi, appelez les flics, Bachelet m'a séquestrée dans un studio d'enregistrement ou chez un notaire, bref, appelez les flics).
11:59 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : local natives who knows who cares, local natives
Il était temps que ça se termine !
Foutez-moi des gueules de crétins, des images au ralenti et la bande-son habituelle à la tv (Keane, Coldplay et Elton john), et je chiale devant la finale de Secret Story.
Je me fais tièp grave là.
(faites pas genre, je vous vois tous vous connecter pendant la pub)
Quitte à perdre toute crédibilité : je suis contente pour Benoît !
Bon bah voilà maintenant je vais aller me lire quelques pages de La Phénoménologie de l'Esprit et demain je changerai de coupe et de couleur pour passer incognito, hein...
00:16 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : secret story, même pas mal
mardi, 19 octobre 2010
Gstaad
Voilà cinq ans qu'à chaque mois d'août je vous quitte pour ce petit coin de paradis où je me ressource, alors voici quelques photos.
L'effet Dukan, je vous mets en ligne des douceurs suisses, mais aussi quelques images très "cliché", mais sachez-le, Gstaad et toutes les autres petites stations suisses sont "cliché", c'est fleuri, les châlets sont beaux comme le feuilleton Heidi en noir et blanc, etc.
J'irais bien me balader en bottes fourrées dans la rue principale, une coupe au Palace, quelques achats, un petit berliner pour la forme, et puis caresser tous ces beaux chiens racés (Gstaad est la seule ville au monde où je vois tant de races différentes, et toujours des chiens magnifiques).
Les beaux chiens mais aussi les cadavres. Mouais...
Polo août etc.
ALORS VA SUIVRE UNE TUERIE CALORIQUE ANTI-DUKAN MAIS MMM...
Le château d'Alice dans le fond, c'est le Palace, le plus chouette du coin. Mais ils en construisent un nouveau actuellement, avec des appartements privés aux derniers étages, si ça vous dit de m'en offrir un...
Là je suis dans le canapé, j'attends que les nuages se tirent (vers 16h), je feuillette Voici et lis un pavé chiant devant le feu de cheminée et croque dans le Toblerone et la tablette choco-hibiscus. Et il y avait avant le chien sur moi qui dormait, me pétait dessus et rêvait du renard dont il sentait la pisse un peu partout dans le jardin. J'adore cette odeur forte et désagréable, ainsi que l'odeur du crottin et du sapin.
Fondue au Refuge de Solalex, allez-y !
Journée piscine au Grand Châlet, et le chien qui s'y baignait en douce des proprios, on choquait les clients à la Woody on sabre le champagne avec les amis déjantés des parents, voilà pourquoi j'aime mes vacances en Suisse, la famille le bon air la bonne bouffe le bon vin les sms du mec resté à Paris le chien mon chien et le soleil.
Pour Mika, mon feuilleté chanterelles et asperges, encore encore !
Pendant le festival Yehudi Menuhin (mois d'août), les groupes jouent un peu partout, et on peut tomber sur des jeunes musiciens devant ce petit clocher de cocagne, ah le fameux...
A la framboise, j'en rêve. Mais -4kg, continuons la famine, continuons l'indécence occidentale.
Des cloches et des drapeaux, c'est l'obsession. Comme les Tour Eiffel au Palais Royal.
Ralph Lauren, of course. (Boutique encore plus minus qu'à la Madeleine, nulle mais on shoppe quand même un bonnet en cachemire ou un col roulé, parce que l'après-midi en mode rienafoutrejeglande, on est contentes d'avoir des magasins griffés. Mode connasse de parisienne, affreux.)
Gstaad. L'endroit où une conversation politique est très drôle à vivre intérieurement (parfois c'est glauque), l'endroit où les Bisounours bourges vivent une semaine l'an (Castor, garde ta salive tu souffres déjà trop), l'endroit où ça fait du bien de se poser quand on en a la possibilité. Parce que la région est belle, qu'on mange des raclettes ta mère elle trouvera jamais le même vacherin au Franprix du coin, parce que le suisse allemand a une mentalité tellement nationaliste que tu kiffes squatter sa terre et le faire chier l'été ou l'hiver, parce que je compte là-bas parmi mes meilleurs souvenirs de famille.
Et parce que là, j'avais rien à écrire sur moi, mais aussi et surtout, parce que je me mettrais à poil devant le cousin de Dutroux pour manger une raclette ou une schublig et un rösti avec ou sans chien, avec ou sans ton carton rouge.
Et une semaine à Zermatt en janvier ?
Fox in the snow, BELLE & SEBASTIAN
Et à propos du présent : j'aimerais arrêter de répondre à ses messages. Un homme lâche qui préfère envoyer des mails sagement plutôt que de m'appeler pour me dire qu'il a envie de moi. Bref, mon chien. Câlin.
Ta mère sur youtube
On se fait une idée précise de la mère de famille de Brooklyn, parce qu'on adore les films et les séries US dans lesquels les hommes sont les rois de la magouille, les femmes des gueulardes sans gêne et les gens du quartier en général une belle brochette de patients appétissants pour un psy gourmand; on est des moutons (voire boeufs si y a des chips et des M&M's pas loin) qui s'abrutissent avec plaisir devant la télé pour se plonger dans une vie qui n'est pas la nôtre - ça dépend de la série. Bref. Il y a un mec, John Roberts, qui s'est inspiré de sa mère pour co-écrire avec un pote des sketches qu'il interprète avec une jolie, tendre et tordante justesse, voyez par vous-même avec ces trois vidéos : la fête des mères, l'appel téléphonique entre copines et le jour où maman apprend que son fils est homo.
