Made in Rive droite

Hier soir, Psychotruc et moi avons échangé quelques commentaires très intéressants sur le post précédent. On y parle de psychanalyse, de syndrome d'hystérie, d'image de la mère, du père, de ma volonté de séduire les hommes... Tout ça pour comprendre pourquoi je suis une petite allumeuse !

Résultat : cette nuit, j'ai rêvé que ma mère était bi, que j'apprenais sa liaison avec une de ses amies depuis des années et que mon père savait tout depuis le début. Au secours ! C'était HORRIBLE. Je cassais tout chez ma mère, lui disais que c'était à cause d'elle si je deviens une salope bref le vrai cauchemar post-introspection nocturne.

Alors maintenant, je me dis qu'avec une vraie psychanalyse, mes nuits risquent de devenir régulièrement agitées, déstabilisantes. Alors, je ne sais pas... M'allonger sur le divan au risque d'afffronter une image de moi-même que je ne veux pas forcément rencontrer, découvrir, reconnaître... Ou rester dans le flou, par facilité, lâcheté et peur.

Tout le monde sait que je suis une "petite joueuse" alors je vous laisse deviner l'issue de cette mini-aventure psychanalytique... En même temps, si ça peut me permettre d'avancer... Je ne sais plus. Tiens, pour la peine, ce soir, je sors noyer mes petits tracas de citadine égocentrique dans la fête, l'alcool et les bras d'un homme ! 

Hier soir, j'ai croisé deux anciens copains de lycée. Tous les deux feujs, tous les deux encore plus beaux qu'autrefois. Ils font "homme" maintenant. D'ailleurs, Samuel n'avait pas l'air mécontent de me revoir également...

Quand je lui demande comment va Aurélien (Aurélien et moi, c'est un peu comme When Harry met Sally puissance 10 000 question destinées sentimentales), il m'apprend qu'il sort avec une nana, que c'est sérieux... mais qu'elle est moins jolie que moi. véridique ! Sur le coup, cette petite tactique de séduction m'a fait oublier la mauvaise nouvelle, j'avoue. Mais au réveil (couchée à 7h, levée à 11h), j'y ai repensé. Merde, j'aime pas le savoir amoureux... d'une autre que moi. Aurélien, c'est Aurélien, il est à moi ! C'est qui cette conne ?! En plus, selon Sam, la nana est un peu trop "discrète". Alors elle doit en baver parce qu'Aurel ne se déplace jamais sans sa bande de potes, où qu'il aille.

C'est bizarre, ce lien qui nous unit, lui et moi. J'ai longtemps cru que nos destins se recroiseraient vers la trentaine (ordinaire ;-p), qu'on aurait des enfants, qu'on découvrirait les volcans d'Indonésie ensemble... Bah visiblement, je me suis longtemps plantée ! Pourtant, je sais que lui aussi a toujours espéré finir avec moi.  Ce sera pour une autre vie !

En écrivant cette histoire, je réalise qu'effectivement, je suis un peu allumeuse/salope (selon l'humeur). C'est quoi cette volonté de toujours vouloir gagner l'affection des hommes ? Un problème oedipien ? Du mimétisme (ma mère est un peu comme ça aussi) ? Un manque d'estime de soi ? Je ne sais pas trop, sans doute un mélange de toutes ces tares... 

J'ai eu une discussion très intéressante sur ce sujet sur les coups de 5h du matin avec un blogueur. Mais comme j'avais trop bu (et rien mangé, oui je sais je me trouve déraisonnable aussi), je ne me rappelle plus de sa réponse à lui. C'est con parce que sa réflexion m'a fait comme un déclic, genre "les portes de la perception..." Donc, Flaubert, si tu me lis : c'était quoi ta réponse à ma boulimie affective ?!! Non parce que j'aimerais bien comprendre cette dépendance que j'ai aux hommes. Le pire, c'est que j'aime les séduire mais c'est tout. Une fois que je sais qu'ils sont manipulables, ça ne m'intéresse plus. Enfin si, ça m'arrive de coucher avec eux mais ça, c'est quand je suis vraiment sous le charme... ou quand j'ai bu. Ou quand j'ai envie de sexe. Oui bon bref, en général, je ne cherche pas à coucher avec tous les hommes. Au contraire, c'est pire, je ne recherche que leur tendresse, leurs caresses, leurs mots doux, leurs attentions... Je veux du vrai, de l'intime, du jeu. Parce que le reste, toutes les filles peuvent l'obtenir. C'est vrai, il n'y a rien de plus simple que de baiser. Et moi, je ne mange pas le ragout de la cantine comme toutes les autres. Moi, je ne suis pas comme toutes les autres. Moi, je mange des tartines de caviar (des vraies tartines, j'adore. Pas très "orthodoxe" mais trop bon !!!). Moi, c'est pas pareil, c'est tout.

