jeudi, 10 juin 2010
Aujourd'hui, je suis Radar detector (Darwin Deez)

Je ne râlerai pas, ne ruminerai pas mes nuits si courtes que mes journées paraissent des siècles, ne donnerai pas mon opinion sur les blogueurs dont l'univers mode et mytho me désole au plus haut point à l'heure actuelle (oups), à la place je vous dirai que je mange des petits pois des vrais qu'on va chercher au marché des pommes de terre des pêches des melons des fraises des tomates (bio, mmm) de la feta des pousses d'épinard des navets des ananas des kiwis des cerises des endives blanches, je vous dirai que ce soir je reviens et que c'est toujours un vrai plaisir que de retrouver une vie sociale normale, je vous avouerai que mon pied est revenu au point mort, enfin fracturé, trop d'efforts à porter le chien dans le bois dans les escaliers à la maison, bref, piedgaucheunpeubeaucoupblesséfatigué. Le travail oui ça va par contre je me suis foutue dans un petit merdier avec une histoire de piges ayant attrait au monde merveilleux de la science fiction que je ne connais franchement pas du tout. Mais je suis caméléon, amusons-nous. Enfin on verra, pour l'heure je pense à Byron et au vin que je boirai (un peu) ce soir, en bonne compagnie, sous la pluie vache qui rit. Il y a aussi les garçons. Un qui s'en fout de moi depuis qu'on a rangé les capotes à la poubelle, un qui s'impatiente de me revoir alors qu'on ne s'est jamais embrassés et qu'il divorce, et un autre qui tente de me rencarder depuis, quoi, trois ans, et je n'ai toujours pas répondu à son invitation à dîner somme toute flatteuse dont la date de péremtion affiche le 14 juillet prochain.
J'ai aussi réalisé que la coupe du monde de football allait niquer mon anniversaire. J'aurai trente ans la veille de la finale, autant ne plus espérer une boum party. Ils disent tous s'en foutre de la balle mais moi je sais que cette balledemerde va bel et bien me pourrir mon bide-day. Donc si des lecteurs et lectrices n'aiment pas le football et sont prêts à me servir de faux amis, je vous propose de faire tous l'amour dans un parc le jour J.
Ce clip, cet artiste, Darwin Deez.
Je l’aime beaucoup lui, il est lunaire solaire il est tout il me plaît. Le ciel bleu chasse les nuages gris quand j'écris cette phrase, c'est bien la musique du jour : le garçon a visiblement un petit faible pour la science des rêves tout les gens heureux tout ça quoi. Ce que je veux autour de moi, des gens heureux.
Pour la fin, une vidéo fraîche comme mes petits pois des Coral, 1000 years. Pour vous aider (s'il en est besoin) à vous rappeler votre premier trip cosmique…
Pour le droit à l'image et mon petit doigt en l'air (éphémère) : Le garçon joli mais désagréable au volant de sa Smart.
PS : Si toi lecteur tu te sens concerné par une ligne ou deux de ce texte, surtout ne le prends pas mal. Si ce n'est pas le cas, hum, ben... dis "cheeeeese" !
PPS : photographie du haut : faire l'amour avec une paire de jambes de mec rien qu'à moi, mon fauteuil péripathéticienne, mmm... (concept copyright, je prends illico un vol AR pour Tokyo, ils sauront m'inventer ça eux qui vivent en concubinage avec des robots femmes dont la bouche à bite dit oui encore oui - tarés de jap' - tarée de Jen)
PPPS : vous verrez je l'aurai mon amoureux qui n'aime pas les fauteuils péripathéticiennes et qui aime mon accent anglais, contradiction été trenteans chienquimourraunjour laviequoi jaimetout jegueule mais j a i m e t o u T.
15:30 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : radar detector darwin deez, the coral 1000 years
lundi, 07 juin 2010
Hé, toi, la faucheuse, sache-le : j'aurai ta peau !
(En retard sur tout et je m'en fous, je pense qu'à ma gueule et à ceux qui l'aiment. Aujourd'hui et jusqu'à ce que. La nuance, je ferai plus tard, tout bien pensé.)
03:50 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : lilicub
dimanche, 06 juin 2010
A qui je dirai je t'aime après ?
Week-end de merde. Pleine de chagrin. Et puis quelques grands éclats de rire.
13:51 | Lien permanent | Commentaires (6)
jeudi, 03 juin 2010
L'amour la nuit, le matin, les joues roses quoi.


