vendredi, 27 mai 2011
Les avocats d'Ally McBeal...
... que ce soit le gentillet tordu qui a sa pièce privée derrière les chiottes du cabinet ou le sexual addict façon DSK, je viens de me rendre compte qu'ils ont fait un clip dans les 80's.
Pardon hein, au début je tapais "bah c'est l'amour coco" sur iTunes en espérant tomber sur un truc qui pourrait me consoler vu l'état terriblement anti-créatif dans lequel je me trouve depuis que j'ai rencontré l'homme qui fait que ce blog se meurt depuis 7 mois, et par des détours insoupçonnés (mon doigté youtubesque) j'en suis arrivée à ces deux kékés en costard Bozo le Clown. Oui, ces deux crétins que toi quand t'avais 10 ans t'imitais en vacances avec ta meilleure copine et même que vous aviez une super choré de la mort qui tue en accompagnement.
Et dire qu'avant l'amour quotidien j'étais la reine du set, putain la vache j'ai pris 10 ans dans la gueule avec le big love.
Vous avez de la chance, ce soir je suis seule tout à la maison (rare), je vais sûrement m'endormir une bouteille de Chianti et vous raconter tout ce qui couille quand on est amoureuse. Ouééé, trop bien...
jeudi, 19 mai 2011
CLOCK OPERA - Belongings
18:43 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : clock opera belongings, clock opera
mercredi, 11 mai 2011
Post-It de conne
Combien de fois va falloir que tu chiales le soir pour imprimer qu'après avoir cuisiné du piment et des oignons tu ne dois pas te gratter les yeux avant le lendemain et 15 lavages de doigts à la brosse ?
Pour toi public, viens on va danser à la disco sur la plage (non mais si, je te jure, moi maintenant j'adore ce titre), allez viens on a chaud faut faire danser les cheveux, chavirer le coeur des commerciaux et suer du ventre, et bien les enfants je vous le dis, ma libido revient en force (et l'envie de la paillotte disco du club Fram de Djerba en force, viens danser sur Haddaway et Dr Alban avec moi mais si je t'assure ce sera pire mieux que ce que tu penses, hop hop hop enfile tes tongs)
WHAT IS LOVE - HADDAWAY
(j'ai bien fait d'arrêter la pilule, soupir de soulagement qui appelle au sexe)
23:48 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : haddaway
La fin du Monde, donc.
Dites donc, vous vous foutiez tous de la gueule de ce sismologue mort dans les 70's qui avait prédit un tremblement de terre à Rome pour cette journée, ben moi j'admets qu'il se soit planté... Mais seulement de quelques 2000 kilomètres : tremblement de terre meurtrier en Espagne aujourd'hui ! Nostradamus de pacotille, pas tant que ça. Je pars en vacances pas loin du drame cet été, manquerait plus que je me fasse trouer le thorax par une croix andalouse l'année du grand bonheur tiens !
Vous avez vu le docu-fiction de Moati sur France 2 mardi soir ? Le mec s'est carrément donné un rôle de ouf dedans, avec un acteur mince du début à la fin du mandat de Mitterrand, et alors je ne parle pas des mimiques et de la pensée fauderche à souhait, du narcissisme à son apogée.
Et pour la fin du monde part III, Mélanie Laurent ce soir pour la cérémonie d'ouverture. Je ne m'étends pas, fin du monde suffit à exprimer mon avis sur la donzelle. Mais le regard navré que lui portait de Niro a suffit à rendre cette soirée apocalyptique sympathique.
Sinon, grande nouvelle : Adieu Jasmine, adieu dépression hormonale, rebonjour joues roses.
Ah et dernier truc : je cherche où me procurer une muselière pour divorcées qui ne supportent pas que leur ex refasse leur vie, si vous connaissez un bon dealer...