Je sens que je ne vais pas me faire que des amies avec ce post...

Putain, quand je pense que ce con d'Aurélien est amoureux, pfff... Mais je sais qu'il reviendra, il revient toujours.

Puisque Frogita me le demande, si je choisis le livre au milieu de ma bibliothèque et que je lis la phrase du milieu de la page du milieu du livre, ça donne : "Etes-vous impliqué dans des activités d'espionnage, de sabotage, de terrorisme, de génocide ? Entre 1933 et 1945, avez-vous participé à des persécutions perpétrées au nom de l'Allemagne nazie ou de ses alliés ? JA NEIN"

Si ça ne prouve pas que ma destinée est liée aux feujs !

J'arrive d'une journée shopping avec des copines, je regarde les derniers commentaires laissés sur ce blog et je reste surprise par celui de Roman. J'aime beaucoup ce jeune homme... ;-)

Sinon, un blogueur m'a appelé pour me demander un service. En ce moment, j'accumule les bourdes avec certains d'entre vous. Bizarre, c'est sans doute mon karma. Encore. Bon, je vous laisse, une urgence m'appelle.

ps : si vous venez demain soir à l'apéroblog machintruc et que vous avez un cd avec word dessus, vous seriez trop aimables de me l'apporter. Je n'ai plus les trucs Microsoft avec Word et tout et j'ai besoin de travailler sur Word sur mon pc. Bref, c'est clair, non ? A bon entendeur, salut.

Comme des millions d'autres ravissantes idiotes, je vais regarder Amélie Poulain sur France 2 avec émotion. Je vais certainement pleurer (la musique amplifie tout, particulièrement ici) et je vais rire comme la ménagère de moins de 50 ans. Je vais rêver d'amour ce soir...

Je déteste aller à l'hôpital. Voir des gens tout blancs. Ou pire, jaunes et dans ce cas, ils sont vraiment mal en point. Pour me rendre au batiment de mon père, je traverse un parc. Dans ce parc, j'y croise toujours une jeune femme, seule avec pour unique compagnon son fauteuil. Elle doit avoir aux alentours de 25 ans, comme moi. Elle devait avoir une vie avant l'hôpital. Et là, en regardant son atroce solitude, je pense à la chance que j'ai.

Mon père a eu de la chance lui aussi. Le "facteur chance", comme il dit, joue énormément. C'est fragile. Tout peut basculer si vite... Avant, les visites me rendaient apathique. Aujourd'hui, je vois mon père tendre, vivant et son teint est rose. Comme un bébé. C'est vrai que la vie est fragile mais quand on la palpe du bout des yeux, on comprend mieux le souffle, le soleil et le coeur. Je suis bien ce soir.

Au fait, vous avez vu ? Rosa Parks est morte.

Je réitère (cf Potinblog) : divertissez-moi ou je meurs !

Qui vais-je réussir à séduire ce soir, à 20h ? Une personne assez influente pour m'offrir le sac YSL et assez charmante, si possible...

L'infirmière du professeur K*** vient d'appeler ma mère. L'opération s'est bien passée.

On ne peut pas le voir avant 17H45 (pourquoi "45" ?), il faut qu'il "se réveille"...

Depuis dix minutes, mon coeur s'emballe. Je suis contente.

Je me demande pourquoi je ne porte pas plus souvent de décolletés.

(Damdam, je trouve ma version beaucoup plus glamour ;-p)