dimanche, 04 novembre 2007
Finalement, les dimanches...
Le jour du Seigneur je joue à panpan-cucul et je dois avouer que c'est assez plaisant.
J'ai une capacité à me renouveler mentalement depuis la rentrée qui m'étonne chaque jour un peu plus.
Une nuit comme je les aime.
Sened (mon pendant masculin, une vraie petite pute de luxe, pas touche) passait des disques au PP hier soir. Sympa de le voir aux commandes de mes pas. Surprenant de ne pas l'avoir vu se la péter plus que ça; je pense qu'aujourd'hui un connard risque de se la raconter sévère rive droite... Je rencontre enfin sa nana qui me reconnaît en une seconde. Nous étions à l'école ensemble, drôle. Nous ne nous fréquentions pas à l'époque mais à mes yeux elle a immédiatement su qui j'étais. Paraît que je sortais du lot à l'école, toi ma chérie tu sais comment me parler. Paris est petit, le trocstore encore plus. Sympa.
Ensuite, pas prévu du tout, je me retrouve à embrasser le meilleur ami de mon pote. Charmant jeu de lèvres.
Puis la soirée commence pour de bon, je vous épargnerai les détails, vous commencez à me connaître... Un canon de chez canon à bonnet qui trouve mes lèvres soyeuses, il embrasse divinement bien. Mais ce soir, je décide de rester sage et de rentrer seule chez moi, comme une bonne petite catholique. Sauf que mon flirt facebookien me rejoint. Et là, bon bah voilà. Je ne sais pas dire non quand il s'agit de passer un bon moment avec un garçon qui écrit bien. Et puis c'est un collègue, freelance désorganisé, forcément ça rapproche ;-)
Me voilà sur les coups de 5h30 dans l'une des chambres d'un gigantesque appartement et, thanks God, c'était exactement ce que je recherchais. Sexuellement. Tendresse et bon sexe. L'impression de baiser avec ton mec, en fait. Assez cool.
Mais ce matin, je ne sais pas pourquoi, à 10h j'étais réveillée et une vraie putain de relou de pile électrique. J'aurais pourtant préféré flemmarder au lit jusque dans l'aprèm avec lui mais non, une pêche de cocaïnée. Donc hop hop hop, je renfile mes collants, ma robe et je file. Enfin je fais l'amour une dernière fois et je file (failli le planter en plein milieu de l'acte - l'acte, on dirait que je parle d'un truc très officiel, sourire - pour une raison qui m'est encore inconnue mais finalement non, on continuera et finira par s'emboîter parfaitement).
Tu sais quoi ? J'adore faire l'amour à Barbès.
PS : J'ai bien aimé verser le seau de glaçons sur SB, fallait pas toucher mon cul avec cette tête de pervers sénile. Et ouais, chéri, Jen c'est aussi ça. T'as beau me penser dévouée à la cause des pervers anonymes, je ne supporte pas qu'un mec qui me fasse pas mouiller me malaxe le cul en toute impunité.Sinon très sympa de te rencontrer enfin. Si, si.
Je suis de nouveau bien. Oui, je saute du coq à l'âne trop vite. C'est bien. Moi qui hier voulais quitter job et pays, là je me sens de nouveau en phase avec ma vie parisienne. Je me remets dans le bain pro, promis. Normalement ce soir il y a le Wadklub mais je doute de mon courage... à voir.
PPS : Je poke juste. Yeah, sisterS ! ;-)
Je vous laisse avec mon petit air satisfait et radieux et retourne boire mon jus d'orange en attendant que les morues me rappellent pour un brunch-debriefing. Happy day. Happy week. Happy year.

Si je suis honnête, j'avais un peu décidé de me laisser charmer par un homme cette nuit, en tout cas de me perdre un peu, juste un peu (je ne voulais pas baiser, juste prendre un peu de plaisir, un peu de bouche à bouche, sauve-moi et voilà, juste ça et rentrer chez moi, seule, au petit matin). C'était la solution la plus radicale mais aussi la plus simple pour oublier mon touareg qui part aujourd'hui. Si vous saviez le trip que je me suis fait hier soir en lui disant au revoir... Je prends le premier taxi qui passe rue Guénégaud pour éviter une scène ridicule et voilà que je me retrouve à écouter la chanson d'Un Homme et une Femme sur cette putain de bande FM (sérieusement ! ce morceau ne passe jamais à la radio, même sur Fip et là, forcément, fallait que je tombe sur le seul connard qui écoute une station qui décide passer chabadabada pile poil quand je m'installe le coeur gros sur cette banquette, je vous jure, du pur cliché à la Jen !)
