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samedi, 06 février 2010

Sous un coin de ciel bleu

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C'est vrai, c'est vrai...

Chardonnay, chauffage, chaleur humaine, chienlit tellement loin... Chienvenue chez chous.


podcast

 

vendredi, 05 février 2010

L'Atelier Propagateur

Les amis, pour une fois, je vous demande de faire circuler une info autour de vous, nan ce n'est pas pour vanter mon humour caustique ni la courbe de mon cortex, mais pour une toute autre affaire, professionnelle en l'espèce.

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L'une de mes meilleures amies, Véronique Rivas, architecte de son état (et ultra douée, suffit d'ouvrir son CV online), vient de lancer son entreprise : L'Atelier Propagateur.

Kézako ? Et bien la Rivas, elle te fait désormais tout ton site pour toi l'homme du BTP, ton site ta carte de visite quoi ! En plus clair, Véronique Rivas a suivi une formation de dingue (on ne la voyait plus tellement elle bossait sur ses Flash ses machins, du coup on la maudissait elle et ses flashmachins - moi en revanche ça se voit que je suis nulle dans ce domaine, hein) et est aujourd'hui graphiste/designer spécialisée dans les métiers de la construction. Et le BTP, je vous assure, elle connaît de A à Z. Donc si vous avez des amis ou connaissances dans le BTP qui désirent avoir un site Web pour mieux communiquer sur leur entreprise, passez-leur le mot : Atelier Propagateur.

Toutes les infos sur www.atelier-propagateur.com

jeudi, 04 février 2010

THE STRANGE BOYS - Be brave

Saveur de printemps, envie de loser avec mes potes la coloc mon chien et la fanfare accro aux Fingers deux doigts coupe-faim.

Le son du jeudi, du vendredi et du lundi au soleil.

(Je pige rien à mes parents, c'est désormais une certitude.)

mercredi, 03 février 2010

THIEVES LIKE US - Never known Love

(De revoir Isabelle Pasco, ça me rappelle un film vu quand j'étais à peine ado, dans lequel elle joue avec le fils Delon, il repassait souvent à la télé sur une chaîne je ne sais plus laquelle, genre TV5 ou Arte, j'adorais, je me souviens d'un plan du couple sur une route de campagne dans une vieille auto 60's, c'était quel film ?)

Locomotion statique ou comment trouver un nom à une danse contemporaine

Un ver souffrant de Parkinson, un déhanché incroyable, des genoux atteints de lambadaïte grave, une paire de jambes qui danse et serpente comme un crayon qu'on agite entre son pouce et son index...

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Lorsque je me relève pour remonter ma culotte alors longtemps abandonnée sur les pieds le temps d'une lecture superflue sur la cuvette, je me tortille d'une manière tellement ridicule qu'un bègue en appellerait à l'aide avec un phrasé fluide. J'aime me sentir idiote entre les quatre murs du cabinet.

 

Source de plaisir

 

mardi, 02 février 2010

Ma mère m'a parlé des crêpes des autres, je vois les crêpes des autres sur Facebook...

... Et bizarrement, je n'ai pas envie de crêpes et je ne conchie pas ma mère (l'année prochaine, je ferai la tête pendant trois jours si cette situation se répète, faut pas déconner non plus.)

*---* UNE MINUTE CHEZ LA BOBO = VOUS PERDEZ TROIS VIES - devenir fan *---*

 

OhBijou

Si j'avais un groupe de musique chiante pour tout le monde sauf nous, je chanterais sobre avec des filles à petits seins et des garçons écharpés Old England et on attendrait la dernière note de chaque chanson pour retrouver la vodka du congélo, le visage souriant et se dire qu'on est vraiment des personnes fréquentables hautement incomprises.

Petit son très ennuyeux qui a l'avantage de me détendre.

Ohbijou - the in-turns sessions from jamesfeatherstone on Vimeo.

www.myspace.com/Ohbijou

(Black ice à écouter sur leur myspace)

PS : Un scientifique (enfin un homme plus savant que moi dans certains domaines - incroyable je me dis aussi !) m'a proposé quelques bulles et une Que Sais-je Party en tête à tête au Flore, vous pensez que si je demande à Dieu de faire sonner son cousin millionnaire dimanche à 13h06 à ma porte j'aurais une bonne surprise à 10h08* ? Le monde est fou, fou, fou voyez-vous...

