Made in Rive droite

Quand on recharge ses ballerines plutôt que ses batteries, il est grand temps de dire à bientôt. Je pars donc me ressourcer dans mes montagnes, tricot, marche, running (j'ai les shoes, on verra sur place pour la suite), la tonne de romans et mon chien, tout est prêt. Rendez-vous à la rentrée pour les derniers jours (made in) rive gauche... stay tuned, public ! ;)
(je vous ai programmé quelques clips, comme ça, pour le plaisir de vous emmerder)

Livres achetés pour un repos optimum sur mon transat avec vue sur montagnes. J'ai choisi un peu de tout, en espérant qu'aucun ne me déçoive (très important : avant d'aller te perdre à Villars, prévoir la lecture sinon tu peux chercher très longtemps avant de trouver ton bonheur dans les librairies environnantes). Cet été, votre bobo lira et prêtera ensuite à A. ...
La vie devant soi et La Promesse de l'aube de Romain Gary
La bonté, mode d'emploi de Nick Hornby
De Profundis d'Oscar Wilde
Journal Atrabilaire de Jean Clair
Mémoires d'une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir
Les Corrections de Jonathan Franzen
La Métamorphose de Kafka
Le Petit livre des pluriels parce que bon, parfois, je sèche sur certains mots
Tropique du Cancer, Printemps Noir, Nexus, Max et les phagocytes et L'oeil qui voyage de Henry Miller (depuis Tropique du Capricorne, j'attendais août pour tout dévorer)
Le livre du rire et de l'oubli de Kundera
Désaccord parfait de Philippe Muray
La mélancolie des innocents de Jean-Pierre Milovanoff

Playlist réactualisée. Bons points pour :
L'amoureuse et Trains de Jérôme Minière
Magic lady de Scotch
des trucs chopés sur Echo Park Records comme Jeppe et I am a robot
Il nostro de Fabio Viscogliosi
Le loup du groupe éponyme (parfait pour me la jouer grande enfant de la nature dans la forêt seule et terrifiée)
Something to tell you de The Harnays
Moana (merci l'andalou)
Swimming circles de Noze
l'album de She&Him parce que je ne m'en lasse pas
toujours Jil is lucky et Bensé (Petite, j'aime j'aime j'aime)
et des bons classiques comme Pavement (merci Angil), Radiohead que je prends plaisir à réécouter, the Supremes etc pour glander près de la cheminée la nuit et me la jouer grande enfant qui pige tout à la vie devant un spectacle aussu beau - les montagnes, trouduc.

Crèmes en tout genre prêtes à être testées (que j'aime mon métier !)
Tampax, maillot, polaire (bah ouais, la montagne ça vous gagne... sur l'herbe ou près de la cheminée, pas rare qu'il neige fin août, toujours un bonheur pour moi, moins pour ma mère)
Mental prêt pour un jogging quotidien, des randonnées et un régime presque draconien
Stylo et carnet
Appareil pour prendre mon chien et mes pieds sous toutes les coutures (comme les beaufs, ouais)
Sur le départ.

Merci de m'avoir rendu visite, Jen est amour, une seule chose à savoir finalement : on sait qu'on est vivant quand on rit à un enterrement. Appelez-moi Bobo pasteur !

Soit, je n'ai dit au revoir à personne mais je suis comme Thomas, je suis arrivée à saturation, m'en fous de la vie des autres, je ne supporte plus la boulangère qui fait la gueule, entendre toujours les mêmes histoires, je me fous de tout, j'ai enfin des vacances, je me barre, je ferme mon téléphone, je ne chercherai pas une connection avec l'ordi de ma mère, je ne suis même pas certaine d'écouter beaucoup de musique, je veux juste arriver au châlet, monter au premier, entrer dans ma chambre et regarder la vue qui va faire mon simple bonheur pendant un mois : R.E.P.O.S.

Les enfants, à bientôt ! Bonnes vacances à celles et ceux qui partent et... bah rien pour les autres, courage quoi. 

Une petite chanson de Sheila, L'Heure de la sortie, pour vous montrer dans quelle ambiance rétrovintagekitschrégressive je danse en me préparant à bientôt retrouver ma bulle familiale (qui va me taper sur les nerfs au bout de quatre jours mais c'est pas grave)...