08:40 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : express yourself charles wright, celeste boursier-mougenot
mardi, 01 juin 2010
Un texte très chiant avec des photographies tout ce qu'il y a de plus bobo

AR Paris/Vienne, sans toi.
Les trémolos de la chanson, je ne leur appartiens plus.
Je sais que je peux désormais ouvrir les yeux au petit matin gris et les refermer à la nuit tombée sans avoir pensé à toi, exsangue, avec cette plaie qui me suicide et n'appelle qu'à ma perte ("Enfin !" diras-tu, toi qui me lis silencieusement dans tes charentaises).
Depuis deux journées entières je chantonne des refrains qui me faisaient la gueule depuis longtemps, voilà deux journées entières où la cendre a recouvert tes roses fânées tristes et abandonnées, elles-mêmes enterrées avec mon amour pour toi, voilà deux journées à travers lesquelles un homme un peu fou, un peu idéaliste, a rempli mes absences d'un rose vif et insouciant, d'un temps entier et vierge prêt à se faire conquérir par le rire, le sourire complice (ou non, et peu importe je précise avec joie), je peux enfin saluer l'autre qui saura prendre ta place.
Des semaines que je pense à toi avec obsession, un court échange de mots et de bécots m'aura suffi à rompre cette fidélité misérable dans laquelle je me suicidais silencieusement, douloureusement. Des semaines que je t'idéalise encore et toujours (et mal-gré) pendant que tu en aimes une autre; un simple post-scritum aura suffi à y mettre un terme : "Je pense souvent à toi".
Tu penses à moi également, me réponds-tu. Tu me dis également que ta nouvelle vie rangée t'étouffe, il est amusant de réaliser qu'il m'aura fallu lire cette phrase pour entendre ton ennui et ton oubli de moi, comme le chante cette vieille et redondante Barbara qui me poursuit à travers les âges.
Cinq cent mètres nous séparaient depuis presque neuf mois, le temps d'une gestation ou presque, le temps de me faire petite, le temps de mourir et de renaître. Et voilà qu'un garçon qui me ressemble autant que je suis douée pour la mécanique quantique bouscule cet amour, ce souvenir sardoniquement parfait que je te portais, voilà qu'il me vient aujourd'hui ce besoin de te dire Adieu. Lettre à une passante de Baudelaire n'a jamais été aussi foudroyant, remercie-nous, remercie ce petit italien qui eut l'adresse de nous donner vie et mort sur cette corde à linge de Web sauvage, jamais jusqu'à présent je n'avais autant eu cette vivifiante et terrible impression de faire face à l'homme de ma vie fait Darth Vador, celui avec qui on a envie de subir la turista aux quatre coins du monde, celui à cause de qui on s'autorise à devenir une femme au ventre rond, celui pour qui on aurait dit oui à tout et surtout n'importe quoi, Lui je ne l'aime plus. Je me suis trompée, tant de temps pour le comprendre.
Ce petit texte pour te dire adieu, à l'image de notre courte passion (il y a bien trop longtemps à tes yeux, je n'en doute point).
Et donc, initialement, je partais sur l'idée d'un court paragraphe en hommage à celui qui refusa de dire mercimaman à cause de Pétain dimanche dernier, je voulais parler de ce garçon qui ces deux derniers jours m'a tout redonné, sans peut-être en avoir conscience. Alors toi, quand bien même ici nos routes se séparent, j'ai cette envie, celle de te dire Merci, pour tout.

