Made in Rive droite

Se préparer mentalement à regagner bruit, pollution et foule.

J'ai paaaas envie de rentrer...

Dégueu, hein ! Ca pousse au végétarisme.

Sinon pour la faire courte, j'ai appris que je n'étais pas enceinte à Brighton (soulagement), et depuis, la nuit je rêve que je m'achète un manteau léopard et des dickers dans une espèce de Bon Marché en Chine. Mon mec trouve que quand je porte mes mocassins Church's et mon manteau noir 3/4 je fais lesbienne, enfin c'est ce qu'il a  pensé quand j'ai essayé le manteau dans la boutique à Londres, du coup je l'ai acheté. Et je crois qu'après-coup il s'est senti gros con, enfin j'espère. Surtout que je n'ai pas encore eu le temps de tout porter vu qu'à peine rentrée de Londres je suis partie ici, en Suisse. Et je rentre demain, dommage car sur ma montagne je bronze, je ne pense à rien d'angoissant et il fait un ciel bleu d'été chaque jour où il pleut chez vous, tristesse du départ. Donc je disais, mardi prochain je sors le manteau, les mocassins, j'ai envie de robe, de collant, d'oeil charbon, de vernis, j'ai envie de plaire, de me plaire. Et puis je me remets au régime, moi qui avais bien perdu il y a quelques mois, j'ai fait la connerie de me relâcher, donc cette fois bordel de merde faut que je m'y tienne, j'ai déjà (un peu) commencé, et le truc de certain : c'est que je suis une fille salée. Rien à foutre de ne plus manger de sucre, mais l'adieu au fromage-pain, ça c'est hard. A part cet enfilage de conneries, je cherche un poste de rédacteur web (mode, freestyle, geekeries) alors si vous entendez parler d'un CDI, CDD ou de piges, n'hésitez pas à m'en parler, merci !

(AUCUN LIEN ENTRE LE PARAGRAPHE PRÉCÉDENT ET CELUI-LÀ, JE PRÉCISE quoi que.. non non, aucun lien ! ;p)

J'aime bien ça :

mais bon vas-y toi sors la foune à l'air sous ta jupe, autant le jean sans culotte je pratique autant la robe avec bas sans culotte c'est chaud, c'est le cas de le dire. Mais pratique, soit. (1h après avoir posté je réalise que je peux mettre une culotte par-dessus le collant, m'enfin bon, c'était pas le but quand j'écrivais tout à l'heure, bref bref bref on s'est compris)

Allez, je m'en vais profiter de ma dernière journée au grand air,

bonne journée les copains !

Avis aux amoureuses (et leur chéri) de la chaussure, une exposition (entrée gratuite, un bon point) a lieu jusqu'au 4 novembre à l'Atelier Richelieu à Paris qui vous donneront des envies d'agrandir votre shoesing : La chaussure, une passion française.

Organisée par la FFC, Fédération Française de la Chaussure, cette scénographie pédagogique met en scène sur deux étages l'histoire des souliers : leur fabrication, le savoir-faire d'une French signature incomparable, la relation qu'ont les marques avec la publicité, la chaussure luxe et prêt-à-porter pour femme, homme et enfants, et surtout, une jolie palette de souliers de créateurs depuis le 19ème siècle à aujourd'hui.

A noter qu'une table ronde aura lieu mercredi 31 octobre avec des grands noms de la chaussure.

On comprend en sortant pourquoi les vraies belles chaussures en cuir sont si chères, le savoir-faire qu'exige la fabrication est vraiment immense, tant le cuir est une matière difficile à travailler.

Moi ce que j'ai surtout aimé dans cette expo, ce sont les modèles de créateurs présents au 1er étage : des modèles absolument fous, qu'on imagine portées par des excentriques fortunées. Et puis j'ai aussi repéré une paire de mocassins que je regrette de ne pas posséder, moi qui cherche vainement une belle paire bicolore dans mes moyens (je suis difficile, paraît-il...).

Un autre ++ pour les vieilles publicités (Springcourt, Aigle etc.) que j'afficherais volontiers chez moi tellement elles sont fun, décalées, chic ou kitsch.

Pour vous donner une idée, voici quelques photos de ce que j'ai préféré parmi le must de la Chaussure française :

Pour plus d'info, par ici :
www.chaussuredefrance.com

et la page Facebook de la FFC

Article sponsorisé

Quatre ravalements de façade autour de mon immeuble EN MÊME TEMPS, et des ouvriers au marteau-piqueur depuis une semaine sous mes fenêtres : à quel moment puis-je aller déverser une benne d'étrons sur le maire du quartier et sur le cul de Delanoë en prime ?

A part ça, l'esprit maléfique qui m'anime et moi-même allons bien. Sauf que je ne supporte plus le bruit. Mais alors vraiment plus, je crois que je vais très sérieusement envisager le port de boules Quiès à la maison et dans la rue. Joie. Vieille peau grincheuse.

J'en viens même à engueuler mon mec dès le réveil en lui reprochant de parler trop fort. Le pauvre, déjà que j'ai une libido de ménopausée depuis l'arrêt de la pilule...

Tiens à ce propos :

Combien de temps votre corps a-t-il eu besoin pour retrouver une libido normale après l'arrêt de la pilule ?

Moi ça fait presque trois semaines et ça revient tout doucement, genre trop "tout doucement" : en clair, j'ai envie de retrouver mon côté chiennasse.

