vendredi, 08 décembre 2006
La vie qui va
Ma cheminée souffle très fort.
Mes plantes bougent et pourtant je le nes retire pas du balcon parce que ça me ferait plaisir qu'elles tombent sur le scooter d'en bas, oui, le scooter du connard qui fait des travaux depuis plus de quatre mois.
C'est la tempête dehors et boire son thé vert en entendant le vent gronder ma plante verte près de la fenêtre, j'aime ça.
Aujourd'hui, j'ai mon côté papa, j'écoute Trénet et j'adore !
J'ai un joli battement de coeur.
Profiter de sa jeunesse, nom de Dieu ! Rien n'est éternel alors pourquoi se poser trop de questions quand le bonheur est devant vous. Ouais, je sais, vous me trouvez un peu lunatique mais c'est si bon, les variations de températures émotionnelles.
Je suis dans un téléfilm de M6 pour gamins endormis par la magie de Noël. Un coeur d'enfant, Jen.
14:14 | Lien permanent | Commentaires (25)
jeudi, 07 décembre 2006
L'homme et l'enfant
Non, décidément, je trouve cette vieille chanson trop belle pour ne pas la mettre ici. Vous la trouverez sûrement nian-nian, cucul la praline, vieillote ou je ne sais quoi encore mais je la trouve magnifique. Très "Le Petit prince" mais j'aime j'aime j'aime. En boucle depuis le réveil, je ne m'en lasse pas.
15:27 | Lien permanent | Commentaires (17)
Efface tout ça
"Ne fais pas l'enfant ne sois pas stupide."
On fait des bêtises, on ne voit pas plus loin que le bout de son long nez, juste un mur et rien derrière.
Puis une amie vous fait réaliser qu'on a fait une belle connerie, que personne ne mérite qu'on s'égratigne à ce point, autant chuter violemment lorsque beauté il y a dans le final. C'est vrai, après tout, mieux vaut s'endormir trop longtemps pour un être irremplaçable.
Et puis soudain, comme si le destin voulait enfin vous faire un petit clin d'oeil de rappel, deux bras chauds et comme familiers vous rappellent que ben oui, vous savez faire deux trois trucs pas trop mal quand vous le voulez. Alors c'est bête mais il a fallu toucher le fond pour trouver la réponse. Coup de bol, la réponse était au rendez-vous.
Promis, je crois de nouveau en moi.
Voilà, c'était une note un peu trop sincère mais finalement, ça fait du bien, une fois la merde digérée, d'annoncer mes fiançailles avec la vie et toutes ses belles promesses. Je vais défoncer le souffle dans tous les sens, rester à terre, se sentir humiliée, trompée, trahie, ça commençait à me peser, j'arrête d'être stupide, je regarde les gens qui me font du bien, les gens qui croient en moi, les gens qui ne me veulent que du bien.
13:32 | Lien permanent | Commentaires (22)
Dimanche : épilation (et pourquoi pas avant ?)
Je m'insurge, les gens ont des goûts de merde : ma robe à smock n'est pas une robe de "maîtresse" !!! Encore moins de "jeune fille anglaise en fleur" !!! PFFF, comprenez rien au bobo style. Claudie Pierlot, bordel !!!
ET NON, il n'a pas d'enfant !!! Décidément, si j'écoutais les autres, je resterais seule et poilue...
(Epilation dimanche, ok ?!!... Et les fessées, c'est seulement quand la relation est sérieuse. Donc je pense qu'on se passera de fessées et de mots cochons, garde ça pour tes maîtressses mariées ! Mais épilation dans les plus brefs délais...!)
L'abus d'alcool est dangereux pour les "filles classiques".
Pour résumer, les pires ennemies ne sont pas celles qu'on croit même si oui, on se déteste, forcément. Et aussi, j'attends avec impatience les tournées nocturnes, retour vers la night comme au bon vieux temps...
Je dis que je suis une allumeuse mais finalement, à 26 ans, on peut peut-être se faire peur et jouer la grande indépendante sexuelle jusqu'au bout, non ? Allez Jen, ne résiste pas, prouve que tu existes !
