lundi, 24 juillet 2006
Putaiiiiiiiiiiiiin....
... j'ai trop chaud !
Est-ce ma saleté de crève ou bien fait-il une chaleur à se coller le cul dans le congélo ?
J'en ai mal au crâne, la température me donne le tournis comme quand j'écoute A Bout de souffle de Nougaro. Je vais la glisser. Tellement chaud que j'ai envie de gerber. Dernière année que je reste à Paris en été ! A la rue ou les poches blindées, je me casse loin, au bord de l'eau ou sur les glaciers mais l'an prochain, je me plains ailleurs.
Je veux des seins qui pointent, la chair de poule, je pars sous l'eau froide et je cours cul nul (0H08 : je viens de griller le lapsus, rigolo, je laisse) et trempé rejoindre le matelas, fermer les yeux et tenter de trouver le sommeil malgré la grille du ventilo qui vibre à chaque mouvement.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (15)
Pas comme un lundi
Tout d'abord, je rends à loser ce qui est à loser : vas-y, continue à me dire des mots doux, ça ne fait que me référencer chaque jour un peu mieux alors go on, c'est que du bonheur de te lire, t'imaginer perdre ton temps. Ca a quel goût le dégoût de soi et des autres à ce point ?
Maintenant, passons aux gens importants... En vrac, aujourd'hui mon père s'est pris un cycliste en bagnole : pare-brise mort, ni mort ni blessé. Merde, c'est con, si le vélo avait pu appartenir aux aigris qui se branlent sur leur clavier en attendant de sortir leur nez dehors pour se faire cracher un peu plus sur la gueule...
J'ai ronflé dans le train. Et un spasme. Et bavé, aussi. Le contrôleur a eu la chance de me réveiller et de jouir du spectacle, même pas honte. Normal, je venais de baiser. Quand on baise, on pourrait péter devant Arno Klarsfeld et Edouard Baer qu'on ne s'en sentirait pas plus mal.
Arrivée au bureau seulement au déjeuner, plus que demain et me voilà enfin libre de rester à Odéon pour travailler. Un truc m'énerve : le nouveau stagiaire a pris mon bureau... et a viré mon fond d'écran dans la matinée ! Non mais OH ! Un peu de respect pour les anciens, merde ! Pas grave, j'ai collé un chewing-gum sous son bureau. Je plaisante. Non mais bon, ça fait bizarre de se voir virer de son bureau... Jen ou comment se sentir indispensable.
En vrai, je suis soulagée de ne plus avoir à prendre le métro chaque matin, je commencais à fatiguer... Et ce quartier est trop bruyant, ça va comme ça, pour aller bouffer avec des potes mais après le taff, quand tu rêves de silence et d'oiseaux calmes, c'est franchement le quartier à éviter. Mais bon, j'admets, ça va, ils vont me manquer, un peu, quand même. Mais je reviendrai une fois par semaine et puis, je viendrai les emmerder de temps en temps, genre "mon Mac a buggé", je tape l'incruste aujourd'hui. Histoire de ne pas oublier la bande de ploucs du RDC, la boss complètement hystéro d'à côté et l'autre voisine de bureau qui marche comme si elle avait monté à cheval pendant un mois non stop et que son minou était aussi enflammé que le sexe de tous ces blaireaux qui squattent mon blog en attendant je ne sais quelle réponse de ma part...
Ah et un chien a failli me faire une éjac' faciale ce week-end ! Et en fait non, il a juste oublié de se torcher le cul pour gentiment me péter dessus chaque soir. On devrait l'envoyer en pension chez certains... Oh non, le pauvre, il chercherait à se pendre avec les fils de l'ordi.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (12)
samedi, 22 juillet 2006
Shalom !
Des ficelles, bobobobtitude, des mariages de blaireaux, une fausse salade lyonnaise, une menthe à l'eau, un doigt dans le cul, un tube de Lexo à déconseiller, du foie gras à 5h du mat', un test à la con dans ELLE, pas d'orteil noir, une vie en décalage type, une couille-poursuite devant des chrétiens qui chantent des mensonges assez jolis, le frère caché de Rael en bas de l'immeuble, des fruits frais, une voiture trop neuve pour ne pas être "roumainisée", un message de cul dans Libé, des fenêtres et des portes qui claquent, des souffles qui s'abandonnent, comme les mots, les sentiments.
Suis dans la merde ! Vive la merde !
