jeudi, 28 juillet 2011
VIVIAN GIRLS - Take it as it comes
Trop abusé ces derniers temps, à sortir et à boire plus que de raison, là maintenant je me mets en mode detox cocooning jusqu'au départ (dans quelques jours, yeeha). Je reviens avant vous raconter pourquoi faut pas que je boive pendant les vacances, et même après (non je suis pas enceinte).
En attendant, la chanson girly (avec spot et bagues en moins) de la semaine :
12:42 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : vivan girls take it as it comes
vendredi, 08 juillet 2011
Faut s'aimer un peu plus, ma grande !
Un nouveau mail. j'ouvre. Photos du dernier mariage en date. C'est qui cette fille ? c'est pas celle que je vois dans le miroir les bons jours.
Alors que je trouve toutes les autres canons et jeunes sur les photos, moi je me trouve grosse (c'est un fait, je le savais, mais là ça urge, faut que je perde 10kg et vite, puis 10 supplémentaires mais là je vois trop grand trop beau peut-être), et surtout, vieille. C'est les kilos en trop, ou la frange, ou les cheveux longs, ou cette robe rouge de femme que je refuse d'être à plein temps, ces talons que je porte jamais, je sais pas mais putain j'ai pleuré pendant une heure. Ma boîte à Kleenex et ma désolation devant ce chantier gigantesque.
Si je m'écoutais j'annulerais mon pot d'anniv et je partirais dans une clinique californienne pour maigrir et me faire chouchouter la peau avec des soins oxygénants, des peelings et autres piqûres rajeunissantes. Hélas j'ai pas les thunes. Et je perdrais mon mec au passage : il admet que je dois faire du sport, mais il me trouve belle, me le répète, et moi je peine à le croire.
Putain ce que je déprime cette semaine.
Faut que je maigrisse vite et bien. Vous pensez qu'un hypnotiseur saurait me dégoûter de la bouffe (et de l'alcool tant qu'à faire) en trois séances ? (question sérieuse avec un sourire pour faire genre on blague on bad trip pas du tout)
mais c'est vrai, ça marche d'écouter Feelin en boucle (en écoute dans le post précédent)
14:17 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : fontaine de jouvence, je veux pas vieillir
News du front (du gland)
C'est fou comme je reprends mes habitudes dès que mon mec n'est plus chez moi, c'est-à-dire bloguer et bosser la nuit. Parce que quand je sais qu'il dort ici ou moi chez lui, ben je me lève tôt (entre 8H30 et midi, OK) et je travaille la journée comme quand j'étais, heu, dans des vrais bureaux il y a longtemps. Alors là, boulot fini, rediff de merde sur France 2 (Delarue me manque, Jean-Luc viens faire un débat de kassos dans mon salon, ça plaira aux copines en tout cas à moi). Chat qui fait genre "moi aussi je peux me la péter nuit blanche à Paris" mais en vrai elle sort de son sommeil que quand je vais me resservir du coca pour mieux se rendormir à mes côtés (ça me fout la paix parce que cette conne est du matin, tout l'inverse de moi).
La grosse info de la journée : pour la première fois de ma vie, le coursier de l'aprem était une femme. Une coursière ? Une fille quoi. Jeune. Habillée assez mec mais maquillée timidement des yeux. Et elle était sympa. Et ses yeux doux, complices (on a une grande histoire d'amour de deux minutes entre l'interphone et le face à face à cause d'une histoire de stylo). Si j'avais été lesbienne, là ce soir j'écrirais un mail au mec qui m'a fait livrer ce téléphone pour obtenir le nom de la boîte de coursiers et j'aurais fait le pied de grue devant leur immeuble. Ouais bon je suis pas lesbienne mais des femmes coursiers, ben j'aime bien. Agréable.
