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jeudi, 14 juillet 2005

Nouvelle note creuse, insipide, coconne et réac signée de la main d'une pétasse du VIème

Lever douloureux. Nuit trop courte. Doit être à l'Opéra-Garnier dans une 1/2 heure. Je me tâte : y vais-je à vélo ou en métro ? Le vélo, c'est sympa si les voitures sont au garage en ce jour férié tandis que le métro, moins je l'utilise et mieux je me porte (rebolote hier : j'ai encore senti ces odeurs nauséabondes de pisses pourries par la chaleur ambiante à Châtelet vers 00h30 : puisqu'on me taxe de réactionnaire raciste (voir commentaires de la note précédente) en réaffirmant cela, je propose donc à trois lecteurs consternés de prendre leur balai, leur baril de javel et de mettre de jolis gants pour nettoyer l'escalier qui mène du couloir de la ligne 14 à la ligne 4 direction Pte d'Orléans ainsi que la fin de quai côté queue de train. MERCI.) mais il ne doit pas y avoir foule non plus dans le tube aujourd'hui, vus le nombre de fêtards croisés hier sur ma route. Je crois que je vais prendre mon bicycle : faut que je me fasse -enfin- des belles gambettes. Quelques lignes de pensées matinales insipides et "coconnes" pour réaliser qu'il ne me reste plus qu'1/4 d'heure. Trop de choses à faire aujourd'hui : prendre des billets à l'Opéra-Garnier (et sûrement attendre plus d'1/2 heure dans une queue. Avec des beaux mâles ?), passer de nouveau rue Cadet pour acheter un truc, visiter le nouvel appartement d'une amie et par la même occasion y boire ma première coupe, acheter deux trois trucs pour ce soir (le Monop' est-il ouvert aujourd'hui ? Dites-moi oui !) et enfin, réussir à masquer au mieux possible un bouton naissant sur la gueule (ça peut me prendre une heure !). Le tout sous une chaleur écrasante.
Au fait, le concert brésilien était vraiment sympa hier soir à la Bastille. Seu Jorge, toujours aussi doué. Gilberto Gil, toujours le même punch et Henri Salvador toujours aussi en forme. Quant aux autres, ça allait cinq minutes mais après, ça devient vite fatigant pourvu qu'on soit une mini-inrockuptible avant tout. Mais l'alcool permet toujours de se remettre dans le bain aisément... et les quelques garçons croisés dans la nuit ne sont pas étrangers à la durée de ma nuit. Rien de cochon, rassurez-vous. Ou plutôt, rassurez- moi !
Ouch, plus que cinq minutes pour me préparer ! Let's go !

mercredi, 13 juillet 2005

Bobo dans le métro

Faut que j'aille rue Cadet cette après-midi pour récupérer un truc. Rien que d'imaginer traverser la rive, ça me fatigue. Mais j'ai pas le choix. S'il y a bien une chose qui ne me manquait pas dans le Sud, c'est ce fichu métro, toujours aussi dégueulasse en été qu'en hiver. Merde, la Mairie de Paris pourrait faire un effort ne serait-ce que pendant les grandes vacances, où des milliers de touristes découvrent notre belle cité et sa déchetterie urbaine mobile. La dernière fois, je suis quasiment tombée pied à pied avec une grosse merde humaine sur le quai de la ligne 4 à Châtelet. Véridique (Je dis ça pour les lecteurs de province qui doivent devenir un peu plus anti-parigots en lisant cette anecdote.). Je trouve ce laisser-aller vraiment dommage. Ce n'est parce qu'on n'a échoué à la candidature des JO qu'on doit abandonner le réseau urbain dans un tel état aux citoyens !!! Quand on voit que le métro d'Athènes est 1000 fois plus propre que le notre, il ya de quoi se poser des questions. Certes, le leur est récent mais n'oublions pas qu'il y a peu, la Grèce était encore le pays le plus pauvre d'Europe et que le pays est également réputé pour sa pollution ambiante. Donc quand je vois qu'on peut s'asseoir sur un quai de métro héllénique mais qu'en revanche, on laisse ces moutons de Panurges, pardon ces touristes laids et encombrants, découvrir ma ville en même temps que ses immondismes souterrains, je m'interroge. Surtout que les affaires vont déjà tellement mal qu'il est inutile d'ajouter des merdes à l'état des lieux. Je dînais hier sur une terrasse près du Palais Royal (près de chez Tony&Guy pour les péteux) et franchement, j'étais assez surprise du nombre peu important de touristes dans les rues ou dans les bars et cafés. Pour ma part, tant mieux. Je n'aime pas les touristes. Enfin, la grande majorité d'entre eux. Ils m'exaspèrent et m'empêchent de circuler comme je l'entends dans les rues. Bref, j'arrête ici sinon vous direz que je suis aigris et rabat-joie (eh oui, encore). Sur ce, je vous laisse en informant ceux que ça intéressent que Gilberto Gil chantera ce soir à la Bastille. En tout cas, moi, j'y serai. Il y aura aussi Seu jorge à l'Opéra-Garnier demain.