--- Jen, bientôt rédac chef de Science & Vie Senior ! ---

 

dimanche, 31 janvier 2010

Depuis tout ce temps

Hubert-Mounier-2007_large.jpgIl y a presque dix ans, j'écoutais à travers les grossiers écouteurs de mon walkman chinois Le Grand Huit d'Hubert Mounier. Une face A jouée et rembobinée jusqu'à l'usure le temps d'un oubli de l'autre en autarcie à Carteret et St Hellier. Je retrouve ce soir les refrains de ce disque qui m'avaient tant accompagnée à l'époque (une de ces ruptures amoureuses tellement douloureuse que l'on exploite alors tout ce que la chanson française et internationale a de plus mélancolique voire hypra-naze pour se plonger le plus profondément possible dans la merde).

Je n'avais point fait le rapprochement depuis avec Biolay. Que veux-tu, tout est finalement logique (Buckley fils et Sparklehorse à 15 ans, puis Nick Drake, Dominique A et ces autres dépressifs... Oui, ma bande-son adolescente est tout ce qu'il y a de plus horripilant pour le joyeux camarade qui emballe tout ce qui veut ! - c'est approximatif certes).

 

hubert_mounier.jpgBref, histoire de creuser un peu plus la haine qu'a ce type pour moi dans les derniers commentaires (Modern drift, mince je ne peux pas comprendre les gens qui n'en saisissent pas la pureté, oui je vis dans une forêt d'imbéciles entourés d'élans majestueux et ça me plaît alors d'en être*), je pousse ceux qui l'ont aimé, à réécouter un soir Vue sur la mer, Le Même Ciel, Depuis tout ce temps (OK c'est chiant faut subir le démarrage mais j'adore la voix qui monte au refrain) ainsi que Et Pourtant.

Pour la chute, tant qu'à y être (marrant de se documenter sur la mythologie antique des sirènes)...

J'irai voir tôt ou tard
Si les sirènes existent
Sur le dos des baleines
Je suivrai leur piste
Car nul ne résiste
Au charme doux
De leur chant d'amour
J'irai voir tôt au tard
Si les sirènes insistent
Sous les flots qui m'entrainent
Je suivrai leur piste
Car nul ne résiste
Au charme doux
De leur chant d'amour

PS : J'aurais pu vous parler des non-événements qui rongent mon temps ces dernières semaines mais à quoi bon, de chouettes rencontres de doux baisers dont l'euphorie s'éteint aussi vite que le jour reprend ses droits. En fait, j'aimerais bien vous parler de cette hypothèse de Francis Albarède sur l'eau terrestre, mais je n'ai toujours pas trouvé le fabuleux amant scientifique dont j'écouterais des nuits durant les théories sur l'origine de l'Univers. (Il y a bien un garçon qui ne s'éloigne guère de mon champs sentimental ces temps-ci, mais j'ai compris la leçon : le coeur d'artichaut se déguste tiède, et moi le tiède, j'ai encore du mal. Alors petite Jen love-affairise sans bruit et puis un jour on y croit, le grand coup d'éclat, le plat à servir chaud et flambé à l'Armagnac au menu du jour. Pour l'instant, je préfère les comètes et les appels que je laisse sonner dans le vide (au moins ce vide-là, j'en suis maîtresse !).

PPS : Dandy Candy, j'ai bien envie de te faire écouter Et Pourtant mais je ne suis pas sûre d'être la bonne âme en t'inondant de "Et pourtant, on a tout le temps, on peut essayer, faire comme si c'était vrai, et pourtant... prends ton temps, on a tout le temps, une éternité..." (5 février, babe)

 

* l'andalou me comprend, lui, allez pensée pour ce centre d'handicapés mentaux (dans mon genre), où tu finis par chialer à la fin de leur spectacle de fin d'année, ouaip, c'était beau c'était con c'était bien, vive les élans vive le sot qui s'émeut de la vie qui va et de l'herbe anarchiquement chaloupée, ON T'EMMERDE LE CYNIQUE POILU ET TRÈS BIEN MERCI ADIEU !

