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dimanche, 10 février 2008

Le dimanche, j'aime bien recevoir mon petit coup de fil de L'Equipe

Parce qu'on parle romantisme, hystériques et ivresse d'une nuit ou d'une vie. Seb, mon sportif du dimanche 5x/semaine ! ;-)

PS : Le journaleux péteux pour de faux mais humble pour de vrai ne porte pas de survet' à trois bandes, et le journaleux est un coeur à prendre, avis aux femmes parfaitement irrésistibles. (courrier du coeur spécial jour du seigneur en baskets) 

 

J'aime nos différences parce qu'elles dessinent une planète qui sourit aux insouciants

With you i love Paris, Berlin and James Brown.

La plénitude de nous sentir heureux.

My man, my hand, my lips, my boy... let me be your funny valentine this year.

I love you et alors, quoi ? sourire... Un petit juif un petit arabe un petit grand qui fait de moi la fille la plus "high". 


podcast

samedi, 09 février 2008

We're looking for a lot of love

374096605c55e72d4f8f2b0abf296ed8.jpgHier je me posais un tas de questions pourries. Et puis en regardant la fin des 9 Vies de Tomas Katz, la tête de mon homme posée sur mon sein gauche, j'ai eu une grande révélation (sic) : oui il part en Argentine mais ce pays, c'est un peu comme la mort qui nous attend tous. Je redoute le jour de son départ comme je redoute le dernier souffle en général dans ma vie (Jen et ses névroses, ça faisait longtemps). Donc, en y réfléchissant, c'est aussi absurde de l'aimer que d'aimer la vie. DONC, c'est aussi limpide et évident : avancer quoi qui m'attende (pas le choix de toutes manières). En somme, les questions pourries faut les garder quand je ne suis pas amoureuse.

Ce n'est pas clair ?!!

Pas grave, ça l'est pour moi.

 

Quand je fais l'amour je trouve tout simple après. 


podcast
 

PS : Si les empreintes prises ce matin permettent de retrouver l'enculé qui a cambriolé mon père cette nuit, je lui enfonce tout mon amour dans le cul, ça va faire très mal, j'en ai à revendre !

PPS : Pourquoi il fait un soleil printanier quand j'ai du travail à la pelle ? Je veux me poser en terrasse ! Moi aussi je veux laisser comme statut sur Facebook "Jen est en train de se la couler douce avec ses potes aux Abeysses" ! Je me vengerai cet été, je glanderai que dalle pendant que vous bosserez comme des chiens, grrr.

 

Et pour tous ceux qui vivent à Bruxelles (et ailleurs en Belgique, le pays où tout le monde s'engueule en haut), checkez son Invasion Barb'ART pour savoir où aller jouer les beaux gens intelligents ;)

 

Edit 17h : Je suis faible. J'étais vraiment motivée pour rester sagement à mon bureau ce soir, travailler. Mais...  Mean girls stay home alone

(Putain suis pas sérieuse mais fuck)

 

PPPS : Hier mon dernier bracelet grigri s'est arraché au contact du bandit dans mon lit. Avant de le connaître, j'avais deux bracelets brésiliens à la con qui restaient liés à mes poignets coûte que coûte depuis douze ans. J'en n'ai plus un seul. Vierge du voeu. (Non, je ne me laisserai pas bouffer par l'idée que les voeux faits à l'origine soient en pleine réalisation, je garde les pieds sur terre, si si... SI. soupir songeur malgré tout.)

Edit bis 17h37 : Quand même, je ne suis pas sérieuse... je culpabilise. Si j'y vais, je vais me lever à 15h demain. Hmmm, réflexion... Ok pour l'apéro, ok pour le dîner mais la soirée... on verra. 

mercredi, 06 février 2008

Par ci par là

Je fume ma dernière cigarette.  Après, finie l'haleine de merde au réveil. Fini Febreze.

J'étais motivée il y a dix minutes pour arrêter la came et l'alcool mais restons réalistes.

Il faut aussi que j'arrête de dire je t'aime, d'où la baisse de consommation d'alcool, je parle trop la nuit. Beaucoup trop (= j'ouvre mon coeur, le sang pisse, ça glisse, ça ressemble à un poisson qui se fait éventrer par un marin-pêcheur et pourtant on trouve ça délicieux... sur le coup. Après on se dit qu'à froid, tout est un peu trop violent. Mais vivant, aussi, surtout).

