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samedi, 10 février 2007

Tranquille peinarde

Le soleil inonde la pièce depuis midi (enfin un de ses rayons persiste), les fenêtres sont ouvertes, l'air est doux et j'entends les vies à chaque étage et j'aime ça. Ma tête est au travail mais aussi en été : douceur de rêvasser entre deux articles.

Au premier, deux filles délurées jouent à se claquer le cul et des "ouais" sortent à chaque phrase.

A mon étage, le beau black tout nu la nuit fume sa clope à la fenêtre en écoutant un type un peu chiant.

Au dessus, la femme du bonhomme qui tousse trop à cause de son tabagisme rit et semble faire couler un bain.

Et moi, j'écoute Sébastien Martel et je vis un dimanche avant l'heure.

Quel bonheur... d'ouvrir ses fenêtres et d'y laisser entrer la vie. 

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17h07 : Un seul souci, le soleil m'a fait lâcher comme par magie 30 £ chez Urban Outfitters. Pfff, faut se faire plaisir, merde !

PS : A toi l'éclairé, la deuxième est un peu cracra quand même... ;) 

vendredi, 09 février 2007

Bulles de quiétude

Syllabes instrumentales cristallines : allégresse de penser le temps et la vie avec un cortex caressé et un rayon amoureux perçant et sans fin. (Ok, j'ai fumé, un tout petit peu.)  


podcast

Let me be your super Jenny

Un jour, bientôt, cet été si je m'organise comme il faut, je déménagerai. Pour partir vivre... à quelques rues d'ici ou plus loin, soyons folles. Ce jour-là, il y aura tout un tas de jeunes hommes et même quelques jolies femmes à la bouche fruitée, qui seront en bas de l'immeuble pour m'aider à porter tous ces cartons jusque dans mon nouveau cocon. Pourquoi pas des déménageurs ? Eux, ils serviront du côté des parents, ils se chargeront du piano, de la vieille commode que j'aime et de ma chaise à bascule qui me manque tant.

En bas de chez moi, il y aura des gens trop aimables qui ne savent pas dire non à une fille qui se fait prier avec le sourire et ils auront accouru, dans le secret espoir de me plaire et de peut-être devenir mon amoureux ou mon amoureuse.

Mais seule une personne passera la grille du hall. Et cette personne, elle aura le plaisir divin (RévélaMain) de laisser sa joue posée dans le creux de ma paume et de m'entendre chanter avec une voix fausse et pourtant si attachante une petite mélodie douée et servie de quelques mots révélant mon amour aussi grand que le nombre de tâches de pipi de chat que compte le port du Pirée.

Et ce jour-là, en été, deux personnes feront l'amour dans un appartement vide aux tomettes revigorantes qui rafraîchiront nos fesses suant de plaisir pendant que des inconnus invisibles maudiront l'illustre voleur du coeur de Jen. Oui, je suis prétentieuse.

Où es-tu ? je t'attends.

Je suis là, ici, je n'attends plus que toi pour faire un signe de la main à mon passé.

Tu ne peux me rater, je suis la seule fille géniale du quartier. Il y a bien la factrice mais elle ne te plaira pas : elle n'aime pas embrasser les garçons qui sentent l'ail (j'aime manger des soupes à la couleur orangée pop avec des croûtons à l'ail ; je penserai à prendre également des croûtons Nature de chez Tipiak si tu veux, je ne suis pas emmerdante au niveau culinaire promis, sauf que je déteste le boudin alors tu en mangeras seul chez toi).

En t'attendant, je te donne quelques gorgées d'alcool, bois-les et tes yeux verront que le manteau de neige ne t'avait pas totalement enseveli.

Où es-tu bordel ? 

Un coeur en hiver peut-il être réchauffé par la grâce d'un miracle que l'on n'attendait plus ?

Dépêche-toi de me croiser avant que je ne croie définitivement plus aux miracles...

Un beau garçon est attendu au pays des rêves dont on se souvient qu'ils étaient beaux au réveil.

Mazal tov ! qu'il me lancera avec un regard complice après m'avoir dit que je puais le cadavre...

Merde, futur ex de ma vie, ramène-toi vite, j'ai le bout du nez qui commence à sérieusement mourir ! 

 

jeudi, 08 février 2007

Papa, mon héros chevelu

Le ridicule ne tue plus

Pensez-vous que le boulanger, le libraire, le tabatier (oui, je sais, on dit buraliste mais tabatier, j'aime bien depuis toujours alors on dit rien) et la concierge m'auraient informée que j'avais la tronche barbouillée de je ne sais quoi sous la lèvre inférieure? Ben non. C'est vrai, c'est toujours plus sympa de laisser quelqu'un avec sa feuille de salade coincée entre les dents. Toujours plus attirant... 

 

medium_Photo_3419.jpgBande de COOOOOOOOONS !!!

 

NB : Pour la concierge, c'est peut-être parce que j'ai joué ma pince avec ses étrennes cette année... garce de vieille concierge de riches !

Putain merde, je l'aimais bien quand même... Je devrais peut-être lui filer son pognon, elle se remettra enfin à redonner un coup de jet d'eau sur mon vélo. (J'ai remarqué que les vélos des bourges du premier étaient toujours propres tandis que le mien est étonnamment dégueulasse et couvert de tâches de boue - elle vient d'où cette boue ??? - depuis mon retour de Bretagne. Putain je vous jure, toutes les mêmes... salopes de vénales !

mercredi, 07 février 2007

Femme blessée devient féroce... puis aveugle.