mardi, 12 juillet 2005

Je dois être parano...

Tout mon entourage me le répète inlassablement : je vois le Mal partout, je crois que tout le monde me déteste un jour et pense le contraire le lendemain... Bref, je suis ce que les spécialistes nomment une paranoïaque. J'assume parce que me rends bien compte que c'est la stricte vérité. J'ai beau prendre sur moi de temps à autre, la méchante prise de tête avec les neurones qui surchauffent et tout et tout réapparaît toujours. Chassez le naturel, il revient au galop. Tout ça pour en arriver où, me demanderez-vous. J'y viens.
Ce matin (il y a 1/2 heure soit à 10h20), en découvrant mes nouveaux mails, j'en ai remarqué trois qui sortaient du lot à cause de leur origine blogosphérique. Les trois auteurs sont des lecteurs. Donc trois personnes que je ne connais que depuis deux mois environ mais dont, étrangement, l'esprit ne me paraît pas si loin du mien. J'entends par esprit la vision des choses, des gens, de nous bref de la vie. Qui sont ces protagonistes bien curieux de connaître la Jen qui se trouve derrière cet écran, désireux de discuter, de rire et pourquoi pas de pleurer. Et si l'homme de mes 25 ans était un blogueur ? Après tout, pourquoi pas ? La vérité, j'y crois pas et pense peut-être qu'il est préférable de ne pas y croire. Anyway.

Donc, premier mail, un déjà-vu dans ma messagerie. Je l'appellerai mister T. Se reconnaîtra-il ? Dans son courriel, rien de surprenant, juste une confirmation. La -bonne- surprise était dans son mail précédent. Je vous en parlerai mieux dans une prochaine note.

Passons donc au second mail, celui d'un ovni parmi mes 6-7 blogueurs et blogueuses chouchous. Je l'appellerai Coco (N'y voyez aucun jeu de mots subliminal. Quoique.). Et Coco, après m'avoir souhaité mon anniversaire avec 28h de retard plus tôt dans la journée (tant mieux, j'eus l'impression de rajeunir d'une journée et c'était sensationnel : il m'en faut peu finalement !), me maila à nouveau pour me préciser un truc. Son mot, qui ne contenait rien de sexuel ni de transcendant (bande de vicieux !), m'a étonné pour son état d'esprit. En fait, c'est juste pour dire que j'aime bien ce mec (bah oui, encore un), j'ai l'impression qu'il ressemble à certains de mes potes ; il a l'air cool.

