vendredi, 30 octobre 2009
J'approche, je sais que c'est plus très loin
La fatigue qui pèse comme un cierge d'herbes pures. La guirlande lumineuse au loin, je m'étale dans la chaise à bascule. La lumière est faible comme mes paupières, je plie et replie le chapeau d'une bouteille de vin abandonné sur le bureau un soir et je pense à tous ces petits instants qui s'installent maintenant doucement sur ce temps... J'aime quand je suis entourée des bras de Vincent, toujours la nuit toujours dans ses bras à lui, fort et doux c'est l'homme qui me prend dans ses bras, un homme. "Tu t'es cassée de mes amis", cette phrase suite à un mot laissé en légende d'une photo où j'apparais dans un coin un tout petit coin, transparente et présente je m'étais laissée emporter par le raisin optimiste. Un fantôme, partout. Deux fantômes. Ils doivent se dire que je suis bien perdue pour rompre tous ces liens, nos liens, nous, fini. Ils doivent avoir raison. Ils ne savent probablement pas que leur amitié m'isolait chaque fois un peu plus à mesure qu'elle grandissait. Ils admettent sûrement avoir fait une belle connerie en me montrant un peu trop d'affection. Pour oublier je dors, dit la chanson; moi je travaille et je ne pense aux satellites que lorsque la lumière est faible comme mes paupières, que je plie et replie le chapeau d'une bouteille de vin abandonné sur le bureau un soir et qu'alors je pense à tous ces petits instants qui s'installent maintenant doucement sur ce temps... Tous ces satellites sans qui les sourires et les regards sont moins complices, tous ces satellites sur lesquels je portais trop d'attention, tous ces hommes à qui je ne manque pas tant que ça. Alors les bras de Vincent, les Je T'aime du fan honteux d'Art Mengo et les musiques de Vadim tard la nuit, oui ils l'ignorent mais eux, ils me font du bien.
Je suis fatiguée ces temps-ci. Soucieuse et fatiguée. Je suis pas drôle à temps plein, je dis rien à personne je m'efface pour donner le temps à ceux qui l'exigent. Je suis vraiment crevée, je crois que je vais passer chez l'esthéticienne demain et envisager qu'une bonne nuit de baise est la seule solution. Crier miauler simuler juste deux petits zizis déconcertants et alors je parlerai comme chez Clarins et clamerai le pouvoir énergisant de ...
02:46 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : peau neuve presque oui, presque oui
jeudi, 29 octobre 2009
Secrets with you

Se perdre dans Romainville et toutes les zones pavillonnaires du 93 a été une expérience salutaire, je n'aurais jamais dit cela avant mais voir apparaître au loin le Macdo de la Porte des Lilas... la nuit la plus belle du mois d'octobre 2009.
Je remercie tous les employés des routes d'Ile-de-France, sans eux et leur décision de fermer toutes les voies que le GPS nous indiquait, je n'aurais jamais su à quel point j'aimais la rue des Frères Flavien et les néons aveuglants des kebabs de la rue de Belleville.
Le bonheur du retour : déchirer le papier plié à l'asiat' du savon Roget & Gallet au citron et plonger mon nez dans ma paume en lisant ce que mon dernier statut avait amené comme pensées abstraites. J'aime les amphibiens et les snipers, les mensonges et les petites filles de presque 1 an qui givent me 5.

Tu savais toi, que mes cheveux longs ne m'allaient pas si mal malgré ma taille 40 qui peine à retrouver sa jeunesse ? Tu savais que mettre une étincelle kitsch sur un site, ça pouvait prendre beaucoup de temps ? Tu savais toi, que les enfants me pétaient à la gueule comme mon chien ? Tu savais toi, que j'avais le chic pour m'énamourer de tocards ? Tu savais toi, que les mecs gentils étaient l'opium des filles de 35 ans ? Est-ce que tu sais que chaque jour je pense à cette phrase de France : "Un homme amoureux n'a pas d'amour propre. Un homme amoureux revient toujours." ? Est-ce que tu sauras m'aimer quand j'aurai décidé que my heart peut éventuellement not belongs que to Daddy ? Le sais-tu, que je te hais de ne pas m'aimer ?
J'ai capitulé à Romainville et ajouté sur la carte SIM le prénom de Vadim.
Vadim et Katia vous convient au baptême de Sacha, ça le fait non ?
Romainville est une ville morte et les embouteillages de 19h30 le meilleur divan qui soit.

