vendredi, 02 octobre 2009
Tout peut arriver
Après un caca nerveux dans la rue en sortant de la banque (oui je vous dis, la banque les mecs et moi, en ce moment, c'est pas vraiment ça), je suis tombée sur ma voisine du dessous, la méchante. Et ben la méchante, elle m'a remonté le moral pendant 45 minutes, je connais toutes les fissures de son appartement, toutes les fois où elle a été inondée à cause de l'autre naze de mari plombier demesdeux qui habitait chez moi il y a longtemps, je sais où son fils dort, à quelles heures, je sais qui est propre et qui ne l'est pas dans l'immeuble mais surtout, je sais qu'il ne faut pas penser à faire sa vie avec le même homme, et puis aussi qu'après 35 ans, j'aurai vraiment de quoi m'inquiéter si je n'ai pas d'enfant. En théorie, elle aurait pu appuyer à ma place sur la gachette mais en fait non, ma voisine facho, elle est gentille au fond, malgré son côté fouineuse et maniaque (elle fait chier tout le monde pour qu'on paye le shampooinage du tapis de l'escalier, et allez encore un truc à payer pour Bibi !). Elle m'a réconfortée, cette emmerdeuse. Tout peut arriver. Donc.
Je lui ai promis de ne pas faire de sapin cette année.
(Elle m'a quand même placé à plusieurs reprises que mes pas + ceux de mes amis ça fait quand même un peu beaucoup de bruit, que lorsque j'arrose mes plantes j'emmerde la vieille du 2ème, que je fais trop de bruit pour la voisine du dessus et que mon paillasson n'est pas aux normes. Mais je lui pardonne, c'est la seule qui aujourd'hui m'a parlé avec douceur.)
Ca fait du bien d'être soudain pleine de bons sentiments quand on a envie de bouder le monde entier. Merci la vieille ! 75 ans et pas prête d'arrêter de faire chier la copropriété, finalement je la kiffe. J'aime bien les chieuses.
17:29 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : la voisine du dessus, mes chers voisins
jeudi, 01 octobre 2009
La seule solution
courir vite le plus longtemps possible avec alice practice en boucle au volume maximum
rentrer deux jours après et envoyer une caisse de bières aux crystal castles
s'achever avec un cri jensanstarzan niquer sa voix
ensuite ce sera bon, j'arrêterai peut-être je l'espère de mordre et d'avoir qu'une seule envie : tuer de mes mains tous les mecs avec qui j'ai baisé
ET QUAND JE DIS TOUS C'EST T.O.U.S.
(dans le lot une femme : ma banquière)
16:52 | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 30 septembre 2009
La nuit est nouvelle
Je devais aller là et puis finalement non, changement de programme, voir Untel. Et puis non, rien de ce qui était prévu, la soirée prit ses aises autour d'une table ronde de café, en fer forgé, un truc très fiable en fait. Et comme une bouffée d'air frais, bizarrement toutes ces heures partagées avec au centre un drame, furent joyeuses. Et c'est toujours quand on dit au revoir, qu'on embrasse et qu'on serre dans nos bras cette personne avec qui on a partagé nos plus secrets maux, qu'on sait qu'on a passé un bon moment, un très joli moment, une belle soirée... vraie.
Une fois chez moi, je me déshabille vite pour enfiler mon pyjama et je saute (la première fois, seule) sur le lit, j'allume la lampe de la chambre, referme les portes et me dirige vers le salon. Et toute l'énergie de la soirée se joint à mon sixième sens et te dit "Je n'aime pas qu'on me mente alors bye bye", (ça c'est en référence à un con qui n'a rien à faire dans mes pensées), "J'avais oublié comme j'aime glisser sur le parquet la nuit" et... "La vie est trop belle pour ne pas lui donner une chance" alors mes yeux brillent, pour toi, oui, pour toi.
Les menteurs dehors et la vie devant moi.
Je suis pompette et j'ai passé une bonne soirée, ça voulait juste dire.