Je ne donnerai jamais raison aux cons, aux jaloux, à tous ceux qui voudront m'empêcher d'aimer et de me faire aimer. Enfin j'essaierai la prochaine fois qu'un charmant connard sourd et muet aura la bonne idée de croiser mon chemin. En attendant, vogue la galère !

Et si vous croisez le gros nul qui m'a demandé si j'étais branchée anus après un rencard aussi pourri que sa discothèque, merci de l'écraser au volant de votre Jaguar ! (amis pauvres, crachez-lui dessus, je m'en contenterai.)

 

 

jeudi, 01 février 2007

Val**, gros voleur !

Marre de me faire entuber par ces putains de charges sociales de merde... Vais fuir en Amérique du sud si ça continue ! Sans déconner, lorsqu'on t'enlève plus de 50 % de ce que tu gagnes, ça s'appelle du raquette  RACKET ; comme une conne, je dis amen.

 

vendredi : je rigole comme une merde... je me disais bien raquette c'était bizarre ;) 

mercredi, 31 janvier 2007

S'offrir le temps...

... le temps de vivre.

 

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Tu fais quoi, toi, demain ?

Demain ? Et aujourd'hui, pourquoi ne me demandes-tu pas ce que je fais aujourd'hui ?

Parce que demain, c'est plus excitant.

Et pourquoi donc ?

Parce que demain, tout est possible.

Aujourd'hui aussi, tu sais, tout est possible.

C'est vrai. Je suis peut-être un peu trop pressé de vivre.

Ou pressé de fuir le présent.

Avoue-le, il est plus simple de rêver son futur que de sublimer son présent !

Non, il est juste plus courageux de sentir le présent vibrer sous tes pieds.

Alors je suis lâche.

Non, tu es un homme parmi tant d'autres qui préfère trouver les poètes utopiques et ennuyeux. Moi, les poètes, ils me touchent, parce qu'ils le prennent, eux, le temps de vivre.

 

Quand elle est épuisée physiquement, la bobo veut croire que le temps fait bien les choses.

 

Pour rompre en finesse cette note pas si farfelue, j'aimerais dire quelque chose aux hommes : si vous êtes les gros blaireaux qui me servez de voisins du dessus... VOS GUEULES !!! C'est vrai, quoi ! Ras le bol de vous entendre crier comme des veaux - qu'on va tuer pour nourrir les enfants comme moi - à chaque but marqué ou raté, je sais pas et je m'en fous.  (En même temps, ils prennent le temps de vivre et de vibrer au bond du ballon alors bon, je peux pas dire grand chose au risque de me contredire...)

 


podcast
 

PS : La Société Bobo du VIeme remercie tout particulièrement Monsieur Vian pour l'inspiration et la joie de vivre. 

PS bis : Hey ! St Ambroise, bouge et rappelle, bordel !

 

(Je me marre en relisant parce que dans le genre "pas le temps de vivre vu la pile de boulot", je suis pas mal...) 

mardi, 30 janvier 2007

Crevée, vidée mais bien dans mes Converse

Comme j'aime entendre monsieur Velvet me dire que j'ai fondu avec ses grands yeux ronds ! Trois mois que la bobo n'était pas passée chez les fous bientôt libres de ne plus subir un laid et immense mur orange "Derrick style"... même Jérôme le timide a fait une réflexion sur ma nouvelle silhouette, je dis champagne !

Comme j'aime être alléchée par des projets professionnels qui annoncent gloire et pépettes ! (Gloire si je veux, d'abord !)

Comme j'aime être couverte de bleus sur les cuisses après  avoir dormi comme une merde contre un sommier assassin ! Ah non, ça c'est la seule galère du jour. Je vous dis pas... je marche comme si j'avais un ballon de foot entre les cuisses, l'horreur : juste en dessous du minou, vers l'intérieur des cuisses, c'est rouge marron gonflé pas beau et ça fait un mal de chien. Penser à dormir sur le canapé et non dans la chambre d'ennemi quand je squatte l'appart' de Frédéric.

Comme j'aime me faire draguer tous les trois mètres par un paki repoussant rue du faubourg st Denis ! Ah non, ça, ça me saoule toujours autant.

Je vous déconseille fortement de laisser pourrir des oranges dans le frigo : j'ai un gros tas dégueulasse et puant de poudre verte dans le bac qui ne demande qu'à être nettoyé... Qui s'en charge ?

Du côté des coeurs brisés, je viens encore d'entendre une histoire des plus beigbedéennes... Autour de moi, que des ruptures, des erreurs qui laissent K-O, des pétages de plombs, suite logique d'un au revoir qui se veut hurlant de détresse une fois le casting rêvé devenu out. Le combat est éprouvrant mais c'est pour mieux s'émerveiller ( se surprendre ?) devant une porte entrebâillée...

Pour toi, l'homme qui se fait éjecter de séance après avoir dit merde à sa psy (j'adore) : 

 podcast

Sur ce, croyez-le ou non, je me couche. Cre-vée. Et le reste de la semaine archi-chargée... J'y penserai demain, là je rejoins Morphée... et la crème apaisante (si j'ose, je vous fais une photo demain). 

 

PS :  PQ acheté, plus besoin de commenter, petit chauve ! Et oui, acheté rue des Quatre Vents (Greg, j'ai pensé très fort à toi...).  

PS bis : Pour trouver un nez rouge, c'est au fond à droite du couloir. 

PS le vrai : Les brouillons resteront secrets, finalement. Parce que, c'est tout. Inutile de faire la gueule, bande d'assoiffés ! 

Tsé quelque chose dans le XVIème

Tous les restaurants chinois sont glauques, je trouve. Pourquoi ils aiment autant le noir, bordel ? Un chinois pop 70's, ce serait sympa.

 
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