lundi, 11 septembre 2006
Rive Gauche, c'est aussi ça...
14:12 | Lien permanent | Commentaires (53)
samedi, 09 septembre 2006
Chardonnay mon amour
La gerbe. Trop d'alcool dans le sang. Et pourtant je sais que je vais torturer mon foie une nouvelle fois dans peu de temps. Putain je suis vraiment une merde. Mes yeux peinent à se caler. Fait beau merde. J'ai pas la force de passer sous l'eau. Envie de cramer au soleil. Envie de cramer ma connerie. Et ce putain de titre qui ne sort pas de ma tête. Je vois ma vie avec un gros point d'interrogation. Envie de mettre des points de suspension un peu partout. Pas envie de vieillir. Pas envie de faire des choix. Envie de rester en apesanteur. J'ai la tête qui tourne...
15:01 | Lien permanent | Commentaires (19)
vendredi, 08 septembre 2006
Imaginez si je la recroise défoncée...
Vous allez me prendre pour une dingue mais je crois que Paris est envahi d'une espèce de mouche bizarre...
Deux fois que je vois des mouches aussi grosses que des bourdons et super agressives. Une fois, chez moi, j'ai cru devenir hystérique (en fait, j'étais hystérique) : elle ne voulait pas partir, elle allait à la fenêtre et au lieu de se barrer, cette conne revenait vers moi à toute allure, j'ai trouvé refuge dans la salle de bains (ouais, marrez-vous...). Et une autre tout à l'heure, dans le métro.
Mais quand je vous dit grosse, c'est vraiment énorme. Alors peut-être que la mouche tsé-tsé envahit Paris... Et quand je lis ça, je prends peur...
Oui ok, je dis vraiment n'importe quoi. Mais quand même, elles sont é-nor-mes et VRAIMENT agressives.
Donc j'aimerais qu'un expert en mouche à merde me rassure, merci.
Ce post est très sérieux. (Puisque je vous le dis.)
14:34 | Lien permanent | Commentaires (26)
jeudi, 07 septembre 2006
Besoin urgent de me défouler
Putain de bordel de merde, je vomis, je gerbe, je dégueule, je chie dessus toute la merde que mes intestins peuvent disséquer, je la hais, je la déteste, je la déchire, je la brûle, je la tue : MORT A LA LINGERIE AUX SEINS AUX CULS AUX SLIPS AUX TANGAS AUX CULOTTES AUX SOUTIENS-GORGE AUX BANDEAUX AUX A AUX B AUX C AUX D AUX VIEILLES AUX JEUNES MORT MORT MORT !!!
21:50 | Lien permanent | Commentaires (22)
mercredi, 06 septembre 2006
Je trouve pas de titre
Je vous écris en écoutant le titre que m'a envoyé un lecteur ce matin. Ok Greg, j'ai bien compris, tu veux me rendre chèvre, toi! Spitfire au réveil, les yeux gonflés et le cerveau éteint, effectivement, ça rend alerte ! Un peu trop, qand même... Bon mais merci, ça partait d'un bon sentiment. Heu... J'espère.
Allez zou, je change. Deux secondes. Clic sur Jérémie Kisling, "J'suis plus jaloux, j'm'en fous". Plus adéquate.
Ok, aujourd'hui, ça va nettement mieux qu'hier soir. Pour différentes raisons. Reste malgré tout mon chien et son coeur qui flanche (comme nous tous, remarquez) mais tant qu'il respire sans trop de mal, je vais pas imaginer le pire. Ignorer la merde qui arrivera un jour de toutes manières. C'est mieux.
Toujours plein de doutes quant à mes choix professionnels mais ça aussi, je me laisse porter et je verrai bien où ça me mène. Je manque d'ambition, merde. Moi, j'aimerais bien travailler juste quand j'en ai envie, vivre d'amour et d'eau chère. Mais si, suis sûre que c'est possible. Ouais enfin bof. C'est dingue, on dirait une ado : "Sais pas quoi faire dans la vie !"
Juste envie d'être heureuse.
NB : Penser à faire le tri dans mon entourage côté blogueurs. (Merci l'indic' !)
11:20 | Lien permanent | Commentaires (48)
mardi, 05 septembre 2006
On devrait pas s'attacher dans la vie...
Comme dirait celle qui m'a en ligne de mire, bobo bof bof... Pas le moral. Comme d 'habitude, ça me vient comme une envie de pisser. J'étais toute joyeuse aujourd'hui et en rentrant du taff (pas de grosses méchantes aujourd'hui), je croise une voiture identique à celle qui m'attend en province et comme une idote je crois le temps d'une seconde cruelle que c'est celle de mon siamois ; j'écoute The Whitest Boy Alive et j'ai l'impression d'être dans un de ces films où l'héroïne se retrouve sur la cinquième avenue, seule et sans LE mec à ses côtés (500km, quand on a envie de boire un verre avec Lui, c'est, comment dire, handicapant) et mon chien va moyen moyen. Tout va bien et je sais pas, pas envie de voir Malcom clamser, envie de bras chauds et rien, envie de pleurer un peu.
