jeudi, 04 juin 2009
Tous les bus dans la nuit se ressemblent
Tu veux que je crache ton incompréhension ici. Tu veux du Jen prévisible. Tu veux de la gêne où il ne devrait que couler source et farce. La vie n'est pas une farce, tu es une farce, je suis une farce, le bouffon nous observe et il rit, rit de moi. je ris de moi. même pas en vrai. j'ai dans la tête des créoles, des rémy en hp, des petites filles imparfaites dans des chorales, j'ai dans le coeur des goûts nouveaux encore étrangers, dans l'esprit j'ai un taxi et quatre arrondissements qui nous séparent, tu as raison ce doit être l'ego qui parle ce doit être Jen l'enfant qui parle, oui les trentenaires oui les filles aux cheveux ondulés qui suçent avant l'heure oui je suis fragile mais oui tu as raison il n'y a qu'elle qui est fragile moi je peux tout entendre tout avaler tout digérer, tu as raison mes claques sont de la merde tu as raison je comprends rien. mais toi tu comprends pas, toi tu comprends pas que j'ai dit au revoir au glasgow toi tu comprends pas que ... tu comprends rien et c'est ce que tu voulais entendre. on ne peut pas être amis, on ne peut pas échanger les bonheurs d'une nuit tu comprends rien, comme si tout était si simple mais non, je le croyais mais non tu vois je peux pas, tu vois je peux vraiment pas te dire que cette fille qui te rend heureux plus que moi je l'aime, je peux pas quand tu me la décris comme une paumée de base, je peux pas te dire que c'est la bonne, je peux pas te dire que j'ai envie de coucher avec elle je peux pas te dire que je hais cette année avec toi je peux pas te dire que tu m'as rendue froide je peux pas te dire qu'à cause de ton désamour je suis aujourd'hui exsangue je peux pas te dire que j'ai dans la peau quelque chose qui ressemble à du roman de lit, je peux pas te dire que je vis des choses qui m'isolent je peux pas te dire que je fonce dans le mur avec désir je peux pas te dire qu'un oeil invisible me surveille je peux pas te dire que je suis folle de rêver je peux pas te dire que j'attends rien d'un garçon qui ne veut rien donner je peux pas te dire que ton histoire et la mienne sont égales je peux pas te dire je peux pas t'avouer que je tiens entre mes deux index un fil qui me fait vibrer je peux pas te dire que je veux pas briller je peux pas te dire que je veux juste quelque chose dont tout le monde se moque je peux pas te dire que j'attends la neige avec l'impatience d'une slave prisonnière je peux pas te dire que ton bouquin c'est de la merde je peux pas te dire que tu me fais pleurer parce que je ne sais même pas pourquoi je peux même pas te dire que dans ma tête survit une rencontre je peux encore moins te dire que tu as raison, que je vis à côté, que je suis un arbre bleu, que je suis nulle, tu sais pourquoi ? parce que tout ça, moi j'y crois, j'y crois sans doute seule mais j'y crois et tout ce bordel, ce soir, n'excuse en rien ma conduite, mais sache que mes larmes sont pour les giboulées de mars et la martinique cheap.
je t'emmerde, tu me trouves cassante, je ne le suis pas, je voudrais juste un instant d'éternité.
02:31 | Lien permanent | Commentaires (6)
8 janvier 2008, 17h11
Je n'arrive toujours pas à ouvrir les boîtes de médicaments du bon côté, là où la notice ne me barre pas le chemin.
Je n'arrive toujours pas à marquer le panier de linge sale avec les chaussettes trouvées sous le lit.
Je les aimes, ces photos de Simone nue.
02:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cadavre exquis, Chardonnay et un serbe
1h85.
Je crois que je suis partie comme une alcoolique, sans réelle raison (je n'étais pas si fatiguée, juste à jeûn) ni crédibilité.
La fille qui rit aux éclats puis sans explication s'enfonce soudainement dans un silence froid, un regard blasé sur tout ce qui l'entoure.
C'est drôle, je l'aimais bien ce garçon en face de moi. Pourquoi n'ai-je pas osé le regarder, lui parler sans rire bêtement ?