Troisième et dernier courrier. Celui d'un homme (je ne peux plus dire garçon, il se vexerait si ça se trouve) qui aime bien être snob et manger du camembert à la petite cuillère. Et c'est en lisant son mail que l'inspiration est venu pour cette note. Voilà, je vous explique. Donc, ce lecteur, on s'échange des mots par blogs interposés, comme je le fais avec certains d'entre-vous. D'invitations virtuelles en mises au défi un peu moins lointaines, me voilà désormais au pied du mur : le snobard (c'est affectueux, j'le jure sur la tête de mon chien ; j'aime mon chien comme un être humain, et ceux à qui ça déplaît, allez lire ailleurs si j'y suis !) m'invite bel et bien ce weekend pour un tour dans le Paris Snobe-t-il ? (Paris, Taxi Girl : j'adore). Bon, là, c'est du concret : il me laisse son numéro de portable. Alors, si Natacha lit ces lignes, elle saura ce que je pense un peu puisque son wifi-picning m'a donné la même impression. Mais si, souviens-toi.
Bon, en gros, c'est que j'ai à la fois le désir de voir cet inconnu qui me fait rire derrière mon pc ET, dans le même temps, la crainte de rencontrer une personne qui me connaît comme la bobo qui passe dans Elle et qui dit chercher le prince charmant toutes les deux notes environ. En fait, je me rends compte que non, c'est vous qui dîtes toujours ça. Surtout les mecs, j'ai remarqué. Enfin, voilà. C'est pas comme si je voyais pleins d'autres blogueurs en même temps... Non, là, c'est seulement lui et moi. Qu'est-ce que je fais ? Je me questionne un peu sur la manière dont il interprète mes paroles mes écrits. Et me voilà de nouveau en pleine séance de compulsion paranoïaque chronique. Moi aussi, je devrais lâcher prise. Mais je sais pas, je vais certainement accepter, ce sera marrant. Mais je trouve malgré tout cette hypothétique rencontre un peu bizarre. Je ne sais pas si je vais dire oui tout de suite. Je suis sûre que vous allez tous me dire "vas-y", "tu vois le mal partout", "arrête de vois des obsédés partout" et nagnagni et nagnagna. Okay mais je reste songeuse quand même. Merde, j'ai le droit après tout.
J'aurais préféré le voir en compagnie d'autres blogueurs... Suis mon regard...

C'est Narcisse qui dit que je ne suis qu'une femme-enfant, souvent plus proche d'une gosse... Il a raison.

Ah oui, sinon, hier, j'ai reçu d'autres mails provenant tous de mâles. Alors, les filles, vous me laissez avec tous ces circoncis et non-circoncis sans venir à la rescousse ? Pleeeeeaaaaaaaaaaaaaaaase ! C'est étrange tous ces brusques déferlements hormonaux, oups, amicaux, sorry, depuis mon retour de vacances... Non, Jen, arrête de croire que tous ces mecs veulent juste séduire la blogueuse la plus émérite de tous les temps, la star de Elle, la plus bronzée des parisiennes, la plus drôle et la moins péteuse modasse :-p
Ah oui, j'ai aussi chaté avec un garçon qui m'étonne.

BOF : Amos Lee (encore et toujours), Les Négresses vertes Acoustic, Camille, Lamb, Aznavour, Mathieu de la Star Ac' en acoustique au château (je vous raconterai), The Clash, "Les petits papiers" par Le Comité pour les sans-papiers et Coralie Clément.

Les hommes que j'aimerais séduire...

Ils sont nombreux, les hommes qui me font quelque chose à l'estomac, aux yeux au coeur ou au minou. Il y a Edouard Baer, Mathieu Amalric, un ex, Christophe Miossec, un copain de lycée, Jean-Pierre Léaud, Raphaël, un autre copain de lycée, un boss (mais il est devenu péteux), thomas Dutronc (ma mère l'a rencontré récemment à Marseille : suis dég'; le pire, c'est qu'elle aussi, était toute chose devant le jeune guitariste qui devait sans doute lui rappeler Jacques, plus de deux décennies plus tôt.), Arno Klarsfeld (mais c'est vraiment physique pour le coup car le bel avocat doit être un beau salaud, je pense), Gad Elmaleh, Mathieu Boogaerts, un garçon divinement adorable à qui je n'ai jamais osé parler tellement il me donnait pleins de papillons dans l'estomac et qui s'appelait Victor et qui était en terminale rue Dieu quand je n'étais encore qu'en première, Melvil Poupaud (ça reste un fantasme d'adolescente), il y a aussi... un des membres du groupe Phoenix, Damien Rice (pour tout les frissons qu'il me procure), un beau dandy juif et slave, mon âme-soeur, un dénommé Antoine qui vit rue Guisarde, Julien Baer (les deux me plaisent, c'est pas ma faute), mon futur-ex et le garçon que je croise de temps en temps chez Georges...

lundi, 11 juillet 2005

Suis pas un bonbon acidulé !!!

