lundi, 27 novembre 2006
Got little to tell
Mouais.
Je suis une ado certainement aujourd'hui.
Une ado qui se plaint, se lamente, fait des conneries, butine, trouve, jette, aime, passionnément, détruit et recommence. Encore et toujours.
Putain, aujourd'hui, j'ai envie d'avoir moi aussi mon Pete Doherty. Un mec qui m'aimerait plus que tout. J'ai connu ça mais c'est parti trop vite dans la démesure. Mais finalement, la démesure, ça a du bon, même si on n'en sort pas indemne. Une ado, aujourd'hui, le coeur à vif et les yeux qui rêvent.
J'ai envie d'un mec qui me tiendrait la main, j'ai envie d'un mec qui me ferait des caresses dans le dos en passant derrière moi, j'ai envie d'un mec qui me dirait "Où veux-tu aller aujourd'hui ?", j'ai envie d'un mec qui dirait à sa voisine de café qu'il est amoureux d'une fille extraordinaire, j'ai envie d'un mec qui serait à moi avant d'être aux autres, j'ai envie d'être la fille extraordinaire d'un mec extraordinaire. J'ai envie et j'ai rien de tout ça.
Pourvu qu'il ne tarde pas trop longtemps à se faire connaître, j'ai pas envie que mon coeur perde de sa fougue.
Bande son : Can't stand me now, The Libertines.
Et ce foutu harmonica qui me donne toujours ce petit coup de blues. L'harmonica est l'instrument idéal pour dévaster une menteuse.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (18)
dimanche, 26 novembre 2006
La vendue, Le retour
Jour du seigneur. Pupute Day.
Alors voilà, puisqu'on me menace ("Si tu parles pas du téléphone, on fera tout pour que tu restes célibataire"), couteau sous la gorge et sainte Rita retenue prisonnière, je viens enfin contenter la Corée et ses merveilleux petits hommes savants en vous parlant de mon nouveau téléphone Samsung, le SGH-P310. Ok, j'ai tardé à faire une petite note sur ce bel engin mais parce que je venais de me faire larguer, j'avais une bonne excuse ! D'ailleurs, que ce soit vrai ou non, je vous conseille de dire que vous venez de vous faire claquer la porte de l'amour au nez en période de flemmardise intense, super raison, les gens sont soudainement très patients. Je crois que je vais plus souvent me faire larguer maintenant...
Donc revenons au téléphone. Bon alors tout le monde va vous dire qu'il est super grâce à ses options lecteur MP3, caméra, appareil photo, écran couleurs et patati et patata. Que nenni ! Il est juste très bien parce que top classe: posez-le en arrivant sur la table du Park Hyatt et voilou, vous êtes hyyyyyper méga branchouille high tech tout ce que vous voulez. J'ajoute également que son autonomie est étonnante, très bon point. Je pourrais aussi vous montrer la vidéo que j'ai faite de moi aux cabinets récemment avec un appel à la gente masculine (non, on ne voit pas mon minou, on entend juste mon pipi tomber fièrement et abondamment) mais non.
Voilà. La séquence pupute est terminée. Passons aux choses sérieuses...
Lors de ce cocktail Samsung, mercredi sais-plus-combien, il y avait quelques mecs pas trop mal. Et pétée comme d'habitude, j'ai fini par tous les draguer. Alors commençons par F. avec qui j'ai finalement passé une soirée très sympa dans un appartement où tout le monde ronflait à 6h du mat'...;) Lui, il est cool, fin, je l'aime bien. Dommage qu'il soit trop sérieux. Mais ça, avec l'âge, ça lui passera peut-être.
Ensuite, il y avait ce mec, merde j'ai oublié son nom. Celui qui est maqué mais qu'on dit open. Merde, j'ai oublié. Bon c'est pas grave parce qu'après coup, il fait trop jeune, trop sérieux. Mais bon, dans un lit, faut voir, ça peut parfois détonner ce genre de personnalité faussement carrée.