Faudrait que je bosse ce soir, un cv à envoyer avec quelques idées d'articles, des posts à rédiger pour le web, du courrier pro en retard mais absolument aucune motvation pour. Mouais, bof bof. Pourant fait beau et chaud mais non, là non.
20:30 | Lien permanent | Commentaires (9)
Journée rive droite
Retour à Château d'Eau pour la journée. Retrouver mes amis les grosses qui poussent, les cuistots paki qui se grattent le cul et la folle du service d'à côté qui gueule sur ses employées, que du bonheur !
Ah oui, je voulais vous poser une question... A partir de quand ou de quels événements sait-on qu'une relation amoureuse devient "sérieuse", ouais enfin qu'on est pas là pour attendre le prochain ? Juste comme ça, pour avoir votre avis, parce que moi, c'est flou (ou bien cela m'arrange-t-il que ça reste flou). Alors ?
Bon allez, je pars me préparer, suis à la bourre.
09:25 | Lien permanent | Commentaires (31)
lundi, 04 septembre 2006
Agop, Agop, Agop...
Toi, ici ? On devient accro à la bobo... Le bar du marché, c'est bien cela ?!! Je sens qu'on pourrait avoir de très jolies discussions avec toi et la miss... Comme j'ai effacé la note précédente, je mets ton commentaire en note, faut que je le garde ! On reparle de tout cela bientôt, je sens que tu as tout un tas de bons conseils à me donner... Une note rien que pour toi, te rends-tu compte ! Popo, rassure-moi, dis-moi qu'il est moins bizarre que la dernière fois au téléphone !!! ;)) A bientôt les mains d'or...
"que de jolies commentaires, une soirée arrosée, et tu découvre la soif.......... la soif du cul, mais digne d'un quatre étoiles, je trouve cela sensuel et oui car baiser avec le sentiment de renouveler l'acte encore et encore donne l'envie de s'offrir, mais à qui? a l'homme qui exalte tes papilles et ton entre jambe, que fera t'il demain? j'espere que son désir saura exalter son imagination........ seul vos corps humides seront répondre aux attentes de votre séxualité, surtout n'ésitez pas changez de fenetre. Agop"
18:27 | Lien permanent | Commentaires (5)
Mort ou né un 4 septembre
Mon andalou a été retrouvé mort au bas d'une falaise. Toute la journée, je m'inquiétais de ne pas avoir de ses nouvelles. En fin d'après-midi, je me suis décidée à le chercher dans la montagne, bien que sa mère me disait de ne pas m'en faire, qu'il devait encore être en train de traîner avec des amis. Mais je sentais le drame arriver, mon côté optimiste sans doute.
En parcourant les chemins boueux, je vois à un moment, au loin, un camion de pompier, le même qu'avait mon cousin à 7 ans. Putain. Je cours, je ne respire plus.
Je vois un corps, la pluie qui tombe et les hommes en uniformes qui le recouvrent d'un drap. Je suis à 50 mètres mais je sais, ce sont ses cheveux, son ossature, ses chaussures. Ma vie est foutue. Je me réveille. Il est 5h et des poussières. Je me rendors.
10h, la connasse du premier appelle son fils : "Jean-Gabriel... Jean-Gabriel... Jean-Gabriel... Jean-Gabriel..." Au moins douze fois cette connasse de vieille réac' bourgeoise catho - voyez Ségo la fausse gaucho, c'est la même, à rendre n'importe quel enfant de coeur toxicomane à 15 ans - répéta le nom de l'un des quatre fils pour le réveiller, le tout, bien évidemment, avec sa voix naisillarde, rentrée, de mal baisée du second empire. C'est bon, là, je suis définitivement réveillée.
L'andalou n'est pas mort, je n'ai pas dîné avec lui dans sa cabane en bois avec sa mère alcoolique et le fantôme de son père (le sujet semblait être tabou, je pense que la mère alcoolique avait dû le tuer avec la carabine un soir de chasse au grizli), je ne suis pas enceinte d'un cadavre enfoui dans mon frigo, je ne mange pas de soupe au patates et je ne vis pas dans le Jura ou un truc dans le genre.
Faites une note sur les rêves et retrouvez-vous la nuit suivante dans un film dramatique norvégien.