Mais à la fin du monde, mon rhododendron donne sa première fleur de 2011... et c'est bien ça le plus important. Ca et ma libido.
vendredi, 06 mai 2011
TIMES NEW VIKING - Ever falling in love
A l'ancienne, j'aime. Le son et la vidéo.
RIEN À VOIR : J'ai la désagréable impression de me faire violemment entuber par le couple à qui je loue mon parking, 240 euros que je vois s'envoler doucement, vous croyez que ça craint si je leur envoie mon mec ? Ce qui est chiant c'est que le couple travaille dans une boutique au pied de mon immeuble, ambiance donc, si ça devient tendu de chez tendu. Ou alors je trouve de nouveaux locataires. Je suis vraiment pas douée pour récupérer ce qu'on me doit, c'est limite""" tragique""" d'être aussi apte que moi à tendre les bras en disant aux gens "enculez-moi, de rien merci".
ENCORE RIEN À VOIR : A propos de Xavier Dupont de Ligonnès, si vous pensiez que vos mensonges étaient souvent plus gros que vous, régalez-vous avec l'intégralité de sa lettre de dingue à lire ici. Froid dans le dos. RDV à mon bar PMU virtuel préféré du moment.
mercredi, 04 mai 2011
La direction vous fait ses plus plates excuses
et vous prie de savoir qu'elle a renvoyé illico presto la stagiaire qui écrit la nuit des âneries teintées d'ivresse (c'est moua !). Mais nous gardons toutefois beaucoup de tendresse pour cette signature musicale à OH53... (faut que j'arrête le vin rouge, et puis ça m'aidera à faire des rêves moins perturbants)
PS : Lydia t'avait vu juste !
10:57 | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 22 avril 2011
L'affaire de Nantes
Claude Chabrol aurait pu en faire un film... De très mauvais-goût de ma part, mais ce drame me fascine. Je crois que je regarde trop Barnaby (non y en a jamais trop).
On a la grande famille recomposée, la religion très présente (pesante ?), le style de vie très catho (discret, secret presque), la maison bourgeoise, un nom de famille pas banal en l'espèce du Pont de Ligonnès, les deux labradors morts entassés avec les cadavres des 5 membres, le père qu'on recherche activement, ce même père de famille qui est absent la semaine pour son travail, la mère qui enseigne le catéchisme et qui semble consacrer sa vie à sa famille, les enfants décrits eux aussi assez discrets par leurs camarades, le message troublant sur la voiture de la mère ("T'aurais pas dû, tu nous manques. PK"), la mère qui aurait confié à une religieuse "Priez pour moi, je vais en avoir besoin", tout est réuni pour faire les gros titres pendant quelques semaines.
Je pencherais pour la dérive sectaire (façon Ordre du Temple Solaire ou Réunion hebdo catho (prier ensemble et endoctrinement) un peu comme cette secte de Dijon avec Liliane à la tête si ma mémoire est bonne, la double vie (la mère ou le père ?), ou alors carrément on s'approche d'un profil à la Jean-Claude Romand.
Sordide mais fascinant. (Mon nom est Dexter.)
Ouais bon ça doit être une histoire de divorce/cocufiage. C'est de plus en plus fréquents ces histoires de bonhommes qui préfèrent tuer tout le monde ou les mômes (les jumelles cet hiver), c'est vraiment incroyable cette capacité à sombrer dans la folie quand toute sa vie on a toujours mené une vie équilibrée et classique. Mais alors merde, faut vraiment bien se connaître soi et le mari/femme quand on décide de fonder une famille !
12:45 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : drame nantes, du pont de ligonnes, drame familal, xavier dupont de ligonnes
mercredi, 20 avril 2011
J'arrête l'alcool, la pilule, le houmous et Kinder.
(et aussi j'arrête de dire que j'ai envie de faire caca mou devant des gens que je connais et même que je ne connais pas en soirée)
19:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Si j'avais eu plus de cran, à l'époque...