Sinon, je convole, je m'addictionne. Et le jour où je suis en couple, je divorce. Comprenne qui pourra.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (24)
vendredi, 21 juillet 2006
Leçon n°1 : ne pas refouler ses sentiments, ses craintes.
Parce que l'ado hémophile qui dit "salut" à tout-va mérite qu'on ne soit pas peureuse et lâche. Etre amoureuse, ça fiche la trouille, vraiment, quand on y pense. Foutez-moi des claques si vous me voyez déconner ! Pas envie de perdre mon sourire épanoui, merde !...
14:00 | Lien permanent | Commentaires (23)
Et toi ?
Dis-moi si mes symptomes étaient normaux... si tu es une fille, clique ICI.
Les mecs, écoutez plutôt Ma Vie en l'air de Jeanne Cherhal, ça vous rendra peut-être moins con en couple : spéciale dédicace
à mes ex !
Ah et il faut aussi que je fasse attention à mon attitude, je suis trop "grande gueule"... est-ce qu'un jour je deviendrai douce et conciliante au travail comme dans ma vie ?... NO WAY !!! Remercions mon grand-père maternel communiste.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (6)
jeudi, 20 juillet 2006
Appel moyenne distance
5h40. Même pas sortie. Juste passée la nuit à dépenser des euros pour un garçon. J'ai un boy au téléphone tous les soirs, il me coûte cher celui-là ! Mais je crois bien que je lui coûte beaucoup plus cher... En même temps, je suis une princesse en situation précaire ; quand je serai riche, je l'emmènerai loin, on téléphonera à nos futurs ex pour leur dire tout le bien qu'on pense d'eux, ça nous coûtera pas si cher parce qu'on aura fait fortune dans le Jen Gum aux Amériques...
Bon alors ce soir, j'ai prévu d'aller à la soirée organisée par Lemon Buzz ou sais plus quoi (bouh la honteuse journaliste qui ne connaît même pas les noms des agences !). Ca va être rude : le jour se lève, je vais dormir à peine deux heures avant d'aller bosser, puis mon pot de départ au taff (oui, on est en avance à Château d'Eau, le jet lag rive droite/rive gauche), ensuite passage à Odéon pour une douche, changement de culotte et jean-talons-petit haut sans prétention et enfin dîner avec ma Virginie avant de se rendre à L'Etoile.
Je sens le coup de pompe arriver vers 16h...
Sinon, un truc qui va vous en boucher un coin (ou les deux pour les filles) : j'ai récemment dit à ma mère que j'étais amoureuse. Je lui ai même dit qu'il avait neuf ans de plus que moi et qu'il était papa. Mais évidemment, elle n'a rien eu à redire : mon père a sept ans de plus qu'elle et il était déjà père d'un fils de dix ans lorsqu'ils m'ont eue. Il n'avait même pas divorcé alors...
Et moi, dans tout ça, ben c'est bizarre mais je ne flippe pas plus que cela. Juste un peu quand j'imagine l'avenir. Mais je n'y arrive pas et j'ai pas envie. On verra bien. Je me laisse emporter au gré du vent... En fait, l'avenir me paraît tranquille donc comme l'idée du bonheur tranquille en soi m'est flippante, je préfère ne pas y penser.
En revanche, pour le dire à mon père, je pense encore attendre un bon moment ! Non parce que sinon, il va me faire la gueule, il sera jaloux et puis il va me dire que je suis "vraiment grave". Je le connais par coeur. Vraiment, il sera jaloux. Ma mère me le confirme. Quand je vous dis que notre relation est un peu trop fusionnelle...
Sinon, rien à avoir mais c'est dans ces moments où le jour se lève et que mes paupières ne se sont pas reposées que je me dis que la coke, c'était pas si mal (parfois)...
Si des amis de mon père lisent ce blog, je vous interdis de lui répéter quoi que ce soit, vous lui ferez faire un autre AVC, je suis sérieuse. Merci !!!
05:56 | Lien permanent | Commentaires (33)
Attendons encore un peu, le calme se dessine... et le violeur quitte l'étage
Parce qu'elle est bien vue, que je l'écoute et qu'elle m'amuse, enfin... Parce que je viens d'avoir une amie très chère au téléphone et que l'amour se consume aussi vite qu'une cigarette anglaise. Parce que comme dit Barbara, le temps perdu ne se rattrape guère. Mais l'avenir reste toujours incertain, c'est ce qui nous fait tenir, non ?
