jeudi, 04 juin 2009
Balle à blanc, une victime, agresseur inconnu
Trois heures au commissariat de la place du Marché Saint-Honoré, face à un idiot qui pense qu'il fait bien le mec overbooké devant son PC et une fille chaussée de bottes Aigle rouges avec un casque sur les genoux qui passe en boucle Half asleep de School of Seven Bells. Aucun ange n'est passé me kid-napper. Je regardais cette affiche religieusement : Disparition Inquiétante, Méthodes de recherche. Bureau médiocre, imagination fertile.
Personne ne m'a tirée dessus, il a fait mieux, il a pointé son arme sur un songe d'une nuit d'hiver.
Mes synapses déconnent. Le chauffage du commissariat aussi.
C'est un vrai don qu'aimer autant les plans foireux et les plaisirs avortés.
02:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : school of seven bells
Combien d'amoureux secrets tu crois qu'on peut avoir sans trop souffrir ?
vendredi 3 octobre 2008
Julien, je l'aime pour sa discrétion. Son chic et son calme (apparent), son bébé et sa femme parfaite, quand tu les écoutes sourire, baigner dans leur bonheur bobo rue Jacob, t'as des envies de vieux. Toutefois un peu emmerdant d'avoir les mêmes goûts que sa mère, et puis ce serait dommage de passer après maman, j'ai ma dignité (ah bon ?).
J'ai entendu cette chanson et alors à l'esprit se sont enchaînés Stéphane, le bébé que j'aurais aimé avoir avec lui, Stéphane tout court, le bébé tout court, moi tout court, ma déprime post-déménagement, l'hiver, l'absence d'adresse, le tout à commencer, un peu de tristesse et un grand blanc. Une presque larme et la cloche de l'école qui sonne, sauvée par le gong. J'aimerais bien retrouver Thibault H., ma vie avant l'amour physique, ma vie avant les grandes questions à la con.
J'ai toujours eu un goût prononcé pour les histoires foireuses, je crois que j'aime ça, me faire un peu mal, ça te donne l'impression d'être dans un roman photo haut de gamme. Blague. Un roman de gare. Bof. Un roman, le mien, et c'est déjà pas si mal.
Mes très chères soeurs, mes très chers frères, soyez les bienvenus dans mon église, à trois tapez dans vos mains, à quatre, tous à la mer !
Mail envoyé à 17h38 :
là j'aimerais être à deauville dans ma grande maison normande vue sur mer avec un feu de cheminée mon chien mes potes mon mec du vin des pet' et un pictionnary ouais !
(tu as raison, c'est la honte mais j'aime, la honte, et julien, enfin le refrain de cette chanson tout du moins, la mélodie, toujours elle...)
02:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : question idiote réponse idiote
J'ai un problème
A partir de quel moment sait-on qu'un italien se moque du petit gros coeur de la fillette ?
A partir de quel moment doit-on arrêter de ruminer les horoscopes 2009 de quelques magazines féminins ?
A partir de quel moment peut-on dire qu'on fonce dans un mur en souriant sans passer pour la copine de Sally Albright ?
A partir de quel moment puis-je avouer que j'adore les chansons italiennes old school, même si aucune d'entre elles ne m'est dédiée ?
J'ai le droit d'aimer la botte, la dolce vita et me faire du cinéma pour le plaisir de douter des Espagnols ?
Demain, un charmant inconnu va venir de banlieue jusque chez moi à vélo pour m'apporter deux paires de chaussures, le monde moderne c'est fabuleux.
(J'ai les réponses à toutes mes questions sauf une, sauras-tu la reconnaître ? Si oui, tu gagnes un bon d'achat d'une valeur de 230 euros chez Castorama L'Hay-les-Roses.)
"Tu es conne mais tu me fais rire." Mes amis ont beaucoup d'estime pour ma vivacité d'esprit.
