Made in Rive droite

Je reviens d'une semaine intense. On a frôlé le pire mais mon père est un warrior et ma mère une héroïne de l'ombre incroyable. Je ne m'étends pas car nous ne sommes pas sereins totalement mais je suis contente, je ne culpabilise pas de souffler un peu car mon père est bien, il engueule ma mère c'est que ça va mieux. 

Je n'ai pas encore tiré les conclusions de toute cette peur mais la seule évidence qui a jailli de mon cerveau déboussolé, c'est le permis de conduire. Va falloir que je m'inscrive dans une auto-école pour la troisième fois de ma vie, c'est dangereux de ne pas savoir conduire quand on a des parents âgés, même si on vit à Paris. Certes, c'est également dangereux de me laisser conduire mais il faut malgré tout que je puisse conduire en urgence quelqu'un, point.

Quelque chose qui me marque aussi c'est le contraste entre la violence des faits et la pudeur des lendemains. Mais la douceur et tout l'amour dans la voix en disent tellement long. Et les premiers rires aussi, ceux-là sont tellement émouvants.

Bref, nous allons mieux, et je retrouve mes esprits car je commence à avoir envie de commenter l'actu, c'est bon signe aussi, n'est-ce pas.

Allez bonne journée, merci la vie merci Montsouris merci les humains qui choisissent médecine après le bac, merci les infirmières merci les astres merci aux anges gardiens merci.

Je reviens bientôt me plaindre pour vous remettre à l'aise :)

bisous

"Cette période de quatre semaines a été longue […] J’ai vécu cette période comme une période d’attente. J’ai fait ce parallèle avec des gens à qui on a diagnostiqué un cancer et qui attendent pendant quatre semaines, cinq semaines parfois les résultats des analyses", avait-elle déclaré.

Doucement mais sûrement. 

Contente.

Belle semaine.

Parfaite.

Est-ce le champagne, le caviar, la compagnie ou le fait de ne pas travailler, ou simplement le soleil et l'air doux ?... 

Je me sens revigorée du cerveau, plus légère.

Les moments de partage doux et joyeux sont précieux.

La veille j'avais le bourdon mais hier c'était une journée amusante, des invitations rigolotes, un mec qui m'a fait beaucoup rire au monop et une sorte de date qui n'en est pas un mais un peu quand même. Je suis contente, les hommes ont su me divertir et je les remercie pour cela. Et mon collègue avait apporté des chocolats, il est trop mignon. Bref, je suis de bonne humeur et j'ai confiance en moi. Pourvu que ça dure !

Je sens que je vais joliment draguer quand les collants seront dans les malles. 

Je lui ai coupé les branches le week-dernier, j'attends un déclic pour le mettre sur le trottoir.

J'ai failli pleurer devant Home Alone 2 quand Kevin kiffe seul New York avec en fond Darlene Love qui chante All alone for Christmas. C'est pas normal nous sommes d'accord.

Envie d'amour et les mecs n'en veulent qu'à mon cul, que vais-je devenir...

Cette fin d'après-midi pluvieuse je l'ai trouvée déprimante. Heureusement que j'adore ma maison et que j'y suis bien avec mon chat sinon je me défenestrerais d'ennui. Le manque de romance nuit à ma santé.

Son nom restera dans la mémoire pour sa chute, c'est une bonne nouvelle.

Vu le nombre de salopards encore en activité, on peut faire le plein de pop-corn pour l'année. 

Tain Jacques Doillon c'est chaud... 

À Paris l’homme est vaniteux et ridicule.