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mardi, 19 juillet 2005

It's off !

Bye bye, Sienna !

Non, je ne dirai rien.

J'ai dit nooooooooooooooooooooon : personne ne connaîtra le nom du type que je rêve de séduire dans mes nuits. Et seulement dans mes nuits. Quoique...

Madame rêve

Erratum : une faute assez énorme s'est glissée dans le texte. Une faute qui ne concerne ni l'orthographe ni la grammaire. Quel suspense ! Pour les curieux (et les nuls), la réponse se trouve dans les commentaires.

L’un de mes rêves était très étrange cette nuit. Pas si étrange que ça quand on regarde de plus près le scénario, qui ressemblait à une sorte de comédie pour ados branchés sur MTV. Une théorie dit que nos rêves sont le reflet de notre inconscient. Si tel est vrai alors… je fantasme (sur) ma vie de blogueuse. Qu’est-ce qu’elle dit, la bobo ? Pour être plus clair, je vais vous conter mon rêve, plus limpide sera cette note.

Selon mes souvenirs (un peu entachés par le pet’ dit "bonne nuit"), tout commence dans la rue d’une grande ville espagnole. A moins que ça se déroule à Athènes, je ne sais pas vraiment. Je marche sur un trottoir où les pavés forment une surface irrégulière, aventureuse mais charmante. Une femme marche, on va se croiser. Tout d’un coup, deux ou trois énormes souris font leur apparition quelques mètres à peine devant moi. Je sursaute, pousse un cri de citadine blonde ridicule. J’ai peur des petites bêtes, surtout quand elles pratiquent l’exode rural (j’ai l’impression qu’elles ne viennent que pour faire de ma vie un enfer). Précisons : certes, ce sont des souris mais je vous assure que dans mon rêve, elles avaient la taille non pas de mini rats mais de pigeons obèses. Donc, je continue. Me voyant bondir de trois mètres en arrière, la femme, d’une quarantaine d’années et l’air assez débrouillarde, accueille les créatures d’un large sourire et en prend même une dans les mains tout en tournant sur elle-même, comme les retrouvailles sur la plage de Deauville dans Un Homme et une femme. Moi, complètement ahurie et hébétée, je prends mes jambes à mon coup et entre dans la première entrée d’immeuble que je vois, c’est-à-dire immédiatement à 15h.
Subitement, sans véritable raison, je me retrouve dans une sorte de Palais des glaces, vous savez cette attraction que l’on adorait étant môme, au Jardin d’acclimatation. Et là, seconde mini syncope : une souris, plus petite celle là, me nargue un mètre devant moi. Puis elle se barre aussi sec par un trou je-ne-sais-où. Comme par magie fantasmagorique, je ne suis non plus dans un couloir d’immeuble ni même en Espagne ou en Grèce, je suis à l’entrée d’une porte, devant La Coquette (si, si) et une autre nana habillée en verre alien. J’ai l’impression d’être dans un bâtiment scolaire, sur le campus d’Orange County. Très bizarre. Et là, avant de franchir la porte qui me donnera accès à une fête organisée par les étudiants (dont visiblement, je fais partie puisque plus tard, j’échangerai quelques mots avec un professeur, une dame aux cheveux blancs, très new age californien), la fille en vert me demande si je suis intéressée par la guitare qu’elle vend seulement 7euros. Au début très enthousiaste, je réalise que sa guitare n’est qu’en plastique, même les cordes sont en plastique telles six grands fils de scoubidou même pas tendus. Cette vision du monde plastique me fait penser à un bouquin de Steinbeck mais j’ai oublié lequel, peut-être The Old man and the sea. Sais plus. Bref, après quelques minutes à discuter mecs et guitare avec La Coquette et la fille en vert, je vais faire la fête. Pleins de connaissances croisées.
Tout d’un coup, je me vois en train de discuter avec la prof, elle même accompagnée d’une pote du même âge (la soixantaine épanouie) devant un stand de jupes magnifiques. La vieille me dit "Essaye-la, elle va t’aller comme un gant" et moi je lui réponds catégoriquement le contraire, limite agressive. Elle me fait sûrement penser à ma mère (dans l’inconscient, j’entends) sauf que ma mère est plus jeune et et blonde. Soudain, deux copines arrivent et me montrent du doigt un mec pour qui j’ai le béguin : ce salaud est en train de draguer à mort une connasse, une espèce de russe parvenue super bien foutue, les cheveux longs et tout et tout, bref, suis verte. Ai l’impression de revenir 10 ans en arrière, pendant les soirées lycéennes où l’on est sans cesse à fleur de peau. En y réfléchissant, cette nature un peu frêle n’a malheureusement pas tellement changée en ce qui me concerne. Donc, cette target, la voilà avec une autre, tous deux à quasi entrelacés, lui prêt à sortir sa langue et autre chose dans sa chambre, elle, à deux doigts d’exulter… Et je me réveille. Frustrée. Songeuse. Déstabilisée par ce rêve.

