dimanche, 24 juillet 2005
Salope !
Suis en train de mater « 25 à table » sur France 5, il y a un reportage sur les expat’ à Londres : je me demande si je ne trouverais pas plus facilement ma target idéale là-bas (un ancien boss, trop mimi, m’avait dit : « Toi, il te faut un anglais, un dandy excentrique ! »). Trouver un petit yuppie frenchy ou mieux, londonien, ça me dit bien finalement. Tant qu’il a suffisamment d’argent pour m’offrir tout ce que je veux, je prends. Enfin, il faut d’abord qu’il soit craquant.
Tiens, hier, j’ai pensé à certaines d’entre-vous : je vais vous raconter.
Un blogueur et moi avions convenu d’un rv hier à 16h devant la Fondation Cartier. Je sais, moi-même, je ne comprends toujours pas pourquoi j’ai accepté de le rencontrer. Bref. Comme d’habitude, j’arrive un chouïa en retard : 16h30. J’arrive donc avec ½ heure de retard, étonnamment peu anxieuse. Et là, commence un boulot pas très agréable : dévisager chaque mec seul devant l’entrée. Comme aucun n’a l’air de m’attendre (vraiment dommage), je rentre en demandant toutefois au mec à la caisse si personne ne m’aurait laissé de message. Réponse négative. C’est finalement seule que je parcoure l’exposition J’en Rêve. Au début, j’épiais de loin ou de près tous les mâles solitaires et je me disais « ah, si c’est lui, ça serait vraiment cool » ou « j’espère que c’est pas lui ! ». Au bout de 10 minutes, j’ai cessé toute recherche et me suis laissée happer par les œuvres plus ou moins convaincantes des 58 jeunes artistes réunis ici. Perso, ce sont les installations vidéos qui m’ont le plus interpellées, notamment celles de Liang Yue, Clémence Périgon et Ronald Gerber. Ce dernier a réalisé une vidéo introspective tragi-comique vraiment géniale. En revanche, on va me traiter de réac mais il y a une œuvre qui résume bien le fouttage de gueule : une espèce de tente maronnasse où des chaises étaient dessinées sur la toile interne. Franchement, moi, ça ne me touche pas mais bon, si ça fait « un truc » à certains bobos…
L’expo terminée, je sors en regardant une dernière fois autour de moi, on ne sait jamais, mon rencard est peut-être encore là. Soudain, alors que je finis de mettre du baume au miel sur mes lèvres, les yeux un peu dans le vague, un type arrive devant moi et franchement, la première chose que je vois de lui, c’est… du noir. Ce mec est habillé tout en noir et fait sombre, très sombre. Bizarre, c’est le truc qu’il dégage. C’est vrai, je juge très vite trop souvent. Il me dit qu’il m’attend depuis le début sur un banc (oups, j’avais bien vu quelqu’un sur le banc mais je n’ai pas une seconde imaginé qu’il puisse m’attendre tellement il semblait plongé dans son bouquin) et qu’il n’a donc pas encore entamé l’expo. Pas très cool, okay, je lui dis que je n’envisage pas de me la retaper avec lui (j’étais naze hier, je voulais zapper le rv mais me suis dit que ça craignait un peu). Il semble comprendre mais un peu déçu et surtout intérieurement vénère d’avoir attendu cette connasse pour rien. Normal. A sa place, je me serais envoyée foutre. Un peu pressée de rentrer, je lui remarque malgré tout, sur le ton de la déconne, qu’il fait aussi cynique en vrai qu’en virtuel. Il rigole mais je me demande si ça le fait vraiment rire. En même temps, je m’en fous un peu, j’ai pour habitude de ne pas (assez) tourner sept fois ma langue avant de parler. On avait prévu un concert à 19h à Paris Plage (no comment. Cela dit, il y a Tahiti 80 qui s’y produit vendredi prochain) donc je lui fixe rv là-bas, lui dit que je le téléphonerai une fois sur place.
