Made in Rive droite

"Vous avez des dents magnifiques !" BIS

Je sais.

_ "Et le fait qu'elles soient transparentes devant, c'est grave ?"

_ "Non, au contraire, c'est joli. Aucune carence, rien, vos dents sont parfaites !"

(C'était bien la peine qu'il me répète que mes dents étaient bizarres, oui je parle de toi.)

Ce que j'aime bien après un détartrage, c'est jouer avec ma langue et la sentir glisser entre mes deux dents de devant, en bas, grisant. Jusqu'à blesser ma langue. 

En passant rue Royale, j'ai vu les jeunes femmes qui travaillent chez L'Oréal discuter entre elles. Je me suis dit qu'elles n'avaient absolument pas l'allure que semble vouloir imposer la marque. Elles ressemblaient à des filles de province qui bossent au Crédit Municipal de Paris.

Les "belles" ne sortent pas de leur bureau, ce doit être ça. 

Un mec m'a amusée : pour déposer ses tracts sur les voitures rue Cardinet sans être dérangé par la police, il avait crû bon de porter une veste vintage de contractuelle. Je crois bien qu'il croit bien de croire que ça marche. Il sifflotait.

Il fait trop lourd dans le métro. A se trouver mal. Le ciel est gris, la brume squatte. Ca fatigue, comme si mes yeux n'étaient pas encore réveillés, comme si les petites boules de caca jaune périmé de 9h étaient toujours dans chaque recoin. Mais non. Il est 15h36. Tiens, joli hasard, pile poil où j'écris cela, un rayon de soleil. Pourvu qu'il dure un peu.

Il faut que je travaille. Il faut. 

J'aimerais bien que le fils de l'un de mes épiciers (pas rue des Quatre Vents, l'autre) cesse de me bouffer les pupilles avec ses yeux de violeur. Ca devient lassant à la fin.

Et j'aimerais bien ne jamais le croiser seule dans une rue voisine la nuit. 

Sinon j'aime toujours raconter ma vie devant des touristes moches au théâtre. 

Parce que nous, on en a marre de travailler avec ce temps.

Alors on a décidé de se mettre à l'heure antillaise...

Xav, on boit nos trucs coco pour toi ! (Mais il n'est pas impossible qu'on t'en garde pour un goûter bienheureux, je m'égare, pardon.)

Quand tu te lèves à 15h le dimanche, le lundi le soleil te réveille à 13h et le mardi tu t'endors vers 6h.

Plus de deux heures que je fais semblant de dormir, comme une tortue, sous ma couette qui me tient trop chaud.

Je vais manger le reste de poulet.

Bonjour. 

Je ne chanterai pas la chanson has been devant vous si personne ne m'aide...

Je m'explique.

J'ai besoin de mettre mon mac en wifi. Jusque là, pas de problème, sauf que je n'y arrive pas. Pas de souci pour le pc, qui est déjà en wifi, mais le mac, j'y arrive pas. 

Alors j'ai besoin d'une geekette ou d'un geek (si possible pas trop effrayant) pour me régler ça à la maison, et aussi, j'ai besoin d'elle ou de lui pour me connecter ce putain de Nabaztag. C'est beau le nombril mais j'aimerais bien le voir clignoter pour de bon.

Et comme je ne suis pas la moitié d'une chieuse, j'aimerais bien régler ça avant dimanche.

Voilà. Sinon je crois encore au Père Noël et à la petite souris.

S'il vous plaîiiiiiit, aidez-moi !

PS : si tu es un mec, que tu commentes ici de temps en temps et que tu es célibataire, mignon et drôle, achète le manuel du geek pour les Nuls et viens chez moi, je t'offrirai du punch de Gwada !

PS2 : en vrai, si tu es une fille, ça m'effraie moins quand même.

PS3 : Pourquoi j'ai que des amis encore plus nuls que moi dès qu'il s'agit de brancher des fils ?

PS4 : je déconne pas, je cherche vraiment quelqu'un de pas trop psychopathe pour régler ces soucis d'ordi. Sinon, oui, je pourrais appeler la hotline et payer un grand con à lunettes pour qu'il vienne chez moi mais non, je dois être radine finalement. 

Cette semaine, malgré les soirées, il faut à tout prix que je sois sérieuse.

Raté un déjeuner aujourd'hui à cause d'un week-end pauvre en sommeil, travail à la bourre, appartement-mutant, foie fatigué, même pas eu le courage temps de me tartiner de crème pro-bronzage les dernières 24h, c'est dire (non, mon sens des priorités n'est pas consternant).