Il y a un mec que j'adore depuis quelques temps, c'est Alex Lutz. Je vais voir son spectacle avant le 30 avril, il le faut. Ce mec a vraiment du talent, il joue avec son visage, la gestuelle tout, les personnages qu'il incarne prennent vie en trois secondes. Du talent. Si ce mec n'arrive pas à faire une vraie carrière sur le long terme, je comprends pas. Surtout quand on voit que des Gilles Lellouche sont de partout alors qu'ils jouent comme moi je sais parler géopolitique en bonne société (en société tout court d'ailleurs, à part situer l'Asie médiane, je préfère remuer ma cuillère dans le café en écoutant les autres parler).
Il y a ce sketch : un directeur de casting qui brise un comédien pendant son essai.
Ca me rappelle ce casting que j'avais fait quand j'avais 15 ou 16 ans pour le film Terminale. Le mec derrière la petite caméra sur pied, au premier étage de cet immeuble en fond de cour, lui qui n'avait que 10 ou 15 ans de plus que moi, a ruiné tous mes espoirs de devenir un jour la dramaturge que le monde attendait (alors qu'aujourd'hui, en toute objectivité, je suis plus douée pour faire rire que pleurer).
Soit, c'était un gros connard qui pétait plus haut que son cul parce qu'il avait ce pouvoir-là d'intimider les (apprentis) comédiens dans mon genre (ronde, un nom de famille qui appelle à des questions parfois désagréables ou au mieux à des commentaires comiques car le mec est incapable de le prononcer correctement et alors se sentant con il t'expédie comme une merde en te disant "oui bon bref, Jen quoi" et ces excès de timidité qui peuvent apparaître lors de tes premiers castings), mais ce mec, c'était le troisième directeur de casting que je rencontrais, et il m'a tellement fait comprendre que son boulot le faisait chier que j'ai été écoeurée de moi-même (la caméra me coupait tous mes moyens, affreux, je vous dis pas l'ambition revue à néant ensuite).
Faut dire que quand on m'a conseillée à 15 ans de suivre un régime digne d'une lectrice de Biba désespérée et de commencer mes journées par un verre d'eau avec du jus de citron (l'agence L'Enfance de l'art pour LES CITER), alors que merde, quoi, j'avais juste 4 kilos de plus que les autres filles de mon âge, franchement ça refroidit (ça refroidit mais on y croit encore, puis on se rend compte qu'on perd confiance en soi et ça nique tout - ou pas, et bravo à ceux qui avaient la confiance x 10 000, clap clap clap). Alors autant pour Navarro ça posait pas problème, autant quant tu passes un casting pour un film pseudo-intello, là vaut mieux ressembler à Caroline l'anorexique du lycée.
La figuration par ci par là pour se faire des thunes (j'ai même fait de la figu avec mon chien, ah là là Malcom, roi des golden, paix à ton âme mon bébé !), puis la fac de philo, la médiation culturelle, le journalisme et finalement on se rend compte un jour qu'on fait ce que le prof de français qu'on détestait en seconde nous a conseillée, bref y a peut-être pas de hasard. Mais je suis toujours sur les rangs pour faire mon fromage de chèvre sur une île loin de tout quand j'arriverai à bout de ce que la ville et ses trouducs peuvent m'offrir - j'adore Paris tu savais pas ?)
Bref, tout ça pour dire : Alex Lutz et le côté "petit, blond, nom bizarre", ça m'a fait beaucoup rire parce que c'est cruellement ressemblant à certains castings quand t'es dans le rôle du candidat n°176 un peu hors-norme).
Et aussi pour dire : même si parfois on se fout de leur gueule, quand c'est pas du piston, je tire mon chapeau aux ados comédiens parce que pour y avoir un tant soit peu goûté, c'est pas si facile qu'on croit, d'être naturel devant la caméra à l'instant T.
Il aurait peut-être fallu que je sois alcoolique à 15 ans, peut-être que j'aurais eu un naturel beaucoup plus cool... Sourire.