Rêver de personnes virtuellement familières, c’est bizarre. Cela veut-il dire que ce blog, que j’entretiens avec soin, prend trop de place dans ma vie ? Sans doute, mais ça, je le savais déjà. Mais dès le boulot dégotté, ce blog aura, je pense, moins de chance d’envahir ma vie. Remarque, quand j’en vois certains, je m’interroge. Quoi qu’il en soit, si j’essaie d’analyser vite fait mal fait cette échappée nocturne, j’en conclus que :
Ma relation mère-fille est encore loin d’être pacifique,
J’aime pas tellement le vert branchouille,
J’ai envie de me remettre à la guitare,
La souris que j’ai vue sous le pied de mon amie le 13 juillet rue de la Roquette m’a vraiment écoeurée,
La blonde me fascine,
J’ai à nouveau envie d’exotisme méditerranéen,
Faut vraiment prendre rendez-vous avec le nutritionniste,
Je n’arriverai jamais à enterrer intégralement le cadavre de mon enfance.
En revanche, je me demande encore pourquoi j’ai rêvé de ce blogueur et pourquoi j'étais si jalouse…

Au secours !

medium_ausecours.jpg

Faites l'amour, et encore l'amour... pas la guerre

Heraldsun

lundi, 18 juillet 2005

Pffffffffffffffffffffffffffffffff....

Faut vraiment arrêter les conneries, ça m'endort trop la tête. Et avec cette putain de chaleur, je ne distingue plus la cause de mes étourdissements. Faudrait sortir mais tout est trop loin. Passer sous une douche - froide, évidemment - réveillerait sans doute ma neurasthénie passagère et mes seins mais... trop à la masse. Chié, je voudrais pourtant bouger mon cul jusqu'au Champion avant que les actifs accourent dans les queues, le caddie rempli de conneries bio et de vin pas si génial. Mais vu ma tronche décalquée et le courage ambiant, risque de pas grignoter ce soir. Putain, c'est vraiment n'importe quoi ! Remarque, ça m'évite de débourser pour un psy à la con. Pour l'instant. Si, dans les 10 minutes qui suivent, un rayon de soleil inonde la pièce, je m'habille et je bouge. Dieu tout puissant, mouille les pavés parisiens, s'il-te-plaîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! (Toute impression d'utilisation excessive et vulgaire du sens figuré n'est pas (que) le fruit de votre imagination.)



Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!

Haut et fort, bouh, c'est trop nul ! . Cet hébergeur inconstant m'a volé deux posts, l'un sur Viktor Robert, un journaliste chez iTV métrosex' à mort (lui, pour un coup d'amour dans sa cuisine , c'est quand il veut) et l'autre sur le clone de mini-Pujadas, présentateur actuellement aux manettes du JT de 13h sur France 2 et atrocement formaté. Mais comme je suis une feignasse, il était hors de question de remettre en forme mes pensées. Donc, toi, le travailleur qui bidulle des PC toute la journée chez H&F : tu as tout intérêt à vite rétablir ce problème car je suis pas contente du tout !!!

Un dimanche soir devant ma télé

Je suis en train de regarder Les Chroniques de San Francisco version série tv sur Téva et franchement, j'ai l'impression de nous y voir !

L'Amour est grand et je suis toute petite

Retour à Paris. Weekend très bourgeois mais pas si ennuyeux. Seul hic : j'ai attrapé la crève. Ne me demandez pas grâce à qui. Paris est toujours aussi ensoleillé et mon appartement horriblement bordelique. Pas grave, j'adore remettre au lendemain ce que je peux faire aujourd'hui.