Pour ton côté jour qui affronte mon côté nuit, pour ton hyperactivité qui éclaire mon oisiveté, pour ta mère qui détesterait la mienne, toi qui veux donner mes six tonnes de vêtements à Emmaüs et moi qui se refuse à ne jeter ne serait-ce qu'un bob Ricard car tout est souvenir, toi qui cette nuit-là a souri quand j'ai par timidité excessive renversé cette bouteille d'eau pétillante sur ton corps dans cette chambre qui ce soir-là m'apparut sous un nouveau jour, toi qui m'as dit des choses qui m'ont fait du bien, toi que j'ai aimé accueillir, toi qui as su me réceptionner tel un gentleman cambrioleur, toi qui m'as donné le déclic, toi qui sans le savoir m'offre cette force, de devenir à nouveau une fille, une fille aimable, une fille libre, une femme.
Putain de bordel de merde ! ça fait du bien de mettre noir sur blanc ce qu'on a sur le coeur ! On veut pas de moi ? On ne m'aime pas ? Je m'en fous, j'ai regagné cette confiance qui s'était raisonnablement fait la malle, maintenant je suis bien là, et l'homme qui m'aime saura, aura le bon sens de me brûler les yeux et comme Didier Morville, à quarante ans passés je vous le dirai : L'Amour crétinise certes, mais l'Amour vous rend beau con et vivant, et cette bitch d'Amour vous fait oublier l'antimatière, l'homme de Flores et les pigeons. Maintenant, je n'attends plus. C'est maintenant que cela se passe !
PS : CAP FERRET !!! Vivement août, l'eau chaude les amis le bon vin le rire bref le trip à la Sautet ;-) (Oui, je viens tout juste d'apprendre où et avec qui je passerai mes vacances, c'est de la bombe bébé, tout simplement)
L.O.V.E. (version française), NAT KING COLE
(pour le péteux) Audrey Anderson, JEROME ATTAL
Ohe ! Paris, CHARLES TRENET (la plus importante parce que Trénet, l'artiste qui reste dans mes oreilles depuis ma tendre enfance)
Et puis :
Juste le temps de vivre (poème), BORIS VIAN
Vivre à même l'amour, BEN RICOUR
At Last, ETTA JAMES
J'en avais envie aussi, WILLIAM SHELLER
Je prendrai sur moi, ART MENGO
Heureux avec des riens, CHARLES AZNAVOUR
33, DOMINIQUE DALCAN
Beginner's luck, EELS
(et tellement d'autres/je n'aurai pas le toupet de mettre ici des chansons que j'ai auparavant envoyées à des hommes d'une nuit nuit ou d'une vie)
PPS : Et puis mon vernis pupute corail tourné vers le cerise, à en croire la tête d'un ami hier soir, il me rend "femme fatale". Y a plus qu'à faire l'effort de retrouver mon poids forme (entendez par là mon poids "je déprime pas", et dites bonjour à Jen, la vraie, celle que je suis)
jeudi, 27 mai 2010
J'ai ri.
La fête sur l'île.
14:16 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : lost finale, lost, sitcom lost, lost parody
Ton serial killer préféré, AUTOMATIQ
Et Baby Jane* en boucle - pour de vrai - de Rod Stewart, imaginez-moi allongée sur la Ferrari rouge de Ricardo le gagnant de l'Euromillion du mois de février 2009, un clip en 3D tourné à Palavas, so sex.
Tout plein de bonnes vibrations, tu vas aimer ça bébé, je vais te faire valser au Social, marcher sur l'eau, je t'appellerai Moïse devant mes copines et je te ferai rôtir place Vendôme à la fin de l'automne.
Miaou.
* la vieille intro MTV, I love french fries, tiptoptip
PS : Cul musclé le Rod, n'empêche. On veut toutes son futal jaune !
lundi, 24 mai 2010
Si t'as trouvé un taxi qui ne t'a pas demandé ton avis sur les Champs fleuris, je te félicite

03:17 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : je ne t'oublierai jamais bijou, pic à glace bijou, aaaah florian mona, florian mona
jeudi, 20 mai 2010
Pause sociologique
Cindy*, regarde la caméra, essaie de te concentrer pour bien comprendre ce qu'on te répète, regarde les bites rouges sur pattes autour de toi, entre dans le cube et garde le moral pendant deux mois.
Putain... (je dis ça mais ça va être ma pause récré chaque jour et je dirai rien à personne, sauf à Axel parce que c'est le seul qui me comprend.)
Onglet Rire (onglets Travail à côté, je jure) : http://twitter.com/#search?q=dilemme
PS : Pour les gens qui ont une vie, je cause Dilemme, la nouvelle real tv de W9, de la TNT ouais cheap je sais. Si en plus je vous dis que je mate ça sur l'iPhone, vous vous dites que je touche le fond ? Mais pas du tout vous répondrai-je, j'assume juste de me faire bouffer le cerveau parce que merde, j'ai pas arrêté de la journée et que de voir un tas d'abrutis à la télé, moi ça me détend grave.
PPS : Je m'inscris à Pékin Express. Un grand moment de télévision si notre duo est sélectionné. Et je sublimerai l'abrutie de la télé... wouah.
Pssstt : 1 point pour Florian la grande folle bidon qui chante comme Eve Angeli.
* Cindy me fait penser à un travelo mal opéré
22:09 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : dilemme w9, emission dilemme, florian dilemme, cindy dilemme
mardi, 18 mai 2010
THIEVES LIKE US - Forget me not
(Ce que j'aime ce groupe, je les voudrais chez moi à chaque fois que je m'envole dans un film reconstitué, autant dire vingt heures par jour quelque chose comme ça. Ecoutez leur dernier album !)
J'en profite pour repassez les autres clips, hop quelques-uns ici.
Never known love, totalement addictif. Entre les Mille et une nuit et une descente cool. Shyness pour faire des bulles roses au bout d'un bâtonnet en laissant son regard tomber sur le garçon du banc d'en face, One night with you en musique de fond à la soirée où l'on s'est rencontrés, et patati et patata Jen et ses histoires à la mords-moi le coeur.
PS : salade pousses d'épinard filet huile d'olive feta, mmmm / bâtonnet de glace fraise guimauve Hello Kitty, mmmm = mes gourmandises du moment

10:09 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : thieves like us forget me not, thieves like us, glace hello kitty