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mardi, 04 décembre 2012
Amis de la versatilité, bonsoir !
Moi qui critique la télé à tout va en ce moment, je regarde Maison à vendre sur la 6. Et je finis par pleurer quand Plaza arrive à vendre la baraque du couple et que la nana en profite pour annoncer qu'elle attend un second enfant.
C'est grave ?
Parce que j'étais vraiment contente pour eux et je regardais même mon graaaand salon que j'aime taaant en imaginant un jour le séparer par une cloison pour une chambre (mais pas tout de suite, restons sensés).
Je pense que ça s'appelle la dépression de la ménagère sans enfant. Ou juste la connerie. Les deux ? Oui, vous avez raison. ;-)
PS : Je parlais du premier reportage, pas du second avec la quinqua qui fait du karaoké. Je précise.
FAUT QU'ILS NOUS INVITENT CHEZ TADDÉÏ, JE PENSE.
21:56 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : maison à vendre, ménagère de 30 ans
lundi, 03 décembre 2012
ZEUS - Love in the game
S'ils passent cette chanson quand je suis au rayon boules de Noël, j'achète un stock de boas et de boucles d'oreilles pour mon sapin.
Oui, j'assume entièrement cette frivolité après le post précédent.
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zeux love in a game
samedi, 01 décembre 2012
Qui m'aime me suive !
Si j'additionne les petits statuts vénères ci et là de mes "amis" sur Facebook, si je comptabilise le nombre de plaintes entendues lors d'échanges avec de sombres inconnus du Leboncoin ou dans la queue du Super U ou de la boulangerie, si je prends note de ce qu'on échange lorsque je vais récupérer le chèque de mon parking avec les locataires (50 ans, établis, parents, et malgré tout dans la merde joignant difficilement le bout), on y arrive enfin :
Ages et comptes en banque confondus, les gens en ont marre, et les plus riches d'entre eux (parfois c'et un euphémisme) quittent le pays ou font désormais très attention à être discret dans leurs achats.
Donc oui, la France va très mal, ce n'est pas nouveau (depuis deux ans je rumine l'époque) sauf que là, le petit ou grand Français en parle à son voisin.
Le téléphone arabe a démarré, la misère et l'appauvrissement sont là et on ne s'en cache plus.
Quand je regarde tout ça de mon petit et futile regard de rédactrice mode, j'aurais presque tendance à vous dire que c'est - hélas - la prochaine tendance : dire qu'on est pauvre et qu'il faut tout changer. Je dirais plutôt brûler mais ça, le branché parisien ne le dira que quand il y trouvera son intérêt, tout du moins celui qui a son statut de cadre. (Ho, ne me regardez pas d'un air dédaigneux, vous verrez, je les sens d'ici les articles dans Grazia, Glamour et cette merde de ELLE où le chapô sera "Je suis pauvre et je l'assume", vous verrez dans quelques mois...)
Bref, c'est pour bientôt. Et tant mieux.
Il faut que ça change, la machine est en train de se déclencher alors vous aussi, osez dire à l'apéro avec vos potes que vous n'arrivez plus à mettre de l'argent de côté, osez dire que vous trouvez l'addition trop salée quand vous prenez un verre ou allez faire vos courses, osez dire que vous êtes un travailleur pauvre, osez le dire, n'ayez plus honte, on est tous dans la même merde, le dire est un bon début, pour la suite on verra.
Et je ne suis pas une révolutionnaire, loin de là, je veux simplement vivre décemment à une époque qui nous le permet de moins en moins.
Ah ma playlist d'ado... je réécoute notamment Oasis. J'avais adoré le premier album, j'étais en 4ème, j'étais amoureuse d'Anthony Curci (je suis pas sûre pour l'orthographe, je le retrouve pas ce con sur Facebook et ailleurs !), la vie me paraissait plus simple qu'en terminale où je devais me choisir une voie qui n'était pas encore tracée DU TOUT dans ma tête, mais là encore j'ignorais que m'attendaient 8 stages payés une misère pour trouver un job, bref j'ai bossé, j'ai eu de la chance. Et un peu de talent, peut-être. Puis la crise et tout devient plus difficile pour tout le monde aujourd'hui, peu importe la profession.