Versatile, pas tant que ça; dans la vie, vraie, oui, et j'aime.
33, Dominique Dalcan (dédié à un seul homme : celui qui ne voit aucune tristesse dans mon sourire, ça brille monsieur ça brille et ce sera encore plus grand demain)
(cosi cosa, si si, un truquito like this, si si, mixamos mixamos ;p)
02:32 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : dominique dalcan, marceline, la vecchia giacca nuova
mardi, 29 septembre 2009
Le nerf de la guerre
Evidemment, c'est toujours quand tu dois donner trois bras à l'Etat, au Syndic, à GDF&Co qu'il te prend des envies de shopping de taré. Non seulement je me fabrique un cancer en attendant que les clients daignent payer ce qu'ils me doivent (et si je fais le calcul, ça grimpe tellement haut que j'en ai la nausée devant ma banquière sans pitié - pléonasme) mais en plus je bosse toute la journée avec fringues et accessoires plein l'écran, J'EN AI MARRE.
DONNEZ-MOI LE POGNON, LE FLOUZE, LES PEPETTES, LA THUNE, LES CHÈQUES SINON JE PRENDS TOUT LE MONDE EN OTAGE ET LES SUICIDÉS DE CHEZ FRANCE TELECOM À CÔTÉ CE SERA UNE BLAGUE CARAMBAR !
Dis-moi ce que tu veux porter chez Sonia Rykiel, je te dirai à quel point tu as besoin d'un gros câlin :



Dis-moi ce que tu porteras à la soupe populaire et je te dirai pourquoi aucun mec ne t'a fait de gros câlin lors de la prise d'otage : ET BEN JE PORTERAI DU SWILDENS, ET PEUT-ÊTRE MON ÉCHARPE TRICOTÉE QUE PERSONNE NE TROUVE BELLE - JE MAUDIS TOUT LE MONDE AUJOURD'HUI

JE VEUX TOUT CA, C'EST CLAIR ? ET VITE. DE LA COULEUR, DU POGNON BIEN CRADE, UN HOMME, ET UN COMPTE EN BANQUE PLUS GARNI QUE MON COEUR BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL !
FAIT CHIER. Y EN A MARRE DE SE FAIRE BAISER LA GUEULE, SI CA CONTINUE JE VAIS DEVENIR ALTERMONDIALISTE ET MANGER MES CHÈVRES FRAIS AVEC DU PAIN MAISON QUELQUE PART OU LE MOT FREELANCE N'EXISTE PAS.
- Bel amour, taille 38 le bas, 40 le haut (mes seins, mes fabuleux et énoooormes seins), c'est mon anniversaire bis le 23 octobre. -
PS : Je prendrai peut-être Julia Frakes en otage, elle me gonfle elle aussi, faut lui retirer sa CB, punie au coin.
PPS : Ah et puis aussi, les mecs... Il est où l'homme que j'aime sans conditions ?
14:13 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ça va chier, sonia rykiel, swildens, julia frakes, time is money
jeudi, 24 septembre 2009
Et on siroterait des slurpee en regardant passer les baleines dans des grosses Chevrolet
Dis, toi qui me lis régulièrement, à Mountain View, tu voudrais pas m'inviter chez toi quelques semaines et m'apprendre à faire du skate pendant mes pauses une fois engagée chez Google ?
(Non, je cause pas en ce moment, je garde tout et/ou je fais un rejet et puis je manque de temps, et puis voilà c'est tout. Mais je t'aime toujours public, et ça sache-le c'est simplement parce que l'on ne se connaît pas, que je t'aime tu suis.)
15:16 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : any fun coconut records, coconut records
jeudi, 17 septembre 2009
2 bonnes raisons de... je sais pas quoi (du ciné, quoi)
La premère bande annonce me rappelle à mon bon souvenir cette pause à Nantes près de la Cigale avec la modasse qui, mélancolique, belle et forte de sa trentaine impuissante, me chante Nantes éclaboussé de rires joyeux, alors que je filme cette pluie torrentielle et ce week-end où l'on était venu pour oublier (qui, quoi, déjà ?)...
Puis, encore elle, la vie tout court.
03:08 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mademoiselle chambon, donoma
Once upon a time
02:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sparring partner
mercredi, 16 septembre 2009
КАТЮША
Le président de CBS a un faux air de Bill Murray dans The life aquatic.Je vais décorer mes chiottes avec cette photo, installez-vous sur ma cuvette et racontez-moi ce qui vous préoccupe. Alors voilà docteur, j'ai fait un rêve...