Ok, trois personnes comprendront cette note mais ce n'est pas grave. Et vous, les trois personnes, je vous avoue que je ne suis partagée entre grosse envie et petite couille.
Message perso au végétarien provincial : ça vaut ce que ça vaut mais j'aime ce qui vaut plus de trois minutes de cuisson à la vapeur. Filet d'huile d'olive compris ou non. Epicurienne moi, me contente pas des photos jaunies.
02:35 | Lien permanent | Commentaires (16)
mardi, 05 décembre 2006
Ca sent l'arnaque...
Ma mère qui vient de m'appeler. Officiellement pour me dire qu'elle a passé un dîner fort agréable dans le Ier. Ok.
Ensuite, l'air de rien, elle m'annonce fièrement qu'elle devient très fortiche pour surfer sur le web : "Google, tout ça, je commence à bien maîtriser !..."
Hmmm.
DONC :
MAMAN, SI TU LIS CES LIGNES, QUE TU CONNAIS L'EXISTENCE DE CE BLOG ET QUE TU JOUES LA NAÏVE QUAND ON SE VOIT, ET BIEN C'EST TRÈS BIEN, CONTINUE COMME CELA, VEUX-TU. QUE TU AIES LU OU NON L'INTÉGRALITÉ DES CONNERIES TRANSCRITES ICI, S'IL TE PLAÎT, CONTINUE DE FAIRE SEMBLANT QUAND ON SE VOIT. FAIS SEMBLANT DE NE RIEN SAVOIR. NE DIS RIEN À PAPA (EN MÊME TEMPS, JE SAIS QUE TU SAIS QUE CE SERAIT UNE ÉNORME BOULETTE) ET SI TES COPINES ME LISENT EGALEMENT, DIS LEUR DE SE TAIRE QUAND ELLES ME CROISENT.
SÉRIEUSEMENT, CONTINUE DE JOUER CELLE QUI NE SAIT RIEN DE MA VIE, C'EST UNE SORTE DE VIOL AFFECTIF CE QUE TU FAIS, EN ME LISANT. DONC CONTINUE DE TE TAIRE ET SURTOUT NE FAIS JAMAIS D'ALLUSIONS PENDANT LES VANCANCES DE NOËL ET MÊME APRES. QUE TU CONNAISSES DÉSORMAIS LA MERDE DANS LAQUELLE JE M'ENFONCE, SORS OU JOUE, D'ACCORD MAIS GARDE-LE POUR TOI. PAS ENVIE DE PARTAGER CA. JE SUIS TRÈS SÉRIEUSE, CONTINUE DE FAIRE SEMBALNT. SI TU M'AIMES, TU COMPRENDRAS.
(Et inutile de me demander dix fois si je vais bien avant de raccrocher, j'ai compris le message, maintenant on continue le jeu du silence. JE VAIS BIEN !!!)
(Et oui, on parlera de tout ça un jour. Mais pas maintenant. Peut-être quand j'aurai un gamin, on en rigolera. Mais là, NON.)
Sur ce, bonne nuit.
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Soupir(s)
Ne pas regarder les archives de certains sites, je le sais pourtant parfaitement, ça m'est fatal à chaque fois. Mais ça faisait longtemps... Deux vidéos qui me rappellent de bons moments, des soirées sans fin, des rires, des gens que je n'aurais pas rencontrés dans d'autres circonstances, des pincements au coeur parce que la fin d'une époque pour certains, la continuité pour d'autres. Et une musique, pourtant rythmée, qui me fait un petit gros quelque chose.
Mouais, il y a des personnes qui me manquent, des personnes avec qui j'ai pris plaisir à partager du saucisson qui fait puer ta gueule pendant 24 heures, des personnes avec qui il était normal de trinquer avec Mona, des personnes qui me manquent. Putain. Tout ça me fait chier, parfois c'est peut-être mieux, finalement, de détester l'entourage du mec avec qui on "sort".