Sinon j'en ai appris de bonnes sur Charlene et Albert ! En gros, c'est comme je me l'imaginais : glauque. D'ailleurs j'ai été étonnée de voir que personne n'avait trouvé que Charlene à son mariage ressemblait à une tortue mièvre sous lexo par barre de 2. Je vous parle de ça parce que la copine source l'autre fois m'a dit quand je lui racontais mes angoisses rapport au couple, la petite, tout ça et mon étonnement de bien gérer, et ben elle a rien trouvé de mieux que me dire : "c'est ce qu'on appelle la maturité, Jen". Putain le bourdon quand j'y repense, ça résonne encore !
C'est vraiment si vieux 31 ans ? Ouais, hein, ouais je sais, mais vraiment vraiment vieux dans le sens "encore jeune mais pas tout à fait" ?
Ouais je sais, c'est ça, tain de merde, comment ça se fait que je me souvienne encore comme si c'était hier de mon spleen lycéen sur mon lit à barreaux, hein ? Alors que je me souviens pas de tous les mecs que j'ai galochés entre 25 et 29 ans ?!!!
Faudrait inventer le bilan de compétences sentimental. Tiens voilà, j'ai trouvé l'arnaque à inventer pour mes vieux jours : entuber les gens avec mon coaching sentimental pour divorcés en crise de vie.
Aujourd'hui, j'étais toujours en robe noire de veuve corse mais j'ai porté un gilet moutarde, notons l'amélioration.
Finalement je préfère quand mon mec est là. Quand je fais l'amour j'ai plus peur de rien.
J'en déduis que je t'aime, Charles Aznavour
Oh pis si ça se trouve dans trois mois je suis de nouveau célibataire, et tout le toutim. Ou pas.
Putain faut que je rencontre Dieu, je crois qu'il est temps qu'on cause tous les deux, j'ai des trucs hyper importants à lui demander.
Ou faut que je me fasse une session de mes films anglais préférés type Un mariage anglais.
Je vais faire les deux.
Demain et jusqu'à dimanche, j'écouterai que ça :
Feelin', The La's
Tout va bien, il est 3H19, et je me persuade que ma vie ne changera pas ni mon ventre ni mon visage ni rien du tout. Pfffff, OXYGÈNE PITIÉ !
03:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 06 juillet 2011
Oh my gosh !
Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un pubard pour penser que nous imposer la gueule de Mathilda May et ses copines (américaines comme je suis africaine) dans une pub pour le (fromage) Philadelphia est une bonne idée ?
Ou alors ce pubard a 45 ans et pense encore qu'on rêve tous de savoir de quoi sera fait le final de Friends.
A part ça il y a un mec armé d'un sabre dans un TER de Bordeaux qui a pris en otage une nana, tout va bien quoi.
Et moi à quelques jours de mon anniv, je m'habille comme une veuve corse. Vivement août et mes robes de pute.
Si vous voulez me faire un cadeau :
(J'aurais pu aimer mais bizarrement ça me touche pas trop, Still life des Horrors, tu sais ce clip sorti aujourd'hui que tes potes tournent en boucle sur facebook. Dommage, le titre me parlait. Note pour moi : arrêter le cynisme à 31 ans. Enfin, essayer.)
mardi, 05 juillet 2011
Cos' your sweetness is my weakness... (souvenir)
A toutes celles qui ont en mémoire ces week-ends avec maman à Londres en 1994 et qui sont alors rentrées en France en chantonnant "shay day shooby doo" (ou pour celles qui étaient au lycée français, et là mon mec y était mais lui il écoutait déjà des groupes cool - il avait 5 ans de + - , j'étais un peu comme aujourd'hui : ouverte à tout tant que ça me crée d'heureux souvenirs mes oreilles prennent, lui était snob genre indie grave cool tu vois - ouais moi je l'aurais remis à sa place mais bon, ouais quoi arrête de crâner mec, le plus important c'est ce qu'il se passe dans le bus anglais en retour de ce concert, non ?!"). (D'autres cas de figures imaginables mais je suis née en 80 je vois pas plus long que le bout de mon nez.)
