samedi, 23 mai 2009
1996
16 ans. Jean rouge ou vert bouteille, Doc noires et Converse, tees dénichés au Comptoir du Vieux Continent (qui deviendra bien plus tard feu Le Shop derrière la place des Victoires, toujours rue d'Argout), on descendait l'escalier et découvrait Killiwatch en 94, leur vraie première sélection et c'était le bonheur, Laeti et moi craquions les CB de papa comme des putes et puis après elle faisait sa connasse rebelle sur son chapi et moi la fille qui faisait des sketches sur les Tampax devant une caméra et nos journées étaient rythmées par les partitions, les Benjamin et handicapée d'Aline les bras tordues, c'était l'heure du st Mich' je t'encule avec tes tours de cour en priant Marie-Madeleine, elle fumait moi non, elle écrivait moi m'inspirais de sa fureur, elle rigolait moi jouais la mort du Sid, C'était bien cool mon Degrassi à moi. En 96, Laeti était toujours aussi transi des Doors et moi la pop-indie tendance rock qui faisait sa playlist perso via les mag, et souvenir pour la toute première couv d'Oasis en 94 je crois pour les Inrocks (je remets la main dessus chez ma mère et vous la publie bientôt)... Deux bourgoises qui se sont trouvées au mauvais endroit au bon moment, la recette d'une adolescence réussie.
En 96, c'était ça et je signe encore s'il faut...
Ethyline, Ethyline (putain ce que j'ai pu écouter en boucle ce titre, et jusqu'à mon dernier souffle s'associera à Ethyline le souvenir d'Aurélien)
Some might say, Oasis (c'était ça c'était bon c'était ça quoi et ouais on développe pas, Oasis au début, putain quel pied !)
Unreal is here, Chavez (pareil, en boucle à l'époque, l'un des morceaux qui a contribué à la mort de mon troisième walkman chinois)
04:40 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : some might say oasis, ethyline, unreal is here chavez, 1996 music