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jeudi, 11 juin 2009

Charlie Winston - In Your Hands

Je ne tiens pas mes promesses, je prends une pause thé cigarette et partage avec vous le durcissement de mes tétons devant le plus charmant des cyclistes de la rue de Charonne (même s'il y a toujours un fille plus belle que moi sur le porte-bagage)...

Nouveau clip de Charlie Winston, In your hands.

Et en plus il est souriant, agréable... Ah ! que j'aime cette saison.

Je vous laisse avec mes tétons, le travail m'appelle.

(Oui, je me rends bien compte du fossé entre mes propos et le clip, le jour et la nuit mais peu importe, l'homme est bon et moi heureuse.)

 

mercredi, 10 juin 2009

Vous aussi ?

Lorsque le téléphone sonne, je finis toujours par dialoguer les yeux dans le vague (salon vintage du voisin) derrière ma fenêtre, poussée là par je ne sais quel mystère.

Je pourrais tout autant rester assise mais non, la fenêtre, toujours.

Remarque sans intérêt, bonne soirée.

window_on_the_cat.jpg
Window on the cat ou Un jour en sortant d'un ascenseur ce chat m'avait plu.

(We are the birds and the bees and the cats we are the telephone trees...)

 

Your heart feels

Il y a ton corps perdu que j'évite de ressusciter au troisième verre lorsqu'on évoque les garçons que l'on ne regrette pas, puis le serveur prénommé Simon me sourit et alors je me remets à désirer au présent.

Parfois je me demande combien ils sont à me lire, discrètement, encore.

 

mardi, 09 juin 2009

Un clip et on jouera à qui perd gagne

Je ferais bien une fête que je regretterais au réveil en découvrant le champs de bataille. Tant que personne ne prend la décision de customiser mes plantes de traces blanches et de les arroser d'alcool, j'accepte de me rouler sur le tapis en maillot à volants, appeler tous les garçons que j'aime secrètement pour leur dire à quel point les acariens sont beaux de près et faire l'amour dans la baignoire avec le quatorzième blond qui franchira la porte de mon appartement ce soir-là. Liste des courses à faire chez Norden.

Et puis si le quinzième est assez sage, on lui fera découvrir les joies du "Joue(contre joue) à Carradine avec moi". La vie est une fête.

lundi, 08 juin 2009

(Pourtant) J'étais au rendez-vous vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup

DSC00021.JPG
Quelques heures avant mon départ pour Nantes je donnais à Jacques Demy le droit de me plonger dans un univers à la gouaille prometteuse où le cinéma Katorza d'une sombre rue à la salutaire révérence cornélienne demeure inébranlable. Lola prit la place du mort dans mon lit et le hall de la gare Montparnasse fut certainement la mieux choisie des salles où perdre mes pieds aux côtés d'un soleil et d’un réveil… doux.
Nantes, épicène, immuable.

 

(cliquez si vous aimez le sens du drame et du crachin à deux temps)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PS : Je m'étais dit "Non, ne tombons pas dans la facilité, ne mettons pas Nantes de Barbara" avec mon billet de vendredi mais là c'est plus fort que moi, dimanche nuit, travail en retard et Barbara m'appelle si fort... Un petit tour vers cette mélancolie qu'on maintient le plus longtemps possible coincée entre deux disques sur nos étagères mais discrètement... Grand plaisir solitaire. Et j'en profite pour glisser, presque scandalisée : "Il y a trop peu de documents consacrés à Barbara sur Youtube, c'est une honte !"

Réécoutons avec plaisir la question que l'on (les nulles en amour comme moi) (se) posera quand le prochain décidera qu'il vaut mieux nous quitter avant que toute cette histoire ne se ternisse s'évanouira au fil des gestes tendres... Dis, Quand reviendras-tu ou comment devenir sublime avec une dramaturgie lourdingue (1'29), une locution, un rythme et une gueule mutantes ? Je me fais plaisir, oui... et si ça vous plaît pas c'est le même prix !


vendredi, 05 juin 2009

(Fête des mères dimanche, pensez-y. Je sais je radote.)

Week-end à Nantes, de la pluie pour la carte postale (sinon c'est pas Nantes) et un groupe à la japonaise pour inverser les rôles.

Des garçons dans la tête mais pas de héros, F. au bras, Nantes nous voilà ! Deux jours pour découvrir un peu mieux ce petit quartier pavé qui m'avait tant plu cet hiver...

Première semaine de régime, deux kilos en moins, je ne craquerai pas pour quelques palets bretons je crois, j'ai de moins en moins faim, grisée par la vision de mon ventre et de mes joues qui reprennent peu à peu forme humaine.

Dans l'iPod, Sleeping States et la chanson Planning my escape.
Je vous laisse avec une reprise de Don't Make me Over de Dionne Warwick, un garçon et des trémolos dans la voix, c'est ça que j'aime.

(Demain, taxi à 6h50. J'hésite à prendre mon coussin pour le train, la touche Nicole du week-end.)

L'histoire d'un puit et d'un fou, j'ai pas trop compris...

Si l’on vous dit Puy du fou, vous répondez quoi ? Silence radio, ça vous dit vaguement quelque chose. Pareil. Je n’y suis jamais allée mais pour distraire vos gamins qui connaissent déjà par cœur Mickey et le druide, pourquoi pas…
Le Grand Parc du Puy du Fou lance plusieurs nouveautés en 2009 : le spectacle des « Grandes Eaux » et « Les Orgues de Feu ». Les mômes rejouent l’histoire à leur manière dans ce parc dédié à l’histoire française : cité médiévale, le donjon, le village XVIIIeme, le bourg 1900, les vikings et autre mousquetaire de Richelieu.