Séquence bad trip : Régulièrement, j'ai un malade (un voisin ? un mec du quartier qui a les clefs de la grille de la cour ? l'ancien voisin du dessus, le jap' mal aimable ?) qui sonne à ma porte la nuit, juste une fois. Jamais je n'ai osé ouvrir. Merde, ça peut être un violeur de bobos. Et là, pendant que j'étais au téléphone, ce psychopathe a encore frappé. Et même si j'avais voulu ouvrir, j'étais en culotte et haut qui laisse mes nénés un peu trop généreux pour un inconnu. Bref, j'ai encore sursauté, j'ai encore eu peur.
En plus, hier, il y avait trois flics dans la cour, je leur ai demandé la raison de leur venue - ça faisait bien une demi heure qu'ils attendaient avec leur talkie walkie l'air concentré - et ils ont refusé de me répondre. Alors quand je vois qu'il ne reste plus que moi dans l'immeuble, j'ai toutes les raisons d'être flippée. Surtout qu'avec cette putain de chaleur et ce salaud d'orage qui se fait désirer, je ne me vois pas fermer les fenêtres. Mais le psychopathe est peut-être en train de travailler sa méthode, il cherche à savoir par quels moyens il va s'introduire chez moi pour me tuer. Ou alors c'est cet enfoiré de polonais qui avait failli se suicider à ma fenêtre pendant les travaux du nouveau voisin.
Alors je fais quoi, moi ? Je me barricade ? Je ferme les volets, les fenêtres, j'allume toutes les lumières et je mets la commode devant la grande fenêtre ? En plus, maintenant, j'entends des bruits partout ; j'arrête pas de me retourner mais je ne vois rien, alors je me dis que c'est une ruse et que le malade est déjà là, qu'il s'est baissé et caché derrière le canapé lorsque je me suis retournée alors je me reretourne aussi sec mais rien. J'ai peur !!!
Et je ne fume plus de beuh. Alors imaginez si j'en avais... (C'est une sorte d'appel.)
Bon alors, que faire ? Je retourne chez ma mère ? Je loue les services d'un gorille ? Je prends un amant le temps de l'été ? J'ai peur, moi, merde. Qu'est-ce qu'il me veut ce malade ? Faut quand même pas avoir de bonnes intentions pour sonner au moins une fois toutes les deux ou trois semaines vers minuit une heure la nuit, si ?
1h07 : L'orage arrive, la fraîcheur, aaaaahhhhhhhhhhhh, de l'air ! En-fin ! Bon et comme ça, si mon psychopathe veut passer par le toit pour rentrer chez moi, il glissera et se tuera sur les pavés de la cour comme une merde, bien fait. Enfin espérons qu'il n'ait pas mes clefs, sait-on jamais, ça pourrait être un ex connard avec qui j'ai couché, j'en ai tellement méprisé sur la fin qu'ils auraient de quoi vouloir me tuer quitte à finir derrière les barreaux. (Heu, mon tendre et bien-aimé, si vous passez par ici ce soir, faites comme si vous lisiez une inconnue que jamais ô grand jamais vous ne rencontrerez. Je vous jure - en croisant un peu les doigts - que je ne méprise pas les hommes qui ne sont pas à ma hauteur. De toutes manières, nous sommes au même étage alors pas de crainte, vous n'avez absolument rien de commun avec tous ces nuls, promis et vraiment juré. Et je vous promets aussi que si je me fais violer ce soir, je ne laisserai pas le fou me fesser !)
Des éclairs, ça gronde, j'adore ! Et encore une fois, quels regrets qu'aucun homme nu ne soit avec moi... Pfff, pourquoi l'orage me rend-il chaude comme les grosses coquines de la côte ?...
00:55 | Lien permanent | Commentaires (6)
mercredi, 19 juillet 2006
Mes idées à la minute
Juste pour vous rappeler que Girlygadget organise un concours jusqu'au 31 juillet : suffit d'envoyer son fond d'écran pour peut-être gagner des gadgets USB, des lots vraiment chouettes. Bon, tout est là : Concours Girlygadget CAPTURE TON ÉCRAN.
Sinon, La Fraise vend.
Et moi, j'arrête pas de changer de culotte. Comme dirait un jeune cool que je connais, "Viens dans ma bouche, petit fruit"...
J'adore les framboises.
Il est 17h45, je pète un plomb.
Encore trois grosses vaches qui ne se sont pas poussées de mon chemin aujourd'hui, je vous assure que je m'écarte à me prendre le mur en pleine poire : les grosses n'ont aucune éducation !!!
