mercredi, 03 février 2010
THIEVES LIKE US - Never known Love
(De revoir Isabelle Pasco, ça me rappelle un film vu quand j'étais à peine ado, dans lequel elle joue avec le fils Delon, il repassait souvent à la télé sur une chaîne je ne sais plus laquelle, genre TV5 ou Arte, j'adorais, je me souviens d'un plan du couple sur une route de campagne dans une vieille auto 60's, c'était quel film ?)
19:08 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : thieves like us never known love, thieves like us
Locomotion statique ou comment trouver un nom à une danse contemporaine
Un ver souffrant de Parkinson, un déhanché incroyable, des genoux atteints de lambadaïte grave, une paire de jambes qui danse et serpente comme un crayon qu'on agite entre son pouce et son index...
Lorsque je me relève pour remonter ma culotte alors longtemps abandonnée sur les pieds le temps d'une lecture superflue sur la cuvette, je me tortille d'une manière tellement ridicule qu'un bègue en appellerait à l'aide avec un phrasé fluide. J'aime me sentir idiote entre les quatre murs du cabinet.
11:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 02 février 2010
Ma mère m'a parlé des crêpes des autres, je vois les crêpes des autres sur Facebook...
... Et bizarrement, je n'ai pas envie de crêpes et je ne conchie pas ma mère (l'année prochaine, je ferai la tête pendant trois jours si cette situation se répète, faut pas déconner non plus.)
*---* UNE MINUTE CHEZ LA BOBO = VOUS PERDEZ TROIS VIES - devenir fan *---*
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chandeleur
OhBijou
Si j'avais un groupe de musique chiante pour tout le monde sauf nous, je chanterais sobre avec des filles à petits seins et des garçons écharpés Old England et on attendrait la dernière note de chaque chanson pour retrouver la vodka du congélo, le visage souriant et se dire qu'on est vraiment des personnes fréquentables hautement incomprises.
Petit son très ennuyeux qui a l'avantage de me détendre.
Ohbijou - the in-turns sessions from jamesfeatherstone on Vimeo.
(Black ice à écouter sur leur myspace)
PS : Un scientifique (enfin un homme plus savant que moi dans certains domaines - incroyable je me dis aussi !) m'a proposé quelques bulles et une Que Sais-je Party en tête à tête au Flore, vous pensez que si je demande à Dieu de faire sonner son cousin millionnaire dimanche à 13h06 à ma porte j'aurais une bonne surprise à 10h08* ? Le monde est fou, fou, fou voyez-vous...
--- Jen, bientôt rédac chef de Science & Vie Senior ! ---
20:16 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ohbijou
dimanche, 31 janvier 2010
Depuis tout ce temps
Il y a presque dix ans, j'écoutais à travers les grossiers écouteurs de mon walkman chinois Le Grand Huit d'Hubert Mounier. Une face A jouée et rembobinée jusqu'à l'usure le temps d'un oubli de l'autre en autarcie à Carteret et St Hellier. Je retrouve ce soir les refrains de ce disque qui m'avaient tant accompagnée à l'époque (une de ces ruptures amoureuses tellement douloureuse que l'on exploite alors tout ce que la chanson française et internationale a de plus mélancolique voire hypra-naze pour se plonger le plus profondément possible dans la merde).
Je n'avais point fait le rapprochement depuis avec Biolay. Que veux-tu, tout est finalement logique (Buckley fils et Sparklehorse à 15 ans, puis Nick Drake, Dominique A et ces autres dépressifs... Oui, ma bande-son adolescente est tout ce qu'il y a de plus horripilant pour le joyeux camarade qui emballe tout ce qui veut ! - c'est approximatif certes).
Bref, histoire de creuser un peu plus la haine qu'a ce type pour moi dans les derniers commentaires (Modern drift, mince je ne peux pas comprendre les gens qui n'en saisissent pas la pureté, oui je vis dans une forêt d'imbéciles entourés d'élans majestueux et ça me plaît alors d'en être*), je pousse ceux qui l'ont aimé, à réécouter un soir Vue sur la mer, Le Même Ciel, Depuis tout ce temps (OK c'est chiant faut subir le démarrage mais j'adore la voix qui monte au refrain) ainsi que Et Pourtant.
Pour la chute, tant qu'à y être (marrant de se documenter sur la mythologie antique des sirènes)...
