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mercredi, 08 juillet 2009

Entre le vin et le lait, je me serais volontiers déshabillée en votre compagnie cher inconnu

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Dark, CHROMATICS
podcast

Monoprix de Voltaire. Tracassée, je décide d'acheter des soutifs. J'achète toujours des soutifs au Monoprix quand quelque chose ne va pas. Pris plein de conneries : marinière pour homme, sarouel, jupe, des socquettes en veux-tu en voilà et quatre soutifs. J'arrive au premier étage. Coupure d'électricité, tout le monde dans le noir. Grande expérience : dans les rayons nous nous croisons, un homme approchant la quarantaine devient alors le héros du fantasme qui me monte soudain à la tête pour redescendre au bas ventre en fièvre phase critique. La lumière revient, et dehors je n'ai plus qu'une envie.

J'allais me plaindre de ces coupures d'électricité à répétition dans le quartier, dire que rive gauche nous n'en avons jamais et puis finalement j'en redemande : coupez, coupez, coupez quand je suis dans un bar bien entourée, coupez quand j'attends mon tour aux toilettes du Bottle et que je discute avec ce bel anglais, coupez quand je suis au rayon fruits à l'heure des pères divorcés, coupez coupez coupez et tant pis pour le document word laissé en plan à la maison.

Sept semaines que je n'ai pas fait l'amour, il faut que j'organise un plan sabotage : objectif couper l'électricité dans tout Paris quand j'ai rendez-vous dans un endroit exigu avec le prochain qui me fait dire bêtise sur bêtise.

(Une fois rentrée, comme je m'en doutais, aucun des soutifs ne me plaît.)

Pour mon anniversaire, je veux un coup de foudre.