Tous avec moi, la ré fa la la si la fa sol la la...

Depuis cinquante vingt minutes, je ne fais que me bidonner devant des messages à caractère informatif et boire des menthe(on met pas de s, hein ?) à l'eau. J'aime beaucoup ma moustache verte. J'aime aussi énormément les gens fainéants fin juillet début août.

Pour acheter mon appartement dans le XIeme, j'ai fait un prêt. Soit. Un rendez-vous médical était prévu, soit. Je viens de recevoir le papier, il est pour demain matin. Sauf que... je pensais qu'on allait juste me faire le truc de base avec taille, poids, vue et questions à la rapide. Mais non : ces enculés vont me faire un bilan sanguin complet avec recherche du test VIH. Alors quoi ? Si on me trouvait quelque chose, qu'est-ce que cela changerait à l'histoire ?... Ca me dégoûte, ces méthodes.

(Je sais, je vis dans un monde de Bisounours... mais quand même, merde !)

(Et pour honnête, l'idée d'apprendre que j'aurais pas dû baiser sans capote avec X ou Y par un assureur mal-veillant, franchement c'est pas ce qu'on a fait de plus joyeux.) 

10h43, je me couche, je suis en vacances c'est décidé.

C'est quand même étrange, de glisser dans la boîte aux lettres une enveloppe dans laquelle la gynécologue a déposé ce qu'elle a sorti de mon vagin avec des gants blancs.

Bonjour monsieur le facteur, veuillez prendre soin de ce frottis, merci. En espérant qu'avec la chaleur tout reste indolore inodore...

Cordialement,

votre aimable leader du club "Nos amis les fonctionnaires".

Dans le métro, j'ai eu le temps d'aimer un autre titre des kitschissimes Lilicub. Après le duo mère-enfant, voici un avant-goût de mon duo avec mon mari qui ne m'ennuie pas... J'adore. C'est léger, joyeux et cucul sympathique. Comme qui ? Hein ?...

 Sharky : ça me traumatise toujours d'aller chez la gynéco, d'où le lapsus certainement... Finalement, le sentiment de vulnérabilité que j'ai la première fois qu'un homme me voit nue, je le revis à  chaque fois que je suis à poil sur ce fauteuil avec le doigt de ma gynécologue dans le vagin.

A 21h29 : il pleut et je n'ai pas envie de sexe. Faaabuleux !

A 21h30 : puisque mon père ne supporte plus le message de mon répondeur, il me faut le changer. Pourtant je trouvais ça marrant moi... "Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Jen, laissez-moi un message, je vous rappellerai plus tard... ou pas." Mon père ne doit pas supporter que je ne le rappelle pas le dimanche, je ne vois pas d'autres explications. Je le changerai à la rentrée, quand j'aurai oublié.

A 21h32 : là si, j'ai envie de sexe. 

Je suis heureuse parce que je quitte bientôt Paris, l'ordinateur et les rendez-vous en chemise blanche. C'est tout. Pas de récits sur les poutrasses qui sèchent dans la narine et te foutent la honte devant le miroir dans l'ascenseur, Charles qui est beaucoup trop bavard au réveil et la gloire du prépuce magique.

Juste le temps de vous mettre en écoute la chanson coup de coeur du jour et de vous dire qu'avec mini-moi, on formera un duo-star en 2017 (enfin c'est mon ambition, tous les deux au chant, maman au clavier et l'amant papa à la guitare, ouaiiis !)...

Marrant ça, j'apprends par un pote expat' qu'un dénommé Simon parle de moi à tous les Julien qu'il rencontre à Berlin... Je ne savais pas que vous suiviez autant mes petites aventures ! Alors oui, Simon, le Juju tout bizarre que tu as croisé à Berlin, c'est bien le Juju de Jen et oui, le mec à côté de lui c'était bien le connard ! (connard si me lis, en toute amitié applaudis)

C'est fou ça, quelqu'un que je ne connais pas demande à quelqu'un qu'il ne connaît pas s'il est bien le pote de la bobo, du Pong et tout le bordel. Connaît x 10 la prochaine fois.

Simon, qui es-tu ?!! Je veux connaître mon fan number one ! 

Ah Berlin ! je te reverrai, bientôt, et goûterai enfin à la peau de tes locaux... (les expat', ça compte pas)