Devinez qui hier vers 2h du matin a sonné à ma porte : mon targui de novembre. Il est rentré plus tôt que prévu d'Inde. Drôle, j'étais vraiment surprise. Chouette de le revoir. Surtout qu'il est rentré il y a quatre jours. Jen flattée. 

Mon travail me saoule. Je ne prends pas de plaisir avec lui en ce moment. J'aimerais trois mois pour moi. J'envisage même de planter un client, je ne peux pas je ne veux pas me laisser bouffer. Comme le dit si bien le grand-père dans Les Poupées russes : "Attention, parfois le temporaire dure." Je préfère gagner moins, tout arrive. Quelques centaines d'euros en moins qui, de toutes manières, partiraient en fumée en trois jours. Là aussi, ma consommation de merdes baissera par la force des choses. Je sature, je connais les priorités et ce ne sont pas les bonnes que je favorise actuellement. Je ne veux pas être écoeurée. Je suis le bon chemin pour. Stop.

Mon capitaine a réveillé Jen la langoureuse, Jen la passionnée, Jen la généreuse. Dieu ce que j'aime faire l'amour avec Lui ! L'osmose, la vraie. 

Sexe fier, sexe à moi, je te veux partout. Devant, derrière, ta bouche aussi. Mec qui flingue, victime qui bouge, tous les coups sont permis, la balle est dans notre camp. Bonnie and Clyde dans de beaux draps. 

 

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L'élégant interdit dans ma bouche, ma langue au sommet du monde, j'en suis folle, tire prends vole donne reste ici là au fond, reste et appuie si fort que mon ventre absorbe le sang de ta mère, de ton père, reste si longtemps que mes cuisses soient tiennes, j'en suis folle. Mon crâne, chaque point de ma colonne vertébrale, tout devient source d'orgasme à son contact; là où d'autres n'ont fait qu'effleurer mon ardeur Lui a rompu tous les cadenas, il n'y a rien de plus infini que mon sein dans sa bouche, mes dents dans son cou, mes griffes dans son dos, sa lèvre inférieure brûlant mes yeux, ma langue, mon coeur, mon cul. Si l'on pouvait choisir sa mort, je l'exigerais ainsi : absorbée, épongée, mangée, vomie, partagée, toi dans moi.

Paraît que les filles ont un sens du temps plus raisonné que celui des mecs.  J'ai entendu ça il y a une heure dans un reportage sur les addictions.  C'est là que j'ai décidé d'arrêter de fumer. J'ai toujours vécu avec une addiction : en remplacer une par une autre, jamais sans. Ca me va. Ce qui est certain, c'est qu'en ce moment, le travail est bien la dernière de mes addictions ! Je le hais, je le dessine façon tomato soup, alimentaire et rien d'autre. L'horreur. Ca va revenir. Pas tout de suite. Mais ça va revenir. Elargir. Diminuer puis élargir, après le manque.

Tout paraît flou, tout est si clair, je n'écoute plus personne. J'ai ma mauvaise conscience, ma vie, mes envies, mon désir et le reste du monde à planter pour la bonne cause, la mienne. 

dimanche, 03 février 2008

Ca et rien d'autre

vendredi, 01 février 2008

M'en fous

J'allais tout effacer, j'ai honte d'être aussi mielleuse et naïve, enfin pas vraiment mais un peu quand même. Alors je laisse tout et je joue l'amnésique si on me demande quoi que ce soit.

Tant pis pour moi.

Putain de bordel, mais pourquoi j'ai toujours la connerie d'aller checker les tarots pourris de Vogue dans la nuit noire ?!!

En fait, la vraie question est pourquoi je fais tout comme une fille qui se dit souvent qu'elle devrait arrêter de faire autant de trucs de fille.

 

Donc à la question biiiiiiiiiip, voici comment avec les deux premières cartes j'ai sombré, comment avec la troisième j'ai vu Dieu et comment avec la dernière je me suis dit que même les tarots pourris de Vogue me grillent. Quelle loose de faire joujou avec des e-cartes ! ;)

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M'en moque, j'ai tiré les amants (j'ai aussi tiré le connard de mort mais c'est juste un symbole de merde, Excalibur style).
Même pas mal, je vais niquer toutes les cartes ! 
Et puis mince, Vogue a raison : on m'aime aussi pour mes contradictions. (Enfin j'impose mes contradictions aux autres plutôt.) 

