lundi, 27 juillet 2009
Une dent contre John Bowlby; un dentier pour mon mari
Ca fait une heure que je me réveille avec Telematin et son présentateur d'été, le mec de Mo-Mo-Motus doum doum doum doumdoumdoum... A 8h50, j'ai eu droit à Joe Dassin, Si tu n'existais pas avec les webcams du monde entier en fond. Fait beau partout. Mauvaise idée Joe Dassin : ça sent les vacances enfermées dans un centre de repos, avec des gens que la vie n'a pas épargnés. Maintenant heureusement ça va mieux, il y a un direct avec le Val de Grâce : le président va bien, le monde est sauf. Nous pouvons partir tranquillement en vacances à Sidney.
8h59, Telematin c'est fini, faut se lever. Ou alors je fais semblant de me rendormir devant Des Jours et des vies (titre en mode Dalton, t'as vu ?).
The Rifles, la grande évasion c'est pour bientôt (je lève le pouce pour la chanson)
Et un clip con des Obits qui me fait rire, la chanson surbof
(La série de KD2A qui se passe en Nouvelle-Calédonie, j'adore. Mais heureusement que j'ai plus 15 ans, je complexerais de ne pas avoir encore sauté le pas avec un ado à mèche : à 15 ans font déjà tous l'amour, c'st fou)
lundi, 20 juillet 2009
Diabolo menthe jusqu'à nouvel ordre
08:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
Entre les vignobles et l'herbe fraîche, la chair
00:31 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : aussi belle qu'une balle, diabologum daniel darc, les amants magnifiques
jeudi, 16 juillet 2009
Une chanson de Marie Laforêt, un nouveau scanner et un orage à venir
16:49 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : aude picault
vendredi, 10 juillet 2009
Jour de fête
Avant trente ans, il me reste une longue liste de choses à inventer. Ca y est, je ne suis plus chiante, j'ai même beaucoup d'amour pour moi-même aujourd'hui (notamment parce que je n'ai pas les seins qui tombent comme la copine de Fred), c'est beau c'est grand c'est moiiii !
C'est une larme de sourire à partager.
Je n'ai pas envie d'apprendre pour qui et pourquoi.
Je n'ai pas de compte a rendre, écoutez-moi.
Dans toute la ville, on m'appelle le mendiant de l'amour.
Moi je chante pour ceux qui m'aiment et je serai toujours le même.
Il n'y a pas de honte à être un mendiant de l'amour.
Moi, je chante sous vos fenêtres chaque jour.
09:31 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : mon anniversaire, le mendiant de l'amour, mitterrand palace
mercredi, 08 juillet 2009
Entre le vin et le lait, je me serais volontiers déshabillée en votre compagnie cher inconnu
J'allais me plaindre de ces coupures d'électricité à répétition dans le quartier, dire que rive gauche nous n'en avons jamais et puis finalement j'en redemande : coupez, coupez, coupez quand je suis dans un bar bien entourée, coupez quand j'attends mon tour aux toilettes du Bottle et que je discute avec ce bel anglais, coupez quand je suis au rayon fruits à l'heure des pères divorcés, coupez coupez coupez et tant pis pour le document word laissé en plan à la maison.
Sept semaines que je n'ai pas fait l'amour, il faut que j'organise un plan sabotage : objectif couper l'électricité dans tout Paris quand j'ai rendez-vous dans un endroit exigu avec le prochain qui me fait dire bêtise sur bêtise.
(Une fois rentrée, comme je m'en doutais, aucun des soutifs ne me plaît.)
Pour mon anniversaire, je veux un coup de foudre.
19:00 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chromatics dark, chromatics, mike mills
vendredi, 03 juillet 2009
MSTRKRFT - Heartbreaker
A écouter et à voir. J'aime beaucoup beaucoup beaucoup là maintenant tout de suite.
MSTRKRFT (feat. John Legend) - Heartbreaker from Marsou on Vimeo.