J’avoue, en le voyant aussi peu dynamique et si loin d’autres blogueurs rencontrés, j’ai plus trop envie de le revoir dans la soirée. Je reprends le métro à Raspail mais comme il y a un mec trop louche (couche multiple de pulls, regarde son téléphone, l’air stressé) et que je suis parano et que je ne veux pas crever à cause d’un enculé qui actionne une bombe grâce à son mobile, je sors à Vavin. Et décide de rentrer à pied. Je longe la rue Guynemer et pense à un autre blogueur, qui va me trouver incohérente en lisant cette note : pourquoi dater un blogueur et pas lui ? Tu aurais raison de le penser. Je finis le chemin en passant par le Luco et un homme retient mon attention : si tu as les cheveux bouclés, bruns, que tu portais une chemise noire et que tu regardais une partie d’échecs debout, contacte-moi !!! En passant devant le Sénat, mon téléphone sonne : « Je te vois… regarde à ta droite… » C’était S. et D. : deux potes, qui bullaient. Cool, ça fait longtemps que je n’ai pas vu ces deux crevards. Bisous bisous et… je leur raconte le fameux rv. Et en profite pour leur dire tout le bien que je pense de ce fameux jeune allemand, Ronald Gerber : « à suivre » !!! Ils me disent qu’ils vont prendre l’apéro chez G., un mec que je n’ai pas vu depuis qu’il est en couple. Il habite à Villiers. Et surtout, il n’est PLUS en couple. Ni une ni deux, je dis oui au champagne, oui aux chips et oui au célibataire nouveau ! Suis qu’une vieille pute mais j’hésite pas entre le concert sous un ciel gris avec un garçon tout de noir vêtu et un apéro dans un duplex avec un célibataire et les copains du célibataires et les bulles. Problème : si je veux prévenir le blogueur, il faut que je passe chez moi prendre son numéro mais la feignasse gagne sur la bonne âme. Pendant une bonne heure, de 19h à 20h, je me suis vraiment sentie salope de filer un lapin aussi nul. Mais les mecs autour de moi me font vite oublié ma mauvaise conscience. Surtout lui. Il est charmant. Très rock’n’roll chic. J’adooore. Avant de continuer notre discussion rapprochée, je lui demande si son pote (l’hôte) a le net : « ouais, c’est en haut… ». Je me décide à relire un des mails du-dit blogueur mais à vrai dire, une fois devant l’écran, le numéro de tél face à moi, je suis restée bloquée. Petite couille. En plus, guillerette à cause du champagne (et du dandy rock), je me voyais mal lui dire quoi que ce soit de crédible. J’ai donc abandonné toute tentative élégante d’explication pour une forme plus sale, plus minable : le lapin dans toute sa splendeur.
Soirée très cool, dormi là-bas, presque seule (Schuey : j’aurais pu mais je crois que définitivement, mes boutons attendront car mon cœur veut du solide).
Arrivant chez moi en fin de matinée, j’ai foncé sous la douche. Puis sur un petit déjeuner conséquent. Là, je finis cette note sans avoir encore vérifié ma messagerie. Par peur de courriel assassin et légitime ? Ou par crainte d’absence de mail en provenance de C. ? Je ne sais pas trop.
Je disais avoir pensé à certaines lectrices hier car elles auraient été de vraies copines, je sais qu’on aurait sans doute rigolé de toute cette histoire. Et en même temps, pas tant que ça. Et je pensais notamment à l’une d’entre vous qui disait récemment sur son blog ou le mien, j’ai oublié, que les rencontres avec blogueurs étaient souvent décevantes. Elle avait sûrement raison. Pourtant, pour le coup, c’est un peu moi qui aie rendu cette rencontre décevante. En fin de compte, je me dis que lors du pique-nique du 14 juillet, j’ai eu de la chance : il n’y avaient que des gens cool. A la différence d’hier, je n’ai pas eu besoin d’analyser quoi que ce soit pour savoir que Tom et les autres sommes dans le même esprit. Bref, C., je m’excuse pour mon comportement très immature et si moche. Digne d’un gougat !
Conclusion : ne jamais rencontrer ses lecteurs. La sœur avait raison : la curiosité est un vilain défaut (dans ce cas tout du moins). Espérons également que messieurs M. et C. n’en voudront pas trop à la pisseuse… !
14:41 | Lien permanent | Commentaires (15)
samedi, 23 juillet 2005
Bande d'enculés !
Tout allait bien, j'avais pleins d'étoiles dans les yeux (Schuey, tu ne m'aimes que dépressive, hein, salaud !) et vlan, back to reality : 7 putains de bombes ont sauté cette nuit en Egypte. Mais jusqu'où vont-ils allés ces enculés ? Là, ils sont contents, ils obtiennent ce qu'ils veulent : nous rendre complètement parano, terrorisés, fermés. Si ce que je dis gêne certains d'entre-vous (oui, je pense notamment à toi K), je ne vous comprend plus. Okay, dans la théorie, il n'y a ni de Bien ni de Mal. Mais dans la pratique... là, franchement, comment peut-on accepter de tels actes ? Légitimer ces meurtres ? Si encore ces kamikazes n'assassinaient que les touristes mais non, ces endoctrinés du cerveau tuent les leurs par la même occasion. J'en peux plus de ces attentats à répétition. Si, malgré tout, la France venait à être touchée, je ne sais pas comment je réagirai. Suis déjà tellement paranoïaque et angoissée... Je réitère : ces enculés d'assassins (et plus rien à foutre de leur désespoir et de leur cause ; quelle cause ? Le sang ?), ces imposteurs, ne méritent rien d'autre que le malheur éternel, et surtout pas des vierges à gogo tout justes bonnes à êtres sodomisées comme des putes.