12:40 | Lien permanent | Commentaires (7)
samedi, 03 novembre 2007
Sourions et je t'emmerde
"Cette fille, c'est une comédienne, tu dois rire tout le temps avec elle !"
Voilà ce que dit Laurent hier à Soum à table après à peine une heure de représentation.
Alors je suis une comédienne, je souris et je fais semblant de pleurer parce que je ne veux plus travailler, je veux simplement rester jeune et libre toute ma vie. Jen régresse. Jen ne veut plus entendre parler du dimanche avant un moment.
Je vais me remettre pour de bon à la guitare, moi aussi je vais composer des chansons qui laisseront KO un targui.

La vie est tellement courte que ça me fait chier de me laisser prendre au piège par la machine parisienne. Faut croire que je suis une masochiste doublée d'une lâche. Rien de nouveau en fait.
Et oui, je ne foutrai rien du week-end ! Et merde si ma connerie me revient en pleine gueule.
16:25 | Lien permanent | Commentaires (5)
Plus envie de cette vie, partir. Lâche.
Plus rien n'a de sens depuis ce mot, lâché hier dans la nuit sans pouvoir cacher ma tristesse.
Trop entière pour digérer la déception d'un clin d'oeil.
Tout m'apparaît fade, ennuyeux depuis le réveil.
Ca va passer.
Prête à tout foutre en l'air pour une odeur devenue addictive.
Le coeur a ses raisons que la raison maudit.
14:39 | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 02 novembre 2007
Stakhanoviste du mouvement perpétuel; composition figée.
Tout n'était que rapports de force entre son image et sa nature profonde. Elle aimait jouer le rôle qu'elle détestait le plus, par provocation ou par choix, elle finissait par ne plus vraiment savoir ce qui la poussait à incarner les autres, une autre. Parfois, il arrivait qu'un homme sache reconnaître la vérité derrière les rires, l'ironie et la rage, alors elle devenait plus craintive, mais aussi plus belle.
Aimait-elle être démasquée ? Cela dépendait du charisme de l'adversaire. Car c'était un concurrent qu'elle devait affronter dans ces moments-là : rester sourde aux regards inquisiteurs et accepter la défaite d'une manière vexante, humiliante pour une joueuse de son rang ou baisser les armes, perdre son honneur fabriqué de toutes pièces pour gagner l'amour d'un homme et lui livrer son coeur tel qu'il le lui pesait, si lourd et si féroce pour son âge. Le risque en valait-il toutes les chandelles du monde et de Paris ? Une pointe de pessimisme l'envahissait toujours à l'heure des choix périlleux.
Evidemment, ce n'est pas de moi dont je parle mais de la jolie héroïne. Et un peu de moi, mais aussi de quelques amies, des femmes en vérité. Des femmes que j'aime.
03:50 | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 01 novembre 2007
toi tu ne sauras jamais l'émotion que tu as fait renaître en moi
Bambino bambino
prendre quelques affaires et un billet
une guitare et le passeport pour la liberté
les berbères, ta plus belle chanson d'amour, les voleurs d'idylles et cette fille, que tu retrouveras
il me la faut, l'écouter encore et encore
rappeler parce que
rappeler et dire c'est ballot
rappeler et ne pas me souvenir de qui je suis
rappeler et tout oublier aussitôt
rappeler pour t'écouter
rappeler c'est ballot mais ça me fait un peu peur
rappeler et pousser un grand éclat de rire en repensant à cet homme que je pensais libre autrefois
liberté je n'ai plus que ce mot en tête
merde c'était pas prévu au programme
c'est ballot ? même pas
c'est simple
si tu réfléchis tu ne fais plus rien
...
rejoue-là moi
une dernière fois
appeler
fragile, forte, passionnée, entière, dangereuse ce soir
et demain matin il me faudra ignorer ton odeur sur mon drap, mon corps
oublier cette rencontre et reprendre le cours d'une vie parisienne
évacuer jusqu'au raisonnable ces joies insensées, merde je ne me comprends pas ce soir
je m'échappe
...
trois petits points et puis s'en vont
"... dans les fourrées quelque chose bouge j'aperçois l'ombre d'un sniper, sur ma poitrine une lumière rouge je t'attendais je n'ai pas peur, qu'on m'allonge sur mon lit sur mon coeur une fleur d'hortensia, je vais revoir le Stromboli je vais oublier la maffia, repenti j'ai trahi."
