mercredi, 17 novembre 2010
On dirait moi le matin...
... Quand je réponds avec un poil d'agressivité lorsqu'on me sort de mon sommeil en demandant beaucoup trop fort : "Jen, tu dors ?"
MAIS OUI JE DORS ÇA SE VOYAIT PAS QUE JE DORMAIS PEUT-ÊTRE, TAIN MAIS MERDE T'ES VRAIMENT UN ÉGOÏSTE, JE T'AI DIT QU'IL FALLAIT PAS ME CONTRARIER AVEC MON SOMMEIL SINON JE DEVENAIS MÉCHANTE !!!
Mais depuis qu'il a été d'une patience folle quand je lui ai demandé un tas de choses une nuit où j'avais de la fièvre, je ne dis plus rien quand il me réveille. Je prends sur moi. Mais j'ai quand même rangé un bandana, des menottes et des bandes de cire sous mon lit, au cas où un matin il m'énerverait trop en me réveillant une nouvelle fois trop brutalement et alors je l'attacherai au lit, lui banderais la bouche et la séance de torture-vengeance commencerait.
12:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéo chat, meugnon, miaou
mardi, 16 novembre 2010
LYMBYC SYSTYM - Bedroom Anthem
Ce soir je suis tête la première dans mon iTunes, je réécoute plein de titres oubliés et je vote pour que sur nos tombes il y ait un gadget moderne pour une fois, oui je voudrais qu'on ait tous sur nos tombes un bouton sur lequel n'importe qui pourrait appuyer, y brancher un casque et écouter tout le contenu que le défunt avait sur son ordinateur. Respirer les morts, ils nous en remercieraient d'écouteur leur musique, ça les ferait valser et jouir. Moi en tout cas je veux être assez riche genre le mec de Virgin pour qu'on fasse ça sur ma tombe : écoutez ma musique et pleurez danser baisez sur ma pierre. Faites-moi réécouter tous ces morceaux qui m'ont accompagnée toute ma vie. JE VEUX CE BOUTON, amis nippons ! (sivouplait)
Tout ça pour dire que je suis ravie de reprendre goût à Lymbyc Systym (clique et écoute le lien Lymbyc Systym avant cette parenthèse, mais que si tu aimes les sons un peu comme moi, tu devrais aimer) ce soir.
(J'espère que Diego, l'andalou, Charl et Laeti viendront danser avec moi hein. Je compte sur vous les gars.)
Allez pour la route, pour les fans (hmm, me demande qui aime ce groupe parmi vous, il y en a un/une ?!)...
HEADLIGHTS - Cherry Tulips
Pas de clip mais une image fixe que notre regard oublie vite pour aller s'abandonner dans le vague avec un petit sourire au coin des yeux. Et je ne dis pas ça parce que le rouge du déjeuner nous a toutes laissées un peu sur le carreau.
Ecoutez, le morceau est sympa, c'est l'automne, on fait du vélo en souriant, on râle moins qu'avant ou quand on le fait on n'est pas très crédibles, bref je fais partie de ces filles qui trouvent que la vie est plutôt chouette en ce moment (je vire supra guimauve, je file un mauvais coton t'as vu)...
(J'ai cru que j'allais vomir dans le taxi tellement j'avais la nausée tout à l'heure, le chauffeur a pris peur quand il m'a vu blanche, la tête façon guillotine à la fenêtre, mais qu'est-ce que c'est que ces nausées nom de dieu ?!)
17:13 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : headlights cherry tulips
Angleterre et conséquences
EGG & CRESS
+
CUPCAKE PEYTON & BYRNE
+
DESSERT COOKIES
+
DEBARQUEMENT ALLEMAND
=
TOILET PARTY
J'aurais peut-être pas dû tout manger de ce sac de food acheté à la gare comme si je partais pour Koh Lanta.
OK, demain je me remets vraiment au régime.
Je reprends la protéine, la galette d'avoine et les yaourts dégueulasses.
PS : J'ai la nausée plusieurs fois par jour (au moins 6 ou 7 fois minimum) depuis dix jours environ, et j'ai eu des cystites à répétition pendant trois semaines (la dernière était samedi, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas fait un épisode cystite hein...), je viens d'attraper une tumeur au cerveau et un kyste aux ovaires en lisant deux lignes sur un forum. L'Internet (elle est pour toi Henry) devrait être interdit aux gens comme moi. Bon au cas où, aucune d'entre vous n'a déjà eu ces mêmes symptômes ? J'ai rendez-vous chez le gynéco que le 4 janvier, ça me désole. Mais d'habitude, je n'ai pas de nausée quand je fais des cystites. J'en ai marre de payer le doc tout le temps, il devrait me faire une carte privilège avec tout le pognon que je lui file !
lundi, 15 novembre 2010
On n'est pas bien ? Paisibles... (lalala lala lalala)
Si seulement on pouvait appuyer sur un bouton pause parfois...
