Made in Rive droite

Hier soir, l'angoisse.

Vers 20h, coupure électrique dans tout le quartier. Ok, c'est sympa, rustique, on prend l'apéro à la lumière des bougies et au son des grenouilles. Puis, la lumière revient une heure plus tard. Et là, c'est le drame : des cafards p.a.r.t.o.u.t.

Moi qui pensais avoir laissé les cafards volants à la Réunion, bah non. Une hystérique hier, j'ai failli en vomir mon rhum et mes Tuc sur le chat tellement ces cafards venaient de partout. Je courais et hurlais comme une dingue avec ma bombe pendant que ma roommate achevait les monstres à coups de balai. Je vous écris d'ailleurs cette note avec un cadavre à mes pieds et un autre à côté de ma valise. Donc je vais certainement rentrer stérile tellement j'ai pu inhaler de gaz anti-rampants hier. Dormi en chien de fusil derrière ma moustiquaire, à l'affût du moindre bruit.

Yeah, vive les pays chauds !

Si ce soir, c'est la même : je filme. Horrible, un vrai film d'horreur, trop dégueulasses ces bestioles de merde, m'y ferai jamais finalement. 

Je vous laisse avec la phrase du jour, je la dédicace aux manipulateurs, hommes et femmes : jouer avec la vie et les sentiments des autres, il n'y a rien de plus dégueulasse, sale et médiocre... (pour toi, ouais, inutile de lire mon blog, ici c'est trop propre pour toi, tu risquerais de te sentir honteuse, ce serait dommage)

Vais-je me laisser évangéliser par ma voisine Maggy ?

Vais-je arrêter de philosopher sur les mouroirs du Gange après quatre ti'punch le soir ? 

Vais-je oui ou non céder à la tentation du bougainvillier magique ?

Vais-je décaler mon départ ?

Vais-je écouter ma roommate et laisser la salope qui est en moi exulter ?

Vais-je arrêter d'observer les oiseaux se baigner dans la noix de coco pendant des heures ?

Vais-je arrêter de boire et enfin entamer ce putain de régime sans accras ni kiris ?

Le chat va-t-il arrêter de manger pareil que moi ?

Le cafard de ce matin est-il vraiment mort sous la tonne d'eau que je lui ai gracieusement offert ?

Arriverai-je enfin à trouver la satanée solution à mon problème du jour... 

Vais-je bosser ?

même si ça...

Ici, week-end de Pâques avec campeurs partout devant chez moi (enfin la maison de ma tante, sur la plage... hé hé). Musique à fond, gosses qui jouent au foot avec leurs aînés de mon âge (miam, secs et musclés comme j'aime), bon enfant, ça danse, ça boit, ça dit douce vie et moi je n'ai plus les pieds sur terre... mais sur des cafards morts dont je me fous royalement (avant j'avais peur de ces bestioles), j'essaie de bosser mais c'est dur dur ici, je suis bien quoi. Bronzette, rires, bonne humeur, glande à son maximum (je crois que je peux pas faire pire) bref, je kiffe !

Faut à tout prix que je vous concocte quelques petites vidéos avec mes cas sociaux chouchous, certains nouveaux, d'autres que je découvre. Dans les connaissances : Michel, le pervers sexuel resté bloqué en 68 mais adorable, une pote de mon âge que je retrouve avec un mec d'ici et un petit bou'd'chou de deux ans (Lucas, trop mimi) et puis les nouveautés : Monique la mytho qui fait gober à tout le monde qu'elle connaît le tout-Paris tout ça parce qu'elle était script il y a 20 piges et mon rasta local voisin et ses prières tibétaines... et son crack. Mais il est tranquille, me fait marrer. Sauf qu'il file pas à boire à son chien, ça me met hors de moi. Enfin voilou, plein de cas sociaux qui méritent une vidéo ou un portrait à la Jen, j'espère pouvoir les faire (un peu peur de bousiller mon appareil avec le sable ; j'ai jamais su prendre soin de mes affaires - comme les mecs c'te histoire !).

Enfin voilà, j'essaie de bosser mais dur dur : la Gwada, c'est pas fait pour les bosseurs ! Ca tombe bien, j'en suis qu'à moitié !

Sur ce, je file écouter le groupe sur la plage et bouffer un snowball à la menthe avant que la nana se barre. 

A bientôt, mes amours ! (J'me la pète à la Jérôme Attal Live si je veux, ok ?!!)