Les parents, eux, pourront se reposer (nan parce que j’imagine passer une journée avec des enfants dans un parc, je pense que c’est plus crevant qu’un week-end shopping à Londres) près du vieil étang du Puy du Fou, où un ballet de fontaines (Les Grandes Eaux donc) les transportera aux grandes heures de Versailles. Musique de Lully et le gadget kitsch qui me plaît bien : entre chaque spectacle, les visiteurs du Grand Parc pourront activer les fontaines grâce à quatre claviers interactifs placés autour de l’étang et devenir, eux-mêmes, les chefs d’orchestre de leur propre spectacle aquatique.
Plus calmes en soirée, les enfants archi crevés se poseront volontiers (enfin je vous le souhaite, sinon bonjour les vacances ) pour découvrir Les Orgues du Feu, un spectacle nocturne qui met en scène l’histoire d’un amour absolu entre un pianiste et une muse violoniste. C’est à ce moment-là qu’il ne faudra pas se mettre à pleurer comme une madeleine, en ruminant cet amant formidable qu’était… votre ex, celui juste avant Pierrot, le père de vos enfants. Oui bon pardon, je rigole, quoi on peut rigoler non !? Mozart, Litz, Delerue, Bach ou Bizet, dans un décor vespéral, muses et fées surgissent du fond du lac, voilà le programme pour la nuit. Et après, dodo dans l’une des suites de l’hôtel du Puy du Fou.

Bon à savoir : un système de réservation de billet en ligne est disponible sur le site du Puy du Fou et les billets sont directement imprimables pour une plus grande facilité de réservation.


Article sponsorisé

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Les plaisirs simples

Se brûler les pieds sur un carré de parquet et partir très loin sous les tropiques sans décoller de son couloir.

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Parler à mon rosier et lui demander pourquoi toi tu n'as pas aussi bonne mine que tes voisines.

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Des mains vertes dans le coin ? Mon rhododendron et mes troènes ont un coup de mou et je ne sais pas quoi faire...

jeudi, 04 juin 2009

OH MY GOD ! U'RE SERIOUS ?...!...?...!...

potsie.jpgtoujours quand tu veux rester avec la pastèque, les romans qu'ils t'offrent et que tu lis pas, la mélodie du bonheur sur le câble et la moustiquaire rose que t'as accrochée un jeudi à 8h37 parce que le soleil donnait à se damner dans le couloir de l'entrée que tu finis sur ton vélo direction les gens à carreaux et aussi les autres, les pas sapés les pas beaux les plus drôles (enfin ça dépend du dessin des lèvres et de la manière de demander un sac à la caissière sous xanax). on rentre quand ? on finit pas on commence et l'été prendra fin avec la repousse impossible des poils et la fin du budget esthéticienne. alors on fait quoi ? on fait rien on pense à ce que les autres ne feront pas pour nous on fait les poches de la voisine relou et on paye la tournée qui annonce un énième débat sur le bien-fondé de l'empire state building. alors on voit quoi ? on lit la réponse au message envoyé quelque part dans la soirée ou la journée quelque part là où l'espoir baisait à la vue de tous la belle putain nommée Désir. alors on continue ? ne t'arrête jamais.

 

the song is the single, barr
podcast

-----------------------ça commence à devenir inconfortable, ces gaz qui s'échappent d'assises, par ci par là en terrasse : les meufs, arrêtez Alli bordel, vos pets sont silencieux mais merde, ça schliiingue sévère bande de bouffeuses !!!--------------------------

 

PS : qui est le plus à plaindre : le sociopathe ou le congènère fasciné par son voisin sociopathe ? bonne nuit bonjour

 

bonjour à bientôt, me rappelle un grand brun

 

(ALORS OUI PROMIS DERNIER POST PUBLIÉ CETTE NUIT, J'AI JUSTE BALANCÉ TOUS LES BROUILLONS, TOUTES LES NOTES PUBLIÉES ET RETIRÉES AU RÉVEIL ETC, tous ces trucs de 2008-2006  (tout dans le désordre , cherchez pas les liens messieurs les psychopathes) qui me rappellent qu'on est en 2009, VOILÀ MÉNAGE DE PRINTEMPS, ET CE POST POTSIE ATTITUDE IL EST DE LA NUIT POUR DE VRAI OUAIS HOP, ON REPART SUR DE NOUVELLES BASES)

5h59

This charming man, des Smiths,  c'était sous ce son-là au Truskel que je me suis dit en jettant un regard sur les personnes devant moi que la vie était mal et bien faite.

J'ai pris trop de shots, j'ai pris trop de rien et finalement trop de tout, travailler trop m'a fait oublié que la vraie vie était un morceau de rock évident, moi j'ai aimé entendre la voix de ce garçon que je ne connais pas, moi j'ai aimé dansé avec ces types un peu aussi mal foutus que  moi j'ai aimé les voir moi j'ai aimé ce départ inattendu et finalement si prémédité moi je suis complètement bourrée à la bourre et pas grave les douleurs magnifiques étaient toutes là ce soir moi je moi je moi je et pourtant non  tu il ils

 

tu vois oui je me souviens de tout et je tape lentement sur monclavier en écoutant la reprise des smiths de the boy with the thorn in his side et je suis contente je vais me coucher il est 6h07 et je ne me souviens que d'une seule chose, du présent.je suis trop loin pour te dire que ce tête à tête fut ...

 

bref, l'alcool, les rencontres la tendresse guimauve, les garçons qui disent "je te voyais pas comme ça pas aussi tendre" les départs impromptus et moi morte trop d'alcool je suis bien,

bonne journée et shit vis-le

 

complètement ivre au ralenti ce que ça fait du bien ce genre de rencontres sous un nouveau jour

 

 

et j'ai appelé aussi, appelé et souri, souri et le reste à moi moi seule

 
buzz