Une fille déjà morte renversée par un targui, un accident heureux, une seconde chance. En réanimation, on demanda la sortie de secours, quelqu'un montra du doigt une porte où était inscrit un mot qui, on l'espère, résonnera longtemps parmi les membres de cette famille.
Surprenant de recevoir autant d'une personne qui ne se doutera jamais de tout ce qu'elle a pu m'apporter en très peu de temps. Le timing. Et une histoire de belles âmes. Les autres, le reste, bullshit. On continue mais plus forte, plus enrichie, plus quelque chose, indéfinissable.
Sur ce, pamplemousse ! ;-)
22:40 | Lien permanent | Commentaires (5)
...
jeudi 1er novembre 2007, quelques minutes après avoir fait un signe de la main et un regard complice et ému au targui rencontré une nuit dans une boîte de petits cons.
Ce garçon... une rencontre que je n'oublierai pas. Un auteur-compositeur qui hier avec sa voix, ses mots, son timbre m'a fait chavirer. Et c'est en le quittant dans la rue il y vingt minutes que j'ai réalisé que j'étais tombée amoureuse. J'ai pleuré (mouais, ça m'a pris comme ça, drôle). Il quitte la France la semaine prochaine. L'amour a divers formes et oui, je suis tombée amoureuse d'une nuit, d'une âme, d'un souvenir aussi beau que bref. Magnifique comme sentiment. C'est un homme tellement libre, tellement drôle, tellement créatif, tellement doux, à ses côtés j'étais une gamine. Une rencontre vraie. Un homme vrai.Nos pipis dans la rue, ses pieds qui puent, notre bébé juif qui tuera sa mère, son cou et ma lèvre à vif, son art de l'improvisation, son sourire, sa douleur masquée, ses fêlures derrière des rires que nous partageons, c'était une belle rencontre. L'avenir est grand, beau, entier. Merci à toi.
Mon Dieu, quel talent ! Quel dommage de partir quand on a tellement de talent, incroyable comme il s'élève en chantant, en jouant, 23 ans mais une âme si riche, ouais, ce mec, il est grand ! Et si enfantin à la fois, nous étions fait pour nous rencontrer.
Son voyage le rendra encore plus puissant dans son art, son jonglage des mots et des cordes, des touches noires aux blanches, du souffle à n'en plus contenir tellement il s'enrichira de beauté du monde, merde à 23 ans, bordel ce qu'il est grand. Terrible.
Vraiment, l'une des rencontres les plus belles de ma vie. On le reverra, c'est certain.
désolée je raconte mal m'en fous, mais l'essentiel est là, il y a un type formidable qui se promène avec mon panama aujourd'hui dans les rues du VIeme et celui-là, si vous en avez l'occasion, riez avec lui. Ca peut paraïtre idiot mais les hommes libres, ce n'est pas si banal et lui, il est le roi. Un artiste, un homme, un enfant, un petit grand en doute perpétuel, oui, un mec formidable. Ouvre grand tes yeux et tes oreilles. J'aurais bien tout plaqué pour le suivre
mon targui
et notre amour commun pour Johnny Cash, et cet amour éternel et si cher pour June Carter, yeah we'll meet again !
i'll remember everything... putain la vie quand elle est faite de rencontres comme la mienne, je dis putain de bordel, c'est terrible ! Boostée d'énergie, un petit rien pour toi, un grand fix pour moi
(et bordel, mes larmes furent courtes mais grisantes, en vie !)
(et pour que mon targui ne m'oublie pas, j'ai bien pris soin de donner mon angine, aïe)
ah et en plus, il est hypocondriaque, un vrai de vrai : je ne pouvais que craquer !

21:45 | Lien permanent | Commentaires (5)
vendredi, 26 octobre 2007
Nous sommes des chips croustillantes.