Ce single, "Sweetness", était sur toutes les ondes en 1994 outre-Manche, impossible de ne pas l'entendre au moins 5 fois par jour en faisant les magasins d'Oxford Street & co. Je l'avais enregistré sur une K7 en rentrant quand elle passait - rarement - sur la FM française (et je faisais le pied de grue devant ma radio stéréo), je me la passais quand j'avais des envies d'explosions de couleurs (souvenir anglais, je trouvais que c'était comme "aux States", on est ce qu'on est et on assume), et les gueules passablement sinistres de l'école me rappelaient que non, on ne pouvait pas s'habiller comme on veut sans passer pour une fille "bizarre" dans ce lycée-là ou alors si mais c'était quand même plus facile quand on avait une copine comme nous (la touche Angela, 15 ans n'est-ce pas - qui n'arrivera que 2/3 ans plus tard sur Canal Jimmy). Ma copine et maintenant amie comme moi, heureusement, elle est arrivée en 402. Laeti. La même que moi en parfois plus douce, parfois pire, ma mie quoi.
Regarder le top 50 de la musique brit sur Wikipedia (parce ça fait juste 15 ans que cette chanson me hante sans savoir qui c'était et là grand kiff de réentendre ce titre), voir défiler devant moi ces hits et soudain mes yeux s'arrêter sur cette ligne comme la mémoire olfactive scotche sur l'odeur du mercurochrome émanant du genou d'un enfant comédien dans la rue, oh punaise joie nostalgie je me retrouve là à Portobello, mon pull Chipie, avec mon jean rouge et mes gazelle, ma mère toujours aussi cool qu'aujourd'hui et nos longues flâneries pleines de bons souvenirs dans cette ville que j'aime.
J'adorais cette chanson, le refrain, parce que c'est ce moment-là, ce weekend- là (et alors je me demande qu'est-ce qui a fait que ma mère m'offrit ce doux moment à ce moment précis de l'année ? ben oui précisément je me rappelle maintenant c'était la prof d'espagnol qui l'avait convoquée pour lui dire - à tort - que je me tenais comme une poule grillée au premier rang de son cours parce que j'étais droguée, quelle conne cette prof putain !"...
Quiconque a connu l'Angleterre (ses rues de shopping hein, parce sinon oui, j'ai toujours mon Les Inrocks avec l'itw d'Oasis, le nouveau rock US et sa petite chronique de disques UK en der) en 1994 devrait se reconnaître dans ce post (enfin que s'il/elle allait dans les boutiques de meufs où passait la FM pop de rue - et Eternal, vous vous en souvenez ?! Ah là là...)
C'était aussi l'époque (surtout en 93) où je m'endormais la nuit avec mes oreillettes dans mon lit simple dans cette chambre d'ado qui aujourd'hui est le bureau de mon père, j'écoutais Doc et Difool et passait souvent ça, pas fan (mais à l'époque moi j'adorais dancer dessus dans la SDB) mais tellement grand rebond quand tu la réécoutes aujourd'hui...
Et il y avait ça aussi, en fait c'était, l'époque de, comment ils appelaient ça déjà,... la new jack ah oui !
C'était finalement l'époque où tu devenais doucement mais sûrement ce que tu allais devenir : une fille qui écoute de tout, mais surtout une fille nostalgique, une fille à walkman (qui finalement non, s'était arrêté sur certains "genres musicaux", le rock pour moi même si tous ces clips de black cette période new jack hi hop j'adorais, une meuf MTV, ta ménagère new generation, manque plus Salt'n'Pepper quoi), une fille qui préférait zapper les musées à l'étranger pour piocher au hasard des CD dans les boutiques où créchaient des mecs en gilet pourri, une fille qui lirait et regarderait High Fidelity avec beaucoup de tendresse quelques années plus tard.