Ou même faire tourner en boucle ces quatre jours. La journée de la
marmotte à Brighton et à Londres.
Là, ce serait l'heure de se poser dans un pub avec
un feu de cheminée près de la table basse, on prend toujours la table
près du feu avec la banquette ou le canapé. La bière et le Chardonnay,
les frites assaisonnées, la pluie derrière la fenêtre, de toute façon
trempés ou pas on le sera dix fois plus une fois au lit nous on a pris
option sauna en signant pour un hiver à deux.
C'est vrai que c'est bien, d'être à deux...
La tempête à la mer, puis Londres comme à la maison, avec trois frères
et une anglaise (qui prononce "bas du cul" comme personne), de la
musique, le piano d'Elton John, des cocktails yummy Jenny-a-tout-bu,
des endroits super, un gros chat entre un sea bass et un thé au miel, le
café dans le jardin au réveil, le matelas dégonflé qui fait du bruit, la
batterie qui fait sapin de Noël, j'ai presque oublié le shopping, on était
tellement bien, on y retournera hein dis, tu dis oui darling ?
J'allais chantonner Starry starry night... Mais je vous mettrai Don McLean plus tard, même si c'est la chanson qui colle déjà au souvenir de ce week-end p a r f a i t (je regrette de ne pas avoir de mp3 de titres comme Sophia Loren ou cette chanson qui parle d'une russe et d'inca et de trucs aussi bizarres mais bon, paraît qu'on ne trouve plus rien de Tennis sur le Web, c'est dingue ça...)
Pendant que j'essaie de retrouver le rythme parisien (zéro motivation
ou presque), je vous invite à partager l'heure anglaise avec MONO TAXI,
The sound of you....
20:45 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : the sound of you, mono taxi the sound of you, mono taxi
samedi, 06 novembre 2010
Miami Horrors - Holidays
(Il nous a programmé un week-end de quatre jours à Londres et Brighton pour le week-end du 11 novembre, JE SUIS TROP CONTENTE !)
(j'ai coupé le reste oui, je parle trop)
21:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : miami horrors holidays, week-end à londres
vendredi, 05 novembre 2010
A la cool
13:47 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mark steinmetz, cut copy, where i'm going cut copy
mardi, 26 octobre 2010
L'heure bleue
Comme les veines de mon plafond s’agrandissent au passage du métropolitain sous mon immeuble, je retouche à ces convictions miennes qui donnent l'impression, indigeste, parfois, de stagner.
Les paupières étaient lourdes avant minuit, elles le redeviendront à l’aube.
Si j’étais de ces cols blancs dans la rue au petit matin, aurais-je le sommeil plus lourd, plus tôt ?
Si je n’avais pas donné une seconde chance à cet homme, me serais-je endormie avec les poules, la main abandonnée quelque part entre mes cuisses et mon ventre ?
Je cherche de la confusion là où il n’y en a pas, ce soir, cette nuit.
Quand on faisait l’amour, je l’ai trouvé soudain si beau, si rare. D’habitude, je les trouve beaux avant même de leur avoir dit bonjour et adieu ; lui, il m’interpelle, et ça me laisse sans mot, sans conviction.
Même la peur a laissé place à la curiosité spontanée, celle de le revoir, de savoir.
Il est élégant dans son calme apparent ; un autre homme une fois nu. Bestial puis délicat à mesure qu’il apprend à me faire confiance. Je n’en suis pas certaine mais je crois que j’ai peur de me tromper. Peur de ne pas m’autoriser le droit d’aimer celui qui pourrait me correspondre, peur de vouloir m’arrêter à des espèces de règles immatures qui font que notre passé amoureux ressemble à celui-là et pas un autre.
Et puis, divorcé, papa. Encore. Faut-il en faire un constat ? J’aime les hommes plus âgés, j’aime ceux qui redécouvrent la femme et la jeune fille à la fois, j’aime presque lorsqu’il me dit complexer à mes côtés : lui le jeune inexpérimenté, moi la femme qui sait, la femme malgré elle disons-le entre parenthèses.
Un rendez-vous pris après des mois de refus de ma part, et me voilà l’arroseur non pas arrosé mais expulsé de son terrain. J’ai le sentiment de ne pas être maîtresse de la situation, serait-ce à mon tour de trembler ?...
Et je me demande toujours, pourrais-je en aimer un comme j'ai voulu l'aimer, Lui. Lui, qui construit sa nouvelle vie, Lui qui détestait le verbe construire au mode sentimental, Lui que je ne peux m'empêcher de comparer aux successeurs. Comparer n'est pas le terme exact, la vérité est pire : je constate les ressemblances. Et elles sont dans certains aspects tellement grossières que ça me laisse perplexe. Pourtant vraiment cette fois, on ne peut pas m'accuser d'avoir cherché un clone, car c'est lui et lui seul qui m'a trouvée. Je me pose trop de questions la nuit, plus que le jour. Demain, j'essaierai un cachet de la plaquette de Sédatifs PC que Laetitia a oubliée en pliant bagages.