Logiquement, cette semaine ne devrait m'autoriser qu'à deux soirées chez moi. Je pense plutôt faire le contraire. Bosser, plaisir ensuite. Sauf s'il fait un temps extraodinaire et là, je ne tiendrai pas mes promesses (qui les tient en même temps ?).

Sinon, j'ai super mal en haut des cuisses.

Et aussi, je plais de plus aux femmes de trente ans et des poussières.

(Thomas : un des mecs qui était à ta table était pas mal du tout... le grand fin à droite.)

Je crois que j'ai raconté encore plein de conneries à un tas d'inconnus samedi soir. C'était drôle.

Et vous savez quoi ? Leroy, le danseur de Fame, et ben j'ai touché son corps en sueur qui s'agitait devant moi, il était là, torse nu avec son micro short et son espèce de chaîne autour du cou, oh my god, j'ai a-do-ré !

Je suis souvent enivrée mais je me souviens toujours des bons moments.

Et après avoir lu ici le commentaire d'une fille m'ayant croisée métro Mabillon avec mon slim blanc, j'ai encore eu la réflexion d'un type avec qui j'ai accessoirement couché me disant que mon cul était parfait dans ce petit jean-miracle. Quand je vous dis que tout va bien pour moi en ce moment et que ce n'est pas possible que cela dure...

En ce moment, je suis aussi peace que cette chanson, ça se fête au Crunch !...

(Au fait, faut que je me confesse... Le jour où, en Guadeloupe, j'ai reçu un mail de ma mère dans lequel elle m'envoyait un lien vers un site pour écouter une chanson qu'elle adorait (et qui lui va à la perfection), je me suis dit "encore une merde..." et en vérité, j'ai apprécié. Puis, j'ai compris que le mec était une sorte de has been alors comme une pétasse, je me suis bien abstenu d'en parler. Et puis j'ai oublié. Et en fait, j'adore cette chanson, je l'ai même achetée sur iTunes ! Les paroles, qui autrefois m'auraient saoulée sont aujourd'hui un peu pa philosophie, mon Dieu, je deviens un homme has been ! Bref, tout ça pour dire que j'aime bien chanter à tue-tête "mais c'est pas pour autant qu'il faut qu'on s'attaaaaache et qu'on s'empoisoooonne... avec une flèche qui nous illusionne, faut pas qu'on s'attaaaache et qu'on s'emprisoooonne mais rien n'empêeeeche que l'on s'abaaaandonne han han" putain j'adore, et tant pis pour la réput', hein ;)

... de Crunch et je retrouve l'ambiance bruyante de la sortie d'école. 16h30, la cloche sonne. On se grouille de mettre nos feutres, nos rosaces et notre trousse dans le cartable, on se cogne tous pour réussir à franchir les premiers la porte de la classe et fuir Madame Bonne (Cruella pour les intimes), courir jusqu'aux porte-manteaux taille enfant, on descend les marches en sautant pour faire genre "suis plus forte que toi, toi que la maîtresse place toujours sur le banc du premier rang le jour de la photo annuelle" et enfin, on sort de cette prison, on se pisse dessus tellement c'est le pied de sentir le vrai bon air, celui de la liberté. Maintenant on tombe dans notre routine qu'on adore, aller acheter 10 francs de bonbons à la boulangerie, manger son pain au lait avec la barre de chocolat Milka mauve que l'on met dedans, le croissant de maman ou la barre de crunch de la bonne qui fait semblant de nous aimer pour garder les petits billet de papa. Les garçons ressortent les ballons en mousse qui n'ont pas été confisqués par la dirlo à midi, nous on part faire de la corde à sauter près du groupe de Thibault pendant que nos mères font pareil, les "cools" entre elles, les "catho" entre elles, bientôt il est 16h50, le mister freeze à la menthe est mangé, le paquet de bonbons a tourné, le crunch a fondu sur la truffe du chien, ma mère crâne devant sa golf moi j'ai fait le tour des bêtises avec Virginie, il est l'heure de rentrer. Mais avant, on s'arrêtera chez Dominique, c'est toujours sympa d'aller glander dans son jardin quand il fait beau, et puis j'aime bien y aller pour voir Yann le méchant et Thomas mon amoureux que Virginie elle fait tout comme moi pour essayer de lui plaire.

17H47 pour de vrai maintenant en 2007, j'ai mangé du Crunch et j'ai adoré retrouver ce goût de coton qui craque au lait chocolaté.

Je retourne bosser. Je n'avais rien à vous dire mais ça m'a fait plaisir.