Et tu sais, Grace, je l'ai acheté au hasard en été 94 dans une boutique à Orange County, je me dis encore quand j'écoute ça et joue Tom Petty (cherche pas le lien), que j'étais pas si mal lunée que ça (malgré tous ces mecs que je kiffais et qui me calculait pas).
Une des filles complexées à l'âge ingrat qui deviennent plutôt pas trop mal une fois femme.
Si j'étais un mec, je me baiserais tiens.
(J'aurai 31 ans dimanche prochain, cela répond à ta question : "Pourquoi tant de nostalgie aussi mièvre que le sourire de Charlene ?")
PS :Aujourd'hui, je suis bien d'ac avec vous, ce morceau n'a rien d'extravagant. Mais à l'époque, même si j'écoutais pas ce genre de pop (genre), il emmagasinait tout ce que Londres et ses couleurs m'apportaient : un riche souvenir, une espèce de patchwork dans lequel je me sentais heureuse : une pop merdique FM, du son indie que je découvrais à tâtons, des gens libres dans la rue, des gens bercés de plein de zic, et ce truc bizarre qui quand t'es à l'étranger et dans un univers dans lequel tu te sens bien, te pousse à devenir ce que tu es, juste toi.
PPS : TOP OF THE POP, putain, toi aussi tu kiffais squatter dans ta chambre pour mater les clips et même les pubs d'album, et un peu plus tard squatter à 18 ans dans cette piaule d'universitaires à Marylebone Road, cette tv made in uk à tes heures perdues pour cuver, en tout cas moi oui !
vendredi, 01 juillet 2011
août sueur sur ma peau
Ce morceau-là (en bas), c'est mon crocodile de l'été, je vais l'emmener avec moi en août en Andalousie dans cette maison qu'on a louée, et on fera les cons dans la piscine tous les trois avec sa fille et je me rappellerai toujours ces vacances parce que ce seront les premières de ma vie où j'aurai eu cette douce impression d'être intégrée à une grande et coolissime famille. (en comptant les frères, belle-soeurs et parents qui ne seront pas là mais qui putain de merde bizarrement sont tous OMG comme j'aime - et on sait que c'est rare quand on connait mon caractère de merde.)
Même si on s'engueule parfois dans le taxi du retour, même si je fais chier avec mes humeurs de génitrice trentenaire rebelle, même s'il a l'impression que je bouffe l'espace avec ma personnalité, même si lui et moi on flippe de ce grand bonheur, rien ne nous empêchera de nous aimer comme deux grands petits connards de post-ado cet été et même maintenant et après et le plus longtemps possible, voià mon morceau de l'été, bouge ton boule dodeline de la tête renverse-toi du liquide gobelet plastique sur tes seins éclate-toi l'été est là, rien à foutre on spermera partout c'est dit !
Think we're alone - IS TROPICAL (je suis pas sûre du nom du groupe pardonnez-moi - c'est cool, hein ? l'été quoi)
il est tard là, merde le ciel est clair, entrer dans le lit genre ça fait pas une heure que j'écoute en boucle ce morceau en pensant aux vacances, et demain son appel du taf " eh Jen, j'ai lu..."
PS : Ca fait un an que mon chien est mort, le chat je l'aime mais mon chien... irremplaçable.
vendredi, 17 juin 2011
Imodium mon ami
Soit j'ai mangé un steak Country, soit mon inconscient m'envoie un message. Demain je rencontre les parents de mon mec. J'ai la diarrhée depuis deux jours. Et aussi demain, c'est encore un mariage. Sous la pluie. Penser à une tenue qui, si je suis sous les cordes trop longtemps, ne mettra pas ma poitrine opulente trop en exergue. Trouver une robe ou un haut qui me fera passer pour une sainte, et chercher un remède contre la chiasse.
Des questions essentielles quoi.