A minuit trois, je vais compter le nombre de fillettes qui posent un mot sur leur blog. Entre 18 et 40 ans, il doit y en avoir trois ou quatre. Mais c'est moi la plus jolie d'entre elles.
Le ridicule, le kérosène, tout ça, non rien ne me tuera. sourire.
(Ce post risque de s'autodétruire une seconde fois.)
(Oh puis merde, je laisse. J'ai bien dit ici que je faisais pipi dans mon bain et que je congelais des capotes, c'est pas un post de plus qui va anéantir les ruines !)
J'ai décidé d'arrêter de congeler des capotes, Stéphane me répète que c'est digne d'une psychopathe, je finis pas me ranger de son côté. J'ai aussi décidé d'arrêter de m'emmerder avec les horoscopes. Mais que parce que je viens de lire cancer en décembre dans Cosmo et que dedans j'apprends que le 19 était particulièrement sensuel etc. (tu m'étonnes !). Oui oui je viens de décider tout ça maintenant à 0h55, sûrement grâce à la relecture d'un ancien post. L'amour est un jeu, la vie aussi et fuck le reste.
Et après tout, est-ce qu'une femme ne reste pas une fille toute sa vie ? Je vais pas faire la grande tout le temps, c'est trop ennuyeux.
02:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : van she kelly remix, lifelike
Je suis de mauvaise humeur constante depuis que j'ai déménagé.
Un mois chez mes parents, ma mère qui me fait le compte-rendu des pipis-cacas du chien toutes les trois heures, mon père en officier du KGB à qui je dois rendre des comptes pour tout, ce petit lit dans lequel mon dos se tord un peu plus chaque nuit, tout me fait chier, tout le monde, j'ai juste envie d'être axel sur un banc à Rimini.
02:25 | Lien permanent | Commentaires (1)
pf
02:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Nouvelle Star, ton univers impitoyable
Vas-y William, mets la pression à M6 !
(Je sais, je suis rien qu'une connasse qui se fout des vraies actualités importantes.)
William Réjault alias Ron l'infirmier ou comment distraire Jen avec des statuts FCBK déchaînés le vendredi.
Dommage que Le Post n'existait pas quand je bossais sur Star Ac, j'aurais adoré être la taupe et balancer les dérapages censurés par la prod.
Le vendredi, c'est raviolis.
Bande-son "Vide et moi" : My favorite TV show, MAETHELVIN.
TROP NUL, POST CENSURÉ, DÉJÀ, MÊME PAS UNE JOURNÉE EN LIGNE, AH ELLE EST BELLE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION...
02:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la nouvelle star, le post, william réjault le justicier même pas masqué
Un des com censurés par mry
Mry, ces mails sont stylés et sentimentaux au départ. Il me racontent son histoire d’homme débordé, divorcé avec la garde de ces enfants, la nécessité d’avoir une femme de ménage et deux nourrices en permanence, les incessants voyages entre ces appartements de New York et Londres, et patati et patata, relevant plutôt un véritable manque de confiance et un besoin d’être admirer que ça en est pathétique, avant de passer rapidement aux déballages salaces et aux propositions grotesques. Menteur Mry ? Il donnera la réponse en invitant chez lui pour un tee-time et plus.
Ou et quand ?
02:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans ma tête et mon coeur, en ce moment c'est comme ça...
Des sonneries de téléphone, des messages qui arrêtent le temps, des sms qui n'arrivent pas, des déclarations de moi, d'un lui, d'un autre non, trois hommes et un couffin rempli de soif, de points en tout genre et de musiques représentatives desdits hommes, bref le bordel et moi, qui n'arrive pas à me réchauffer dans les clubs. Ma seule consolation, c'est de savoir que 24 rouleaux de PQ rassurent mes retours à la vie normale au petit matin.
02:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yellow magic orchestra computer games
Pas une ville ne vaut mon profil bas
un tas de secondes à la con, du travail d'orfèvre les heures perdues près d'un feu de souvenirs, on n'y croit pas, personne n'y croit sauf moi
et puis il a fallu un nombre sur une courbe, un truc que la mémoire intègre, ni la volonté ni toi n'ont leur mot à dire
de toute manière, quels seraient leurs maux ?
du souvenir qui se désintègre dans la fumée after midnight
j'en ai marre de suivre mon instinct, il me perd ce connard
je me frotte les mains et we try la la lalalala
R m'appelle, je rappelle R
P me lit je pense à P
S me donne un coup de main, je me donne une claque
Alpha me racontait la souffrance du peuple français moi je cherche l'antonyme de ce terme qui veut dire tout et toi
n'importe quoi, j'arrête les frais
l'amour ne signifie rien, l'amitié pas grand chose
sur mon répertoire, deux noms
deux génériques
C et A
où est la vraie générosité
je sais pas
où est ma culpabilité je sais plus
je répondrai plus
qu'à A et C
le don j'abandonne
vous cherchiez peut-être la définition de blog ?...
oubli et dégenerescance et renaissance, mais tout dépend du degré de connassité qui souffle ou non sur une écriture bandante ou anesthésiante
mon numéro, mon odeur, mon sourire, mes courbes, ma fragilité
Je déménage.
<< Si ce livre ne m'était pas tombé entre les mains au moment précis qu'il fallait, je serais peut-être devenu fou. Il se présenta en un temps où un autre univers, énorme, croulait en miettes entre mes doigts. Quand bien même je n'aurais rien compris du tout à ce qui est écrit dans ce livre, quand bien même je n'aurais souvenir que d'un seul mot : créatrice - ce serait assez. Ce mot fut talisman. Il me permit de défier le monde entier, notamment mes amis.
Il est des moments où l'on doit rompre avec ses amis afin de comprendre le sens exact de l'amitié. (...) >>
J'ai trop pensé à vous. Penser à moi, où cela me mènerait-il ? D'aucun lieu je me souvienne d'un nom sans griffe, fatiguée de devenir dingue pour des chemins bercés de bulles délicates et séduisantes. Il est temps de mourir et de refaire surface ailleurs, différemment, parmi un éclat de parcelles sans nom ni adresse. Morte, décédée, vieille, carcasse, à bientôt.
02:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pendant que le monde s'écroule
Envahi par ton visage. Je me couche avec l'écho de ta voix laissant livre cours mon imagination aller vers cette voix ô combien stimulante.
Encore un à qui je n'aurais pas dû dire qu'il avait des traits magnifiques. Mais il avait des traits magnifiques.
Et puis il y a celui à qui j'ai offert une rose (ok je l'ai négociée au paki contre bisou sur la joue), qui travaille je crois au 43 rue des Abbesses. Son prénom commence par la lettre b je crois. Ce dont je suis sûre, c'est qu'un connard m'a gueulé dessus comme un âne pour me dire qu'on partait au moment même où j'allais embrasser le garçon maqué mais libre, le mec à la rose donc (celui aux traits magnifiques, c'en est un autre).
Bref. Tu sais quoi ? Moi je crois que c'est à A. que je préfère envoyer des sms en rentrant la nuit. Je commence à comprendre ce qui fait que les gens se respectent sur la durée : l'absence. Pas le temps de connaître l'autre dans ses dérives égotiques les plus "bas de gamme".
Conclusion : J'ai compris que dire je t'aime n'avait plus aucune signification mais que le penser avec toute l'ambiguité du secret, ça, c'était grand. (je m'étouffe, deux secondes)
Conclusion bis : Je suis en train de recommencer à zéro mon éducation sentimentale et la néo-virginité construite à coup de claques et de constats malheureux, c'est drôlement positif au final. (je vomis, trois secondes)
Vraie conclusion : Ce que c'est bon d'être une traînée !
Vraie conclusion bis :
02:22 | Lien permanent | Commentaires (0)