dimanche, 03 décembre 2006
J'ai envie d'une robe de mariée.
04:32 | Lien permanent | Commentaires (16)
C'est de quel côté la sortie ?
03:35 | Lien permanent | Commentaires (11)
samedi, 02 décembre 2006
Et ta prostate ?
Vous avez vu, ce mec roué de coups et jeté dans un ossuaire ? Ce doit être terrible de se réveiller dans le noir, sous terre, parmi les crânes... Vision dantesque. Essaie de t'en remettre après !
Cali en clown dans un film. Mouais. Son extrême empathie me gonfle.
J'ai trouvé un truc non-identifiable dans mon frigo. Incapable de savoir ce que cette boule frippée, noire et puante a pu être dans le passé. Comme si mon frigo lâchait des crottes la nuit.
Impression que ma peau rajeunit depuis deux jours. Oui, c'est idiot. Mais je la trouve assez rayonnante.
Chocolat chaud à 18h, je dis oui.
Penser à acheter du papier cul avant de me retrouver la peau irritée par le sopalin.
Les clémentines à outrance, ça nique l'estomac fragile mais qu'est-ce que c'est bon ! Et on met les peaux sur le chauffage, comme à six ans.
Valy, bien aimé ton commentaire, il m'a étonnée. Tout a un temps, paraît-il. Mais rien ne t'empêche de plaquer mari et nain pour peindre dans un loft à NYC ! Je déconne.
Je crois que mon gamin sera cool. Et il fera des doigts au libraire que je n'aime pas. C'est tout, promis, le reste sera parfait (oui, oui, on y croit Jen, surtout avec une mère comme toi, il sera parfait le môme, juste un peu bizarre...).
Et mes lèvres, je les trouve assez belles aujourd'hui.
Ben ouais, aujourd'hui, je m'aime pas mal. Allez savoir pourquoi...
15:00 | Lien permanent | Commentaires (9)
vendredi, 01 décembre 2006
Jenerique, paraît que c'est mieux (ou veuve voyeuse)
Soirée à base de "user king" et de vodka-tomate (c'est dégueulasse), de jeunes branchouilles de la comm et de tampax usagés suspendus au plafond (ah non, ça c'était ce qui manquait après trois verres parmi les T-shirts hype et les vestes en velours), de tapas et de discussions sur la drague sous influence, de dard (!...) et de vidéos censurées.
Une soirée qui commença bof bof mais qui enchaîna sur un dîner agréable, taquin, dragueur (?) et encore le timing... Comme on en concluait avec F., sortir avec quelqu'un qui est susceptible de décrire sa relation sur un blog est fatalement source d'emmerdes. Intéressant de connaître l'amour et l'amourette vus par un homme, toujours intéressant.
Robe de "petite fille" comme la qualifiait Colombo la dernière fois, serre-tête et frange qui firent leur effet, rires francs qui reviennent, tapas partagés et bonne humeur générale, ça fait du bien. Y la cuenta...
Cioran disait que "si l'on pouvait se voir avec les yeux des autres, on disparaîtrait sur-le-champ". Oui. Mais pas ce soir-là.
Et je suis un peu cette fille... Cette fille sortie de l'imaginaire de ma pote, Virginie Talavera.
Cette fille tombe à pic.
L'amour, la colère, la haine, l'indifférence puis le concept des "bons moments". Et le renouveau.
Tu m'étonnes que tous mes ex doivent être dégoûtés de moi, je passe de la passion amoureuse à la passion destructrice. Je les hais de me faire souffrir. Un temps. Un chaton devient chienne enragée. C'est une protection comme une autre. Une protection qui laisse un goût amer dans leur regard. Mais au moins, ils seront ainsi sûrs de n'avoir aucun regret, ils quittent une sale connasse. Quitte à se résoudre à ce que l'amour nous quitte, autant donner la pire image possible. Crever le passé.
