mardi, 14 novembre 2006
Morphée me trompe !
Pourquoi, Dieu, pourquoi j'ai décidé de sortir du lit il y a une heure pour bosser ? POURQUOI ?
Insomnie. Impatiences dans les jambes. Qu'est-ce que je peux me faire chier...
Et toujours Sinclair en fond qui prend forme dans ma tête. Je sais, je vous saoule avec Sinclair mais je n'écoute plus que lui, monomaniaque. Il me fait du bien, mieux qu'un coup de baise. Ah non, pas mieux mais en attendant le prochain. Putain c'est vrai que j'aimerais bien baiser. Juste un peu, comme ça. Mais bien. Pas de la merde. Du sauvage, du doux, du passionné, du tendre, bref une bonne baise.
Je ne sais pas trop combien de temps je dois rester célibataire. En fait, je ne sais pas si j'ai envie de rester célibataire. Non, en fait, je sais que je veux retomber amoureuse et que je ne veux pas de one shot. Mais je ne veux pas non plus retomber amoureuse pour de vrai tout de suite. Ce serait malhonnête pour le pauvre mec. Remarque, pas sûr. Enfin je ne sais pas.
Mais je sais un truc : j'ai envie de bras autour de moi, de mains sur mes seins, de souffle dans l'oreille, de rires confondus à la gêne du début, je veux juste un autre andalou. Bon, c'est certain, j'aurais préféré l'andalou himself mais bon, je me fais une raison. Donc si vous connaissez un mec fin, très fin, chevelu, parisien, entre 26 et 32/33 ans, drôle, équilibré au moins un peu (non parce que là, les dépressifs inconstants, j'ai eu ma dose !), si possible ni banquier ni prof, épicurien mais pas partouzeur (ça, c'est pour les extras "On devrait faire une pause"), trouvant du charme et de l'esprit à la bobo, je prends : organisez-moi un dîner de con célibataire et j'arrive toute souriante avec une bouteille de champagne et mes Freedent !
Ouais enfin je dis ça, on verra. En fait, si je suis honnête, je pourrais dîner avec un charmant garçon. Mais mon esprit est bien trop saturé d'idées un peu floues pour l'instant.
Je ne sais pas trop ce que j'attends mais j'attends. J'attends l'inconnu. Je préfère prendre mon temps.
Bon, pour finir sur une note exhib' égotiste je-sais-pas-quoi, voici l'une des 30 photos que je viens de prendre de ma bouille qui retrouve sa malice (on remercie qui ? SINCLAIiiiiiiiiiR !). Ma tête paraît petite, ça change !
03:38 | Lien permanent | Commentaires (35)
lundi, 13 novembre 2006
Quotidien post-rupture, Leçon n°2 : ne pas regarder Complément d'Enquête défoncée
Non, ne pas regarder Complément d'Enquête un deuxième pet' à la main. Surtout quand le sujet porte sur la religion. Non, ne pas regarder sinon t'as envie de lire la Bible et de te réfugier dans une église avec un petit pépédophile qui te demandera d'écarter les cuisses en douce lorsque les gamins ne le divertiront plus assez.
23:20 | Lien permanent | Commentaires (6)
Quotidien post-rupture, Leçon n°1 : éviter TPS Cinestar
Rentrer, à jeun, enchampagnée, et tomber sur l'avant fin d'Un Monde sans pitié, ça le fait moyen. Mais bon, j'ai roulé, j'entame. Alors je viens vous le raconter. Parce que je suis très très con. Mais ça, c'est pas nouveau. Mais en fait, non, je ne suis pas con, je prends juste le temps de ne pas oublier pourquoi j'ai roulé un spliff vers 20h40 le lundi 13 novembre 2006.
20:50 | Lien permanent | Commentaires (7)
Ma pote

Ma pote elle est comme moi, géniale.
Ma pote et moi on se dit que les autres ne comprennent rien.
Ma pote, elle est toujours là au moindre souci jennéen.
Pour ma pote, j'accoure au premier son de voix qui cloche.
Ma pote et moi, c'est le jour et la nuit et pourtant à nous deux on fait naître un soleil au petit matin de misère.
Si elle n'était plus là, ce serait ce que j'imaginais quand j'ai entendu l'andalou partir : un drame, un vrai.
Mais l'andalou est parti et je suis bien. Grâce à elle. (Et aussi à Sinclair !)