Envie d'être face à la basilique, non, envie d'être devant la basilique, envie de voir la vue, comme les vieux touristes allemands qu'on promène dans un car et qu'on éjecte devant chaque vue un tantinet jolie. Sauf que là, la vue est forcément jolie, on y voit tous ces cons de cyclistes béats.
Envie de chocolat, c'est l'effet clim" du taff.
Envie de fraises au sel.
Faut que j'aille chez le coiffeur, trop trop trop Pollux style, ça craint.
Mardi prochain, je ne travaillerai plus que de chez moi, adieu Château d'Eau. Snif un peu. Je reviendrai de temps en temps, histoire de ne pas perdre l'habitude de me faire pousser par les grosses.
Ah, je dois saluer un aristochat avec un doigt dans l'anus normalement, vous pensez que ça lui fera du bien, paraît que c'est courtois.
Envie de faire pipi mais tous les mecs des étages vont faire caca, ça pue et c'est dégueu de s'assoir sur leurs anciennes places avec les restes de transpiration de leur cul qui transpirent.
Envie qu'un garçon qui n'aime pas la méfiance me serre fort fort fort dans ses bras, je crois qu'il ne se sait pas faire ça, serrer fort. J'adore ça pourtant. L'impression d'être serrée comme une sardine, j'adore. Bon, seulement 20 secondes mais j'aime.
T'as entendu ?!!
Bon, je vous laisse, j'ai mal à la gorge (toujours l'effet clim', moi qui commençais à aller mieux...), j'ai faim, j'ai envie de boire un verre avec quelqu'un et aussi, envie de dire à un autre quelqu'un que mon cul ne s'oublie pas, ni mes nénés. Pas encore. Des souvenirs AVEC zizi. Merci. (A quelle chanson fais-je référence? J'offre un Mr Freeze à celle ou celui qui trouve.)
17:55 | Lien permanent | Commentaires (10)
mardi, 18 juillet 2006
Mon plus beau synopsis
Note à lire en suivant la musique qui l'accompagne au fur et à mesure. Sinon, allez lire ailleurs si j'y suis.
Voilà un mois, un film en préparation serpentait au hasard des ruelles étroites du destin, deux coeurs deux âmes, ni perdus ni seuls, sans doute comme les vôtres, en attente de tout et de rien, simplement et furieusement bohèmes. Puis le hasard. Un train que l'on décide de prendre au dernier moment, un rendez-vous que l'on ne manque finalement pas, un malentendu qui devient sourire, vie, amour entendu.
Un pari fou, des retrouvailles au centre d'une bourgeoisie déjantée, Hélène Frédéric et Charlotte, le Flore, le Café de la Mairie, les pelouses interdites des jardins du Luxembourg, un agent en képi qui vous veut du bien, un kiosque vide et des rêveries qui comblent l'absence d'orchestre, les amants du pont des Arts, Jen perdue dans le Ier arrondissement et Jen qui retrouve deux fois son illustre inconnu au gré du hasard qui fait si bien les choses, un saumon au champagne autour d'une foule de klaxons en joie, des notes de piano qui se répètent jusqu'aux larmes de bonheur, un départ qui recule, des mains qui se comprennent, des regards qui se chantent la beauté du monde, un adieu impossible et la promesse d'un présent impossible donc à vivre.
Et là, commence le film. Une musique d'ouverture, elle pourrait ressembler à ça...
Le film a démarré. Il me disait "Tout reste à faire, faisons-le merveilleusement." A l'instant où je vous conte cette fable moderne, la merveille est dans mes yeux, pétillants et doux, dans mon coeur, tranquille et aimant, dans mon âme, sereine et grande, dans nous, unis par la chance et le courage des gens idiots et amoureux.
