Made in Rive droite

C'est logique de préférer les sexes longs et larges alors que les hommes qualifient souvent le mien d'étroit (et de merveilleux, cela va sans dire) ?

Un recommandé et deux colis, trois postes différentes.

Sept minutes d'attente chez un agent immobilier, c'est très long. Surtout quand tu dois subir la radio préférée de la secrétaire. Mais j'ai ainsi compris pourquoi tous les nazes aiment Jean-Jacques Goldman : dans ses chansons, ils rassurent les losers en leur disant que même le dernier d'entre eux est gagnant.

Six minutes d'attente sur la banquette bleue inchangée depuis 1973 dans une banque, c'est également très long. Ca te persuade simplement que tu as vraiment choisi la bonne voie en cochant Première L option Oisiveté en fin de troisième.

Deux minutes avec la copine de mon frère, c'est ni trop court ni trop long. Je ne sais pas si je me méfie d'elle parce que mon père l'aime un peu trop à mon goût ou si j'ai envie de coucher avec mon frère.  Salle fille à papa, Jen !

17h56 : envie de boire un verre avec toi.

Lorsque je baissai ma culotte pour laisser couler le soleil, une belle et ronde île de cyprine me souhaita bonne nuit.

C'est officiel : le ciel gris ne gouverne pas mon été.

Musique d'état : Vodka Mary Jane 2006, Curtis Vodka. 

Une semaine à pleurer sans raison à toute heure de la journée, c'était pas gérable. Après moult replis, j'ai enfin revu le seul et unique sadique sur cette planète qui pouvait me réconcilier avec moi-même, j'ai nommé le grand Hermannn...

Sans déconner, comment ai-je pu oublier toutes ces ressources ?...

Hermann, je t'aime ! Et toi aussi le Schizo, continue de brûler mes fesses, je plane !

PS : maT, envoie-moi en l'air, je suis prête. 

PPS : la déprime est finie, je suis rentrée à pied et heureuse, la java recommence. (L'Italie avec Hermann en octobre, je suis à fond ! ;p)

J'ai compris que je faisais une dépression quand le blog culinaire m'apparut comme une activité divertissante.

(juste besoin de grands bras et d'une voix douce ?)

Je voulais un tableau cliché de beauf en promo : un feu d'artifice parisien sur un pont avec mon amoureux. J'ai eu un pétard et deux obsédés attachants malgré tout, une course à pied et six ampoules.

J'ai laissé un autre beauf laisser traiter Lolita de nazi et ai mangé une fourmi volante.

J'ai surtout imaginé un film de taré en regardant ces lumières customiser le ciel : des extra-terrestres nous envahissent, pas le temps d'aller chercher de l'eau potable et de quoi manger à la maison, il faut prendre ses jambes à son cou et courir vers l'est le plus vite possibe, j'appelle ma mère et lui hurle "prends le chien, toute les bouteilles d'evian du frigo et des croquettes et cours vers l'est, écoute-moi, ne pose pas de questions les voisins font tous faire pareil, j'appelle papa pour lui dire de faire pareil, je t'appellerai plus tard, vite fuis !" et j'appelle mon père et lui donne les mêmes directives puis j'éteins mon téléphone et au lieu de partir je reste à regarder ces appareils s'approcher à vitesse grand V vers nous.
Voilà. Je l'ai vécu comme ça mon feu d'artifice. Après l'épisode "je ferme les yeux et je comprends ce que c'est que de vivre pendant le seconde guerre mondiale". Mais j'ai aimé le diamant de fin à sa juste valeur, sans SF en fond.

Vers minuit et des poussières, j'ai vu que R. m'avait appelée à 22h 30, shit j'aurais dû lui proposer mais je n'ai pas osé. De toutes façons en ce moment ,je suis un vrai boulet, faut que je me dépêche de partir. Pour mieux revenir, ma touche boys band.

J'ai mal aux pieds et plus d'amoureux (oh bah ça alors, Jen ! que de nouveauté !... hmm, je mets mon coeur d'artichaut sur mode pause, ras le bol des mecs, pas un qui vaut mieux que l'autre, il est où celui qui saura tout faire ?). Mais des japonais blindés prêts à signer.
(et du travail en retard mais un sommeil réparé)

... Mais vu comme j'enchaîne merde sur merde depuis ce matin, c'est pas sûr que je les garde toutes...