C'est ça, la passion, ça vous élève puis vous flingue. J'aimerais agir autrement mais je ne sais pas faire. Et B. qui me dit que depuis quelques échecs mal essuyés, son coeur est devenu aussi dur qu'un rocher desséché. Ca non plus, je ne saurai pas faire. La vie serait sans doute plus simple si on ne s'attachait pas aux gens susceptibles de partir. Mais aimer est une bien jolie aventure. Dommage que leur fin me rendent mauvaise joueuse. Perdante.
(Penser à aller au Woody sais-plus-quoi, dans le IIIeme. Et jeter un coup d'oeil à la Favela londonnienne.)
14:35 | Lien permanent | Commentaires (24)
jeudi, 30 novembre 2006
Modasse style
Découvert grâce à Mapple (le bobo des montagnes !): The Shoppings.
Pur jus modasse, écoutez Salut à toi, reprise décalée fashion style pupute Colette J'ADORE. Ou encore Tu Fais quoi dans la vie, chanson foutage de gueule kékés nappy avec une note TTC style. Bref c'est bon, bien vu, drôle et en les écoutant, paradoxalement, j'ai envie de me reprendre quelques grosses lignes mal tracées au bord du lavabo de chez Simon, voler le flingue de Franck et prendre le train pour exploser la gueule des gens médiocres.
Note avec peu de verbes,
ton ado
et je vous emmerde !
15h18 : petit ajout musical pour laisser planer l'ambiance qui règne chez moi... Vernis rouge Fire, bottes noires, short et petit haut rouge, Jen is back, pour de bon ! Pas sûre que ce soit mon meilleur côté mais je vais faire comme d'autres, je vais vampiriser un temps !
13:40 | Lien permanent | Commentaires (20)
mercredi, 29 novembre 2006
Sondage suicidaire
Honnêtement, vous trouvez que j'ai le quotient émotionnel d'une adolescente ? Ou bien toutes les nanas ont tendance à trop cogiter ?
19:11 | Lien permanent | Commentaires (25)
1 2 3 soleil
Les mouettes chantent. Le soleil brille, les rues sont heureuses et le bleu du ciel disperse le mien. Très belle journée.
Sur le chemin de la banque, j'ai plutôt décidé de garder le moral. Lapin au binocleux méchant mais responsable. Le Luxembourg, la paix, lecture et douceur de vivre.
Puis arrêt chez Champion histoire de manger un peu. Encore perdu 1 kg. Cela fait 7 kg en tout perdus en un mois. Bien dans mon corps et mieux dans ma tête. Et je plais en ce moment alors ça aide.
Trouvé un petit bonhomme mimi comme tout au rayon bobonne.
J'ai envie de partir à New York en janvier. Neige et urban style à Central Park. Aussi envie de vivre pour moi. Juste pour moi.
Je repense au mec de Lambchop... Se réveiller chaque matin et voir ce qui nous entoure avec des yeux d'enfant. Jolie idée, à ne pas oublier. Tenter d'y parvenir le mieux possible. Et j'ai repensé, je ne sais pourquoi, à cette question qui revient souvent dans les entretiens avec des artistes : "Quel est votre premier souvenir ?" J'ai toujours trouvé ridicule de demander quelle est la première image qu'on garde à vie ; à mon sens, il est impossible de se souvenir de ce genre de choses. Et pourtant... L'image de ma mère me faisant des chatouilles sur le lit m'est revenue aussi frais en mémoire : je rigolais et lui demandais sans cesse des "bisous d'amour". Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais.