PS : Définitivement, il n'y a rien de plus jouissif que bronzer seins nus sur une plage belle et calme, le tout en écoutant le bruit des vagues et Michel raconter ses conneries ! Bon, pour Michel, ça se discute mais si, quand même, c'est trop bon ! (Je vous parle peut-être bientôt du planchiste que j'observe depuis hier... la suite au prochain épisode) 

Mais la grande question est : est-ce que ça se voit (le bronzage) ??? (La réponse est non mais en vrai, SI !!! Je vous montre mes marques de culotte bientôt. Et je suis blanche comme un fantôme parce que la pièce est sombre et que j'ai mis de la 50 sur ma gueule parce que je tiens à mon teint clair si chic !!! Oui bon... m'en fous, je reviendrai noire... mais chic. Un concept. Le mien.)

  Bah ouais, suppprimée ! Les vidéos flash, c 'est mieux. Enfin ça dépendmais moi je veux me voir bronzée bordel de merde !!!

Putain... 23h30 et toujours aucune valise sortie, encore moins de fringues d'été. Je crois que pour la première fois de ma vie, je vais la jouer simple : deux maillots, deux jupes, cinq débardeurs, quelques culottes-soutifs et voilou. Mon appareil photo (prête à vous faire des petites vidéos si la connection est rapide), mes lunettes et l'envie de profiter ma race de garce !

Promis, je vous ponds une vidéo sympa rapide, on va se marrer... Ti punch, accras, planchistes, huile et tutti quanti, à moi !

Je vous laisse avec un de mes titres-boucle du moment, enjoy ! 

La vie est courte, la lenteur n'aura pas ma peau, les hommes encore moins : fuck les vampires, vive moi ! 

1h10 : vous dormez tous, putain la chance ! Bon juste pour dire (oui tout lemonde s'en fout mais moi non)...

Sortir avec quelqu'un, être bien avec cette personne et apprendre que non, finalement, on n'était qu'un sur deux à être bien, ça fait mal.

Entendre ce quelqu'un avec qui on est juste bien dire que les hommes infidèles sont consternants et apprendre par la suite que ce quelqu'un ne partage pas les mêmes sentiments que nous, moi, depuis longtemps voir toujours... lequel est le plus traître : l'homme infidèle ou le quelqu'un qui nous laissait entendre qu'on était bien ensemble ?

Jen, reine des connes blessées.

A bientôt, je reviendrai soignée. Promesse faite à moi-même.

Aimer, c'est être bien avec quelqu'un.  Juste cela.

Bon, je pensais avoir le temps de vous faire d'autres vidéos cette nuit mais finalement, non. Encore trop de taff.

(j'en ai m.a.r.r.e. !)

Au lieu de vous mettre ma musique du jour en podcast, vous m'avez moi ET la musique. Oui, peut-être était-ce une très mauvaise idée... Mais bon, je me suis marrée à la visionner alors on s'en fout !

Si j'ai le temps, je vous fais une dernière vidéo demain, ça m'évitera de faire une note (vraiment pas le temps) et puis, surtout, ce sera peut-être la dernière trace vivante de votre bobo puisque cette dernière ne cesse de "rêver" que son avion s'abîme en mer... alors bon, au cas où, je préfère dire ce que j'ai sur le coeur en direct live. Mais non, n'imaginez pas que j'ai plein de cacas à sortir sur les fouteuses de merde, sur Marine le Pen et ses dents barbouillées de rose à lèvres ou encore sur les libraires qui ne disent jamais au revoir, non, évidemment. Je n'aurai que du bonheur à donner demain, si je jure. Ou presque. Je plaisante.

Sur ce, je retourne bosser. J'ai déjà dit que j'en avais marre ?

Non mais voilà, je dis que je suis à moitié en train de mouiller dans ma culotte devant des photos, je repars bosser (enfin j'essaie) et quand je reviens, je ne lis que des assoiffés !

Oui, normal.

Maintenant, je suis sur Kirsten Dunst alors bon... 

Enfin ça n'empêche que les hormones hurlent. Seront-elles entendues en Gudeloupe ? Vous le saurez au prochain épisode... 

Pour les besoins d'un papier sur l'érotisme dans la déco, je vois défiler devant moi des photos Getty qui me donnent une envie irrésistible de corps à corps, de sueur, de mains tirant la crinière, de draps souillés bref... c'est dur.

Merci Getty, merci le libertinage, merci les hormones. 

Le soleil donne tellement qu'il m'était impossible, dans la rue, de lire la lettre de cette sculptrice qui vient d'acheter l'atelier dans la cour. Les étudiants marchant d'un pas lent vers la fac de Médecine sont sortis ce matin sans parka. Le badaud est souriant. Je suis bien, ce temps accroche le bien-être : un lundi qui appelle aux suivants, peu importe la vie tant que le soleil est là, moi je souris.

Bonne journée !