S'armer de courage, de forces, de vin, de coca light, de rires, de weed, de larmes, de rage, de passion, d'amour, d'amitié.
C'est comme ça qu'on marche, ma pote et moi.
Il y a les potes et il y a Elle.
Comme dirait mon sauveur du moment, "C'est la vie c'est comme ça".
La vie, c'est des chemins, l'amour, ses merdes et son meilleur pote.
Partager, ouais.
Et partager avec quelqu'un qui ne deviendra jamais médiocre à mes yeux, c'est ce qu'il y a de plus dur à trouver.
Je l'ai trouvé.
15:10 | Lien permanent | Commentaires (16)
dimanche, 12 novembre 2006
L'avantage...
L'avantage dans une rupture sentimentale, c'est qu'on perd l'envie de tout. Pendant un petit moment. Dont celle de manger. Du coup, ca y est, je suis enfin parfaite dans mon slim ! Autre coup de bol : j'ai pas de cul. (Oui, aujourd'hui, au sens propre comme au sens figuré.) Donc là, le slim, c'est mon nouveau meilleur pote. Une bombasse, la Jen !
Sinon, dans la vie, tu fais quoi à part t'aimer ? Je fume. De tout. Beaucoup. Et la vie paraît plus simple. Alors je continue. A maigrir et à fumer. Et à écrire.
Et je souris tout doucement à la vie et putain elle va pas me sourire, elle va me serrer très fort dans ses bras, je le sais sa race de merde !
Et tu sais quoi, j'arrive même pas à le détester. Non, non. Je fais pire. Je l'oublie.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (15)
vendredi, 10 novembre 2006
Pink... petit à petit.
Normalement, pour la Pink Party, comme son nom l'indique, il faut s'habiller en rose. Mais si j'ai pas envie de ressembler à Porcinet, c'est grave ? Je comptais plutôt mettre mes leggings noirs, mes bottes et une robe-pull grise... 80's style. J'ai trouvé la parade si on me reproche de ne faire aucun effort : une jolie barrette noeud ROSE. Mince, je ne vais quand même pas ressembler à tout le monde, ça me saoule. Et puis le rose, en ce moment, ça me file la gerbe !
Bon vous venez ce soir, hein ?! Ce sera cool, je pense. Je vais en profiter pour revoir toutes ces personnes que j'ai un peu abandonnées depuis un moment pour cause de turbulences sentimentales. Et comme je suis une chienne, je crois que je vais pas mettre de culotte. C'est un bon test. Si j'ai une tâche blanche en rentrant, ça voudra dire que mon chagrin n'est pas si grand ! Non parce que je crois que finalement, j'ai envie d'aimer très fort quelqu'un. Je pleure encore, je ne vous le cache pas. Beaucoup même. Mais tout cet amour, il faut que j'en fasse quelque chose, l'andalou mérite-t-il vraiment que cet amour si vrai si pur meurt pour ses grosses couilles et sa bite moyennement suffisante ? Je crois que non. J'ai envie d'une nouvelle belle histoire, j'ai envie qu'on m'aime, j'ai envie de partager mes bonbons avec un garçon, j'ai envie de vivre, j'ai envie de regarder devant, j'ai envie un jour de dire à mon père que j'aime quelqu'un. Je n'attends plus rien du passé. Et je pense coucher sur le papier les larmes du présent, je veux tenter d'en sortir quelque chose qui ressemblerait à de jolis mots qui, mis à bout à bout, deviendraient une histoire ni jolie ni triste, juste une histoire. Une histoire qui m'appartient, une histoire exutoire. Mon histoire.
Quand je doute, je recule. Aujourd'hui j'avancerai.
Et une belle pensée pour toi et tes mots "touche-coeur". Elle se reconnaîtra.
14:20 | Lien permanent | Commentaires (15)
Suivant !
Demain, une note radicalement différente... TOUTE la vérité sur les constats qui me traversent l'esprit, vous ne serez pas déçus! Plus d'autocensure, plus besoin de fermer ma gueule pour ne blesser/gêner personne, le blog reprend ses droits et moi avec !
Bon, ce soir, Pink Party, soyez là, surtout toi qui-tu-sais, beau dandy...
Aujourd'hui, Jen renaît, la bobo redevient vivante et opeeeeeen, yeah !