Les accessoires pour se travestir (en l'espèce une perruque au brushing omg et des sapes de bonne femme) sont assez grossiers, on met un peu de temps au début pour entrer dans le délire, mais on tombe finalement très vite sous le charme de cette mère bourrée de clichés (qui n'a pas un jour entendu sa mère rester des heures au téléphone avec une amie tout en la voyant s'affairer à la maison, bref la mère n'est pas comme le père : elle sait faire plusieurs choses en même temps, c'est bien connu !) qui provoque le rire tant par son côté un peu beauf (tomber d'amour pour des bibelots kitschs chez Macy's) que par la franchise et l'authenticité de son attitude. Une maman entière, quoi. J'adore. Si vous avez envie de glander pendant quelques minutes, alors ces sketches sont pour vous...
PS : Ces vidéos sont en fait super connues, mais je découvre seulement maintenant.
PPS : J'aime les gens qui me font rire en me parlant des travers de leurs parents, me touchent.
13:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : john roberts, comedie internet, john roberts clay weiner, sketches youtube
lundi, 18 octobre 2010
La vie de cocagne
Des amis m'ont fait remarqué l'autre soir que je parlais souvent d'enfants sur ce blog, comme quoi j'en voulais, vous auriez vu ma tête ! Vous trouvez que j'évoque souvent une envie de bébé ? Parce que moi j'ai plutôt l'impression du contraire, ou alors avec une vacherie dans le texte. C'est grave si je ne me rends pas compte de ce qui ressort le plus de mes posts... Enfin bref.
Je viens de charger mon iphone et découvre mes photos récentes. Plein de gens que je ne connais pas. C'est qui ça ? Et ça c'était où ? Et pourquoi je suis incapable de savoir si on était au tape, aux disquaires ou dans un bar avec des tables en formica ? Effectivement, je pouvais me réveiller malade samedi après-midi, je crois que j'ai encore bu de vodka plus que de raison. Et je crois aussi que la seule solution pour ne pas craquer avec l'alcool pendant ce régime, c'est tout simplement que je ne sorte plus et ne voie plus personne. Je ne suis pas foutue de résister à l'alcool. La bouffe, si (enfin presque, quand je vais dire à Moe que j'ai mangé le chocolat suisse que je lui réservais, je vais me faire taper sur les doigts), mais l'alcool en soirée, c'est trop dur. Donc voilà, je crois que je suis vouée à rester chez moi ou me faire des nouveaux amis, tous au régime, mais bon des amis obèses ça me tente moyen.
Le régime sera long.
Quoi de neuf, à part Dukan et mon alcoolisme notoire ? Bah rien, j'attends toujours mon amoureux (un vrai quoi, pas un de pacotille qui mène les filles en bateau ni un qui ne serait pas jaloux de mon père). Un vrai amoureux, mais pas celui avec qui il faudrait signer pour une vie, juste une belle traversée je souhaite.
Une des chansons françaises que j'aime le plus, j'aurais pu l'écrire. Tu m'écoutes chanter ?
La vie de cocagne, Jeanne Moreau
Cette nuit Mélanie a rêvé qu'elle m'accompagnait à l'hôpital pour que j'aille me faire euthanasier. Son cauchemar était tellement intense et détaillé qu'elle vient de me demander si j'allais bien. Ça fait un peu bizarre je ne vous le cache pas quand une personne vous décrit votre mort. Enfin heureusement, tout va bien, je n'ai juste pas encore enregistré le code du leitmotiv général, mais je crois que tout s'arrangera quand j'aurai un enfant. Je cesserai de ne penser qu'à moi, j'arrêterai de m'arracher la tête avec des questions sans réponse, le bonheur d'un autre me suffira, ça doit être ça la sérénité presque atteinte chez les dépressifs urbains. Je plaisante. Mon gamin sera un insatisfait chronique et un égoïste romantique comme sa mère, il sera malheureux car trop brillant pour tous ces gueux, oui en fait c'est vrai je parle parfois de mômes. Parce que je suis peut-être pressée de rencontrer un génie de mon envergure.
dimdamdoum
Elle retourna travailler à son petit bureau, entre les moineaux qui mangeaient les graines dans leur petite maison de bois et Itélé qui balançait toujours les mêmes merdes sociales, flash après flash. Mais elle hésitait à tout lâcher pour répondre à l'invitation de sa mère : déjeuner et shopping rue St Honoré/Madeleine.
(Vincent et Bertrand : là effectivement j'ai parlé d'enfants, mais ça ne compte pas pour cette fois.)
PS : En me relisant, je comprends pourquoi je ne trouve pas chaussure à mon pied. Mes expressions trahissent mon désir d'échec, il faut croire. Bertrand aurait alors raison, inconsciemment, je fais exprès de choisir des hommes qui ne me correspondront pas sur le long terme... Dans ce cas, cela veut-il dire qu'il me faudrait choisir des hommes qui ne me correspondent pas au présent ? Mais merde, pourquoi c'est si compliqué ? Je vais acheter un hamster de compagnie en attendant de trouver Les Hommes pour les Nuls.
11:45 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : la vie de cocagne, jeanne moreau, la vie de cocagne jeanne moreau