Le plus frustrant, c'est que la nuit je fais des rêves ultra porn où je me mets en scène de manière assez crade (donc bien bon) et qu'IRL, rien, ça vient pas. Ca me saoule. Surtout qu'en ce moment on est dans une période "grand amour de ma vie pour toujours je t'aime tant", j'aimerais bien sublimer le trip avec des nuits torrides (enfin ça revient hein, mais tout doucement, pas tous les jours quoi, et moi ça c'est pas à mon goût du tout).

En tout cas la pilule pour moi c'est FINI, c'est trop de la merde pour arriver à chambouler un corps et un mental à ce point, FINI !

C'était la pause pudique de la journée. 

Je reviens vite vous parler des effets qu'ont les galettes de riz soufflé sur mon pipi.

Bye

Son nouvel album sort aujourd'hui.

J'avais commencé un post sur tout ce qui fait le pourquoi je bloque quand il s'agit de s'engager dans ma vie (amoureuse, pro, bref je parlais de la trouille de l'ado attardé), mais c'est inutile, j'aime penser que ceux qui me lisent, qui ont 30 ans et plus et qui flippent de l'engagement à tous les niveaux, que ceux-là, vous, ne lisent pas ce blog pour rien de temps en temps (JE SUIS DES VÔTRES! LES FLIPPÉS DE LA LIFE, GIVE ME FIVE !), vous saurez pourquoi j'aime les refrains de cette chanson. Chanson française, oui. Chanson chiante, oui. Mais "faut croire que je manquais de recul, que j'avais rien à vous dire..."

Personne ne va aimer mais le principal, c'est que j'aime cette chanson, je suis chez moi ici, quoi hein !

Rien à vous dire - Jérôme minière (j'adore en fait.)

Le clip est ici (ben oui, je préfère l'écoute au visuel, je vous dis je vieillis !)

PS : Sinon Fab & Cé, je viens de revoir les photos de New York et même si j'ai pas du tout les thunes, je suis complètement opé pour vendre la moitié de mes shoes et fringues sur leboncoin pour refaire deux semaines là-bas à bouffer des bagels chez le gros rital et glander au park ! Bon et tant qu'à faire on me trouve une green card qui tombe du camion, j'embarque mon mec et je fais fortune dans la crêpe bretonne sans OGM, mais si on y croit à mort !

PPS : Des millions dans ma poche, j'en rêve la nuit.

Maintenant je vois tous les côtés tasspé qu'elle a choisis de se donner après ce titre, mais quand même, quand on y repense : comme on le trouvait sympa et détendu ce morceau (je parle aux filles surtout, nées en 80).

Bref, j'ai 32 ans et je répertorie ma nostalgie sur mon blog.

Cette pute de Youtube fait qu'on ne peut plus intégrer ces vidéos à un post, alors si vous aimez Jacno (et je pense que vous êtes sept à tout péter - vous je vous aime plus que les autres), c'est pour vous (j'apprécie son discours sur la vie, le rock business, le sport dopage million baby et puis juste, Lui, le timide qui a roulé sa bosse sans paraître daron relou) :

https://www.youtube.com/watch?v=Z7o2nq76A3k

puis

http://youtu.be/ciEo770sj_w

Interlude. Je reviens peut-être plus tôt que prévu car ce soir je suis seule en mode break de couple avec une bouteille de rouge. Mais bon, j'aimerais bien ne pas avoir à vous expliquer pourquoi se lancer dans la vie adulte, et à deux, me terrifie. Parce que ça serait trop long et qu'un peu pompette ça peut vite ressembler à du charabia de pilier de comptoir.

Ou non, en fait tout simplement : j'ai peur, c'est normal non ?

Vous n'avez pas les boules de constater que vos 20 ans sont derrière vous et que l'engagement est la prochaine étape ?

Terrifiant, je vous dis...

* on ne peut plus rien manger sinon on finira comme les rats blindés de tumeurs : http://guide-ogm.greenpeace.fr/guide (j'aimerais bien voir le compte en banque des experts qui remettent en question cette étude, ce monde est à gerber).

Et même en prenant l'éventualité que cette étude n'est pas totalement juste, je doute qu'on nous donne à manger des aliments irréprochables. Ce qui est grave, c'est qu'on n'arrive jamais à accéder à la vérité sur quoi que ce soit. Et après on s'étonne qu'il y ait des conspirationnistes partout, ben moi non.

* on ne peut plus rigoler, tout devient sacré bref j'en ai ras le bol des gens. L'autodérision se fait trop rare.

* le trottoir devient la route des cyclistes et eux je vous jure j'ai envie de prendre un fusil et de les buter un à un (on en concluera également que cette société me rend affreusement violente)

* pareil pour ce connard de Delanöé grâce à qui je me farcis de plus en plus de motards ultra bruyants sous mes fenêtres, sans parler des bagnoles dont le traffic a a augmenté de 15% depuis les réaménagements routiers de merde de notre cher maire.

* et même quand tu décides de faire un petit caddie labelisé OGM, t'en as pour une blinde. Ca fait cher le chemin qui te mène à Villejuif.

* les médias nous vantent le sac de patates, bientôt on plantera le topinambour sur le balcon et ça fera "le bon plan" des magazines et JT de 13H.

* etc.

Ce monde est magnifique.

PS : Explorez le guide de Greenpeace, c'est vraiment instructif, notamment lorsqu'on voit le nombre de petits pots pour bébés à base d'OGM. Bon ben moi j'ai plus qu'à acheter des croquettes hors de prix pour mon chat, mais des croquettes sans merde. Flippant, rien ne change, tout s'aggrave et personne ne fait rien.

Je vous laisse, j'ai un besoin urgent : ouvrir grand les fenêtres et hurler.

Vivre à la montagne ou au Groenland, voilà.