Ce matin, ai regardé un très beau film sur Bashung sur Planète. Ce mec est vraiment l'un des derniers vrais rockers de la scène française. Si seulement je pouvais me dégoter le même... Du coup, je me repasse "Madame rêve" pour la cinquième fois.

Pendant que certains bobos cherchent le secret du beau sexe sous les jupes des filles peroxydées, je me demande si l'homme de la rive gauche n'est pas aussi plat qu'un rostï helvétique. Je songe sérieusement à abandonner la cible 30-35 ans pour revenir aux sources : les jeunots de 25 ans. Même âge, même perception ? Pas sûr. Mais au vu des déceptions sentimentales accumulées cette année auprès des mâles trentenaires, je vais une dernière fois tenter l'impossible : dénicher un garçon (un homme de 25 ans, ça sonne bizarre) du même âge que moi, pas trop crétin, drogué juste ce qu'il faut, qui saît dire merde à maman (la belle-mère envahissante et prout-prout, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec) et surtout, qui gagne suffisamment d'argent pour satisfaire mes besoins de putasse bobo. Ceci n'est pas un avis de recherche, soyons clair. J'dis ça parce que parfois, faut voir ce que je reçois comme mails...

Pourtant, le petit orgasme prêt-à-s'épanouir au fond de moi me dit que le trentenaire est bel et bien ma target idéale. Bon, le coup de l'orgasme, c'est vrai, il est là, toujours au garde-à-vous. Mais il n'y a pas que ça. Mon coeur de bobo insatisfaite, quant à lui, tend à me pousser dans des bras un poil plus mûr. Et quand je dis un poil, je confirme, c'est vraiment un poil : entre le jeune cool de 25 balais et le trentenaire lunaire, les différences ne sont franchement pas si flagrantes, hormis peut-être ce charme plus présent chez "le 3+0 et des poussières".
Sans doute le 4+0 est-il plus rassurant, moins coq et enfin mûr mais c'est définitivement non pour moi, ceux là sont trop vieux pour mes seins encore jeunes d'esprit.

Au final, encore un post inutile où j'en viens toujours à la même conclusion : en-dehors du délicieux "one night stand" chronique (mon dernier en date est déjà périmé : shame on me : je vais me rattraper, c'est promis), c'est un trentenaire juif caméléon et spirituel que je recherche pour ma vie d'adulte. Mais comme à 25 ans, je ne me sens pas si adulte que ça (les faits, malheureusement ou pas, le prouvent), je continuerai de prétendre au grand amour... pour mieux endormir les foules qui puent la testostérone et le donjuanisme de bas étage.

