lundi, 15 mai 2006
Don't believe them !
J'écoute The way it is de Bruce Hornsby et c'est trop bon ! Ces accords over kitsch, so 80's m'évoquent mon enfance, l'adolescence de mon frère, que je voyais si peu. Les paroles ont aujourd'hui un autre écho mais les clichés des clips ricains aidant, je m'imagine aujoud'hui, en l'écoutant, à New York, tel un Bruce Springsteen fort et humain, traversant les quartiers popu, faibles mais debout, toujours, les papys black avec leur canne, devant l'épicier, avec des sourires aussi transperçants que le regard de Michael London dans Les Routes du Paradis, les grosses dames avec leurs bigoudis sur la tête, assises dans l'éternel sofa en bas des marches de leur immeuble, les gamines qui jouent à la corde à sauter (me rappelle plus de ce jeu, vous savez...), les jeunes beaux gosses (pas encore truands, ça c'est réservé aux prochains film de Mel Gibson) en pleine communion sportive sur le terrain de basket... Mais non, la vie de merde mais souriante n'est même plus réservée aux clips de MTV, ils n'appartiennent qu'à l'idée que j'aurais aimé gardée...
C'est beau la pouvoir de l'image, de la comm ultra bright des années fric, tellement fort que j'arrive presque à penser que lorsque Bruce Horsby chuchote "that's the way it is" en milieu de titre, il me le dédicace, juste pour me dire : "t'inquiète, gamine, la vie est pourrie mais avec ma musique de merde 80's à souhait et ton regard d'enfant blasée mais enfant, tu arriveras à croire toute ta vie que la merde ne t'atteindra jamais".
Vous y croyez, vous ? Une chanson de merde que j'adore réecouter à nouveau et me voilà transformée en David Abiker sauce bobo slave intégrée !
Que la vie est belle quand on se ment...
Sans déconner, téléchargez-la, ça fait du bien ;)Enfin moi, j'adore !
22:53 | Lien permanent | Commentaires (17)
Le sang coule et les larmes s'est(r)ompent
Maintenant, je sais pourquoi je sombrais dans une dépression depuis hier soir. Ca ne durera que quatre jours, je suis sauvée ! Allez, pour fêter l'absence du prince pas si charmant et sa graine qui se fait ô combien désirer, apéro au Flore ! A moins que je file directement chambre *** à L'Hotel du Louvre...
19:08 | Lien permanent | Commentaires (8)
dimanche, 14 mai 2006
S'accomplir ne veut rien dire
Plus que jamais, je ne sais pas où je vais. Le temps passe si vite...
23:12 | Lien permanent | Commentaires (34)
Matinée économe
Rien. Je n'ai rien trouvé à acheter ce matin, ni moi ni ma mère. On était désespérées : rentrer d'une virée shopping sans sacs ni banane, ce n'est pas drôle. Mais voyons le bon côté des choses, j'ai fait le marché pour faire le plein de vitamines et me suis entretenue avec ma mère sur mon boulot, mon prochain appartement (RECHERCHE GRAND 2 PIECES DANS LE VIEME, PROCHE LUXEMBOURG COTE ODEON A VENDRE) et avons programmé la période soldes (ultra important), puisque la mère supérieure part dans un mois en vacances, pour une période indéterminée avec sa soeur, ça méritait bien une discussion "plan A plan B plan DE-PEN-SONS DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR !
Et en rentrant, je suis tombée sur un pot de colle, douce, qui ronronne quand je la caresse, qui adore se frotter à moi et qui sent toutes mes fringues... Mais non, pas le voisin du dessus, juste la chatte de la brésilienne du premier, l'animal, hein...
(oui, à droite, c'est mon linge sale)
(oui, à gauche, ce sont les euros partis hier)
(oui, je ne mens pas quand je dis que je bois du coca light : merci à mon sauveur de la rue des Quatre Vents)
Et juste comme ça, l'un de mes achats d'hier, un sac de sport revisité par Comptoir des Cotonniers, seulement 50 euros, ça valait le coup. (Frogita, inutile de me dire ce que tu en penses, je sais déjà, tu détestes !)
16:25 | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 13 mai 2006
Ladies Night
Je pensais que c'était archi bidon mais Ladies Night, la nouvelle émission des filles qui parlent de cul entre elles sur Paris Première, n'est pas si naze. Je pense qu'en leur donnant un peu de temps, ça peut devenir vraiment bien. Bon, c'est certain, il manque une chroniqueuse... moi !
Dans le lot, il y en a une, j'ai l'impression qu'elle aime vraiment beaucoup le cul, la rousse... Moi, je suis un mélange de la vieille brune (un peu réac' sexuellement) et la blonde, la fausse ingénue. Ouais, j'aime bien cette émission.
0h24, Justify my love, Madonna. Rien à ajouter, vous imaginez mon niveau de libido...