Je crois que j'ai très peur d'aimer, d'essayer, de me laisser aller, de ressembler à ces jolies filles dans les années 60 qui aiment des génies au physique loin du tombeur auquel on les aurait volontiers associées. Je comprends aussi qu'à trente ans on regarde beaucoup de choses sous un nouvel angle.
Je tremble, mais c'est parce qu'il est tard, c'est le matin, je tremble parce que mon corps veut dormir. J'aimerais savoir comment on sait qu'on s'attache à quelqu'un pour les bonnes ou les mauvaises raisons.
L'insomnie ne me donnera que des rides et des hommes déçus si un jour ceux-là lisent dans mes pensées. Quoique, pour les pensées, je veux croire que l'homme qui m'est dédié saura m'entendre.
"A l'heure bleue, quand les hommes dorment enfin, le ciel enfin respire, les bêtes sont assommées, toi seule tu es dehors car c'est l'heure où tes peurs même sont tout ensommeillées, parce que tu es certaine de ne pas rencontrer de ces gens aux yeux fous, aux yeux comme des puits, où les sources croupissent, qui boivent toute beauté trop vite et les vomissent..."
Cette musique et ce silence de la nuit, je m'en souviens maintenant, tout ceci n'est qu'une suite logique.
Bonne nuit à moi, bon matin avec stores fermés à moi, et bon réveil à vous...
Pardonnez cette note, je réfléchis à prendre rendez-vous chez un psychanalyste, ça vous éviterait les phrases trop longues, trop ennuyeuses. Pardon. Pour me faire pardonner, je vous publierai dans la semaine une note musicale avec mes derniers achats (rien de génial, malheureusement, côté nouveautés galettes).
(Je revisionne cet extrait vidéo publié dans la note précédente et j'ai envie. D'une nouvelle nuit. Et même de musique baroque ou de renaissance italienne, même si lui est comme moi, plutôt branché indie. Il est cool, je vous parlerai de lui si ça continue un peu. J'incline la tête tantôt à gauche tantôt à droite, j'ai l'air bien conne comme un chien devant la télé, je ne vous le cache pas.)
04:25 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : l'heure bleue françoise breut, gregory crewdson
lundi, 25 octobre 2010
Blue jean et tremblement
Après-midi à se raconter nos vies dans les troquets, dîner chez Gallopin et sorbet aux poires deux cuillères merci, trop de caféine sur la route que l'on rallonge pour ne pas avoir à se quitter, un taxi à partager, destination commune, une nuit et une journée à faire l'amour et à rire, puis les regards et les sourires et tous ces mots qui nous échappent quand la fatigue et le plaisir se mêlent à la beauté de l'instant.
Seul inconvénient : la tignasse XXL, sueur et frottements, crinière de bonne volonté, me voici avec des dreadlocks tellement folles que je suis à deux doigts de me raser la tête.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas passé tant d'heures au lit avec un homme. Et lui dire : Je ne veux pas que tu partes. Et qu'il ne parte pas. Puis l'entendre répéter : Je suis bien, je n'arrive pas à partir. Qu'on s'auto-séquestre, qu'on oublie le téléphone qui sonne et les amis qui nous attendent (et les croquettes du chat). Oui, ça faisait longtemps qu'un homme ne m'avait pas surprise.
(Toujours quand tu n'es pas épilée comme il faudrait que ça te tombe dessus.)
(Je ris encore en repensant à la tronche de la voisine du dessous à l'heure du déjeuner dominical quand elle, son fils et sa petite-fille ont pu apprécier notre part du dessert. Pour une fois, ce n'était pas moi qui faisais le plus de bruit. La petite du 5ème remet encore ça ?! Mon Dieu, faites les taire !)
00:56 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nuit d'amour, n'oublie pas que tu vas mourir, catastrophe capillaire
samedi, 23 octobre 2010
Local Natives - Who knows who cares
Pas mon titre préféré, la vidéo non plus (je préfère le clip de World news, tout pareil sauf que c'est à la plage et avec des chiens, tant que tu me mets du chien je suis contente) mais il y a ces couleurs ces lumières l'été la pastèque les shorts bref tout ça pour dire qu'il pleut, qu'il fait froid, qu'il fait tout gris ici à Paris aujourd'hui, mais que ça ne m'empêchera pas d'aller faire un saut cher Merci et de rencarder le fils caché de Bachelet. (Si vous n'avez pas de nouvelles de moi avant mardi, appelez les flics, Bachelet m'a séquestrée dans un studio d'enregistrement ou chez un notaire, bref, appelez les flics).
11:59 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : local natives who knows who cares, local natives