mercredi, 27 janvier 2010

EFTERKLANG - Modern Drift

Je lève tous mes pouces pour ce morceau et sa vidéo.

mardi, 19 janvier 2010

La nuit (je suis pire qu'Eve Angeli)

Je ne dors pas plus de 5/6 heures par nuit, je suis crevée. Puis lorsque je vois les uns les autres qui disent ne pas réussir à travailler ni lutter contre la paupière lourde à peine arrivés au bureau, ça me console. Moi, la nuit, je ne dors pas car je me pose mille et une questions. De tout ordre. Comment calmer la voisine ? où déménager ? changer de métier ? arrêter les mecs compliqués ? arrêter les types toxiques ? arrêter l'artiste maudit ? arrêter l'égoïste flippé ? où se cachent les autres ? y en a-t-il ne serait-ce qu'un autre ? zapper ou continuer ? est-ce que j'ai arrosé les plantes ce matin ? j'ai soif, envie de faire pipi, la flemme, et puis ça va me réveiller, oui mais je dors pas, soit, mais je vais me casser la gueule dans le noir avec ce bordel sur le plancher. Haïti. Prier sous les étages, ils nous entendront. Dieu est avec eux, avec certains, avec qui il veut. Dieu. Dieu ? Et Dieu alors ? j'y crois ? je sais pas. si, j'y crois ? Et puis alors là, une fois que je suis lancée sur Dieu, c'est la merde. Je pense à la galaxie, à la possibilité d'un univers utérin, je rouvre la lumière, je me replonge dans Les Années Difficiles et je ne fermerai les yeux qu'une heure plus tard minimum.

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L'auteur (Henry Bauchau, je radote mais lisez ce journal, c'est véritablement enrichissant) est tellement brillant, il met des mots sur cette harmonie que j'essaie de trouver entre mon esprit et mon corps. Et puis quand je referme le livre et la lumière, j'ai peur de devenir la cible idéale d'une secte. Ou alors je me fais peur en imaginant possible un changement de vie radical. Puis morte de fatigue je m'endors et me réveille le lendemain accro à l'iPhone et au bruit des voitures qui signifient que cette vie est toujours là, à moi, avec moi, pour moi, et que je peux y faire ce que je veux (même si sur les coups de 16h j'ai envie de tout envoyer baldinguer tellement j'en ai marre d'avoir x dossiers administratifs à suivre quasi au jour le jour et x personnes qui me doivent des thunes et x potes qui me saoulent à m'appeler 15 000 fois dans la journée et alors je ne vous parle pas de ceux qui me font horreur sur Twitter et Facebook, entre l'ego l'aigreur et la bêtise je ne comprends pas pourquoi j'y retourne chaque jour. Cette médiocrité ambiante* a le don de m'hypnotiser les heures creuses en solitaire. Demain j'arrête.).

En parlant de bêtise, demain je tenterai de n'en faire aucune avec speedy Abdel Alaoui ! Yiha ! Je lui demanderai comment éviter de péter mes spatules en bois la prochaine fois que je viderai les épinards de leur eau...

12h04, c'est pas tout mais faut se grouiller un peu. A plou tard !

Jenouna televangelista

PS : Henry Bauchau a je crois aujourd'hui 93 ans, cet homme est formidable, je l'aime ! Lisez-le lisez-le lisez-le vous ne le regretterez pas ! LES ANNÉES DIFFICILES

* moui c'est vrai, je ne suis pas toujours la dernière dans la médiocrité, surtout quand je vous fais part de ma théorie d'un univers utérin. Bon bah quoi ? si ça se trouve, j'ai pas tort ! De toute façon j'm'en moque, personne n'a la réponse ! oui, même le scientifique du 31 qui donne des cours à Berkeley et maintenant dans le New Jersey, oui, même lui, et ben même si atomes et tout le bordel, à un moment, il n'en connaît pas la fin. Comme Piaf, comme toi, comme moi (enfin si on ne prend pas en compte ma génialissime hypothèse de l'utérus  cosmique.On parlait de médiocrité, n'est-ce pas ? ahem...

 
buzz