Tu dois tirer un trait sur un mec, sa chaise si confortable sur laquelle tu avais fait une tâche et qu'il n'y a toujours vu que du feu parce que finalement t'es trop forte en astuces mamie Nova, ses proches, ses QG, son pyjama Johnny Clegg dans lequel t'étais trop bien, et même le putain de moustique qui t'empêchait de dormir dans sa chambre te manque. Finalement, ce n'est pas lui qui me manque mais tout ce qu'il y avait autour. Ouais bon, je mens un peu là. Enfin sais pas. Je me suis fait une raison, c'est fini. Mais merde, t'avais pas prévu de dire au revoir à tout le reste !
La prochaine fois, je choisis un mec sans famille. Sans amis. Sans rien.
Bon, je reviens, je vais descendre voir le clodo du coin, il a peut-être quelque chose à m'offrir.
La_Memoire_Courte, je vais apprendre, c'est sans doute plus simple.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (20)
dimanche, 03 décembre 2006
Chéri, tu veux bien me faire couler un bain? Merci, mon amour.
Rien à dire. Juste une musique à vous faire partager, parfaite pour cette journée pluvieuse à souhait. Ca sent les dvd, le plaid sur le canapé, les clémentines et le Savane, le thé au miel et les comédies sentimentales. Je pourrais bosser, ranger, plier la montagne de fringues qui attend sur le sol de la salle de bains, m'épiler le minou, sortir boire un verre avec machine, continuer Eloge des femmes mûres, répondre aux mails des x lecteurs apparemment persuadés qu'on est fait l'un pour l'autre, faire mes comptes, descendre acheter du PQ rue des Quatre-Vents mais non, rien de tout ça.
Je vais rester en pyjama, sans culotte, le sexe légèrement humide, les chaussettes polaires aux pieds, la tignasse ébouriffée, les yeux globuleux, enfouie dans mon canapé, je vais végéter devant Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) ou Les choses de la vie. Ou encore une fois, regarder Quand Harry rencontre Sally et pleurer à la fin en imaginant le drame comique que sera mon 31 cette année. Ou je pourrais tomber dans le cliché encore plus cinglant et regarder Bridget Jones. Je ne suis plus à un cliché près !
15:50 | Lien permanent | Commentaires (34)
J'ai envie d'une robe de mariée.
04:32 | Lien permanent | Commentaires (16)
C'est de quel côté la sortie ?
03:35 | Lien permanent | Commentaires (11)
samedi, 02 décembre 2006
Et ta prostate ?
Vous avez vu, ce mec roué de coups et jeté dans un ossuaire ? Ce doit être terrible de se réveiller dans le noir, sous terre, parmi les crânes... Vision dantesque. Essaie de t'en remettre après !
Cali en clown dans un film. Mouais. Son extrême empathie me gonfle.
J'ai trouvé un truc non-identifiable dans mon frigo. Incapable de savoir ce que cette boule frippée, noire et puante a pu être dans le passé. Comme si mon frigo lâchait des crottes la nuit.
Impression que ma peau rajeunit depuis deux jours. Oui, c'est idiot. Mais je la trouve assez rayonnante.
Chocolat chaud à 18h, je dis oui.
Penser à acheter du papier cul avant de me retrouver la peau irritée par le sopalin.
Les clémentines à outrance, ça nique l'estomac fragile mais qu'est-ce que c'est bon ! Et on met les peaux sur le chauffage, comme à six ans.
Valy, bien aimé ton commentaire, il m'a étonnée. Tout a un temps, paraît-il. Mais rien ne t'empêche de plaquer mari et nain pour peindre dans un loft à NYC ! Je déconne.
Je crois que mon gamin sera cool. Et il fera des doigts au libraire que je n'aime pas. C'est tout, promis, le reste sera parfait (oui, oui, on y croit Jen, surtout avec une mère comme toi, il sera parfait le môme, juste un peu bizarre...).
Et mes lèvres, je les trouve assez belles aujourd'hui.
Ben ouais, aujourd'hui, je m'aime pas mal. Allez savoir pourquoi...
15:00 | Lien permanent | Commentaires (9)