Made in Rive droite

Deux morceaux que j'ai écoutés le plus en boucle à l'époque où le matin je partais pour le bureau et que j'écoute toujours à fond en boucle quand je dois rendre un boulot en mode urgence (y a des sons comme ça qui te foutent dans un mood et te rendent pus performant, vous en avez non ?) : Turn the page de The Streets et ce putain de morceau que j'ai essayé, en vain, de faire aimer de mes potes : The Overly dramatic truth de El-P. Et ce dernier morceau, me voilà encore ce soir à me l'écouter en mode repeat au casque (version live c'est encore meilleur), et bordel de chienne de merde, je ne comprends toujours pas pourquoi personne n'adhère, c'est un putain de morceau (oui oh ça va hein je peux avoir mes petits plaisirs de folle mémère hein).

Je tente une énième fois :

version album ici : http://centralvillage.blogs.com/cv/files/09_the_overly_dr...

et live : 

Mais merde, pourquoi vous kiffez pas comme moi ?!! 

(Second Flore ! encore un truc où tu vas dire : "la bobo et ces trucs branchés" ah ah ) 

LE KARAOKÉ ÇA TE DONNERA PEUT-ÊTRE PLUS ENVIE :

I became for you what you had asked
you're too young to ask outloud
I'm too old to not know that
I can talk like you've not heard
I know weapons
you think words I exposed you to these terms
you still chose to roll unheard
that could work but
not so fast
you're so open
I'm so crass
I'm to weak to hold that back
you still think intrigue will last
you can't imagine of my past
I just can't explain all that
I wish I could trad you're place
so romantic full of faith
I must spare you
I must learn
I refuse to be your first
first to put you in your place
first to make you speed your pace
I'm a man now (good or bad)
you're a girl still, (good for you)
don't think this don't make me sad
this is something I must do

Hook:
keep you own time (leave me be)
trying to spare you (trying to be)
god melodic (man on fire)
coward long gone (all desire)
fuck you raw now (it's my fault)
fuck you raw dog (I can't stop)
should have listened
should have left
I can't stop unless you jet
it's so simple...open head
I will nit my savage thread
help me help you (walk away)
leave this un-amazing grace
you don't know you from pure disgrace
you still think I'm here to save
I'm not even really here
I can't give what I can't take

what a ride
what a slide under the door
what a score
you think I'm a genius?
I know I'm a whore
what a time
what a climate for our lives
what's in store?
you see live forever
all I see is war
I will pull your hair back
fuck you on the floor
pour myself into the act
poor myself (boo hoo I'm bad)
cause I know that these moments end
but telling you the truth is sad
you deserve the ignorance and bliss that I still wish I had
don't you let me keep you here
don't ignore my greatest fear
I need you to not need me
you need not beleive just flee
I will put myself in side you
find some way to run and hide you
I can't be responsible
do as I say, not as I do

Hook

this is not my ego talking
I know I'm no perfect draw
and I do love the way you lat there
and I do like the way we talk
maybe I'm just condescending
maybe this thing isn't wrong
maybe you should lay right there
put your hands up in the air

Hook

you still think I'm here to save?

*

Oui je te dis toujours ce que je pense, au grand dam de Laetitia qui me répète sans cesse que ça me reviendra un jour dans la gueule, de ne pas avoir de filtre 

Oui, je donne des coups, mais c'est toujours parce que j'ai peur d'avoir mal alors c'est plus facile de prendre les devants

Juste pour te dire, que je commence à comprendre pourquoi ils m'ont tous quittée avant toi, mais que toi, justement, je ne t'imagine pas avec une autre fille que moi.

Bref, je suis pas un cadeau, mais un peu quand même, et puis deux grands crétins angoissés de tout, ce serait dommage de pas les enfiler sur le même bracelet, non ?

Non vraiment, le couple, c'est génial. Prends-moi en photo quand je dis ça, qu'on rigole dans dix ans dans notre potager à Paris City.

(Pour Ardisson et sa coke qui lui fait parler plus vite qu'un héros du Collège Fou fou fou.)

* Je te rassure tout de suite, je suis loin d'être un canon, néanmoins à travers les yeux de mon amoureux là c'est vrai je me trouve irrésistible.

Mes friends Facebook (du vrai au bidon) et mes flux RSS sont nombreux à se retrouver au chômage. Même quand tu vas dîner chez des potes, c'est limite si c'est pas un convive sur quatre qui n'a plus d'emploi. Ça sent vraiment pas bon.

Noël va être joyeux cette année ! Entre la crise, l'austérité (nous ne sommes pour l'instant qu'à la mise en bouche, préparez-vous à la grosse pipe forcée dans quelques mois), le chômage, l'inflation, putain quelle ambiance. 

2012 me donne envie de faire un enfant et de vivre à la campagne. Je parle souvent de la campagne depuis que je suis en couple mais c'est que du blabla : j'aurais trop peur dans une maison. Y a que l'appartement en ville qui me rassure. Des mecs cagoulés viendraient me saucissonner avec du fil barbelé, m'enfonceraient la pointe de leur flingue dans la bouche et me v(i)oleraient tous mes biens. (Ou bien est-ce un fantasme mais je crois pas.) Sans compter que le jogging ou la balade alone avec le chien, t'y penses même pas une seconde, y a des violeurs partout. Au moins, en ville, y a pas d'herbe et d'arbres, ils peuvent moins se cacher ces batards. bensi.