Puisque Tom Ford et Carlos considèrent mes jeux de couleurs comme une faute de goût perpétuelle, je tiens à prouver que non, non et renon, je ne suis pas Britney Spears (;-) et encore moins Barbara Cartland version mauve !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!







ps: j'ai trop galéré pour me prendre avec le sac d'où cette impression -bien réelle- de main droite abracadabrantesque. Faut vraiment que je m'achète un numérique ! Promis, j'y penserai car même moi, ça m'énerve cette sous-qualité de photo sur mon blog.

Souvenirs de vacances

Il n'y avait rien de vraiment génialissime mais j'ai toutefois réussi à dégoter quelques petites trouvailles à Uzès et ses alentours. Qu'en pensez-vous ? Juste pour dire que la culotte très Fifi Chachnill n'est pas trop mon style mais j'ai craqué... Lorsque j'ai acheté la chemise à coeurs (j'adore les coeurs sur les fringues, les sacs, les culottes...), j'ai pensé à un garçon qui aime se la jouer "Jerry de la Vega sur le retour" en vacances et dont les motifs floraux lui vont comme un coeur -encore. Et en ce qui concerne le t-shirt de la rock'n'roll attitude version TRES bobo, j'adore. Dommage qu'il n'ait pas de décolleté en V mais bon, tant pis. J'adore quand même. Bon, après vous en avoir parlé, voici enfin un aperçu de mes achats dans le Sud. Les commentaires sont les bienvenus. Et les méchants peuvent s'exprimer à nouveau, le jour de deuil est passé.










Home sweet home

Enfin ! Me revoilà parmi les miens. Dur de rentrer sous ce ciel gris. Encore plus dur d'accuser le coup des 25 ans. "Un quart de siècle" comme me l'a si subtilement souligné un lecteur. Pas si grave, après tout. A défaut d'innocence, reste l'espoir. Celui d'un lendemain plus beau, plus clair, plus shiny. Sais pas pourquoi j'écris cette ode à l'avenir heureux. Ce n'est certainement pas les évènements actuels qui pourraient m'inspirer un tel regain de bonheur. Mes amis vous le diraient : "Jen, une optimiste ? Pfff, elle n'est même pas capable de reconnaître une once de bonté à l'Homme alors imaginez donc son degré de pessimisme ! Plus nihiliste, tu meurs !" Je ne pense pas non plus que mon anniversaire y soit pour quelque chose. Bien au contraire. Je crois que la seule inspiration de ces quelques lignes est à chercher du côté de mes enceintes... "Colours" passe en boucle depuis 10 minutes. La fluidité vocale, les paroles et la sensualité qui transparaissent en écoutant Amos Lee me reviennent à chaque fois avec la même violence aux oreilles. La violence des voix douces et amoureuses. Bon, j'arrête de vous fatiguer : c'est dimanche, bon Dieu, un peu de respect pour les jeunes cadres dynamiques qui ne sont pas là pour se prendre la tête (leurs femmes et maris sont déjà là pour ça.).

Premier choc du retour : la présence à nouveau lourde et pesante des militaires dans les gares et métros. Mais pour une fois, ça me rassure de les voir bien qu'il faille admettre que, là ou pas là, ce ne sont pas ces petits garçons endoctrinés et ces chômeurs mi-homo mi-refoulés qui empêcheront les terroristes d'enclencher leur détonateur. Et c'est bien dommage. Mais c'est comme ça.

Second choc post-retour de vacances : la gentille attention de France Télécom découverte parmi la montagne de courrier. Je rassure ou non les amis de Trust, il n'y avait pas que des traces de vie sociale (invit', lettres d'amis expat'...). De la pub, également. Beaucoup de pub. Trop de pub. Et encore ces salauds d'immobiliers qui espèrent un jour vendre mon appart' : vous REVEZ, messieurs !!!). TROP DE FACTURES TUE LA FACTURE.


Autre choc de la journée. Moins encombrant celui-là mais beaucoup plus marrant pour le coup. Voilà deux mails laissés par les dénommés Franck et Cédric : circonKi ?