J'oubliais, l'un de mes ex travaille à Charm El-Cheikh, dans un hôtel de luxe.
14:19 | Lien permanent | Commentaires (30)
L'amour fait grandir... (parfois)
Hier soir, j'étais chez une amie, P., dans le XIème arrondissement. Métro St- Ambroise exactement. Elle vient d'emménager dans ce quartier qui, je l'admets n'est pas déplaisant du tout. Son appartement donne sur un square. Calme et reposant. C'est drôle, tout son immeuble est peint du sol au plafond en mauve. On se croirait chez les Barbapapas. Chez elle, tout est coloré. Non pas que ça me choque (si vous voyiez ma tannière !), simplement que P. m'avait jusqu'ici habituée à moins d'extravagances et plus de sobriété. Que ce soient aux Gobelins ou rue des Dames, jamais je n'avais vu autant de rose chez elle. Idem pour ses vêtements. Accoutumée au redoutable noir, la voilà désormais vêtue de rose. Encore plus frappant en découvrant ses affaires pendant les soldes : du pistache, du blanc... Vous savez pourquoi P. a tellement changé ? Elle est amoureuse. D'un garçon parfait pour elle. Depuis deux mois. Depuis qu'elle est accro à son T., P. ne fume plus de shit et ne prend plus rien d'encore plus fort. Depuis deux mois, P. a le sourire aux lèvres et voit la vie en rose. C'est amusant de voir à quel point l'amour peut vous changer une personne, c'est beau. Moi, hier, j'étais aux anges. Même son chat est plus heureux, pour dire ! Sûrement la vue sur le square, le vert, ça change un animal !
Sur le chemin du retour, l'alcool aidant, j'ai rigolé toute seule. J'ai même demandé au chauffeur du taxi de me déposer plus tôt que prévu. J'ai ainsi pu me balader rue de l'Ancienne-Comédie, le sourire fort et sincère, la démarche sûre et légère, et le coeur confiant. Depuis deux jours, décidément, je trouve la vie si belle...
Faites-y un tour, quelques bons titres à écouter, notamment "Dead men"... http://www.jamesapollo.com
PS : Impressionnant la répétition du mot rose dans ce post !
11:50 | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 22 juillet 2005
Abusé !
14:12 | Lien permanent | Commentaires (3)
jeudi, 21 juillet 2005
Don't kill my Richard, please !!!
Je viens seulement d'apprendre la nouvelle sur LCI. Si un des ces enculés abîment un cheveux de ma target, je lui pète la gueule !!! Rich, honey, take care !!! Come in France, c'est plus sûr ;-)
22:42 | Lien permanent | Commentaires (2)
Quand la musique a ce pouvoir sur toi...
Revient tout juste d'une après-midi shopping avec deux copines. D'Opéra, je suis rentrée à pied. Passer par le Louvre, flâner sur le pont des Arts et s'approcher tout doucement de chez soi. Ed Harcourt dans mes oreilles tout le chemin durant. "This one's for you", "Apple of my eye", "Loneliness", "Open book"... toutes ces chansons m'ont rendues tour à tour mélancolique, triste, nostalgique, optimiste, pleine d'espoir et enfin, tout simplement émue. Emue de voir le soleil épouser la Seine, émue de croiser tant d'êtres amoureux, émue de me sentir vivre. Je me sens à nouveau prête pour l'Amour. Et je vous écris cette phrase en écoutant "Apple of my eye". Je ne m'en lasse pas. Jamais cette puissance des notes ne m'échappera. Toujours elle m'accompagnera. Et j'espère, bientôt, la partager avec un garçon fait pour moi.
Aujourd'hui, j'aime intensément la vie parce qu'elle est trop sacrée pour la snober tous les jours.
20:42 | Lien permanent | Commentaires (8)
Vous avez des dents magnifiques ! Et ces seins...
Que dire de cette matinée ? Entre un entretien d'embauche où mes formes ont visiblement fait trop d'effets et un détartrage chez le dentiste qui tourne en psychanalyse, je ne sais plus trop quoi penser. Rire ou pleurer ? Définitivement, j'opte pour la première solution. A partir d'aujourd'hui, je cesse toute lamentation excessive. Enfin, j'essaierai.