Ce week-end, j'ai vécu le bleu du ciel, mon amant de Saint Jean, les pavés ensoleillés, la tête qui tourne, l'alcool qui ne saoule que les couples qui ne se parlent plus depuis longtemps (et le monsieur qui n'ouvre la bouche que pour rire avec la serveuse même pas moldave), une chanteuse trop timide pour gagner suffisamment d'argent pour racheter du fard à paupières bleu (le même que celui des petites putes de la rue si étroite aux petits trottoirs), une cathédrale qui devient basilique puis finit en mariage rêveur et insolent, des lèvres aussi douces que mes yeux, des Granini frais comme un bon vieux Mâcon local, une place silencieuse comme un amour naissant, des oiseaux au torticolis vital pour l'équilibre du ciel, des notes de jazz sous un rouge moderne, cinquante secondes de confessions (le prêtre était attendu ailleurs, des veuves joyeuses l'attendaient en Italie), un billet retour annulé pour cause de bonheur, des ronronnements de grippée, une kippa en guise de bienvenue dans ma vie, la chaleur des jours heureux, un film mis en musique par Michel Legrand autour de l'Opéra, un autre de Romain Michel, un nouveau venu dans le monde des emmerdeurs (j'ai un goût prononcé pour les sources d'emmerdes qui chamboulent les idées reçues), le don de guerisseuse de mon arrière grand-mère, un voyage à New York, les chats d'Hydra, les voisines de table irradiées par l'osmose, les conseils desdites voisines qui vous exigent de "profiter, de vivre ces instants" sans en perdre une miette, les "Mais putain !" d'Un Monde sans pitié, les nettoyages de chats au réveil ; les gens sont beaux, il a raison, et nous aussi.
Pendant trois jours, le temps s'est une nouvelle fois suspendu pour deux âmes tellement liées par le surréalisme. L'amour est surréaliste. Le coup de foudre est une belle histoire, je ne manquerai pas de le dire à mes petits-enfants. (Si je ne suis pas stérile, évidemment. Sinon, je le dirai au petit cambodgien choisi sur critères précis que j'aurai adopté.)
Quelque soit l'issue de ma sérénité présente, je saurai désormais reconnaître le bonheur. Il ne passe pas qu'une fois. Charles Trénet avait tort. Les âmes soeurs n'existent pas, il y a simplement des amants qui se reconnaissent. Pas besoin d'être façonnés sur le même moule, nul besoin non plus d'être opposés pour se confronter avec jouissance ; les différences, dans certains cas, s'épousent avec un intérêt qu'on devrait enseigner aux enfants. J'apprends de lui, je lui offre ce qu'il n'est pas, nous nous complétons avec une expression singulière, innée et nul doute qu'il faille chercher ailleurs les raisons du pourquoi.
Aujourd'hui, rien n'a changé et en même temps, je me crois capable du meilleur, c'est rare. J'ai donné ce que je pouvais offrir de plus cher : mes émotions. Nous en ferons des sons heureux et des silences de paix.
C'est drôle de recommencer à penser à la première personne du pluriel. C'est une drôle d'histoire, une belle histoire.
Prendre le temps de vivre cette belle histoire, ne rien précipiter, ne pas avoir peur, juste la vivre comme on la sent. Pour une fois, je n'irai pas tout foutre en l'air avec mes craintes de princesse caca...
Mais n'imaginez pas que je me change en Cendrillon, en amoureuse guimauve, il m'aime avec mon égoïsme, mes regards vifs et mes mots parfois durs. Alors je continuerai d'explorer le cynisme de la vie aux côtés d'un homme fantaisiste, il n'y a que le coeur qui prend un nouveau souffle, pas la plume. Quoique. Oui, non, je reste perverse dans ma façon de voir les gens, la vie, les cons partout et mon insatisfaction légendaire reste intacte, sauf dans ses bras.
En ce moment, ma vie ressemble à ma plante, pas besoin d'arroser pour que l'amour pousse, ça se fait tout seul, c'est bon.
Et notre histoire, c'est un vendredi continu : Cocorosie "Good friday", The Cure "Friday I'm in love"... Des anecdotes à la con, j'en ai à la pelle, je vois des signes débiles partout, je suis contaminée par la bêtise amoureuse !
Je finirai cette note "motsicale"sur un clin d'oeil à notre côté "Dutronc-Hardy", voici l'originale de leur reprise : Mireille et Jean Sablon. La grosse dame et le vieux curé avec une barbe blanche deviennent un touriste allemand pédophile aux doigts boudinés et deux violeurs d'enfants abominables, deux fantaisistes adeptes de l'absurde et de la poésie qui n'en est une que pour nous (les autres ne comprennent rien de toutes manières). C'est un peu nous, cette chanson.
03:05 | Lien permanent | Commentaires (23)
lundi, 17 juillet 2006
Un Homme et une femme sur mon écran
Trop malade pour vous raconter mon coeur. Fièvre, toux épuisante, mal aux oreilles, vertiges. Mais l'organe vital n'est pas touché, indemne.
22:33 | Lien permanent | Commentaires (6)