1°) salut, alors toujours a la recherche d'un homme circoncis ?

2°)Hello je me permet de repondre a ton message que j ai lu avec plaisir
et
etonnement que tu n avais jamais vu mais que tu aimerais bien voir un
penis
circoncis...
Moi j ai ete circoncis donc si ca t interesse ou si tu a n importe quel
question sur ma circoncision n hesite pas car je me rappel bien de tout
...
et toi tu imagine ca comment?
Je me rejoui de recevoir ton message biz


Ca m'apprendra à évoquer la forme (et la finalité ?) des sexes de nos amis les bêtes ! Oups, pardon, les hommes. (AmIs blogueurs, je ne veux aucun commentaire sur cette petite boutade. Oups, pardon, incartade.)
Mais ces deux prétendants, que nous qualifierons de circoncis extravertis, n'ont point laissés de preuve... Dommage.

Le soleil tente un forcing. Mon frigo est vide ainsi que mon foie ( et mon estomac aussi mais ça, c'est moins grave : été oblige, mieux vaut s'enchampagner que prendre quelques grammes de plus sur les cuisses. Je vais faire le nécessaire et je vais en profiter pour organiser un apéro avec mes copines -certainement très Sex&The City: C'est pas moi qui le dit mais Elle qui le sous-entend. Car je profite du dimanche et de ses rues désertes (donc pauvres de dandys à croiser) pour appeler les amis snobés la semaine. Vous faîtes pas ça, vous aussi ?

Avant de m'envoler vers les ruelles du 6ème, je fais un clin d'oeil à tous ceux qui m'ont laissé un petit mot pour mon anniv' ou tout simplement pour leurs compliments, leur amitié ou leur remarques toujours pleines de bon goût/sens :-p Et puis allez, tant qu'on y est, je dis même (qui a dit merde ?!) merci à machinE chose qui a dit que je crachais dans la soupe (je sais, c'est du niveau primaire mais j'assume), en l'espèce Elle, avec un ton résolument antipathique. De toute façon, jm'en fous ! J'ai quand même le droit de dire merde au roi ou chié au bon dieu, non ? Si Oscar Dufresne peut le faire, alors moi aussi ! Méchante !!!

Okay, j'arrête là mon numéro de petite fille unique susceptible et rancunière. Mais... méchante quand même et puissance 10 000. De toute manière, aujourd'hui, je prend de la bouteille, je fais "un quart de siècle" alors si t'es pas contente, c'est pareil : le jour de ses 25 ans, on a le droit d'être agressive et pas sympa avec qui on veut, même si les victimes sont pas des vraies méchantes, na !



PS: si Fabienne lit encore ce blog - malgré les crachats dans la soupe-, je m'excuse pour cette petite agression de rien du tout. Promis, j'recommencerai plus.


AH OUI, POUR CHANGER, JE LANCE UN APPEL : CROISé CE MATIN aux alentours de 11h30 AU METRO ODEON : VOUS ETIEZ LE GRAND DANDY ACCOMPAGNE D'UN AMI, VOUS M'AVEZ AIDé A PORTER MA VALISE. J'ETAIS LA JOLIE DEMOISELLE EN JUPON ROSE ORANGé, AU MOCASSINS ROSES ET AU SAC-BESACE MAUVE. SACHEZ-LE, J'AIMERAIS BEAUCOUP VOUS REVOIR: NOS REGARDS FURTIFS MAIS INTENSES M'ONT EGALEMENT DONNéS CHAUD AU FOND DE LA GORGE ET AUGMENTéS LE RYTHME CARDIAQUE LE TEMPS DE CES QUELQUES SECONDES...

jeudi, 07 juillet 2005

Lonely Jen ou comment avoir le cafard le jour de son anniversaire

Chers fans,

(Je vous avais prévenu, mes chevilles sont énormes depuis l'aventure Elle)