Enfin voilà quoi, tout ça pour dire qu'en ce moment je blogue pas trop ici car mon sujet favori, c'est la merde dans laquelle on s'enfonce. Et comme je suis sûre qu'on en est qu'au début, ben j'ai pas envie de déprimer un régiment. Alors voilà.

PS : Ecouter RMC le matin n'aide pas à épanouir l'optimisme caché en moi. Je devrais me remettre à écouter des disques. Je vais commencer par Julien Clerc, les chansons d'amour au moins ça m'envoûte, je penserai moins au flouze que je voudrais voir pousser sur mon portemanteau. "Ce n'est rien..." 

"mordre la vie  à pleine dents et boire de la St Yorre, c'est ma devise aujourd'hui"

Un peu comme si tu retrouvais une vieille K7 audio et que la bande te recrachait cette chanson que t'aimais bien écouter sur le chemin du collège, sauf que la bande ben elle est un peu abîmée.

Le post précédent aura fait son petit effet, on est train de voir si on passerait pas les fêtes de fin d'année à Brighton. Joie.

Lundi je suis de retour, bye bye la Suisse, hmpff. Mais contente de revoir les copines, envie de sortir faire ma conne, parce que c'est vrai qu'au bout de deux semaines de rehab en pleine nature loin du monde (maigri et peau zéro défaut), je suis bien tentée par le verre de vin et la foule. Mais à petite dose le vin, j'ai changé ma façon de vivre c'est pas pour tout foutre en l'air à peine le cul posé au QG.

Le clip, enfin la musique, c'est parce que j'aime bien mais je sais pas pourquoi. C'est comme le pain d'épices, je suis pas fan pourtant tu me mets du Prosper sous le nez je te finis le paquet aussi vite que la boîte de Kinder. J'aime bien, donc, Spectrals, et ce rouquin qui ressemble au mec du bahut pas très beau mais touchant. 

Le roux me donne envie d'une pinte avec mon homme et la family à ce pub de Hammersmith, haan la petite a raison : "mais Jen, elle est toujours en vacances ?!"

Moi qui étais à Brighton il y a peine trois semaines, j'ai déjà envie d'y retourner. Tain, j'aimerais bien avoir l'argent pour m'offrir une maison là-bas...

Ce groupe ne me déçoit jamais. Voilà une petite chanson douce et délicate pour le week-end.

Après j'arrête, promis. Mais le chat de mon homme me manque (et lui aussi d'ailleurs, d'après ma façon inconsciente de disposer la bouffe dans l'assiette semble-t-il), et aussi venir ici sans mon chien me fait toujours aussi bizarre, je crois que je m'y habituerai jamais.

et spéciale dédicace à Charl, vue à Gstaad j'ai pensé à toi évidemment :

Pour le dessert, je vous laisse avec mes assiettes de raclette. C'est en découvrant les photos quelques jours plus tard que je me suis rendue compte que Valérie Lemercier était en moi (elle poste souvent des photos de bites/couilles en forme de pain, raisin etc.). Sauf que moi, je le fais pas exprès.

Pour dire : mon amour, ton corps tout nu me manque on dirait bien.

Maintenant, j'ai un peu honte, je me demande si la nana qui se chargeait de faire couler le fromage sur mon assiette notait ma libido criante.

Je vous avais prévenus, je suis en mode redécouverte de la nature (comme à chaque fois que je viens en Suisse, c'est vrai, en fait c'est comme si mes yeux et mon coeur étaient atteint d'un alzheimer chronique), alors voici ce que je vois depuis samedi dernier, c'est beauuu...

Depuis ce matin le soleil est parti (bloguer porte la poisse), maintenant je croise les doigts pour un peu de neige avant mon départ. 

Cette nuit, dehors le foehn (dis gipsy en suisse, l'orthographe c'est bon ?), je suis avec mon thé, le feu, mon tricot, tata Jen est au paradis.

A Gstaad, on baise avec des hommes mosaïques qui ont des chatons à la place des poils pubiens et une tête de chien qui sort des couilles. Toujours aussi sympathique, cette galerie. J'étais tellement émue devant la chose que j'ai oublié de regarder le nom de l'artiste. 

Je suis en Suisse en ce moment où l'été indien se prolonge, les couleurs sont superbes et le soleil au rendez-vous, demain je vous posterai quelques photos de mes promenades "tata Jen à la découverte des zanimos et des arbres".

(Je vous raconterais bien deux trois trucs honteux qui me sont arrivés dernièrement mais j'essaie de devenir pudique, ah ah ah)

PS : J'aimerais pas être son animal de compagnie.

Une rupture et la paix parce que c'est pas possible autrement.

Un nain qui chie dans la piscine et pourrit mon cours d'aquabiking. (La piscine et ses gens, un vrai monde parallèle, fascinant de voir ses personnes du métro évoluer différemment.)

Un sauna plus tard, c'est décidé : on achète le mini korg demain. 

La musique de cette soirée finalement très figues et très raisins gros caca et  bon dodo.

Thank you very much.