16:48 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mstrkrft heartbreaker, mstrkrft
mercredi, 01 juillet 2009
Peter Bjorn & John - Lay it down (et une histoire à deux mains et six Nana Pocket)
Leur dernière vidéo. Avec les fringues de Brenda et Brendon.
Peter, Bjorn & John - Lay It Down from Sandra Fröberg on Vimeo.
Je suis tombée sur la dernière publicité pour les tampons hygiéniques Nett. Deux mains, appartenant vraisemblablement à la même personne, s'agitent, dansent une langue des signes. Vous avez remarqué ? Jamais du sang n'a été aperçu dans une publicité pour ces accessoires périodiques pour foufounes en manque de fer. C'est pourtant bien la seule chose qu'on devrait mettre en scène, ce putain de sang qui me rend ultrasensible une semaine par mois. Ben non, rien. Moi, si j'imaginais une réclame nouvelle, le sang serait un personnage style Casimir, et on me parlerait des tampons comme si j'étais une débile ou une enfant de quatre ans. Avec des tas de couleurs acidulées partout, un univers très naïf, une sorte de Fantasyland mixé à Il Etait une fois la vie, avec des sucettes à la cerise et des boutons blancs (ce seraient les méchants). Enfin tout ça pour dire, la publicité Nett, les mains : j'ai quasiment les mêmes. C'est alors que je me suis dit que je pourrais devenir mannequin mains, puis gagner beaucoup d'argent grâce à une campagne hexagonale puis européenne pour une histoire d'anus et de prostate et de cancer et alors je ferais un signe de la victoire comme Michael à Santa Maria pendant son procès.
Comme vous avez de grandes mains !
C'est pour mieux te manger, mon chéri...
(Sinon, je crois qu'il ne fait pas bon dire qu'on souffre de diarrhée chronique quand on prend un verre avec des inconnus. Leçon n°1 : ne jamais rester soi-même.)
11:11 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : peter bjorn and john lay it down, peter bjorn and john
samedi, 27 juin 2009
I must get a new alibi
The torch I carry is handsome
It's worth its heartache in ransom
And when the twilight steals
I know how the lady in the harbor feels
When I want rain, I get sunny weather
I'm just as blue as the sky
Since love has gone, can't put myself together
Guess I'll hang my tears out to dry
Friends ask me out ; I tell them I'm busy
I must get a new alibi
I stay at home, and ask myself: "Who is he?"
Guess I'll hang my tears out to dry
Dry little tear drops, my little tear drops
Hanging on a stream of dreams
Fly little memories, my little memories
Remind me of our crazy schemes
Somebody says, just forget about her
So I gave that treatment a try
Strangely enough, I got along without her
Then one day she passed me right by - oh well
I guess I'll hang my tears out to dry
Guess I'll hang my tears out to dry, Frank Sinatra
Dans l’après-midi, je me suis retrouvée à la porte de la sécurité sociale, « Pas assez d’agents, veuillez vous rendre aux autres bureaux », alors j’ai glissé ma feuille dans leur boîte aux Sécu-me, références de mon faux médecin qui serait censé soigner mes vrais maux.
Après cette porte fermée, je me suis rendue à ma banque pour déposer des chèques mais elle aussi était exceptionnellement fermée aujourd’hui pour cause de problèmes techniques. Ma journée. Alors j’ai choisi de rentrer à pied avec Sinatra ; sur le chemin un fleuriste. Je ne résiste pas aux fleurs en ce moment, mon appartement et mon balcon ressemblent à une boutique Monceau Fleurs. Trois bouquets de roses rouges et dix bottes de tulipes parce que ça sentait bon. Juste parce que ça sentait bon. La caissière m’a contrariée quand j’ai eu la bêtise de lui demander pourquoi mon rhododendron avait besoin de beaucoup d’eau. Je suis une fille qui commence à comprendre pourquoi son père lui fait des interrogations florales surprises quand elle le visite. J’aime voir mes plantes évoluer à mes côtés.