J'irai voir tôt ou tard
Si les sirènes existent
Sur le dos des baleines
Je suivrai leur piste
Car nul ne résiste
Au charme doux
De leur chant d'amour
J'irai voir tôt au tard
Si les sirènes insistent
Sous les flots qui m'entrainent
Je suivrai leur piste
Car nul ne résiste
Au charme doux
De leur chant d'amour
PS : J'aurais pu vous parler des non-événements qui rongent mon temps ces dernières semaines mais à quoi bon, de chouettes rencontres de doux baisers dont l'euphorie s'éteint aussi vite que le jour reprend ses droits. En fait, j'aimerais bien vous parler de cette hypothèse de Francis Albarède sur l'eau terrestre, mais je n'ai toujours pas trouvé le fabuleux amant scientifique dont j'écouterais des nuits durant les théories sur l'origine de l'Univers. (Il y a bien un garçon qui ne s'éloigne guère de mon champs sentimental ces temps-ci, mais j'ai compris la leçon : le coeur d'artichaut se déguste tiède, et moi le tiède, j'ai encore du mal. Alors petite Jen love-affairise sans bruit et puis un jour on y croit, le grand coup d'éclat, le plat à servir chaud et flambé à l'Armagnac au menu du jour. Pour l'instant, je préfère les comètes et les appels que je laisse sonner dans le vide (au moins ce vide-là, j'en suis maîtresse !).
PPS : Dandy Candy, j'ai bien envie de te faire écouter Et Pourtant mais je ne suis pas sûre d'être la bonne âme en t'inondant de "Et pourtant, on a tout le temps, on peut essayer, faire comme si c'était vrai, et pourtant... prends ton temps, on a tout le temps, une éternité..." (5 février, babe)
* l'andalou me comprend, lui, allez pensée pour ce centre d'handicapés mentaux (dans mon genre), où tu finis par chialer à la fin de leur spectacle de fin d'année, ouaip, c'était beau c'était con c'était bien, vive les élans vive le sot qui s'émeut de la vie qui va et de l'herbe anarchiquement chaloupée, ON T'EMMERDE LE CYNIQUE POILU ET TRÈS BIEN MERCI ADIEU !
00:13 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : hubert mounier, mobilis in mobile, le grand huit albert mounier
mercredi, 27 janvier 2010
EFTERKLANG - Modern Drift
Je lève tous mes pouces pour ce morceau et sa vidéo.
14:25 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : efterklang modern drift, efterklang "
mardi, 19 janvier 2010
La nuit (je suis pire qu'Eve Angeli)
Je ne dors pas plus de 5/6 heures par nuit, je suis crevée. Puis lorsque je vois les uns les autres qui disent ne pas réussir à travailler ni lutter contre la paupière lourde à peine arrivés au bureau, ça me console. Moi, la nuit, je ne dors pas car je me pose mille et une questions. De tout ordre. Comment calmer la voisine ? où déménager ? changer de métier ? arrêter les mecs compliqués ? arrêter les types toxiques ? arrêter l'artiste maudit ? arrêter l'égoïste flippé ? où se cachent les autres ? y en a-t-il ne serait-ce qu'un autre ? zapper ou continuer ? est-ce que j'ai arrosé les plantes ce matin ? j'ai soif, envie de faire pipi, la flemme, et puis ça va me réveiller, oui mais je dors pas, soit, mais je vais me casser la gueule dans le noir avec ce bordel sur le plancher. Haïti. Prier sous les étages, ils nous entendront. Dieu est avec eux, avec certains, avec qui il veut. Dieu. Dieu ? Et Dieu alors ? j'y crois ? je sais pas. si, j'y crois ? Et puis alors là, une fois que je suis lancée sur Dieu, c'est la merde. Je pense à la galaxie, à la possibilité d'un univers utérin, je rouvre la lumière, je me replonge dans Les Années Difficiles et je ne fermerai les yeux qu'une heure plus tard minimum.
L'auteur (Henry Bauchau, je radote mais lisez ce journal, c'est véritablement enrichissant) est tellement brillant, il met des mots sur cette harmonie que j'essaie de trouver entre mon esprit et mon corps. Et puis quand je referme le livre et la lumière, j'ai peur de devenir la cible idéale d'une secte. Ou alors je me fais peur en imaginant possible un changement de vie radical. Puis morte de fatigue je m'endors et me réveille le lendemain accro à l'iPhone et au bruit des voitures qui signifient que cette vie est toujours là, à moi, avec moi, pour moi, et que je peux y faire ce que je veux (même si sur les coups de 16h j'ai envie de tout envoyer baldinguer tellement j'en ai marre d'avoir x dossiers administratifs à suivre quasi au jour le jour et x personnes qui me doivent des thunes et x potes qui me saoulent à m'appeler 15 000 fois dans la journée et alors je ne vous parle pas de ceux qui me font horreur sur Twitter et Facebook, entre l'ego l'aigreur et la bêtise je ne comprends pas pourquoi j'y retourne chaque jour. Cette médiocrité ambiante* a le don de m'hypnotiser les heures creuses en solitaire. Demain j'arrête.).