 

Requiem pour une folle

Qu'est-ce que je peux claquer comme pognon sur iTunes quand je suis amoureuse ! Entre le tas de sons passé par ma bitch préférée au Pong et les satanés chansons découvertes grâce à mon *** (amoureux, ça fait un peu midinette mais c'est quand même ça, je suis une midinette), je suis prise d'une boulimie dorémi, acheter acheter acheter. Et puis forcément, je tape ensuite des petits mots doux dans la barre de recherche et je tombe sur des merdes qui me font craquer (non, je n'avouerai pas que j'ai acheté Je t'aime idiot d'Adjani).

Litany against fear.

J'aime le bordel qu'est ma vie actuellement. Un désordre qui me semble paradoxalement harmonieux. 

Au Pong, sur les coups de 5h, quand tout le monde est parti, j'ai droit à de très jolis moments (je n'ai eu que ça, de très beaux moments pendant ce fucking séjour paradisiaque). Du cliché qui laisse les sentimentales dans mon genre sur le carreau. Fais-moi danser sur La Foule de Piaf, donne-moi l'impression que le plus beau film romantique du monde est de la merde à côté de ces deux minutes cinquante-sept dans tes yeux et tes mains, fais-moi valser et je ne t'oublierai jamais.

A l'aéroport, j'ai comme qui dirait légèrement merdé : j'ai dit je t'aime. Je ne voulais pas, c'est vrai. Mais c'est sorti. J'étais rouge écrevisse. Ouais mais merde, pour ma défense, je le disais sur le ton comique, bah ouais je faisais genre réplique de sketch parce qu'on parlait d'un truc approprié à ce moment-là. Enfin je crois. Merde, je ne sais plus. Mais bon, je voulais pas sortir ces deux mots tabous qui n'étaient absolument pas à l'ordre du jour. Si, c'est vrai ! Ouais bon... Drôle. (Charmante, je préfère concevoir ainsi la vue de mes joues rouges, on se rassure comme on peut.)

On prend vite l'habitude de s'endormir et de se réveiller dans les bras d'un homme dont les poils de barbe nous gomment la peau au quotidien. On s'accoutume bien vite à sa main dans la nôtre, on aime tellement qu'il nous arrête quarante fois par jour dans la rue pour nous embrasser... On aime trop vite cette bulle dans laquelle on forme un atome qui se suffit à lui-même. On aime un peu trop vite et on se trouve bien con quand, de nouveau chez soi, on cherche la grande serviette kaki humide dans la salle de bains. Puis on rit toute seule dans les rayons du Champion quand pour la première fois depuis des lustres on achète des poivrons et des champignons.

"Je n'étais qu'un fou et par amour... un fou un fouuuu d'amouuuur" G.A.G. (genre) 

Moïse en Fred Perry manque un peu au moineau. Mais Mathilde est revenue alors tout va bien, j'attends sagement son retour, heureuse. Et puis c'est bien de se quitter un peu, on a le temps, calmement, de revoir le film, de s'attarder sur les détails qu'on a éparpillés un peu partout. C'est bien.

Je vous laisse avec ce que je vois en fin de soirée quand j'ai mes fesses plates enfoncées dans le canapé du Pong, une fleur sur la table, les potes autour, amouuur, ping pong au fond, la pute au bar, ça parle anglais français allemand russe, ça joue au baby à droite, ça fume ça boit ça s'embrasse, c'est le Pong, c'est l'endroit qu'on n'aura jamais à Paris, c'est Julien qui flippe sa race de père (mouahahah), c'est Dan qui est fucked mais qui jamais ne me rotera dessus, c'est Michele qui fait poser la Madone, c'est mon amoureux encerclé d'ex jalouses, c'est moi la garce indifférente qui laisse toutes ces connes loin derrière mon talent (sic). C'est Jen et Berlin, c'est le Pong, la ville des branleurs talentueux (même aux vrais nuls, on leur trouve un don), c'est le bonheur de retrouver ce garçon qui m'a retourné le cerveau, c'est la joie de retomber dans les bras de mon merveilleux amant, c'est l'amour, en fait, un peu. ;)

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bande-son amouuur de l'endroit, de lui et moi à ce moment de la nuit (Jen et Moïse, danseurs étoile ;p) :
 
 
 
Il est 3h20. Je dois travailler. C'est dur quand on s'est pris une telle claque à Berlin, Berlin Est et rien d'autre. Il faut que je travaille, putain. Il faut que je reprenne goût à ma petite vie de pigiste débordée par un sens de l'organisation catastrophique, il faut que je l'aime de nouveau pour l'aimer ailleurs. 1 2 3 c'est parti !
(C'est parti pour le boulot mais aussi pour un congé maladie des seins, plus d'homme-enfant à allaiter, dur.)
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(Clique, le moineau a glissé un message même pas subliminal...) 
 