Une soirée parisienne

5H24. Viens de rentrer. Retour sur une soirée pleines d'imprévus et de rencontretes enrichissantes. Si des fautes apparaissent régulièrement, c'est normal. Je devais me rendre au concert de Seu Jorge à l'Opéra Garnier vers 19H30. Raté. Je me suis endormie comme une merde en fin d'après-midi. Réveil à 21h. Dégoûtée : 1H30 de queue pour rien (cf note précédente). Ai donc commencée la soirée par le pique-nique organisé par quelques amis blogueurs. La rencontre débutait mal : je me pointe aux Tuileries, comme convenu, avec mon sac de food, et là, personne. J'appelle Schuey. Première confrontation téléphonique, premiers "enfoiré" et "salaud" lançés à la va-vite : la modasse m'explique que oui, les Tuileries, c'était pas l'idéal pour un r-v chaleureux (les jardins étaient exceptionnellement fermés pour cause de fête nationale) et que oui, il faut que je ramène mon cul-cul aux Invalides.
Arrivée 15 min plus tard (j'ai ouvert une mini pink champagne sur la route : fallait bien ça puisque le feu d'artifices débutait sans moi). La modasse sautille comme une endive dans un plat trop huilé (la modasse aime être "high") afin que la bobo le situe, lui et sa bande blogopotes. 2 minutes plus tard, je suis devant EUX : une dizaine de blogueurs mondains et de non blogueurs épicuriens. Negrito&Co, La Coquette, mon circoncis préféré, ma modasse rive droite... tout mes chouchous (ou presque) sont là. Et c'est sans m'en rendre compte que je pars dans des discussions de blogueurs passionnés avec un tel ou un tel... Seul bémol de ce pique-nique : le départ de Môsieur "j'ai des grosses réunions demain, faut que je sois sérieux, je peux pas me coucher tard" beaucoup trop tôt. Tant pis pour lui, il ne saît pas ce qu'il rate. En l'espèce, un bal des pompiers en compagnie des plus fêtards de ce pique-nique. C'est donc au bal des pompiers de la rue de Sévigné ( comme quoi tout arrive) que j'atterris en compagnie de Negrito et sa belle, Shuey et quelques anglais . Parmi les anglais, il y en avait un qui ne m'avait jusque là pas fait impression. Je l'avais à peine remarqué. Je me pencherai que plus tard sur son cas. Entre temps, j'ai eu le temps de danser deux rocks sexy et envoûtants (dont un très chaud) avec un beau paumé qui me fera penser plus tard à un mix de Doriand et de Julien Baer. J'ai également profité de mon état pétillant (le champagne...) pour me la jouer rockeuse sur le retour avec un anglais moustachu. Jusqu'ici, tout va bien. Je découvre mes nouvelles relations blogosphériques avec grand plaisir et visite la coin gay du bal et profite de la présence d'un des blogopotes pour tenter quelques confidences. A moitié réussi. Je ne le reverrai plus de la nuit, sans doute perdu dans quelques cuisses chaudes et accueillantes. Heureuse et pompette, je m'installe alors sur une marche, au fond de la cour, prête à entamer ma énième coupe de la soirée. Et là, je ne sais plus le comment du pourquoi, je me suis mise à parler et à parler avec l'un des fameux anglais rencontrés aux Invalides. On parle en anglais et parfois en français (celui qu'il a retenu en un an d'études il a longtemps de cela). Amour, religion, vrai amour, amour, recherche de l'amour, complexité de l'amour, tout ce qui concerne le beau sentiment y passe. Peu à peu, tous nos comparses rentrent chez eux. Sauf nous. Une heure plus tars, la conversation est toujours trop intense pour l'achever. Nous décidons de prendre un dernier verre et de rentrer. Mais arrivés dans la rue, loin du brouhaha festif, l'idée de nous séparer nous paraît bien impossible. On le comprend sans rien dire. Nous décidons donc de marcher jusqu'à un taxi : lui va vers le Sacré Coeur, moi, vers Odéon. Tout nous sépare, la langue (mais suis pas si nulle en anglais, n'est-ce-pas Schuey !), les chemins, et pourtant, on est bien ensemble. On discuterait jusqu'à demain soir sans un battement de cil ni un bâillement. 1/2h plus tard, un taxi nous nargue : bien que scotchés l'un à l'autre, la tentation de glisser son cul sur la banquette arrière d'un taxi ne nous est pas indifférente. On rentre dons le taxi : dès lors, nous savons que l'on regrettera cette interruption brève et violente de cette intimité qui nous liait dans la rue, quand nous ne formions qu'un couple beau et sans sexualité outrancière. Odéon : 5H10 : je dois descendre, arrivée au carrefour Odéon. On se regarde en silence, sans gêne : on se dit "je t'aime" avec les yeux et "à jamais" avec la bouche. Furtif mais beau. Il s'appelait Richard. 31 ans, je crois. Beau de partout. Il me promet de visiter mon blog une fois à Londres. Lui, j'aurais pu l'aimer fort, très fort. Il est 6h15, je vous écris mes impressions encore toute fraîches d'une soirée parisienne ordinaire. Un 14 juillet ordinaire mais beau. Le jour se lève à grand pas. Demain est un autre jour. Dommage. J'aurais aimé que cette nuit dura une éternité. Richard. Pourquoi fait-il qu'un anglais qui parte demain soir me retourne le coeur aujourd'hui ? C'est drôle comme deux êtres peuvent s'attirer tel deux aimants indissociables, subtilement et passionnément... Sans doute suis-je trop fleur bleue...

jeudi, 14 juillet 2005

Rester motivéE !!!