En parlant de bêtise, demain je tenterai de n'en faire aucune avec speedy Abdel Alaoui ! Yiha ! Je lui demanderai comment éviter de péter mes spatules en bois la prochaine fois que je viderai les épinards de leur eau...
12h04, c'est pas tout mais faut se grouiller un peu. A plou tard !
Jenouna televangelista
PS : Henry Bauchau a je crois aujourd'hui 93 ans, cet homme est formidable, je l'aime ! Lisez-le lisez-le lisez-le vous ne le regretterez pas ! LES ANNÉES DIFFICILES
* moui c'est vrai, je ne suis pas toujours la dernière dans la médiocrité, surtout quand je vous fais part de ma théorie d'un univers utérin. Bon bah quoi ? si ça se trouve, j'ai pas tort ! De toute façon j'm'en moque, personne n'a la réponse ! oui, même le scientifique du 31 qui donne des cours à Berkeley et maintenant dans le New Jersey, oui, même lui, et ben même si atomes et tout le bordel, à un moment, il n'en connaît pas la fin. Comme Piaf, comme toi, comme moi (enfin si on ne prend pas en compte ma génialissime hypothèse de l'utérus cosmique.On parlait de médiocrité, n'est-ce pas ? ahem...
12:14 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : henry bauchau, insomnie, abdel alaoui
lundi, 18 janvier 2010
Yours - Gaspard Royant feat. Marie Flore
vendredi, 15 janvier 2010
Aujourd'hui, c'est colin épinards salade de frooots
A votre avis, Pierre Bergé mettra combien de temps pour se scandaliser de la somme envoyée par les Français aux Haïtiens ? (je t'ai dit, cette semaine je suis top humour méga grosse moumoute)
A votre avis, Peillon : coup de pub intelligent ou non ? Il a tout de même fait un beau bras d'honneur à tous ces bergers nationalistes qui jusqu'ici promenaient les moutons tranquillement dans les campagnes... Ses demi-frères doivent faire la gueule, ah ah.
Certes, un responsable politique qui se tire quelques secondes avant le direct, c'est... pas responsable. Ou ça le devient, avec une bonne justification courte mais efficace le lendemain. Les mots fédérateurs, ça fait toujours son petit effet.
J'aimerais bien être une petite souris pour voir comment Arlette a parlé à son mari/sa femme/la victime consentante qui partage sa vie en rentrant.
12:40 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : arlette chabot vincent peillon
mercredi, 13 janvier 2010
Chez Maud ou chez toi ?
Cet humour sans finesse, n'est-ce pas délicieux ? Ambiance La Merditude des choses. En pire. C'est dire.
J'ai très envie de vous parler du dernier Nicolas Rey, que j'ai lu d'une traite dans la nuit. Ni bon ni mauvais, peut-être tiède et amer oui, comme certains souvenirs. Il faut que j'en parle car j'ai aimé le tiède et l'amer cette nuit. Peut-être samedi, dans ton lit. Ou au bistrot, certainement.
Stephan Eicher chante Where did our love go. Joue au chien Lycos (lui aussi, il est mort assassiné en Corse comme Malo, le chien de Guy Bedos ?) et va écouter cette reprise pour jeunes gens suisses un peu mal dans leur peau en apparence mais en fait non, juste suisses.
Laid, ce dégradé. Mais ça m'a amusé là, à 15h25, de jouer à franchir votre seuil de tolérance.
Une chanson que je ne vous propose pas en test à l'aveuglette puisque vous connaissant vous l'auriez qualifiée de grosse merdouille bobo pour éviter de faire l'heureux constat : vous êtes mauvais en chanson française dépressive mais mignonne comme un nerd tout nu dans un aéroport. Heureux sommes-nous, peuple ! (Utiliser le mot farfelu 12 fois jeudi.)
15:47 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolas rey, minimilk un periptere