Bon bah moi je vais faire comme mes contemporains et écrire un one-woman show sur mes illusions perdues à trente ans.
Ce mec me fait rire. C'est tout, je voulais, pour résumer, simplement dire ça : ALEX LUTZ.
(et je parle pas de ça parce que j'ai trouvé chez ma mère avant-hier mon book de l'époque, non pas du tout. Non MAIS FRANCHEMENT COMMENT MES PARENTS ONT PU ME LAISSER DES ANNÉES PASSER MES MERCREDIS ET SAMEDIS APRÈM AUX COURS DE THÉÂTRE SANS OSER ME DIRE QUE J'AVAIS PLUS LE PROFIL CHELOU QUE BANKABLE, MERDE QUOI, J'AURAIS DANS CE CAS PASSÉ PLUS DE TEMPS À BOSSER MES DISSERT FAIT CHIER TOUS MES ECHECS SONT LA FAUTE DE MES PARENTS EN FAIT ! je ris hein, maintenant j'arrive à dire "oui j'étais juste trop trouillarde finalement quand il s'agissait de sortir ses couilles")
JE REMARQUE QU'AUCUN D'ENTRE VOUS N'A JAMAIS VU LES DIABOLIQUES, JE NOTE. (bon moi je l'ai seulement vu pour la première fois il y a une semaine, mais moi c'est pas pareil évidemment)
(ça, ça existe vraiment, en tout cas à Paris je vous le promets. Paris, ville LumièreS)
03:30 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : alex lutz, comedienne ratée, et la seconde vocation devine c'est quoi
Faites-en ce que vous voulez (PETITE PLAYLIST DÉBUT 2011) ("envie de me polariser")
1991, (PLEASE) DON'T BLAME MEXICO
(en entendant cette chanson la première fois, je me suis dit qu'elle lui plairait, je lui ai pas envoyée, fait chier d'envoyer des mails musicaux quand on n'est pas sûr d'atteindre la cible; je perds en confiance avec la trentaine, qu'en sera-t-il des autres décennies ?)
Jeremy, MONTGOMERY
Walking into me, OH NO OH MY
Quand nous étions à Séville, le samedi, c'était le dernier jour de notre périple en Andalousie (5 jours). Tout fut parfait, la nuit torride à Cordoue où la Mezquita a transpiré sur nos corps et notre inspiration (une chanson signée nous en souvenir), Grenade, puis Séville. On vivait sur un nuage si beau que j'ai fait ma dramaturge, dispute, longue. Retrouver Paris : extrême violence, comme se réveiller d'un rêve où le monde est plus beau qu'il ne l'est. Nous avons finalement repoussé le retour. Alors ces bocadillos et cette accumulation de vino tinto dans ce bar de quartier que nous affectionnions tant a été le cadre de l'un des meilleurs souvenirs amoureux en cinq mois. Et dans ce bar, passait au moment où, en colère et passionnément amoureux nous disputions la date du retour, cette voix française, mélancolique... Je l'avais reconnue, mais il aura fallu demander au patron le nom de cette chanteuse, loin est Cannes... J'aime pas, mais dans ce cadre précisément, j'adorai.
Rien ne presse, BARBARA CARLOTTI
Walker, CASCADEUR
Désorbitée, EXOTICA
Le week-end dernier, j'ai publié un post. Sur une anecdote liée à mes débuts non prometteurs de comédienne de lycée. Le lendemain, mon mec me disait au téléphone que ce texte était désabusé, je lui ai répondu que s'il le sentait ainsi c'était peut-être qu'il peinait à faire l'autopsie, l'analyse froide et objective de son passé. Moi, je me sentais pas mal d'avoir écrit ce post à la con partant d'un sketch d'Alex Lutz. J'ai pourtant retiré le billet après avoir raccroché. Cette nuit, je le republie, parce que c'est moi, après tout, juste moi.
03:29 | Lien permanent | Commentaires (3)