Et je finis sur ce mec très très très séduisant à la ceinture Hermes ou sais-plus-quoi (Virginie, c'était quelle marque déjà ?!!). Son pote était un gros pas beau aigri donc la discussion avec eux deux m'a vite fatiguée. Pas grave, je l'ai recroisé quelques temps plus tard aux cabinets (non, pas la fois où je me filmais). Alors je ne me souviens plus de son prénom mais il me plaisait vraiment donc si quelqu'un voit de qui je parle... En même temps, toutes les nanas de la soirée avaient les yeux rivés sur deux mecs dont lui DONC vous savez de qui je parle !!! Ok, il faisait un peu trop bourge du XVIIeme mais bon, puisque les provinciaux boudent leur plaisir, je vais peut-être à mon tour rentrer dans les statistiques et trouver quelqu'un de mon milieu, de ma ville bref rentrer dans les stats (un papier dans Glamour m'a estomaquée : rien n'est dû au hasard en amour, rien. J'y crois pas entièrement malgré tout, j'aime bien l'idée que tout n'est pas prévisible). (Cela dit, l'ex, il correspondait assez à ce que j'attendais d'un mec. 10 ans de plus, je trouve ça pas mal pour moi. Mais sans les gosses et la tête pas dispo. A bon entendeur... I AM HERE !)
Enfin voilà, si vous le connaissez, faites passer le message. Et dites lui que je ne suis pas toujours guillerette (faites lui croire que je ne bois quasiment jamais d'où mes happy face étourdis au cocktail). Normalement, il était à côté de celui qui prend cette photo ...
Dernière chose, message perso : Oliver, pour la blogroll, ouais bof. Je préfère mettre des gens dans ma blogroll parce que je les lis et non parce qu'ils me proposent de faire un échange de lien. Ne m'en veux pas, hein.
Ah, et comme je vois que ma photo n'est pas si nulle, ben je voulais juste dire merci à ceux qui l'ont commentée. Ouais, mon ego est flatté et ça fait du bien. Mer-ci. Quant à ceux qui l'ont "piquée", je me demandais... Qu'allez-vous donc en faire ?!! Si encore vous étiez des lecteurs tordus de 15 ans, je me dirais que vous allez vous branler desus mais là, vous êtes deux vieux! Alors ?!! ;)
18h16 : Ben voilà, je regarde Intérieurs et j'ai envie d'une maison de ville, avec un petit jardin, un petit enfant qui bouge ses fesses dodues, un mec qui m'aime, des livres, de la musique, mon piano, de l'amour, de l'espace, des plantes,un peu, du bois, des amis bref je suis prête à ne plus refouler mes peurs ! Merci Intérieurs ! ;))
On en reparle demain, hein...
Ah !... et un bouledogue américain. Qui bave et pète.
Ou un loft. Ou tout simplement un grand appart' avec terrasse. Simplicité. ;)
15:45 | Lien permanent | Commentaires (25)
samedi, 25 novembre 2006
Pas d'étoiles mais les fenêtres ouvertes
Au loin, des sirènes de pompier.
En fond d'écran à ma droite, une espèce de reportage sur les armes de guerre. Une sorte de mélange entre une pipe à eau new age et de l'artisanat arménien. Et un type en cravate allemande visiblement fier de présenter ses joujoux aux gentils insomniaques.
Je recommence mon rythme de vie décalé. L'avais-je arrêté ?
Oh ! en fait, c'est Chasse et Pêche, je crois bien. Et je viens de voir un stand avec une nana souriante avec marqué derrière elle "Chasse à Saint ***." Quel bonheur. La télévision hertzienne, du pur concentré de culture pour tous. Et maintenant, une fabrique de balles pour tirer dans le trou du cul des lapins. Quelle horreur... Qui peut aimer ce genre de programme à part les chasseurs anti-tout ? Peut-être moi. Ca me donne matière à critiquer. Je critique tout en même temps. Souvent mon mot à dire. Y a-t-il autant de chasseurs accro à cette émission ? Pourquoi ne dorment-ils pas, les chasseurs, à cette heure de la nuit ?
Sinon, le sommeil tarde. J'ai fini mon boulot il y a une heure environ et rien. Aucun bâillement ni paupières trop lourdes pour supporter la lumière de l'écran devant moi. Devant vous. Alors pour rester dans le narcissime pathologique, j'ai bien dû prendre quelques cent photos de ma tronche. Sous toutes les coutures, toutes les rides, tous les boutons.
Et en boucle, cette chanson...
Quand même, c'est agréable, ce silence. Ce calme. Il peut devenir angoissant mais passé une certaine heure, il apaise. Comme si mon esprit ne faisait plus qu'un avec mon corps et les astres. Ouh la, je pars loin. Mais c'est vrai. Il n'y a qu'à ces heures secrètes qu'on se sent vraiment sereine. Non ? Pas d'agitation. Le temps m'appartient. Et ce luxe de penser qu'on se réveillera.

05:08 | Lien permanent | Commentaires (23)
vendredi, 24 novembre 2006
Moi je vous...