 

podcast
 
PS : Ca fait quand même bizarre quand dans l'avion on se dit "Merde, alors c'est vrai, on est ensemble, on sort ensemble, il est mon Jules, mon amoureux, mon petit ami mon amant mon tuteur, je suis sa copine, his thing, son amoureuse, son verre de vin, j'ai un mec, celui que je voulais." Ouais, ça fait bizarre parce qu'on connait la date de fin, ça fait bizarre parce que malgré cette fucking date, on flotte au-dessus du présent, impensable de se projeter pourtant j'ai une vraie saveur d'éternité sur la langue et dans la mémoire; je parle de demain sur un ton défaitiste qui n'est pas celui que je conjugue au fond de moi, je suis naïve, sûrement. Mais cette saveur, elle me rend belle et vivante.
  

dimanche, 27 janvier 2008

Berlin mon amour

Dix jours que je suis à Berlin, dix jours que je sors le même peech à tous ces gens que je rencontre ici (so much in love with your fucking town, something different in the air, good vibes, need to live here before having babies and this kind of bullshit, need to feel Berlin more than one month, need to write here...), dix jours que j'abandonne ma vie parisienne et ses responsabilités, dix jours que je suis heureuse.

Dix jours que j'aime entendre mes pas sur le bitume berlinois, dix jours que je squatte le paradis qui a la qualité de ses défauts, neuf jours pour tomber amoureuse, un jour pour pleurer l'homme que je crois aimer et un semblant d'éternité pour ne pas avoir peur de moi avant tout.

Le Pong, cette soirée au Tape, le plus beau gay italo-grec du monde accessoirement journaliste pour Vogue (ouais, la classe, faut voir l'éphèbe pour le croire, et moi je l'ai embrassé nananananère), les heures de glande à la maison de l'amour, la putain de Sexy Döner hier, tous ces mecs lookés sous mon charme malgré mes gros leggings en laine Manoush Ingall's touch, toutes ces blondes tellement avenantes, tous ces étrangers, cet esprit cosmopolite, cet esprit libre, cet esprit jeune, tout ça tout le reste, on me dit que je fais berlinoise avec mon drôle de style, moi je dis que Berlin amoureuse c'est une année qui commence joliment.

Cet été, il se pourrait bien qu'une bobo rive gauche déménage chez les Bosh, il se pourrait même qu'avec un peu folie et d'envie elle passe ses vacances en Argentine.

(Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit... Je suis amoureuse d'un garçon formidable qui part vivre en Argentine en avril. Et oui, on ne change pas les règles du jeu, on persiste et on signe pour le compliqué, pas grave, l'histoire est tellement belle qu'il aurait été indécent de ne pas s'y aventurer - légèrement - armée.)

(Mon prof de français en burlington m'a enseigné les bases du saxo, mon amoureux me chante une prière en hébreu la nuit au creux de l'oreille, mon gitan me fait l'amour comme on aime voir un jardin fleurir, mon mec est un petit garçon à la moue boudeuse et un homme aux lèvres hautaines, ah celui-là je l'ai dans la peau ! souffrir pour lui, ça valait le coup, je l'ai su le 26 décembre au soir. Fragile et intense, cette relation me rend humble, travailler mes lacunes pour soigner les craintes et les blessures, sublimer tout cela dans sa main, qu'est-ce qu'il me plaît !... c'est la merde. ;p)

(J'ai tout oublié depuis que je suis ici, je suis tellement absorbée par cette ville, sa vie et l'homme qui sent la lessive (sic) que j'ai mis mon boulot entre parenthèses. Grosse merde et pourtant je m'en fous. Impatiente de vivre à Berlin, aucune envie de rentrer mercredi, la nuit parisienne me paraîtra bien fade désormais.)

(Deux mois pour aimer mon amoureux à Paris avant son départ pour la pampa, après cela sortez les petites cuillères.)

J'aime pleurer pour des hommes libres. Définitivement, les autres m'ennuient.

samedi, 19 janvier 2008

Inimaginable comme je kiffe

 
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