Comme prévu, c'est avec le popotin sur la selle de mon vélo que je me suis rendue à 10H30 à l'Opéra Garnier(bon, j'avais 1/2h de retard mais une copine très patiente s'était déjà faufilée dans la queue). Arrivée au Palais Royal (jusque là, la route était déserte comme j'aime), je vois au loin un cordon entourée de flics bloquant l'entrée sur la rue de Rivoli. Okay, c'est le 14 juillet, les patrouilles sont prévues mais bon, pour l'instant, il n'y a que moi, ces flics et mon vélo. Que fais-je donc ? Je joue la blonde (que je ne suis pas). Juste un peu. Pas trop sinon ça les énerve. C'est donc l'air ahurie (je le fais très bien) et naïve et surtout TRES souriante que je m'arrête devant les deux gros vigiles et demande : "Bonjour messieurs, puis-je traverser la rue de Rivoli, s'il-vous-plaît ?" Et là, ni une ni deux, le plus jeune des deux (et le plus potable) serre ma roue avant entre ses deux cuisses et me dit, fière comme un coq : "Je ne pense pas sinon... je devrais vous mettre les menottes !" Alors moi, pas bimbo pour un sous (pensant réussir à le séduire un temps soit peu afin d'arriver à bon port), je lui réponds du tac-o-tac : "Des menottes ? Brouuuuu (je vous laisse imaginer la mine guillerette et la voix un brin coquine - qui a dit salope ?- sur lesquelles j'ai lançé ça) !!!"
Alors qu'il avait l'air opé pour me permettre un passage éclair (j'étais devant l'entrée du Carrousel du Louvre, il me suffisait simplement de traverser pour rejoindre l'avenue de l'Opéra), l'autre gros costaud perd soudainement patience et me demande pas très gentiment de passer par le métro pour rejoindre le trottoir d'en face. Okay mais là, je ne vois aucun chars ni légionnaires arriver et je réïtère donc ma demande. "Non, je vous ai dit non, c'est clair ?!". Et vous savez comme ils peuvent être abrutis et sourds. Ce n'est pas de leur faute, je l'entends, mais vu que son collègue était sur le point de me laisser passer, je me dis qu'il y a bel et bien des gros connards parmi eux. (Je sens que cette réflexion va encore contrarier quelques nazes qui s'entêtent à lire ce blog bien qu'ils me détestent : Ah, l'amouuuuur !) C'est donc un peu énervée mais zen d'apparence que je remonte un peu la rue et tente une traversée rapide et discrète de cette foutue rue de Rivoli. Et là, le but atteint, un autre lourdaud me siffle. Moi, je fais mine de ne pas entendre. Second coup de sifflet. Plus catégorique, celui-là. Je me retourne, fais mine de ne pas comprendre et c'est devant une bande de japonais silencieux que je me vois rappeler à l'ordre, avec pour obligation de faire marche arrière (comme quoi, quand ils veulent, je peux pédaler tant que je veux sur la rue vide) et de livrer mes papiers d'identité (les mots résonnent encore dans ma tête, comme lorsque les Inconnus se foutaient de la gueule des flics dans leurs sketches des début). Pas de chance, je n'ai jamais de passeport sur moi. Jamais de carte d'identité. Et pour le coup, même pas de carte orange. Après un "désolé, monsieur l'agent" et un "vous comprenez, j'ai rendez-vous avec un artiste brésilien à l'Opéra, je suis son attaché de presse et je suis déjà très en retard", rien à faire, c'est définitivement mort pour toute échappée belle. Et c'est donc en métro que je suis arrivée avec beaucoup trop de retard (comme d'habitude) à l'OG, suant comme une vache et stressée comme une cadre sup' de 27 ans sans amis et sans vibro. Mais le pire, car oui, il y a pire, c'est qu'une queue de plus d'1H30 m'attendait. Sous une chaleur déjà pesante à 11h, mon amie et moi avons attendu, douté (les organisateurs venaient régulièrement pour nous décourager, laissant entendre qu'il n'y avait plus de places), bronzé, ri et sympathisé avec un mec et deux nanas fort charmants. Quelques beaux jeunes hommes dans la queue, espère les retrouver assis près de mon siège ce soir. Mais bon, CA Y EST : j'ai ma place pour voir Seu Jorge (encore une fois) ce soir à l'opéra Garnier !!! WOHOUUUUUUUUU !!!!
Mais la journée n'est pas finie : je dois retourner à Cadet dans l'aprèm (ça me gave), retourner chez moi, repartir pour l'opéra et rejoindre quelques amis après, pour un rv au sommet. Bon, cela dit, je sens que les heures seront courtes aujourd'hui et que je n'ai pas fini de stresser tellement je serai en retard à chaque rv. Mais c'est pas grave, je vois Seu chéri et je vais rencontrer deux ou trois ovnis... Suite au prochain épisode.

 
buzz