11:40 | Lien permanent | Commentaires (11)
Clairvoyance
Marché Saint Honoré.
Rue Monsieur le Prince.
Et là-bas...
L'idée rentre, sans faire de bruit, s'installe, insidieusement, sournoisement.
L'homme n'aime pas la femme, il aime le reflet de son ego.
A tout âge, ils finissent avec les mêmes doutes, peurs, conclusions.
Alors je comprends ma mère.
Je comprends.
Seuls les mecs chiants ont leur place dans un couple plan-plan.
Je ne deviendrai pas bobonne.
Je ne deviendrai pas celle qui dit oui quand il faut dire oui.
Je resterai celle qui dit non quand elle devrait dire oui.
L'homme à tout âge est un enfant abruti par sa mère, sa soeur, sa fille, sa maîtresse, sa chienne, sa bonne.
C'était donc vrai...
L'andalou s'appelait Stéphane, il n'avait rien d'un andalou.
L'andalou est un personnage que l'auteur a décidé de tuer aujourd'hui.
Acte II.
00:30 | Lien permanent | Commentaires (18)
jeudi, 23 novembre 2006
YES YES YES !
J'ai tiré l'as de trèfle !!!
Comment ça "Et alors ?" !
J'AI TI-RÉ L'AS DE TRÈFLE !
Oui bon...
13:55 | Lien permanent | Commentaires (19)
mercredi, 22 novembre 2006
J'aime les couples (mal)heureux.
20:25 | Lien permanent | Commentaires (19)
Mairie du VIeme
Que des NUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLLLLLLSSSSSSSS !!!
17:32 | Lien permanent | Commentaires (11)
La vie, quoi.
Je pense à la relation homme femme, aux histoires d'hier.
Je pense à cet homme libre qui rit du folklore ambiant.
Je revois ce visage grâcieux, à la fois beau et douloureux.
J'imagine les prochains jours.
Je me dis qu'il me reste une heure pour donner ces foutus papiers à la mairie.
Je pense qu'il faudrait manger un peu.
La tension baisse.
Le blanc des yeux tourne au rouge jaune merde.
La tension baisse vraiment.
La tête est lourde de désillutions.
Les pieds et mains sont morts.
Je me dis qu'il faudrait que j'arrête ces conneries, sortir prendre l'air.
Les coups de marteau commencent à me bercer, finalement.
Mon frigo fait dans le moisi et le méconnaissable.
Le foie s'use.
Monotonie.
Huit clos pour un moment. Et puis non, à quoi bon.
Fatiguée. Aucun plaisir qui dure.
Je repense à Delphine. Vraies ou pas, les histoires des uns peuvent effrayer les autres... ou pas.
Colombo a oublié l'écharpe neutre sur la chaise.
Sexy Touch, effectivement. Pas d'avis. Pas besoin.
Mal aux talons.
J'aime cette musique. Aérienne et pesante, les extrêmes font parfois de jolis mariages.
J'ai constaté ce matin que mon père m'avait reconnue un an seulement après ma naissance.
"S'aimer un peu... bien... bien s'aimer... s'aimer bien." Oui. Le tout est d'y croire suffisamment.
Les Corréens attendront un jour de plus.
Je ne tiens pas mes promesses.
Qui les tient ?
Cet homme, hier, me courant après sur le boulevard pour m'inviter à boire un verre.
Ce garçon, qui veut me revoir.
Cet autre, qui semble penser que nous avons tout en commun.
Et l'idée de rappeler, peut-être, celui qui m'a fait le plus de mal dans ma vie.
Pour voir, comme ça. Savoir ce qu'il est devenu.
Mauvaise idée.
Mais pourquoi pas.
16h19 et toujours ici. Un peu de bonne volonté, merde !
Aussi molle que moi aujourd'hui, ça n'existe que chez les invertébrés.
"Une homme est un femme comme les autres". Restons sur cette idée vaseuse pour aujourd'hui, voulez-vous.
Bande son : Highschool lover, Air.
16:30 | Lien permanent | Commentaires (18)
mardi, 21 novembre 2006
Tel père telle fille
J'aime la rue Cardinale. Décor de mon cinéma. J'aimerais trouver un nid douillet au dessus de cette boutique pour enfants colorés façon Agatha Ruiz de la Prada.
J'aime prendre un thé à la violette avec mon père, gourmand, chez Ladurée.
Une seule tâche dans cet après-midi parfait : le sang. La faute à la fatigue, sûrement... J'espère.
J'aime penser que tout ira bien.
Un an plus tôt...
18:21 | Lien permanent | Commentaires (14)