Ah ouais sinon, la loi des séries en deux jours (en plus du caca liquide qui brûle les fesses - je n'achèterai plus jamais de papier chiotte recyclé PLUS JA-MAIS) : chaudière cassée, plus d'eau chaude et un prix exorbitant pour ne pas recevoir 220 volts en touchant cette machine de merde. Et l'iPhone qui crame dans l'après-midi, mais bon ça je suis tellement accro à mon tél que j'en ai racheté un deux heures plus tard.
Deux jours, trop de thunes.
(Sans déc, un bail que j'ai pas rencontré les parents d'un mec, limite si j'ai pas l'impression d'avoir 20 piges.)
22:36 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lee yongbaek, caca mou
vendredi, 10 juin 2011
Après des mois d'indifférence...
Elle a enfin posé ses putain de griffes sur l'arbre à chat, il va neiger sur toute la France !
(je vous dirai pas que j'étais émue en la voyant faire, non promis)
Séquence faismoipeur : "Ma fille, c'est la plus belle !"...
Il ne manque plus que mon fils, le plus beau donc
Sur ce joli souvenir, je vais aller m'écouter Nico en mâchant un os et pleurer derrière ma fenêtre à l'abri de la pluie battante.
(En vrai, je vais me manger une galette de riz et lire les dernières conneries chez la face de cul Morandini. Ca me fait grincer des dents et pourtant j'y retourne. Desespérant.)
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
MEMORY TAPES - Yes I know
Pour les images.
Quant au son, malheureusement je crois qu'ils ne pondront jamais plus un titre comme Asleep at a party, chanson ô combien écoutée... Dommage.
14:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : memory tapes, memory tapes yes i know, eric epstein
Punaise, je suis pas un cadeau !
Bon en fait ce post a été écrit la nuit dernière, je l'ai effacé le lendemain matin après l'avoir fait lire à mon mec au réveil et en lui précisant que j'étais pompette (et hystéro ?). En fait, je sais pas trop, mais je crois que j'ai besoin d'exorciser mes craintes ici et pour tout vous dire, je comprends pas pourquoi je le fais sachant que mon homme n'aimera pas (et c'est normal, si j'avais un enfant, un père et des plans cul autour (dans son passé hein ! et il n'y en a qu'un en réalité, mais je m'en remets pas de l'avoir vue elle, assise partout où j'ai mes aises aujourd'hui, je suis jalouse c'est dramatique, ça se soigne paraît-il), j'aimerais pas les lire sur un blog de merde. L'envie de détruire quand tout est parfait, fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, ça me rappelle quelque chose...)
jE SUIS RIEN QU'UNE CONNE, MON MEC EST PARFAIT, J'AI TOUJOURS RÊVÉ DE LE RENCONTRER ET MOI J'ESSAIE DE NOUS CRÉER DES FAUX ENNUIS PARCE QUE J'AI PAS RÉGLÉ MES PROBLÈMES INTERNES OU JE SAIS PAS COMMENT ON DIT QUAND ON A PEUR D'ÊTRE HEUREUX À LONG TERME. bREF, S'IL ME QUITTE, JE L'AURAIS BIEN CHERCHÉ, ET S'IL RESTE, BEN FAUT QUE j'arrête ce blog ou que je cesse d'avoir peur de tout, et là est tout le point noir de ma vie. Faut que je grandisse et faudrait qu'on m'y aide. Tu sais, c'est l'histoire d'une fille née d'un couple un peu bizarre, un peu pas trop classique, en fait juste, j'aimerais pas foirer ce que la vie m'offre et comme j'ai pas confiance en moi, ben j'ai envie de tout saboter. Bref, faut que j'arrête de penser comme si j'avais quinze ans et que Grace me faisait pleurer. Je vais y arriver, faut juste qu'il me laisse le temps. Mais vu comme j'abuse, c'est pas dit.