Pour la faire courte, réveil en gros stress avec ma mère qui sonne comme une malade à l'interphone à 10h30, moi pas coiffée pas lavée pas théinée, j'ouvre la fenêtre et gueule "Quoiiiiiiiiiiii ?!! C'est quiiiii ?!!" avec ma douce voix de sirène (!). Merde, j'ai rendez-vous dans dix minutes à la banque, j'avais complètement zappé. Je me lave les aisselles et le minou en quatrième vitesse, mets un Tampax, me brosse les dents en cherchant un tee-shirt propre (gros challenge) et descends rejoindre la bagnole et ma mère. Prise de nausée, je passe la tête par la fenêtre au Pont Neuf et t'éjecte douloureusement de la bile à un mètre d'une connasse en Vélib. Ok, là je sais que cette journée s'annonce des plus sereines.

Arrivée à la banque, mauvaise nouvelle : non, je ne peux finalement pas louer mon appart actuel au lieu de le vendre, comme initialement prévu. J'apprends en plus que je ne peux pas le vendre en-dessous de ... euros parce qu'avec le prêt classique engagé pour l'appart de Bastille, ça fait plus de 2 000 euros à payer chaque mois pendant un nombre d'années qui dépasse mon entendement. Soit. Sauf que ma banquière me fout une grosse pression et me dit que si je n'ai pas trouvé d'acheteur avant la rentrée, ça pue grave du boudin. Et là, l'accumulation du stress et de la fatigue font que je me mets à chialer. Et puis bien, les mains et le menton qui tremblent, pouf tout part. Joyeux anniversaire, Jen ! Après trente minutes de x simulations, je retrouve le moral (façon de parler; franchement, acheter et vendre en même temps, c'est un calvaire. Quand on ajoute à ce bordel une montagne de piges à rendre dans un temps ultra court, ça donne une nana complètement à bout de nerfs). Ok, allez, il fait beau, c'est mon anniversaire, je ne vais pas me laisser envahir par les soucis. Je sors de la banque, ma mère et moi retournons vers la voiture. Ah bah oui, sauf qu'il n'y a plus de voiture. Embarquée par ces enculés de fonctionnaires de merde pour deux roues avant légèrement garées sur une place de livraison. En plein moi de juillet, ça ne gênait personne, le mec du tabac nous l'a confirmées. Ok, restons zen. Appelons le commissariat et prions pour que la bagnole ne soit pas à la Villette. Une chance (mouais...), elle est aux Halles. Je ne savais même pas qu'il y avait une fourrière sous le Forum. Bref, 136 euros et 37 euros d'amende plus tard, me voilà chez moi avec une envie folle de prendre un taxi direction Orly. 

Sinon, ça va.

Ce soir, il y a des chances pour que je rentre en croix.

En tout cas, merci pour vos mails, messages sur mon répondeur et SMS, ça fait super plaisir. Peux pas vous répondre sinon j'en ai pour dix ans mais merci !

Sur ce, au boulot et vivement ce soir (je zappe le taf pour lécher les bouteilles, c'est une question de survie) !  

PS : Tout le monde le dit, notre cher président a beaucoup d'ennemis, les chances qu'il se fasse buter ne sont pas minces, le 14 juillet c'est pas une voiture blindée qu'il lui faut, c'est un tank ! Qu'il crève, ce connard. Là, ça va, il y en a ras le cul de se faire baiser tout le temps. Nicolas et Carla, tu sais quoi, ils me font penser au couple Ceaucescu : qu'on les achève, bordel ! (Un passage dans un bureau de fonctionnaires, des taux qui grimpent et ça me rend un poil agressive.)

PPS : Princen, si tu me lis, je te souhaite le même sort.

Leur histoire est jolie, ça respire la complicité, la simplicité, le bonheur paisible, l'union solide... l'amour véritable.

Le mariage d'AS, les cours de madame Marest que m'évoque Aurel qui n'a pas changé, les années qui passent, le bonheur à deux, je ne ressens pas d'amour en moi, rien à donner pourtant je dois vous avouer que ce soir, ça me manque, la simplicité à deux.

Enfin je ne m'en fais pas, tout est déjà tracé de toutes manières... (Oui, je crois au destin et si ça te fait rire, tant mieux.) 

Effacer, Supprimer, on ne réalise pas à quel point tout est si vite, trop vite gommé. Dommage. Les livres, le papier, l'encre...

Il est célibataire le dernier des Gutenberg ?

Idéalement lâché, le jet d'encre inspiré et ta tête malheureusement plus très impressionnable, musique maestro !