23:35 | Lien permanent | Commentaires (17)
Trouvez-moi un amoureux, je dépéris !
Shoot the moon, Norah Jones.
Le soleil m'a sortie de mon sommeil. Bonne humeur. Normal, je ne prendrai pas le métro ni ne travaillerai aujourd'hui.
Là, les nuages prennent le dessus, pas grave. Enfin si mais bon... Envie de chaleur, de bruits de vagues, de regarder la cellulite des filles en maillot de bain, d'écouter Keziah Jones assise en tailleur sur un transat, de m'énerver contre tout ce sel séché sur ma peau, de me faire lécher les doigts de pieds salés par mon chien, d'un uzo avec Domenico, de manger une glace au chocolat cheap avec une cerise sur le dessus à Loutraki, de regarder les touristes débarquer sur le port de Hydra, d'observer, en silence, de prendre le temps de vivre, d'apprécier, de déguster.
Mais je suis ici, à Odéon. Pas si mal, faut pas déconner.
Je vais aller chez le coiffeur, ça m'irritera d'entendre jacasser toutes ces vieilles peaux de bourgeoises aigries et idiotes mais ces bouts de cheveux qui tombent au fur et à mesure de la coupe, ça m'aidera à me sentir mieux. Connerie de nana. Mais ça marche.
Ensuite, je vais acheter cette robe en madras chez Comptoir des Cotonniers et sans doute ce pull col V, besoin de dépenser de l'argent et du temps inutilement.
Et cet appartement, quand le rangerai-je ? Plus ça va, plus je me demande si ce bordel n'est pas volontaire, envie de mettre ma vie en pagaille, trop docile, trop "adulte", trop droite, trop "pas assez".
Trop d'envies mais aucun acte, peur lâcheté responsabilité. Ne pas agir par réaction. Alors attendre ? Attendre quoi, la mort la vie qui passe le bonheur des autres ?
Je me pose trop de questions, quelqu'un aurait-il l'adresse d'un gourou prêt à me prendre sous son aile, plus envie de réfléchir par moi-même
Interruption : je viens de renverser mon verre de coca sur mes ordonnances, mon sac, mon tapis et mon jean. C'est grâce à vos conneries ça, merci !!! Option n°1 : éponger et sécher. Option n°2 : tout jeter. Devinez ce que je choisis...
Allez, maintenant, happy face.
12:05 | Lien permanent | Commentaires (27)
vendredi, 12 mai 2006
23h31, Campus
Hollande m'exaspère.
23:32 | Lien permanent | Commentaires (20)
jeudi, 11 mai 2006
Ouvrez le gaz !
La fatigue, le stress, son retour, le manque, l'anémie, le quotidien, putain de routine... Le plus dur est de rester constante dans la légèreté.
10:11 | Lien permanent | Commentaires (47)
mercredi, 10 mai 2006
S'il le dit, alors...
Une mauvaise conscience peut rendre la vie intéressante.
Kierkegaard
23:20 | Lien permanent | Commentaires (11)
Tenue correcte exigée... au taff.
Pour ceux qui erraient parmi les fantômes de la rue de Ponthieu hier soir... vous voyez comment j'étais habillée ? Bon ben là, je suis la même. Au bureau. J'ai dû changer mon trajet du matin, fair un de ces changements qui durent une heure tellement les couloirs sont longs, attendre dix minutes un train pour cause d'incident technique. Je n'ai pas mon iPod ni mes pilotes, ni crème pour les mains ni lunettes de vue. Et ces talons, que je vais me coltiner toute la sainte journée... En plus, j'ai chaud et je ne peux pas enlever mon pull (quelle bonne idée j'ai eue de porter un col roulé noir hier soir !), en dessous se cache seulement un haut transparent noir, impossible d'assumer. Mais bon, à part ces petits désagréments, ça va plutôt bien. C'est chouette.
Faudra que je vous fasse un petit résumé de la soirée ce soir, c'était donc l'anniversaire de la Fanny's Party au Pink. Pour faire simple, j'étais soit agressive soit douce.
Et cette main...
Qui ne m'a pas empêchée de.
Et pour info, ma fille préférée était la n°2, avec la culotte (qui n'en était pas une) "cerises". Parfaite.
RIEN À VOIR : Quelqu'un pourrait m'envoyer en fichier "Crazy", de Gnarls Barkley, merci, j'adore, envie d'écouter ça toute la journée. S'IL VOUS PLAÎT, ENVOYEZ-MOI CRAZYYYYYYYY, GNARLS BARKLEY !!! YO ! Adrien vient de me l'envoyer, merciiiiiiiii ! Tu as sauvé ma journée ;)
Sharky, merci chéri, j'écoute quoi-tu-sais là tout de suite, ça me réveille ;)
09:55 | Lien permanent | Commentaires (29)