Made in Rive droite

Je les aime, point. 

A la même heure samedi j'engloutissais tout ce que la carte de l'Aloze proposait, je n'avais plus cette boule à l'estomac qui ne me quitte jamais à Paris. Je me sens vieille mais heureuse comme après un stage de yoga en Ardèche quand je vais dans ce petit coin de Paradis.

J'adore Paris mais quand on en sort, bordel quel oxygène. Dans tous les sens du terme en ce mardi pollué un poil plus que tous les autres jours.

Je ferais bien un bébé dans un bled comme ça mais je serais foutue de repartir à la case départ avec un parisien de passage au bout de deux ans de calme et de biberons.

En fait on est piégé quand on est né ici. Comment choisir entre la qualité de vie et le bruit de la vie ?

En vrai, je rêve d'un endroit sans parisiens je crois, mais pas qu'avec des provinciaux qui savent pas conduirent ni marcher dans la rue, bref je cherche une ville qui fait du bruit mais sans personne, ça existe ça ?

SINON J'ADORE SPINNING COIN, J'ADORE TOUS CES GENS (vachement) PLUS JEUNES QUE MOI QUI AIMENT LE SON QUE J'AIMAIS À 14 ANS, COMME QUOI FAUT JAMAIS DÉSESPÉRER TOUT PEUT ARRIVER. 

Elle n'a pas vieilli, au contraire ;-)

Je suis en train d'écouter ton dernier disque que j'ai décidé d'acheter après avoir eu envie d'écouter Hugo, je suis contente que tu sois toujours là, et je voulais te dire c'est drôle mais moi amoureuse de toi à mes 15 ans, j'ai trouvé un Jules comme toi. Il te ressemble je trouve, ça me plaît : poète fou un peu bizarre. 

Je suis contente que tu sois toujours dans le coin, ça me fait du bien. Reste.

Je préfère en rire. Me reste plus que l'humour comme arme pour combattre cette époque formidable.