Envie de porter un joli camée en pendentif.
Cette nuit, j'ai rêvé en anglais. Je vivais à New York avec une bande de mecs en T-shirts sales qui buvaient du thé à la bergamotte le matin. C'était cool.
Je vais lire quoi après D'Autres vies que la mienne ?
Je vais écouter quoi après The only undead de Oh No Oh ?
(Si Filip est mort pour de vrai, ça veut dire que je ne verrai jamais le groupe se reformer pour le concert que je prévoyais d'organiser pour mes 30 ans au karaoké de la rue des Cerisiers à Champigny ? Je ne vois qu'une seule alternative à mon chagrin : un saut à l'élastique collectif à Shanghaï avec Gauthier de la Star Ac.
Tant que je garde le secret espoir d'entendre les Link Up me chanter Mon Etoile le 31 décembre au sommet de la tour Montparnasse, tout n'est pas perdu.)
14:29 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : oliver morris, van gordon sauter
mardi, 15 septembre 2009
Je veux un garde du corps de Jen
Ou alors un nouvel appartement, dans un autre quartier (et comme ça plus de voisine collabo qui regarde avec haine).
Edit : Me rappelle : Cette nuit je promenais un serpent vert Granny Smith à la laisse, son harnais était minuscule, nous étions sur un chemin bordant la mer, style Bordeaux. Il était très long, très fin. J'essayais de ne pas en avoir peur, de me frotter contre lui mais rien à faire, j'étais pas à l'aise. Alors je l'ai relâché. (Plus tôt dans le rêve j'avais fait le même trip collier-harnais mais avec un chat cette fois, lui aussi tellement fin que le vétérinaire avait très peu de harnais taillés correctement. Le chat me mordait mais je m'y habituais, par contre là c'est lui qui s'est échappé dans le champ. Visiblement, il ne voulait pas rester avec moi. Me souviens soudain que c'était le chat d'un ami, un chat qu'on m'avait confié. Et j'ai perdu le chat, bravo. ----> c'est tout, me recouche, vais faire d'autres rêves où si possible il n'y a pas d'animal qui se fait la malle et encore moins de paille qui pique sous les pieds.
(En me le remémorant je suis frappée du parallélisme possible avec les événements de ma propre vie; en revanche, pourquoi un serpent ? ça signifie quoi, quand on rêve de serpent ?)
09:46 | Lien permanent | Commentaires (5)
lundi, 14 septembre 2009
Cet éclair à 21h04, ma fille c'était terrible
Faiblarde avec tous mes symptômes réunis de la grippe qui tue des garçons sains de 26 ans, je rejoignais la modasse à Bastille pour un ciné et c'est finalement comme deux connes soudainement collées à l'interphone d'un immeuble calme avec nos verres de vin et nos pieds trempés qu'on décida de s'enfiler un bon petit plat sur place. Ca faisait un bail qu'on n'avait pas posé nos fesses sur la banquette de L'Industrie. Résultat, pas de sanglots en salle obscure devant une histoire d'amour impossible mais une vraie saucisse-purée, et un garçon qui fait revenir le soleil lorsqu'il sourit. Du potin sur les idiotes qu'on salue en soirée par politesse, l'esquisse de retrouvailles ce week-end au Palais de Tokyo et Emmanuel Petit, ah Emmanuel, le daron qui interdit aux ados de faire des feux de camp place des Vosges.
Et cette fille, qui passe dans la rue habillée comme une anglaise de Bristol, avec un chien démodé. Un ange passe mais je l'ai entendu siffler.
J'ai commencé à contaminer le XIe, d'ici un mois je prévois une quarantaine chez moi. Tous malades, tous chez Jen, on regardera des films sur les chaînes cinéma en se caressant le sexe, on boira de la grenadine et on chantera en yaourt, octobre sera un joli mois fiévreux je le sais.

Raindrops keep falling on my head, sans parapluie les pieds et jambes trempés, courbatures et cheveux décoiffés sexy, because i'm free nothing's worrying me.
Les modasses, l'imprimé léopard et les beaux garçons qui embrassent leur tonton, moi ça me fait voir la vie en rose quand il pleut.
C'était un bulletin de Jen, qui a froid près du chauffage le jour et chaud lorsque ses cheveux gouttent la nuit.
Meteo Jen prévoit un terrible ouragan demain, oubliez les parapluies et envolez-vous, la vie est jolie avec un peu de hauteur.
23:53 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : burt bacharach, intègre à soi-même, lassie c'est bath'