Aujourd'hui, je crois que c'est l'anniversaire de mon meilleur ami au primaire. Ca craint, il croit qu'il a 30 ans. Le pauvre, je n'ose pas lui dire que depuis qu'il a rencontré cette idote de blonde aux longues dents et au ventre ondulant ("la faute à ma rétention d'eau"... j't'en foutrais, moi, de la rétention d'eau, elle a qu'à se bouger le cul-abdos-fessiers au club de gym, c'te feignasse !), que depuis qu'il a le coeur tout émoustillé, il ressemble à un ado : mêmes sourires niais en présence de lèvres humides, mêmes air con et béat, même tout.
Bon je crois surtout que j'envie le fait que lui, il pourrait avoir 25, 35 ou 53 ans, il aura toujours un air juvénile sur la gueule et ça, c'est vraiment trop dégueulasse ! Moi, j'ai déjà 26 ans et deux lignes de démarcation imprimées dans le cou à croire que je me suis étranglée matin, midi et soir pendant dix ans ; 26 ans et une salle de bains envahie par les crèmes anti-rides et les soins soi-disant miraculeux pour la jeunesse de ma peau ; 26 ans et un miroir grossissant qui me rappelle chaque jour que je gagne des heures dans la gueule à vitesse grand V et des comédons qui décident de squatter mon épiderme une fois par mois. Bref.
Mon meilleur pote, je crois que je vais juste lui dire : Bon anniversaire et évite de trop me montrer ton nouveau trophée de 24 ans sous mon nez, vous deux, vous me donnez envie de gerber avec votre amour d'adolescents expérimentés !
NB : Ouais, il avait quatre ans de retard, je sais, ça craint. Mais je vous ai déjà dit, les cancres ont toujours été mes potes à l'école.
Bon, Frédéric, si tu fais la connerie de passer sur mon blog aujourd'hui... Bon anniversaire, connard ! Je t'aime, pense à moi quand t'auras largué ta pouffe... (Charlotte, je déconne, mais siiiiiii, je plaisante, j'te jure, garde-le ton mec, il est trop jeune pour moi. Et pour ton ventre, hein... On a le même, tu sais bien. Et puis, j'ai trouvé la parade : dis que t'es enceinte, c'est quand même mieux que de dire que l'eau se stocke sous ton nombril. Enfin j'dis ça, j'dis rien. Je vous embrasse, mes chéris.)
PS : Penser à se renseigner sur le cellu M6.
PS bis : Ne plus regarder les séries US dans lesquelles des ado boutonneux flinguent tous leurs ennemis de lycée. Eviter de paranoïer ensuite sur l'angoisse que j'aurai à déposer chaque jour mon mioche à l'école, sachant que dans 10 ans, les boutonneux français se mettront à la "high school boucherie" à leur tour. Penser à ne pas faire de mioche. Penser à vivre sur une île déserte.
Avant de partir, mon fameux coup de soleil, coup d'amour, coup d'je t'aime... attrapé en Suisse.
11:45 | Lien permanent | Commentaires (16)
dimanche, 03 septembre 2006
Et toi, il est comment ton sommeil ?
La Science des Rêves...
C'est vrai, c'est épuisant de se perdre dans les méandres de sa mémoire nocturne, celle qui s'enrichit de magnifiques images perdues quelque part, dans un pays "impossiblois"... Ce Giant Coco (coco parce qu'en ayant de si gros genoux tout en pratiquant le doux métier de hardeur, on le renomme forcément Coco, le gros black du Miel et les Abeilles) pratiquait-il vraiment une vasectomie sur le fils de M. Putois, honnête travailleur du petit monde du spectacle (accessoirement acteur de troisième plan dans Cats à ses vies perdues) ? Ce chien qui ressemblait tant à Mini Me dans Austin Powers enculait-il vraiment ce chat gris et antipathique ? Le prince Dark-Igor décidait-il réellement d'épouser Lisa l'édentée ? Les rouleaux de papier cul étaient-ils le refuge de milliers de spermatozoïdes ? Mon ex avait-il vraiment les mains liées par une combinaison blanche, un peu comme celle des escrimeurs ? Ma soeur était-elle ma soeur ? Mon meilleur copain d'école existait-il pour de bon ?
Apparemment, oui. C'est pour cela que j'y retourne : lentement mais sûrement, j'approfondis le cauchemar et ses paradoxes... A ma sauce, ça donne un joli rêve.
Comment me rejoindre ? Demandez-le à Stéphane alias l'attendrissant Gael Garcia Bernal... ou alors fumez un pet' léger au bord du lit en compagnie d'une tisane.
Je dédie cette note aux... curieux.
Il y a une bande-son pour cette note, elle se trouve dans la BO de La Science des Rêves...
01:40 | Lien permanent | Commentaires (11)