En ce moment, c'est vraiment le grand n'importe quoi, je baise, je tombe amoureuse quelques heures, j'appelle, je sens, j'annule, je touche, je vis puis je me vide.
J'écoute Promise des Dining Rooms version RB si mes oreilles sont bonnes.
"LE COEUR CABOSSÉ, J'AI LE COEUR GELÉ"
C'est bien tout cela, oui, et c'est pas plus mal.
Daniel, pas de vidéo, elle serait bof. Pas ici mais pour toi, oui, mais bof malgré tout.
Je suis fatiguée.
Le monde me fatique, l'individu me fatiigue, vous me fatiguez, envie de rester à Paris pour tomber amoureuse chaque nuit d'un nouveau corps, envie de continuer la ronde des sexes mais je pars. C'est peut-être mieux. Et puis, je suis contente de retrouver ma petite loulou, ma gamine à moi, elle mattend avec impatience, Loulou, la petite maligne qui me voit comme une enfant, Loulou c'est mieux que des bites peut-être, Loulou c'est les yeux que j'aime, Loulou et moi on vous emmerde, loulou je crois qu'elle aimerait bien m'avoir comme grande soeur, loulou c'est mon bébé. Un bébé pour le mois d'août, c'est dire aux autres qu'on n'est pas la fille sur les photos.
Je ne suis pas cette fille.
Le prochain qui me reconnaît et qui me sors le nom de mon blog en soirée, je lui.
(1h38 aussi, ça marche mais c'est moins exotique)
02:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
L'arbre cache la forêt, ou le contraire.
Un garçon dit de moi que je ne suis pas une fleur bleue mais carrément un arble bleu.
Le même garçon dit de moi que je suis un peu une pisseuse.
Alors je dois uriner bleu dans mes plus beaux rêves avec l'autre garçon. C'est bon d'être végétale, je trouve.

(Je suis au générique de fin d'Amélie Poulain, je retourne à la cueillette dans mon lit manger le reste de guimauve et vous épargne le pire.)
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Un Gentil Organisateur dans la place ?
Personne, à tout hasard, aurait moyen de m'inviter au concert de The Thrills à la Maroquinerie ? Je tente, on sait jamais...
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Ne pas se fier aux apparences

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Putain de bordel de merde
Cerveau ravagé pour mettre autant de temps à faire le lien entre untel et machin.
Je n'ai qu'un truc à dire : fait chier d'être aussi conne, je veux qu'on me rende la vue !!!
Je pars m'acheter des soutifs, ça me détendra.
(Clairement, je crois que tout est parti en couille le jour où j'ai couché avec vous.)
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Carte postale #5
Normalement, je rentre bientôt. Vu que j'écris ce truc le jour de mon départ (4 août), je ne sais pas dans quel esprit je serai aujourd'hui (écris cette phrase, normalement tu devrais sourire) mais je dois être ultra détendue, soit il faut beau et je ne veux pas partir, soit il fait moche et je ne veux pas partir.
Bobo pasteur rentre d'ici une semaine (bah ouais, il est possible que je m'attarde, j'en profite merde - la vie de freelance sauce Jen, ça peut vite virer à l'anarchie, tu as raison), prenez une table j'arrive !
Ma chanson préférée de Mondrian (avec Omar le grand Omar) pour célébrer le retour de la duchesse...
02:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondrian can't call her my own
Les silhouettes se suivent et se ressemblent
Personne ne me dit je t'aime à l'entrée du métro pourtant je ne me sens pas seule. Je ne me souviens pas du dernier premier baiser, celui qui succède à de longues journées où l'on a mal au ventre, le vertige au moindre appel, les jambes flagadas et la tête au-dessus des nuages (là où les turbulences sont nulles). Si j'y pense deux secondes, si je m'en souviens et la dernière fois où j'ai pris un vrai shoot, c'était il y a deux ans. Depuis, je me sens souvent plus seule accompagnée qu'à un table de dix.
02:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Carte postale #4
02:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : komeda cul de sac