mardi, 01 avril 2008
And i'm feeling good
Le thé fume à ma gauche, le casque me transporte sur une grande avenue encore vide sur laquelle le soleil se joint à l'avenir du col blanc terne et de Jen la fille pas trop entière juste parfaite et indifférence ultime, il y aurait une foule de cons que je me sentirais aussi paisible et certaine de mes pas, je sécrète des endorphines sans sport ni baise, la journée la semaine que dis-je soyons folles le mois entier sera aussi bon qu'une paire de couilles qui me claque le cul pendant que je libère les shakras du plaisir, le 1er avril annonce une blague éternelle : Nina, je t'aime ! Printemps je t'aime !
(Nina et Gabriel, Colette et Joseph, charmants mes petits, je vous aime aussi, j'aime tout autant le père et les amants !)
Je m'étire, le Doliprane a vaincu l'estomac, je suis prête : let's play together !
07:12 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : nina simone, joie de vivre à la pas con
lundi, 31 mars 2008
Et ma raison de se courber devant les heures incertaines
La nuit, toujours la même chose abstraite à l'esprit et puis je pense aux vitamines de la banane. Pas de jeu de mots précision pour ceux qui me prennent pour le pendant féminin de duchovny je ne fornique pas avec des bimbos musclés en slip kangourou. j'écris un mail, écoute à ce moment-là une chanson qui adoucit mon insomnie, la rend plus supportable, rend cette bêtise obsessionnelle un peu plus légère. Puis je me dis que si j'envoie ce mail avec cette chanson cela rappellerait une (belle) époque épistolaire forte de quelques 300 souvenirs qui se bonifient comme le bon vin avec le temps. Alors j'envoie rien.
J'ai touché le ventre d'une femme enceinte d'un mois et demi et j'ai finalement trouvé moins aisée la décision d'éliminer la chose qui se trouve dans le ventre, car il était déjà enrobé et dur, le ventre. Je me suis dit que c'était certainement moins facile que ce que je pensais, je me suis aussi dit que j'avais grandis.
En deux mois j'ai demandé trois fois à deux de mes amis s'il me trouvaient paumée. Jamais je n'avais utilisé ce terme pour ma propre personne.
C'est idiot ce que je vais vous dire mais être une femme est une très belle expérience, enfin, c'est beau quoi. C'est dur, tellement de cheminements, toujours un nouveau sentiment au sommet d'une montagne, toujours une révélation en bas, toujours ce corps et cet esprit qui muent chantent pleurent, qui se contredisent, toujours une peur quelque part bien cachée finalement c'est beau. Eprouvant mais beau. Je ne sais pas ce que je dirai dans quelques années, si j'ai la chance d'être encore sur cette drôle de terre (la faute à dead like me ça fout les j'tons) mais je suis certaine que l'idée globalement sera la même, encore plus puissante je l'espère.
Quoi qu'il en soit, quoi qu'il advienne, quels que soient les choix, j'aurais aimé la vivre, cette putain de féminité.
... pour mon coeur tuer les minutes suspendues.
c'est marrant, tu dis qu'elle te maternait et maintenant je trouve que toi tu me maternes, ouais c'est peut-être moi qui suis dans le genre de réflexion embryonnaire à la con en ce moment mais c'est vrai je trouve que tu prends soin de moi, à ta manière, j'aime bien ça me fait du bien, alors ouais tu dois pas t'en rendre compte et je dois même tout inventer dans ma tête mais bon je me faisais cette réflexion alors je te la maile c'est affreux de connerie !
(mince j'avais dit que j'arrêtais avant toi les nuits trop courtes je tiens jamais mes promesses suis comme tout le monde et ma mère c'est terrible)
(de toutes manières quelle que soit l'heure à laquelle je m'endorme je me réveille à 4h20 sans savoir pourquoi depuis quatre jours)
03:36 | Lien permanent | Commentaires (20)
O trouble
01:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 28 mars 2008
J'aime pas l'idée (du tout du tout)
Je suis bien la fille de ma mère finalement.