Je disais donc, chers aficionados du jen-system, me voilà bientôt prête pour mon grand retour à la capitale. A force de séjourner en province, on s'adapte au language local. Dimanche sera non pas le jour du seigneur mais le jour béni de mon come-back parmi vous, chers compatriotes (Mry, J'ARRIIIIIIIIVE, RESERVE LA TABLE AU PLAZA !!!). Comme j'ai hâte de retrouver mon pc, mon Mac, ma plante verte (Seigneur chéri, fais couler un peu de pluie sur le plafond de ma salle-de-bains, histoire que ma bête plantureuse ne tente pas de suicider par manque d'eau dans la baignoire !) et surtout mon quartier de bobos ! Bon, comme tout heureux évènement (oui, mon retour est bel et bien THE évènement pour tous les joyeux parisiens non-juillettistes) accompagne toujours un petit malheur -c'est comme ça que je vois les choses-, ce dimanche 10 juillet 2005 aura malgré tout un goût amer... J'aurai 25 ans tout rond. Beurk. Chié. Jm'en fous de toute façon. Même pas mal. Si, c'est vrai ! Bon, je l'admet, les anniversaires (surtout le mien), je déteste ça. Fêter son avancée vers le tombeau -j'ai par habitude de voir grand-, faudra m'expliquer en quoi c'est sympa et convivial. Mais cette année, c'est le pompom : départ à 7h27 de la gare de Montpellier. Oui, le jour de mes 25 printemps, je l'entamerai dès l'aube, comme une conne dans le train en direction de Paris, avec pour uniques consolations "FRICTIONS" (le premier qui saura me dire l'auteur du roman gagne mon estime et c'est déjà pas mal) et une bouteille d'un litre d'Evian. Snif. Aurai-je la chance de dîner avec mon père le soir de mon anniversaire ? Je l'espère mais tout cela est moins sûr. Heureusement, si le paternel manque une fois de plus à ses devoirs (suis un peu dûre : sachez-le, ici, j'extrapole un tantinet), une boulette de chichon et vous, mes blogobobopotes, sauront me réconforter. J'entends d'ici les optimistes (qui ont le don de m'irriter avec leur bonheur à tout prix) me dire que 25 ans est le plus bel âge, celui de tous les possibles et patati et patata. Eh ben moi, à tous ces corrompus de la vie, je leur dis MERDE !!! Avouons-le, plus les années passent (et notre innocence avec) plus c'est difficile à digérer. Pour vous résumer mes 24 ans, je ne vous donnerai que quelques mots ou expressions pour les symboliser : chômage, crème action 1ères rides, chômage, Star ac' (je vous raconterai prochainement cet épisode "endemolique"), chômage, soirées, journaliste un jour journaliste (ptet pas pour) toujours (?), yo-yo (les nanas comprendront), internet, excès, up&down et... VOUS, enfin, vous qui avez réussi à rendre mes réveils à nouveau joyeux et volontaires. Mes voeux pour ces 25 ans ? Vou l'aurez deviné, un taff et beaucoup d'amour. Et aussi un autre truc mais je vous le dirai en juillet 2006 (supersticion de bobo oblige).
Mes amis, je vous laisse sur ces lignes teintées de mélancolie mi-slave mi-proustienne pour mieux vous retrouver dimanche, live from Paris VI Odéon rive gauche. JE VOUS AIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je voulais juste savoir ce que ça faisait d'être Lara Fabian à la fin d'un concert :-p

vendredi, 01 juillet 2005

Entre Elle et moi...

... c'est une grande histoire d'amour qui (re)recommence ! Si vous aviez vu ma tête de bobo fière et satisfaite hier en découvrant l'adresse de mon blog dans Elle : j'étais aux anges ! Natacha, tu as RAISON, ça sert un lien chez vous : merciiiiiiii ! En tout cas, cette petite pub gratuite me redonne l'envie d'acheter cet hebdo le lundi avec Voici. C'est vrai que j'avais cessé de lire Elle, devenu trop moraliste depuis le Onze avec ses papiers sur la burka ou ses appels citoyens à gogo. Je veux bien être une bobo mais il y a des limites au bourrage de crâne. Seuls les Spécial Eté (donc régime) et Mode restaient des incontournables à ne pas rater dès leur sortie, faute de rupture de stock très rapidement (à Paris en tout cas car pour le reste, qui s'en soucie ?). Donc, en bon petit soldat bobo, je me décide à reprendre un rythme Elléen digne d'une Arielle Dombasle et d'une Claire Chazal réunies ! Finies les heures passées à feuilleter Biba et Glamour au Luxembourg, place au travail des neurones (il m'en reste quand même quelques-uns) à la terrasse du Flore : vive le politiquement correct ! Cette année, la bobo sera PC ou ne sera pas !!! (Ceci dit, je me donne le droit de changer de philosophie à tout moment : faut pas déconner non plus).