Je sais que bien que les hommes aiment les belles potrines mais merde, n'ont-ils vraiment qu'un organe pensant ? Si au moins cette connasse d'assistante avait eu les même nénés que moi... Mais non. Cette brunette plate aussi qu'une limande me regardait, avec ses yeux encerclés de verre grossissant, avec cet air qui semblait dire "suffit de passer sous la table, comme moi !". Okay, c'est un job. Mais franchement, leur poste, ils peuvent se le carrer où je pense. J'en ai connu des employeurs qui louchaient moins sur mon book que sur mon décolleté mais celui-là, il remporte la première place du podium ! Et sa façon de tripoter son stylo, beurk, me donne encore la nausée rien que d'y repenser. Je gère souvent bien les entretiens, décontraction juste ce qu'il faut, un ton sérieux et efficace, une voix claire et dynamique, bref, je gère. Professionnelle, j'ai adopté la bonne attitude usuelle ce matin. Mais vous allez sûrement me trouver culottée, conne et je-ne-sais-quoi d'autre mais j'espère -presque- sincèrement ne pas être leur putain de profil recherché. Et puis la boîte n'est pas ce qu'il y a de mieux en matière de presse mensuelle donc... RIEN A BRANLER DE LEUR POSTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Heureusement que je n'ai pas signalé l'existence de ce blog au cours de l'entretien, ça le ferait pas trop là tout de suite...
Bref, entretien relativement bien passé mais impossible de m'imaginer bosser avec un mec pareil et encore moins dans une banlieue pareille. Et je dis ça en ayant bossé à Porte de la Chapelle alors imaginez-vous...
Comme ce n'est pas un poste que je plaçais dans les plus paradisiaques, je quitte ce rendez-vous sans réelle amertume à l'idée de passer à côté. En même temps, si je l'ai, tant mieux mais c'est clair que les collègues ne resteront très certainement que des collègues... Suis un peu vache mais c'est vrai : même chez PMU Magazine, ils doivent être plus sympathiques.
Après ce temps un peu de perdu, je dois l'avouer, je fonce métro Monceau pour une séance de détartrage chez le dentiste des stars. Non, je déconne, enfin pas tant que ça mais chut, c'est top secret ! Le dentiste, que je connais depuis toujours, me signale, après quelques triffouillages ici et là dans la bouche, que les excès ne sont pas top top pour mes gencives. Elles sont fragiles, mes gencives. Aussi, bien qu'ami de la famille, le monsieur en blanc devient le temps d'une heure mon psy du moment.
C'que j'aime chez le dentiste, c'est qu'il me pose toujours des questions quand il a sont index dans le renfoncement de ma joue droite et que ma langue tente tant bien que mal de trouver sa place. Le pire, c'est quand j'ai soudainement besoin d'avaler ma salive et qu'alors le tube que j'ai dans la bouche sursaute et aspire ma joue interne. C'est toujours un peu gênant.
Enfin, à peine une heure plus tard, j'étais belle comme Barbie, les dents aussi blanches qu'une cuvette javelisée, le tout sans résultat chimique plus ou moins douteux. En partant (sans payer), je me sentai saine de corps et d'esprit. Oublié le quinqua crevard et repoussant de la matinée et à moi le sourire scotché dans le métro ! L'ironie, c'est que cette sensation de virginité dentaire me déculpabilise de tout excès, quels qu'ils soient. Suis peut-être pas très claire mais c'est sans doute mieux ainsi.
Tout ça pour vous dire que je serais encore certainement au chômage en août mais que j'aurais la banane malgré tout car j'ai le plus beau sourire de Paris ! D'ailleurs, pour une fois, c'est pas moi qui en rajoute, tout le monde le dit : j'ai un sourire magnifique et je suis tellement plus belle quand je souris que quand je fais la gueule !
Petit sondage pour confirmer mes doutes... Vous préférez quoi, un beau sourire ou des seins comme Monica Belluci ? (les filles, soyez honnêtes et quant aux mecs, tentez de vous mettre à la place d'une femme et non d'imaginer ce que ça ferait d'avoir une nana avec cette paire de robert : merci. Même si j'y crois pas trop...) :
13:42 | Lien permanent | Commentaires (34)
mercredi, 20 juillet 2005
Petits achats du jour
Un petit haut déniché chez Comptoir des Cotonniers, un peu mémère selon une copine mais moi, j'adore : Schuey, shut up, please !