Rien ne vous choque ?... "1er féminin musical" ?
Ou alors c'est pour les minettes qui trouvent les pages musicales de Biba et Cosmo fines et géniales. (Le pire, c'est Cosmo. Tu as "le cd pour le bain", "le cd pour la voiture" et "le cd pour mon mec", celui destiné au mec étant souvent celui qui mérite le plus d'attention. NUL.)
J'irai feuilleter la chose chez le libraire mais je pars avec un solide a priori. En espérant être agréablement surprise. Mais l'idée qu'il y ait un mag musical destiné aux nanas, ça me hérisse les poils. Pas de féminisme à deux balles, m'en fous, c'est simplement qu'à partir de cette introduction, on émet l'hypothèse qu'il y a de la musique pour nana et de la musique pour mec. Je prends tout de travers depuis ce matin, peut-être. Mais je maintiens : "1er féminin musical", je trouve ça bidon.
De la connerie. A mon goût.
Quitte à la jouer fille, je conseille le Hors-série des Inrocks "Les filles du rock". Je l'ai reçu gratos, certes. Titre de merde mais au moins on sait que c'est juste un hors-série. (Le contenu est intéressant, des angles bien trouvés, pas trop bateau - notamment le papier sur les muses qui finissent compositeurs -).
C'était le coup de gueule de la semaine (et vu qu'aujourd'hui j'attends quelque chose qui ne vient toujours pas, les coups de gueule sont susceptibles de se multiplier).
14:56 | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : les inrocks, musique
mardi, 25 mars 2008
"On s'appelle demain, bisous !"
On s'appelle, comme tous les deux jours en moyenne. Apéro convenu à 20h au QG. Ca parle, ça rit, ça raconte les anecdotes du week-end, on parle des ex qui sont toujours présents et has been à la fois, on parle des nouveaux chéri(e)s des potes, on parle des targets, des éventuels coups de passion de la nuit dernière, on flanche sur le quatrième verre avec toujours le même mot grâce auquel on enchaîne sur le cinquième et la fin de la minute spleen ("ouais !..."), on regarde jamais l'heure. Puis arrive le moment où l'alcool et la fatigue nous poussent gentiment jusqu'au taxi ou au métro (selon l'état des finances, priorité sur l'alcool). Hop hop hop nous voilà chez nous. Souvent on prend le temps, avec une clope et un thé, de s'envoyer un mail à la con avant de se coucher. Demain on aura encore une ou deux conneries à s'envoyer sur Facebook de toutes manières. Et si demain il n'y avait rien ? Et si demain y avait plus personne ? Pas d'appel, plus de rire gras, plus d'yeux globuleux en demandant si on a rien dans les dents, plus de fous rires insensés, plus rien ? Je manquerais comment? Ils m'aiment comment ? Et moi, comment je les aime ? Je réaliserais au bout de combien de temps qu'ils me manquent ? Merci Thierry Gilardi, à cause de toi j'ai encore plus envie de picoler et de dire mes conneries à ceux que j'aime ! Conclusion: aucune. Parce que s'il m'arrivait de crever sur un coup de coeur, je n'aurais jamais dit l'essentiel à la minorité dominante. C'est con la vie quand même. Sinon ça va. Je retourne trier les annonces immobilières, bosser sur mes news et écouter Fogiel en fond. Ouais, c'est quand même très con ce petit jeu. C'est cool mais con. Je vous aime ! (Je mens là.)
23:57 | Lien permanent | Commentaires (18)
lundi, 24 mars 2008
Joyeuses Pâques ou Les oeufs en neige
Lundi. On a tous massacré notre organisme pendant deux jours, que du bonheur. On se réveille, on est lundi et on n'est pas au bureau (le mien étant chez moi, j'y suis mais l'esprit vacances est encore là), que du bonheur. Nikos, ta geule.
