lundi, 05 mai 2008
"Je ne te ferai jamais de mal, je t'aime."
Le pouvoir secret devrait instaurer l'obligation de regarder Napoleon Dynamite le premier jour de rentrée dans les collèges et pensionnats du monde entier. Ingrid Bétancourt dans ma culotte ou quelque chose de ce goût-là. Encore le chevalier wayfaré, encore ma raison anesthésiée, encore moi et un débit de connerie impressionnant.
Le revival grungy post trash néo romantique je m'épile pas la chatte c'est vraiment over pénible. The rest and the other.
Dieu que les hommes sont aisément manipulables ! Leur femme n'obtiennent plus rien de sexy de leur part et nous on devient boulimique. Nous sommes des salopes avec eux ou leur femme ?
Ma bassine orange est mon mari. Les sourcils trop épilés sont définitivement vulgaires : trait=pute, il faudrait leur dire un jour. Aucune bonne pioche au parc monceau mais un joli nuancier, Palavas-les-Flots squatte le XVIIeme et c'est tant mieux. J'arrête d'embrasser des mineurs j'ai honte quand je les croise dans le Marais pourtant j'aime leurs chansons pour adolescentes; j'arrête d'embrasser des presque trentenaires capables de tomber amoureux de moi en une heure c'est trop dégueulasse; j'arrête de parler poils pubiens à Paul à 3h. J'ai oublié que facebook m'amusait, j'ai oublié le prénom du mec de mercredi, je suis sortie avec l'été c'était terrible on est fiancés, je reprends les habitudes de dépravée ce que c'est bon, j'ai très envie d'être maman le dimanche, apathique le lundi, facile le mercredi et me réveiller sans bouton ni boulet le vendredi.
Regardez ce que cachait le plus gros poivron génétiquement modifié du Champion de la rue de Buci, je vous présente le fameux poivron mutant érotique, mon ami le plus cher (qui donne une odeur de Sud à mes crottes) :
Des morceaux de Satan et des bébés crustacés
La gueule grande ouverte de l'hippo du coin
Dumbo
Mon coeur rue des Saint-Pères
Au fond du couloir, le plaisir...
Si pas de désir pas d'amour. Apparemment. Ah bon ? Vraiment ? Vous en êtes bien certains ? Tant mieux je devrais dire. Tant mieux alors. Tant mieux.21:45 | Lien permanent | Commentaires (14)
dimanche, 27 avril 2008
Astrology days by Lymbyc Systym
Yep.
Dans le même esprit que Lambic 9 poetry de Squarepusher, évidemment j'adore.
Ce groupe (clique et écoute Carved by Glaciers et pense à ces heures où tu oubliais le temps sous cette couette) est terrible, chez Mush Records, encore un très bon label. Putain ce que j'aurais kiffé d'avoir mon propre label... Mon Top 5 Records à moi, le pied total.
Edit : 21h18, je somatise. Trois dimanches de suite que je souffre de maux d'estomac, comme à l'école primaire sauf que c'était la migraine. Et pas terminé ma montagne de boulot, demain sera une longue journée... Je rêve de kiris, de crabes géants et de mer à 26°C.
15:51 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lymbyc systym, lambic 9 poetry
samedi, 26 avril 2008
Je crois que les Bubblizz ne sont pas étrangers à mon début de migraine
Les hommes avec qui j'ai fait l'amour sont nombreux à avoir un prénom commençant par la lettre R ou S D (je n'ai oublié personne cette fois, donc au final en force R, D et P). Des A aussi.
Avoir la hauteur adéquate pour avoir le siège d'une balançoire à son ventre, cela me manque. J'aimais bien poser mon petit torse dessus et me laisser aller, j'avais mal au coeur mais je continuais.
Mes cuisses me désolent, je me drogue aux poivrons, aux tomates Coeur de boeuf, aux salades en tout genre, au vinaigre balsamique et aux oignons rouges. Je n'ai pas encore minci mais mon haleine laisse à désirer en fin de repas et mon ventre gonfle à vue d'oeil au coucher. J'arrêterai le chocolat lundi et les crudités le soir. Il ne me reste plus que la soupe et les patches. Dur.
J'ai une idée très définie des six prochains mois, c'est tout nouveau pour moi. Je me demande comment les workaholics survivent sans junk sex et substances illicites.
Derrière moi, la télévision allumée. Toujours, avec ou sans son mais allumée, cela consternait le mec avec qui je sortais en début d'année. Le prochain le serait d'autant plus s'il savait que je laisse au volume 4 un téléfilm appelé Je m'appelle Régine. Je ne doute de rien.
Jérémie est réapparu, j'avais oublié de l'ajouter sur la liste des mecs avec qui j'ai. Comment avais-je pu l'oublier ? Souvent, je les compte. Parfois, nous faisons des comparaisons. Souvent nous en oublions un, le cherchant dix minutes et l'oubliant dans un bon vin. Jérémie m'a fait boire un sacré nombres de verres !
La dînette fraises-tomates en septembre sur le balcon. Et puis quelques mois plus tard, un petit être sera admis sans concours d'entrée au sein du Trocstore. Hâte de voir sa bouille, hâte de le voir grandir et de l'entendre l'appeler maman. Hâte de faire ma conne avec lui. Ce sera drôle quand même... (Et enfin, on cessera de dire que je suis le bébé de la bande.) (Penser à régresser en novembre pour garder ce statut.)