Ce soir, deux amies m’ont avoué ne rien comprendre à mes notes sur ce blog : « Tu parles à qui ? » ; « Je comprends jamais rien ». Moi qui pensais avoir écrit des billets aussi simples que l’eau sale qui serpente mes pieds après un après-midi shopping dans mes tennis Liberty « qui puent ». Je ne comprends pas mes amis qui ne comprennent pas mon blog poubelle.
Puisque personne ne semble comprendre mes notes, voici quelques indications spatio-temporelles espacées :
Cet hiver, j’ai aimé un garçon appelé Matthieu, un autre Daniel mais chez lui j’aimais surtout son romantisme et son sexe dans le mien, je suis aussi tombée amoureuse pendant un à deux jours de garçons prénommés Erwan, François, Dimitri et un autre, architecte, rencontré au Bottle. Il y avait aussi ce garçon du Motel, qui m’invite toujours mais lui c’est secret parce qu’il est un peu connu (dans le quartier). Mais si j’avais un seul prénom à qui destiner beaucoup de billets écrits ces derniers mois, alors ce serait Matthieu. Un nuage sans pluie ni soleil derrière. (Mais n’oublions pas Daniel, grâce à qui j’ai retrouvé le cri et le goût d’indisposer mes voisins à cinq heures du matin, le seul garçon que j’ai fréquenté plus de trois semaines sans défaillir cet hiver).
J’aimerais que mes amis ne lisent pas ce blog en le ponctuant d’un point d’interrogation en fermant l’onglet.
En vrai, j’étais persuadée d’avoir été plus que claire ces derniers mois. A croire que mon langage n’est pas universel.
PS : Je commence avec la confiance revenant à croire que Simon a vraiment un béguin pour moi. C'est un souci car il est le garçon de café de mon QG. Il est blond; origine de ma timidité/doute.
BTW, je suis blonde maintenant...
PS : Oui , la pub PIPI, c'est bien un visuel choisi de mon plein gré (j'aime les publicités que Facebook choisit rien que pour moi.).
PS : Pour Cédric, un lecteur découvert au fil d'une conversation ce soir, oui le hasard hein : non je ne suis pas à la rue avec mon appart, cette note que tu as lue était un vieux brouillon de 2008 ;)
Edit : Au réveil des nouvelles de Douglas. Les pré-adolescents d'aujourd'hui sont trop matures pour leur âge. J'ai peur.
vendredi, 26 juin 2009
Du coup, le monde zappe Farrah en un coup de peigne, dur
Oh là là, je pensais que certains rigolaient sur Twitter... Putain. Michael. Merde. Le seul pédophile au monde que les parents approuvent. Michael sur qui j'ai fait une choré à Westmont. Michael, grâce à qui j'ai embrassé Laurent à 11 ans.
Notre jeunesse quand même. - La ferme, vieille conne ! -
Mon frère doit pleurer dans sa cravate, lui qui m'a saoulée pendant des étés avec tous ses disques de Michael et Prince.
Le mythe. Le brushing de Farah et le moon walk, manque plus que Richard Gothainer et je demande des comptes à Bruce Tout-Puissant.
Bonne nouvelle : nous, on est bien en vie. Alors, c'est quand qu'on fait l'amour dis ?
PS : Mais que va devenir Christian Audigier maintenant ?
PPS : Pour qui d'autres tous les journaux TV du monde entier interrompront leurs programmes pour la mort d'une "star" ? Madonna, évidemment. Mick Jagger, oui, sûrement. Paul McCartney, ouais ouais. Et sinon ? Personne.
(renaissance de mes troènes en phase terminale dans la nuit, c'est grand, michael et le miracle de la feuille magique)
10:57 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mort michael jackshon, mort de farah, ta mort le 27 octobre 2037 à 23h12