03:00 | Lien permanent | Commentaires (13)
jeudi, 09 novembre 2006
Un déchet nommé Jen
Viens de me lever. Couchée à 8h. Parce qu'au téléphone avec l'andalou. Des heures au téléphone. Tu te dis que ça va repartir. Et finalement, tu réalises qu'il tenait juste à te dire qu'"il vaut mieux se quitter trop tôt que trop tard". Évidemment, pourquoi prendre le risque ?! Gueule de bois, vomi encore sur les parois des chiottes, mal au coeur.
Le mieux fut de l'entendre me dire d'aller dénicher un autre mec.
Je n'ai absolument plus aucun de goût de vivre là tout de suite maintenant. Pas d'envie suicidaire ou de connerie du genre, juste plus envie de me lever, de sortir de chez moi. Pas supportable de voir des gens heureux. Des gens, tout court. Tout le monde sauf Lui. Pas imaginable de demander du réconfort.
Pas me morfondre. Juste un peu. Apprendre à ne plus attendre ses mails, ses coups de téléphone, apprendre à ne plus sentir sa peau, apprendre à ne plus penser à Lui. Et lutter pour retenir les larmes. Pas sûre d'y arriver avant longtemps. Je ne sais pas tourner les pages facilement.
Gorge serrée. Prisonnière de mon amour pour lui.
Si vous connaissez un hypnotiseur qui peut me le faire oublier, je prends. Sinon, j'attendrai. Avec le temps, ça passe tout passe, c'est vrai. Mais le temps chez moi, c'est un siècle et des poussières.
Il a fait battre mon coeur tellement fort, "trop fort" selon Lui. Et une musique, secrète, qu'il m'avait envoyée avec quelques mots, j'en avais fait une note. Voici ces notes, je les abandonne ici comme il vient de m'abandonner. Ces notes sonnaient évidence et chaleur, elles ne sont aujourd'hui que douleur et solitude.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (35)
mercredi, 08 novembre 2006
Real
Allez, on fait tourner The_Emotions et on danse !
Et pour regarder la soirée que vous avez ratée parce que vous êtes nuls, c'est par ici... (et non, je n'ai presque pas pleuré en entendant la bande son ! ;p).
J'en profite aussi pour demander pardon à la personne qui a pris mon alcool en pleine gueule hier soir sur msn. Je suis une merde, ne m'en veux pas.
12:50 | Lien permanent | Commentaires (8)
FAKE
Vous venez ici pour savoir ce que vit la bobo ? Pseudo sympathique pseudo con pseudo pétasse ? Tu veux bouffer ton aigreur avec une connasse qui livre ses pensées aux rats des villes et campagnes ? Tu séduis une fille en lui disant qu'elle a des yeux magnifiques ? Tu veux devenir copine avec cette fille qui sourit aux grosses vaches ? Tu veux savoir à quoi ça sert une blogueuse ? Tu veux rentrer dans ma bulle ? Tu veux une place dans ma blogroll ? Tu veux devenir influente ? Tu veux quoi ? Je vous donnerai rien, que du vide, du mensonge, de la vérité qui touche, blesse, dérange, vexe, dégoûte, heurte. Je ne donnerai rien, que la vérité. Et tu sais pourquoi ? Parce que nous ne sommes que vérité. Tu peux jouer la comédie, le drame, comme moi. Mais tu ne trompes personne. Le temps passe à pas de géant. Et qui avance ? Tourne ? La roue, la Terre. Mais sinon, qui ? Un président. Une présidente, peut-être. Les barbus se taillent la barbe mais rien ne change. Que des masques qui varient de couleur, d'allure. Mais la vérité reste, imperturbable. Quoiqu'on dise, qu'on fasse, la vérité est dans ta façon de te tripoter les cheveux, dans ton index qui s'entrechoque avec ton pouce, dans ta façon de border ton gamin, dans tes baisers, dans les yeux de ta mère, dans l'eau de ton bain, dans le fond de tes chiottes, la vérité est là. Inutile de jouer à jouer, inutile. Reste plus qu'à devenir passive. Spectatrice en société, passive en vrai. Actrice avec toi, spectatrice avec moi. Totalement et lâchement passif. Alors voilà ma vérité, mon exhibitionnisme, l'essence brûle mais on fait de très jolis manteaux de paraître dans mon quartier et à Vesoul.
C'était ça ou je me plongeais dans la Bible. J'ai préféré mentir.
00:40 | Lien permanent | Commentaires (16)