Je checke Ginger et rien de nouveau chez vous. Tant mieux, ça me rassure. Alors j'ouvre la danse, ouais je suis preum's ! Pour une fois...
A vrai dire, la flemme de raconter mon week-end heureux.
Juste un détail qui prouve à quel point je suis zen depuis ma semaine "autarcie"...
Deux lignes de poudre que j'envoie valser sur le sol à cause d'un taux d'alcoolémie un chouïa déraisonnable et même pas un "putain ! fait chier" et encore moins une tentative de retrouver les grains de folie à terre. Quel progrès !
Reposée. Quelle joie de faire une grasse mat' un lundi quand même !
J'attaque une semaine bien remplie. Je me sens bien. En harmonie avec les décisions prises récemment (j'avais pas dit que j'arrêtais les conneries, juste les cons).
PS : Le jour où mes jambes ne seront pas couvertes de bleus après des nuits blanches je crois que le noir sera de rigueur. (Une infirmière d'école me prendrait pour une enfant battue tellement mes jambes sont un tableau de Pollock ! les griffes en moins. Si toi aussi tu veux jouer à l'artiste, clique ici, ça détend.)
PPS : Au réveil, je découvre une jolie phrase sur mon frigo... "La courbe de tes yeux a fait le tour mon coeur". (Le t de fait n'est pas clair, au début je comprenais jouir mais bon, visiblement ce doit être "fait"... pouf pouf, quoi qu'il en soit, j'aime bien lire des phrases en bleu pastel avec mon jus d'orange ;p)
PPPS : En revanche le cauchemar fait cette nuit me hante légèrement. C'était étrange de le voir mourir, disparaître comme une poupée qui tourne sur elle-même pour s'éteindre totalement dans la nuit. Et qu'est-ce que Clotilde Courau foutait là ?!! A cause d'elle, lui et mon chien sont morts !!! Si vous voyez Clotilde Courau au volant d'une caisse rue Dauphine la nuit, un conseil fuyez la Seine !
16:19 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : the kills, bleus, bla bla de fille ah bon vraiment ?, pollock
jeudi, 20 mars 2008
Si vous avez ça en magasin...
Je cherche un 2/3 pièces à vendre orienté sud, sur rue (et cour pour la chambre éventuellement), parquet moulures, jusqu'au 3eme sans ascenseur sinon à n'importe quel étage avec ascenseur sauf 1er (j'aime pas, trop sombre). Je tiens surtout à une vue dégagée (si l'appartement donne sur une avenue ou un boulevard, j'aime, malgré le bruit oui), je veux beaucoup de lumière. Plus il y a de fenêtres plus j'aime. Je cherche dans le IV et le XIeme (périmètre St Ambroise/Parmentier, Voltaire).
Voilà. On ne sait jamais si vous entendez parler d'un truc...
budget : me demander. ---> puisque monsieur Noyon me traîte de mémère, ... ;)
En photo (Greg, je te l'ai piquée, tu ne m'en veux pas hein ?), le genre d'appart' dont je rêve côté vue - sauf que je veux le soleil tout l'après-midi.
Ouais je suis un peu chiante mais merde, j'achète, alors autant trouver quelque chose de presque parfait.
A bon entendeur, salut et bon courage au bureau (je lutte pour ne pas m'endormir sur mon clavier perso) !
PS : Evidemment, si en plus il y a un balcon, c'est le paradis.
14:11 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : immobilier, je veux un appart !!!
Le jeudi tout est dit selon Diabologum...
Mais aujourd'hui je n'écoute pas Diabologum mais Cocosuma, le jeudi tout est douceur...
(Et le clip m'amuse, je m'y vois râler et faire semblant de jouer le jeu lors de projet boulot.)