Les jolis garçons me font tourner la tête, je tombe amoureuse d'un nouvel agneau tous les deux jours en moyenne, éreintant. ;-)
Il y a tellement d'hommes, de caractères, de lèvres, de façon de partager, de manières de séduire, comme pour les livres et les disques, jamais nous ne pourrons être rassasiées : merveilleux !
(Ne te laisse pas irriter par le grrr du début, écoute le titre en entier, tu vas adorer. Normalement.)
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jeudi, 25 octobre 2007
Mamaaaaaan, occupe-toi de moi !!! Chui malaaaaade !!!

17:14 | Lien permanent | Commentaires (17)
mercredi, 24 octobre 2007
Et une coupe au Flore pour O, une ! (Enfin deux, voire six)
Il m'a rappelée !!!
Il a une voix si douce, j'en étais toute confuse au téléphone.
Je ne le verrai que ce week-end car il part jouer demain en province, un comédien pour Jen, ça promet pour une menteuse aussi talentueuse que moi - ouch ! (Et musicien ou chanteur aussi je crois, un petit saltimbanque des temps modernes, j'aime assez.)
Grand sourire idiot.
R. est un gentleman (enfin non mais là je pense à la dernière page du dernier Technikart sur le romantique moderne et je rigole). Un verre dans l'après-midi, il ne veut donc pas QUE me voir dans son lit mais faire connaissance. J'aime. Varions les plaisirs. Je sens si bon, paraît-il. Il embrasse si bien, lui dis-je. Une petite romance en fin de semaine à prévoir. Ou non. J'ai envie d'une romance furtive. Mais... il a quelque chose ce garçon...
Let's see !
Moi, lui, sur son scoot et des nez glaçons aux aurores, ouiiiii !
22:40 | Lien permanent | Commentaires (19)
Le goût de la parodie
2h55.
Retour du paradis des hanches sensuelles et desinhibées.
J'ai embrassé un bébé mais surtout R.
R. est tendre, doux, drôle et rien qu'à moi. Cette nuit. R. me fait penser à Sened. Sened, je suis sous le charme de ton clone ! enfin pas vraiment mais il y a un truc quand même, je ne saurais te dire quoi, ton côté poupon sans doute !
R. et moi avons échangé nos verres, nos lèvres et nos rires. R. et moi avons fait nos cons sur RATM.
"And now you do what the told ya..." Des pogos on a fait, des pogos on a ri, des pogos notre complicité est née.
Une adolescente de 27 ans rencontre un adolescent de Poissonnière du même âge; les adolescents quittent en même temps le PP; les adolescents se retrouvent un peu par hasard dans une rue. Lui sur son scoot, moi dans la bagnole d'Olivia. Il passe et me voit. Alors Olivia baisse sa fenêtre et nous échangeons des sourires d'adolescents qui se/me plaisent. Alors je descends de la Smart pour l'embrasser de nouveau. Il se trouve l'air idiot avec son casque, moi je l'aime ainsi. Des bisous. Puis on se revoit au feu. Puis j'attendrai sans attendre qu'il me rappelle ou non. On a lançé les paris : une coupe au Flore s'il me rappelle.
Il est chevelu, un peu barbu mais pas aussi maigre que mes coups de coeurs habituels. Pourtant il me plaît. Un peu. Beaucoup ? Je ne sais pas.Je l'aime bien.
Wait and see.
Sinon dans la soirée, deux concerts : le premier plaisait à tout le monde sauf à moi. Le second ne plaisait qu'à moi : entre Diaboologum, Weezer du début, Sparklehorse et Tindersticks. Moi j'aimais. J'étais réellement la seule. Sont cons tous ces petits cons, comprennent rien au rock mélancolique ! Pfff.
Drôle de voir mon auteur se déhancher sur les tubes de notre jeunesse. Génial de voir le mec d'O tripper sur les Gossip et The Go! Team. J'adore la façon dont il danse. Encore plus drôle de voir O... ;)
Bonne soirée. Très bonne même.
PS : Le goût de la parodie... On ne vous la fait plus visiblement. La vidéo était pourtant sincère. Sur le coup. Mais ce soir, c'est R. qui me rend sincère : baisers salés, baisers aimés, sourires sincères, te reverrai-je... Je ne sais pas, je m'en moque, je suis bien.
ps : J'ai son odeur sur moi, une espèce de doudou. Sourire.
03:05 | Lien permanent | Commentaires (11)