A part la taille de mes chevilles (ou plutôt celle de mes doigts accoutumés à tapoter sur le clavier) qui ont enflées comme mes seins à l'adolescence, rien de très neuf dans le Sud. J'avoue, Paris commence déjà à me manquer. C'est dingue, où que j'aille, de San Francisco à Hydra en passant par Saint Martin, mon Paname se fait désirer dès 15 jours d'absence. Ah, Paris ! Odéon, mon appart', mon vélo, ma plante verte, mes potes (pas tous), le Luxembourg, mon verre de rouge chez Georges, mes factures de téléphones (je déconne), mon menu N du Japonais en bas de chez moi, ma station de métro, mon voisin et ses nombreux et très louches allers-retours nocturnes, ma concierge et son sourire indécrottable et tous ses connards de parisiens que j'aime pourtant si fort... Plus qu'une petite semaine de farniente au soleil et me voilà de retour parmi vous ! J'arriverai le lendemain de mon anniversaire : ouf ! A défaut d'échapper à une fête surpise, j'aurai au moins eu la lâcheté bénéfique d'échapper aux sacré saints coups de fils des bons copains toujours prêts à vous rappeler que oui, vous prenez encore une fois un an dans la gueule ! Mais bon, pour me consoler, je sais que Elle m'aime bien car Elle aime bien les bobos qui ressemblent à une de ces paumées que sont Carrie ou Miranda. Pas grave, j'assume mon statut. Suis comme ça et c'est tant mieux. Etre une autre ne m'exciterait sans doute pas... Mais ça, c'est une autre histoire. Pour l'instant, celle que je préfère vous raconter, c'est mon béguin pour Elle. Lui, on verra plus tard... dans une semaine.

En tout cas, un grand merci à Katia, qui se reconnaîtra. Et c'est pas hypocrite !

jeudi, 30 juin 2005

Une bobo dans ELLE

Ouahouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Paraît que je suis une blogueuse star, que Elle m'honore dans ses colonnes page 110... C'est en tout cas ce que racontent certains amis présents dans les commentaires... Ca alors, si j'avais su qu'en si peu de temps j'aurais réussi à conquérir la planète des quinquas fashion (j'ai le droit d'être faux-cul sur mon blog) de La Baule et de Passy, je me serais mise au chômage plus tôt ! Enfin, la gloire... Mes 15 minutes de blogocélébrité à moi toute seule et suis même pas à Paris pour fêter ça avec vous. Bouh, trop dûre la vie. M'enfin, suis déjà sous les sunlights d'Uzès-plage, je ne vais pas trop me plaindre... rappelons que je ne suis qu'une pauvre petite chômeuse abreuvée par papa et maman chéris ! Bon, ceci dit, je fonce au centre-ville acheter Elle. A moins que le libraire ne soit pas encore ouvert : c'est hallucinant de voir à quel point ils sont fainéants ici. Je sais, je vais sans doute me faire beaucoup d'ennemis chez mes lecteurs provinciaux (bouh, la snobinarde !) mais je le clame haut et fort (ceci n'est pas l'éloge de mon crétin d'hébergeur toujours prêt à m'exploiter pour quelques centimètres de publicité mondialisante) : dans le Sud, les gens sont des grosses et vilaines feignasses !!!
Bon, très chers amis, enfin, ceux qui le restent après les lignes précédentes, je pars jeter mon star-system à la gueule des campagnards d'ici-bas... Oh, ça va, si on peut pas se la péter quand on est connu des trois pèlerins aficionados de Elle, à quoi bon vivre !!!

 
buzz