Les démons qui remontent quand je fais la connerie de regarder en scred les photos des ex de mon mec sur son ordi, il y a la mère de son enfant et la coloc "et + si affinités". Et moi je deviens jalouse non pas de lui, ni même vraiment de son passé, mais de toute cette vie qui pourrait être la mienne si je décidais de tout bazarder. Etre en couple, aimer une petite fille qui n'est pas la tienne, sentir en toi un amour nouveau (pur, si beau) mais aussi une responsabilité, une vigilance de chaque instant (ça c'est quand sa fille est avec nous, je deviens alors responsable et douce comme jamais j'aurais crû savoir être), ben bordel de merde, ça vous file un coup de vieux au moment le plus dark de la nuit !
Comme un serpent qui mue, je m'éloigne de cette gamine insolente pour devenir une femme, une vraie. Et moi, ça, j'ai pas l'habitude. Alors quand le bonheur est trop grand (c'est juste parfait tout le temps), le lendemain j'ai comme un retour de bâton, et alors je me sens submergée par ces vagues d'insouciance et de je-m'en-foutisme qui étaient mes meilleures armes jusqu'à il y a quelques mois. Ca fout les j'tons le bonheur.
Ce soir après avoir vu ces huit mois défiler devant moi (OK la vérité ce qui m'a foutu les glandes c'est de voir la dernière nana assise sur MON lit, MON fauteuil, DANS MA CUISINE et j'imagine la nuit ave Lui, ça me fout la gerbe), strangulation. Presque. Ca fait peur, d'être heureuse. Ca fait peur, d'aimer un homme qui aime, et un enfant, qu'on aime et qui nous le rend bien. Je flippe ma race de devoir abandonner un tant soit peu cette sale gamine fille à papa que j'étais avant Lui. Je serais capable de tout bazarder du jour en lendemain en sachant que je vais contre mon gré; je lutte (un tout petit peu) contre ce côté autodestructeur, je suis un peu beaucoup terrifiée par cet amour entier et sincère que je n'attendais pas si tôt.
Du coup moi qui me voyais enceinte dans un an, je retarde à deux voire trois ans le ventre rond, et deux ans (genre) la cohabition définitive, j'ai envie de me sentir encore presquetrentaine qui se fout de tout. ET SURTOUT, j'ai envie de baiser aussi souvent qui me plaît sans flipper parce qu'on va nous surprendre ou parce qu'un bébé pleurera au mauvais moment. Oui, je veux encore deux ans d'égoïsme total.
Je l'aime. Et je déteste ce passé sans moi. Et la nature reprendra ses droits.
Ah putain mes amis, ce que c'est dur de s'imprégner de ce fait : être mortel, et vivre tout ce qu'on peut.
Pfff, on vieillit trop vite, c'est moi ou être en couple augmente la flippe de tout ? On me dit dans l'oreillette que c'est moi, très bien OK, je vais le prendre ce rdv chez le psy, on me parlera d'une mère séductrice et d'un père absent, et on me fera croire que la vie est à prendre du bon bout, et je sortirai de ce merdier après 20 séances qu'il n'y a aucun mauvais bout, juste une vie à vivre sans penser qu'on vieillit. Je le peux je le peux (mon cul ouais).
Je vous le dis, il faut de la constance pour m'aimer ! et il en a, je dirais même qu'il est un peu fou pour garder une relou dans mon genre. Dieu le bénisse.
PS: on était à un mariage le week-end dernier, c'était tellement parfait que je crains l'effet que peut avoir celui du 18 juin sur notre couple. Ca pue l'avenir longue durée, je me fais peur.
PPS : l'autre fois on déposait sa fille à la maternelle et une connasse m'a dit : "tiens, Bip a une nouvelle maman". les mères de l'ouest parisien sont ultra conne sauce chantilly frigide. Le cauchemar. Je resterai dans mon Est parsien, ça c'est sûr. L'angoisse de leur ressembler.
Pour les images (parce que le son, je préfère celui d'avant quand même), mais finalement à minuit vingt avec une bougie, un verre de vin et une dispute qui s'éclaircit (je suis vraiment trop chiante avec ma jalousie et mes névroses bidons) :
02:43 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : broken social scene sweetest kill