(Douceur mais si quelqu'un pouvait demander une fois pour toutes à ma voisine et à ma concierge d'arrêter de sonner comme des hystériques à 9h à ma porte, ce serait bien. Visiblement elles se foutent de moi, se foutent totalement de savoir que je me couche tard et se foutent encore plus de me voir ouvrir en leggings laine, crotte aux yeux et salive sèche au coin des lèvres. Jen mademoiselle glam, pour vous servir !)
11:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, cocosuma, cocosuma did you ever see
mercredi, 19 mars 2008
C'est officiel, je suis faite pour rendre André Manoukian aveugle
(Ce qui signifie qu'il aura la vue en me rencontrant, hein !)
edit 22h30 : avant Manoukian (pour le mariage), je veux Benjamin, tout à fait le genre de mec dont j'aurais été follement amoureuse au lycée... sans le lui montrer. The quiche de l'amour.
PS : JE SAIS C'EST LA HONTE DE KIFFER MANOUKIAN MAIS MERDE C'EST PAS DE MA FAUTE, C'EST SON DIVAN QUI ME PARLE (c'est mieux) !
edit 22h47 : ouais bah finalement je veux plus personne. La pub et je me sens con comme une fan de tokio hotel trois ans plus tard. je me marre toute seule. Je crois qu'il faut que je me couche là, je régresse, le travail sous fond hertzien ne me réussit absolument pas. :$
21:44 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : i love andré, benjamin siksou
La cerise sur le kuchen (berlinois)
Je viens de relire un texte écrit dans un café à Berlin. Je me souviens de cet après-midi, toutes les couleurs et toutes ces petites grandes joies restent fidèles à ma mémoire. C'est drôle. La saveur d'une romance italienne aussi belle que courte, aussi. Malgré le crapaud du lendemain. Je dois être égoïste mais je garde le meilleur et laisse le pire à l'auteur des bleus.
Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment, le seul garçon avec qui j'aime passer du temps, c'est un ex. Pas le kuchen, le nuts. C'est pas que je trouve ça bizarre* mais enfin, quand même, si l'an dernier vous m'auriez dit que je fuyais un homme sur une île pendant presque deux mois pour le retrouver avec autant de complicité un an plus tard, je crois que je vous aurais demandé de me prendre en photo.
J'avoue, parfois, Berlin me manque. Pas le mec; la ville, l'esprit, l'ambiance.
Ce doit être à cause de tous ces appartements que je visite, toutes ces nouvelles habitudes que je tricote bêtement dans mon imaginaire et qui se défont chaque jour. J'ai hâte d'être au vrai printemps, les fenêtres ouvertes sur une rue que je connais à peine. Rien ne s'évanouit, tout s'additionne, on se demande juste à quoi ressemble la somme des expériences. Non ? Ca ne vous fait pas ça lorsque vous êtes entre deux phases, au milieu, en attente ? Mais pour une fois, je n'attends pas vraiment, je suis actrice, enfin je fais des choix et m'y tiens jusqu'au bout, je trace mon chemin. C'est cela, je suis entre deux. Deux globalités abstraites. Hmm, je retourne à mes news.
(J'adore ce morceau, oui en même temps je mets toujours ici des choses que j'aime. Je retourne à mes news bis.)
PS : Je vais peut-être arriver à négocier le prix de mon premier appart' coup de coeur, si je l'ai je fais péter le champagne... et les travaux. Demain, nouvelle expertise de mon nid (ça sonne bizarre dégueu pervers quand j'écris ça ?)...
PPS : Vraiment envie d'une chose : me retrouver dans un appartement vide, un matelas à même le sol dans la chambre et un séjour minimaliste (avant que mon côté bordélo-matérialiste reprenne le dessus). Du vide, de l'air, de l'espace bon sang !
* pas l'habitude de faire d'un homme que j'ai aimé un vrai ami, c'est super mais nouveau, on a toujours l'impression de trop demander. Quoique je ne me gêne pas tant que ça. Enfin bon.
MESSAGE AU CHEVALIER WAYFARÉ : la rue jp Timbaud attendra... ;)
15:15 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : small sins on the line