Really like to see you again, THIEVES LIKE US
(Les mecs qui aiment répéter quand une tuile plus ou moins lourde leur tombe sur la tête : "le pire est toujours à venir, tu vois je le savais", eux, ben sont trop fonctionnaires dans leur tête, la déception est lourde comme une tuile bien faite.)
mardi, 27 octobre 2009
Tickley Feather - Trashy boys
Clip chelou, fille qui se la joue chelou, je sais pas trop mais j'aime bien.
13:05 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tickley feather trashy boys, tickley feather
slow club et la nuit et mes deux coups de fil pour lui dire de boire des oranges pressées au réveil (non super je gère grave)
Peux pas dormir, peux pas travailler, je m'enfile le vin des garçons en culotte et je crois que je me suis quand même pris un p'tit coup aujourd'hui je suis entre l'apaisement et le film de la journée, je dors pas et je dis ça comme ça mais jeudi y a slow club au scopitone et je vous dis juste ça comme ça mais ce qui me ferait super méga plaisir c'est qu'un jour on m'organise une fête surprise rien que pour moi et que ce soit pour rien fêter juste parce que vous m'aimez et qu'à cette fête et ben vous vous soyez démerdés pour rameuter slow club et que rien que pour ma gueule et les vôtres ils jouent come on youth et moi je serais la plus heureuse des connes immatures en converse et sac de pute chiné sur le canal. Bon l'idéal serait en plus qu'il y ait un garçon derrière tout ça, vous voyez le genre qui aime tellement Jen qu'il se démène et envoie un clin d'oeil pendant le concert, ouais enfin ce serait chouette, vraiment chouette, si un jour les films se réalisaient. Au moins un, un rêve love-friendly-Jen forever on t'aime non mais ce serait vraiment cool...
bon bref j'ai pas raqué pour slow club jeudi mais eux pour moi de vous, c'est quand vous voulez
j'aimerais dormir et j'y arrive pas et putain de bordel de merde, demain faut que je sois opérationnelle devant les filles de V. et puis merde, pourquoi me suis pas bourrée la gueule avec ma mère ???
Puis tiens, je vous laisse avec la mixtape inachevée que j'ai laissée en plan avant-hier (de toute façon, il ne l'aurait jamais écoutée)
J'obtiens toujours ce que je veux, LIO
Panick attack, RINÔCERÔSE
Come saturday, THE PAINS OF BEING PURE AT HEART
The good old days, THE LODGER
Si tu suis mon regard, BENJAMIN BIOLAY
Wasted life, SEVERIN & LIPPIE
Too late, M83
Everybody wants to rule the world, CLARE & THE REASONS
Johnny, SEVERIN
Cause for alarm, THE HEAVY
Goodbye Emmanuelle, SERGE GAINSBOURG
Love a collision, MONDRIAN
Sweet Lorraine, FRANCK SINATRA
The boy that your love, AIDAN JOHN MOFFAT
Come on youth, SLOW CLUB (scopitone go)
(besoin qu'un homme me prenne dans ses bras et serre fort fort fort)
03:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
Une journée en Enfer
Il y a des appels qu'on attend désespérément et d'autres qu'on aimerait ne jamais recevoir. A 4h40 cette nuit, j'ai fait un bon en arrière de quelques années. La vieille rengaine de la vie fragile, le rythme saccadé et l'urgence en une dizaine de mots à peine, nous pensions ne jamais avoir à redescendre ces escaliers qui mènent aux bancs froids et à cette salle anxiogène, Pitié Non tu ne nous auras pas une seconde fois.
Epuisée. La vie la vie, nous sommes rentrés à trois cette fois, ensemble.
Le temps immobile, j'avais connement oublié comme il pouvait tout faire trembler.
Putain de vie ! Le reste, hein...
Chance, m.e.r.c.i.Everybody wants to rule the world, CLARE & THE REASONSJe peux vous dire que mon petit verre de vin et mon souffle retrouvé, je les savoure ce soir. En fait, je crois qu'un verre et la fatigue ne suffiront pas à annuler cette journée, j'ai besoin de me saouler la gueule et de me réveiller demain la tête dans le cul, comme si de rien n'était, comme si nous avions vingt ans pour toute la vie.Je sais pas pourquoi je dis ça ici, je voulais pas c'est indécent et sale à mon goût, mais je n'ai partagé ma journée avec personne et ne le ferai pas, de même que j'ai vécu l'AVC de mon père seule en huit-clos familial il y a quatre ans. Pas pu cette fois ni la dernière exprimer ce qui ne se raconte pas, alors j'évacue là maintenant un peu et puis demain est une autre vie et boumdababoum on reprend le train en marche.(je pense très fort à toi I.)
00:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 25 octobre 2009
Johnny & Jen forever
11:13 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : johnny, severin constance verluca, severin cheesecake
mercredi, 21 octobre 2009
I love Joan Collins
"You keep it."
11:23 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : joan collins
mardi, 20 octobre 2009
En fond
y a ce film, Dialogue avec mon jardinier. Apaisant. Des moments où Paris étouffe, tous ces cons, toutes ces conneries, ces futilités, ce stress, cette boule au ventre, ce poing serré qu'on détend après avoir fermé les yeux depuis quinze minutes dans le lit, le bruit qui rassure.
Une batavia du jardin, ouvrir les volets et voir un champs le silence et les chats qui attendent les souris, une semaine à la campagne...
(oxygène merde)
23:26 | Lien permanent | Commentaires (1)
Sur ma lancée...
Je vous laisse avec la vision d'horreur qui me hante quand nous nous approchons du comptoir.

Papa à Cuba, Maman aux Antilles, fais dodo t'auras du...
BESOIN D'OXYGÈNE
22:01 | Lien permanent | Commentaires (1)
Le mail de la journée qui m'a fait rire
Parfois, je me demande vraiment comment ils recrutent leurs attachés de presse...

19:43 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : moi je suis manager ouais