Régine en fond, je retourne wordiser mon samedi soir, ce putain de samedi quasi estival, ce putain de samedi où tout le monde s'amuse... Ma carotte : argent argent argent. Finalement je suis comme les caissières du Champion.
Coup de coeur pour cette chanson, ne cherchez pas pourquoi tout n'est qu'évidence, comme à chaque fois tout le monde connaît la fin sauf moi.
Elles me manqueront, les mouettes. Vous font-elles honneur de leur présence dans le XIeme ? Dites oui.
23:06 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : en mode ma gueule ma carrière ma vie et le reste après, she&him
vendredi, 25 avril 2008
Pour chic type et personne d'autre
Je suis nulle, je suis nulle, oui bon ça va quand même ! Oh allez, pardonne-moi breton préféré (ok t'es le seul breton que j'aime, les autres nan nan je vous laisse Quiberon et les volets bleus), bobo épuisée en ce moment, bobo ennuyée, bobo pardonnée ?
Le clip qui suit... remplace la gueule kitsch de la femme Tupperware par la mienne (aussi kitsch, certes).
(Chez Champion, la méchante à la caisse a grillé que j'avais pesé mes pommes rouges avec le mauvais numéro, le moins cher. Merde, même les caissières deviennent capitalistes maintenant.)
21:17 | Lien permanent | Commentaires (8)
jeudi, 24 avril 2008
Franchement...
11:48 | Lien permanent | Commentaires (26)
mercredi, 23 avril 2008
Deux choses...
1 : cette photo me fait rire.
![194127398.jpg](http://www.boboparisienne.com/media/02/01/194127398.jpg)
2 : je suis désespérée par les spots qui éclosent sur mon visage. Au point que mon jean Converse sweat capuche (je ne ferai pas d'effort tant que je vivrais dans une maison témoin) me ferait passer pour une ado mal dans sa peau. Ce qui est le cas, ma peau là je la hais, ennemie. Tous les ans je me fais la même réfléxion : "Finalement ils ont raison avec leur histoire de boutons bourgeons printemps". J'ai des réflexions intenses. Il faut que je pose une question sur les poils non pubiens aussi. La prochaine fois.
14:01 | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 22 avril 2008
Sur mon avenue, je n'entendrai plus les voisins (mais je les épierai mieux la nuit venue, je m'en régale d'avance)
Fenêtres ouvertes, il fait bon, j'entends de nouveau ce qu'il se passe chez mes chers voisins. Leurs vies me manquaient. Ici, tout est beau tout est rose, jamais un pet de travers, les gens sont riches acteurs architectes entrepreneurs votent à droite aux deux premiers étages et à gauche au-dessus, travaillent beaucoup voyagent beaucoup, sont mélancoliques sur la cuvette pour le principe puis hop, salade party dans la cuisine. A 18h06, le mec de la chambre mansardée fait ses gammes, comme toujours. A la même heure, la desperate housewife du loft est en pleine séance d'abdos-fessiers avec sa coach. Du Kamel Ouali version "Ma vieille, t'es grosse et nulle mais comme tu me paies bien je te caresse dans le sens du muscle imaginaire" (apprécie la lourde ambiguïté dans mon choix du verbe payer à la première personne du temps présent). Entendre la prénom-composé crever la bouche ouverte pour quelques capitons en moins le temps d'un été où son catho de mari ira oublier Dieu au téléphone avec sa secrétaire méritante, savoir qu'elle ignore que je l'entends souffrir et que je l'aime pour cela, savoureux, joli printemps dernier printemps chez vous.
La pause est finie, je repars à la conquête de la page noire et laisse tourner Phoebe Killdeer pour le faux plaisir de ces gentils voisins sans problème.
PS : Si tu vis dans un appartement donnant sur une avenue du XIeme, méfie-toi je pourrais bien devenir ta nouvelle voisine. Ne souris pas, j'observe tout et quand vraiment j'aime ce que je vois, j'emprunte les jumelles de mon père. Et là, tout devient possible. La Courtoisie et le voisinage.
vendredi, 18 avril 2008
If you are not too long, I will wait here for you all my life. Oscar Wilde
(Et si vous ne connaissez toujours pas l'excellentissime Drugs in my body de Thieves Like Us, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour ne pas mourir sourd inutilement...)
14:30 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : thieves like us headlong into night
jeudi, 17 avril 2008
Frémont me fait penser à Darkplanneur parfois, des faux-airs, des tics...
Si tu ne sais pas de qui je parle, c'est bien, tu peux encore t'échapper vivant de ce jeu. Rendez-vous au niveau 5 !
(Eric, ne te vexe pas, c'est drôle ! Et en plus j'ai raison, il y a quelque chose...)
20:35 | Lien permanent | Commentaires (6)
Je kiffe mon mandataire !
J'ai trouvé le clone d'un pote (PDB, tu as un frère jumeau caché), extra. Plus d'une heure à faire des sketches avec un agent immobilier maniéré chez moi, surréaliste.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (8)