Je voulais juste vous dire que quand j'écoute ce morceau, ça me fait de la peine d'avoir une lecture différente. L'âge joue, oui. Sauf qu'aujourd'hui, quand je l'écoute, je me mets, non je me force à me mettre dans la peau d'une vingtenaire à qui tout est possible. Et j'y crois, qu'à 30 ans, tout est encore possible. Je me prends juste la réalité de la vie dans la gueule : quand j'écoute mes potes, les news, quand je regarde ma taxe d'habitation, quand je vois le ticket de métro et la facture GDF pour le dernier trimestre augmenter, quand je vois tout augmenter sauf notre salaire, il y a une merde, une grosse merde quelque part. Qu'on ait 20, 30 ou 40 ans (ou plus), il ne faut pas qu'on dise Amen à tout.
VOULEZ-VOUS VRAIMENT VOUS RÉSIGNER AU POINT D'AVOIR UNE VIE OÙ CHAQUE MICRO-DÉPENSE EST UN COUP DE MASSUE pour le budget mensuel ?
Une vie, une seule, on a qu'un ticket, alors pourquoi se résigner ? Vous voulez vraiment entendre le reste de vos jours vos parents vous dire qu'ils ont mieux vécus que vous, qu'ils ont eu plus de chance que vous ?
Moi, non.
Alors on fait quoi ?
Je n'ai jamais été de ceux qui descendent dans la rue pour valoir leurs droits (j'en viens à penser que c'est une erreur majeure vu la conjoncture mondiale), mais dites-moi juste que vous entendez mes paroles, et on avancera.
Ce n'est pas possible, on mérite mieux, non ?
Que ce soit flou ou pas, commencons à réfléchir, pour de bon, moi je veux pas être sacrifiée, ni moi ni le môme que j'aurais l'arrogance de mettre au monde.
Je ne veux plus me contenter de débat teintés d'egotrip à la télé ou à la radio, pas vous ?
Désolée si je plombe l'ambiance mais de toute manière, excepté quand on est chez soi et que justement on recherche le calme et la légèreté, l'ambiance est plombée, la société, le monde du travail, tout est plombé, il suffit de sortir, de prendre le métro et de parler aux gens, aux commerçants pour savoir qu'on est dans la merde. Alors on fait quoi ? Je n'en ai aucune idée mais j'aimerais juste savoir si au moins ceux qui viennent ici régulièrement ressentent les choses comme moi.
Au fait, on est le 1er décembre : réconfortons-nous avec le petit chocolat du calendrier de l'Avent. Les plaisirs simples, diront-ils... Moi-même, j'ai acheté mon petit calendrier à la con il y a presque un mois et c'est la fille de mon chéri qui tout à l'heure m'a demandée si je l'avais mangé. Ce sont ces moments-là que j'aime.
Edit 23h26 : Et là comme un bon mouton je mate paris première, l'émission de baffie. Je m'enfile des tartines de pain au tarama en me demandant qui mate ça et s'ils matent ça comme moi, s'ils rigolent. Faut que je vive au vert, non ?
Re-EDIT 23H58 : Ruquier.Promo d'un film. Avec la blonde qui avait parlé de sa culotte quand elle a avait gagné un césar et un brun de 20 ans inconnu, étrangement extrêment à l'aise pour un jeune premier. La bande-annonce rappelle les téléfilms de 95, en moins bien. Le mec s'appelle Félix Moati. Hop wikipédia. Et le mec est hyper à l'aise à la manière du fils Bedos. Oui ça m'énerve. Fils de Moati, oui ça m'énerve. Et voir les autres sucer les couilles, journalistes et autres invités, vraiment saoulée par tout ça. Donc oui, demain je prends le rer direction la forêt et j'arrête la télé un temps.
21:58 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : récession, marre de la crise, travailleurs pauvres, génération précaire, les indignés