16:30 | Lien permanent | Commentaires (13)
mardi, 28 novembre 2006
Cinq mois au paradis
Une histoire qui se termine, ça renvoie à ce qu'on est. On naît seul, on meurt seul. Mais on vit seul, aussi, parfois, souvent. Un amour auquel on doit dire adieu, c'est comme retrouver la grotte dans laquelle on se cachait à certaines périodes de sa vie. Le sentiment d'abandon. Sans doute très féminin. Je ne sais pas. Mais ce vide soudain, cette main qui n'est plus à nous, ces yeux qui ne se plongeront plus dans les vôtres, ces cheveux dans lesquels vous ne vous évanouirez plus, cette odeur sa force son pouvoir d'attraction qui ne sera plus, tous ces sens qui doivent mourir avant de renaître pour un autre. L'abandon. L'homme amoureux devenu homme du passé. Oui, l'abandon. Une histoire qu'on ne voulait pas voir mourir vous renvoie à des douleurs qu'on avait oubliées un temps dans ses bras. Alors je commence à me dire que le caractère sauvage suffisait peut-être à mon bonheur en carton pâte. Plus j'avance dans la vie, plus j'ai besoin d'être aimée. Avant, je n'aimais pas, je repoussais. Aujourd'hui, c'est moi qu'on repousse. Les histoires d'amour finissent mal en général... Oui, bien sûr. Mais...
On te dit Stop. Et il te faut dire oui. Tu n'as pas le choix. Sartre est un salaud !
L'amour porté à quelqu'un, l'amour perdu, l'amour roi déchu. Oui, ça nous renvoie à l'enfance, aux histoires douloureuses et aux gens qui s'en vont sans faire de bruit.
Evidemment, et heureusement, avec le temps, la souffrance s'amenuise. Et on rencontre un jour, un autre regard qui fait perdre pied. Mais on oublie pas. On oublie jamais les gens qui nous ont fait grandir.
En ce moment, je nage (me noie ? noooon !) entre larmes, tremblements, incompréhension, doutes, sentiments d'amertume mêlés à une remise en cause de mon amour pour l'autre. L'autre étant l'homme en général. Je sais que je vais aimer de nouveau, je sais. Je me demande simplement combien de temps il me faudra pour réussir à m'intéresser honnêtement, sincèrement, à une autre personne.
Paradoxalement, je crois que j'aime aussi cette souffrance. J'y trouve mort et vie.
Mais oui, ce qui assassine le plus l'être - trop - sensible que je suis, c'est qu'on ne veut plus de moi. Pas eu le temps de sentir la scène du meurtre venir. Choc et violence. Violence du silence. Violence de l'amour. C'est beau. Mais ça tue un peu plus l'enfant qui est en moi.
C'est la vie, c'est ça : on vieillit, on prend des coups, on se relève, plus fort mais moins beau. Le coeur perd en couleur... jusqu'au prochain choc... amoureux.
(C'était ça ou Les Choses de la Vie. J'ai préféré Tom Poisson, ça vous évite de me taxer de dramaturge, mélogirl. Cela dit, Les Choses de la vie tournent aussi en boucle ici. Je tape dans tous les clichés de la pauvre fille en détresse sentimentale !)
Finies les guerres au cintre et au pâté, finies les figues pourries sur la fenêtre, finis les pipis dans la grande baignoire, finies les cystites à 3h du mat' chez lui, finies les nuits blanches à son bureau, finis les allers-retours ***/Paris, finies les vidéos volées, finies les clefs de la colère, finies les tartines de saumon sur la table basse, finis les reportages sur des pseudo artistes parigots du canapé, finies les terrasses en duo des heures durant, finis les quinze mails quotidiens, finies les balades en amoureux, adieu cathédrale en haut, sur la colline, adieu opéra jazz, adieu mon amour.
14:00 | Lien permanent | Commentaires (24)
lundi, 27 novembre 2006
Et oui, c'est pourtant vrai...
La vie est une petite pute. Mais c'est comme tout, ça a son charme.
Mes derniers jours, avec mes cheveux blancs et mes rides de sagesse, j'espère bien être aussi guillerette et souriante que ces deux-là... Douce cruauté de la vie, chaque instant est un miracle. Mais qu'est-ce qu'on peut en chier pour ces heures de bonheur, ah ça oui, on en chie. Mais c'est chouette. Après les larmes et les mots qui heurtent, la mélancolie d'un avenir bien rempli. On verra bien...
23:15 | Lien permanent | Commentaires (6)
Attention FRAGILE
18:00 | Lien permanent | Commentaires (13)