Des Nike réeditées (orthog ?) pour l'occasion, je les trouve sympa.
Là, j'écoute la radio d'un ami. Johnny Cash. Suis sereine.
Demain, entretien et dentiste. Relou.
Au fait, si vous décidez de déjeuner un de ces quatre midi au Lina's du Luco, un conseil : mettez-vous dos aux grilles.
19:56 | Lien permanent | Commentaires (6)
Réveil en douceur
Quoi de mieux que commencer la journée sous les notes de vos artistes préférés ? Perso, le réveil est musical ou n'est pas (dans ce cas, je dors jusqu'à pas d'heure ou je fais trop la gueule pour entendre quoi que ce soit). Hier soir, j'avais mis mon réveil pour 9H15. Ouais, bon, okay, j'avais les yeux plus gros que les paupières ! Pas grave, quand il sonna ce matin à la-dite heure, je le retarde alors de 3/4 d'heure. Problème : à 10h, Morphée me quémandait encore quelques minutes. C'est donc à 10H36 que j'ai mis les pieds à terre (sur de la superbe tomette d'origine agréablement fraîche en été et sacrément traître en hiver).
Le hic, c'est que j'avais mis le réveil si tôt à l'origine car une amie me visite à midi et elle ne pourra pas poser un pied par-terre chez moi tellement le bordel y est impressionnant. Le rangement minimum s'imposait. Mais là, il est déjà 11h03 et hormis le lit de fait, rien n'est en place : les cd's partout (bon, ça encore, ça reste normal), des rouleaux de PQ vides étalés dans les chiottes, des magazines, des journaux et des pavés posés ci et là, des chaussures dispersées sous le table, le bureau, la fenêtre (aérez vos chaussures, please !) etc... Le pire, je pense, reste les fringues qui sont vraiment PARTOUT : pas un mètre vierge. Arfff, après tout, A-S vient pour me voir moi, tant pis pour le bordel, elle a l'habitude, tu me diras. Je sais, c'est très m'en foutiste comme réaction mais si ça vous déplaît, c'est pareil : je suis une feignasse et une hôte de merde. Tant pis.
11h10 : Paul Weller sur ma platine. Je me demande quelle version de "Wishing on a star" je préfère... La sienne est vraiment étonnante de "groovisme naturel chic". Tiens, d'ailleurs, lui, ce dandy anglais, je l'ajoute à mon palmarès rêvé. Et j'y ajoute également Julien Boisselier.
Ecoute "Thinking of you". Me fout une putain de pêche !
Z'avez vu les derniers commentaires ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce vraiment Richard ou un imposteur qui s'ennuie le soir chez lui ? Moi, je connais la vérité.
Bon, je vous laisse là car il est 11h23 en bas à droite de mon écran et toujours ni douche, ni culotte, ni rangement mini-minimum. Ohlala et puis merde, RE-LAX, Jen !!!
Rich' !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
NB : ça va en déprimer plus d'un mais là, j'écoute le theme de Dawson's creek !!! hi hi hi !!! Pas grave, j'assume à mort ! Mais suivi de "In your eyes" de Peter Gabriel et de tas de chansons de Nick Drake : oui, je me justifie car j'ai un peu une réputation, vous comprenez ;-)
11:31 | Lien permanent | Commentaires (13)
mardi, 19 juillet 2005
Laissez-moi rêver dans l'anonymat
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Tout ignorer de quelqu'un,
y a rien de mieux pour le trouver sans défaut, sans lacune.
Pour imaginer que son ramage se rapporte à ses plumes.
Une jolie gueule un matin,
ça donne envie de s'arrêter pour échanger trois mots sans grand intérêt,
puis se dire bon, les mots étaient de trop.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
et que cette impression-là est belle et douce.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Ne pas savoir d'où il vient,
y a rien de mieux pour lui trouver le charme fou des métis.
Pour imaginer que dans ses veines coulent Oslo et Tunis.
Lui donner, ça coûte rien,
des origines insolites et rares, c'est excitant.
D'autant qu'assez vite on apprendra qu'il est de Lille ou Caen.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
mais que cette impression-là est éphémère.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Ne chercher que l'incertain,
y a rien de mieux pour éviter la routine et l'ennui.
Pour imaginer que l'inconnu est ce qu'on veut de lui.
Quand on le connaît enfin,
là il devient si imparfait si chargé de défauts,
qu'il en est charmant, unique, humain, sans doute encore plus beau.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
mais que cette impression-là est inutile.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Jeanne Cherhal, "Parfait inconnu".
18:16 | Lien permanent | Commentaires (3)