« 2009-05 | Page d'accueil
| 2009-07 »
samedi, 13 juin 2009
L'Amour et la Violence
6 rue Antoine Dubois
nombreux accrochages à vos pieds chère statue, nombreuses lèvres accrochées courant à leur perte
de jolies secondes
nous n’écrirons jamais chic au pluriel
l’adolescence l’amour et la violence
6 rue Antoine Dubois
ne plus traverser la Seine treize fois par semaine
ça peut rendre un homme fou
Vulpian et l’orange pressée après le coït et la folie effritée
Ta main dans la mienne l’après-midi près des poneys, leurs crottes sujet de discorde et la boue en or sous un soleil de juillet
Au 6 rue Antoine Dubois Fatima et le loft des industriels, la brésilienne et ses poussées d’hormones, Micheline et sa fourberie au moment de choisir sa place dans la queue du Franprix, Au 6 rue Antoine Dubois mes amours et dernières nuits avec vous, Au 6 il y a le retour du saxophoniste, Du 6 j’ai gardé les clefs.
Rive gauche ; rive droite, mes amis ; mes amants
Vulpian et la nuit où mon cœur a cessé de battre.
Mon anniversaire approche, et comme pour chacun d’eux, je réalise qu’écrire vos prénoms sur des brosses à dents est bien moins important que souffrir sous vos aphtes.
Message sponsorisé par l’institut buco-dentaire de Monceau(-Fleurs).
(il faut que je vous fasse écouter ma chanson ado du moment)
jeudi, 11 juin 2009
Bordel organisé
23:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mondrian, se dépêcher d'avoir du temps ou l'inverse
Charlie Winston - In Your Hands
Je ne tiens pas mes promesses, je prends une pause thé cigarette et partage avec vous le durcissement de mes tétons devant le plus charmant des cyclistes de la rue de Charonne (même s'il y a toujours un fille plus belle que moi sur le porte-bagage)...
Nouveau clip de Charlie Winston, In your hands.
Et en plus il est souriant, agréable... Ah ! que j'aime cette saison.
Je vous laisse avec mes tétons, le travail m'appelle.
(Oui, je me rends bien compte du fossé entre mes propos et le clip, le jour et la nuit mais peu importe, l'homme est bon et moi heureuse.)
16:06 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : charlie winston in your hands, charlie winston
mercredi, 10 juin 2009
Vous aussi ?
Lorsque le téléphone sonne, je finis toujours par dialoguer les yeux dans le vague (salon vintage du voisin) derrière ma fenêtre, poussée là par je ne sais quel mystère.
Je pourrais tout autant rester assise mais non, la fenêtre, toujours.
Remarque sans intérêt, bonne soirée.
18:03 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mes fenêtres savent tout sur tout de moi
Your heart feels
Il y a ton corps perdu que j'évite de ressusciter au troisième verre lorsqu'on évoque les garçons que l'on ne regrette pas, puis le serveur prénommé Simon me sourit et alors je me remets à désirer au présent.
Parfois je me demande combien ils sont à me lire, discrètement, encore.
00:09 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : thieves like us your heart feels, thieves like us
mardi, 09 juin 2009
Un clip et on jouera à qui perd gagne
Je ferais bien une fête que je regretterais au réveil en découvrant le champs de bataille. Tant que personne ne prend la décision de customiser mes plantes de traces blanches et de les arroser d'alcool, j'accepte de me rouler sur le tapis en maillot à volants, appeler tous les garçons que j'aime secrètement pour leur dire à quel point les acariens sont beaux de près et faire l'amour dans la baignoire avec le quatorzième blond qui franchira la porte de mon appartement ce soir-là. Liste des courses à faire chez Norden.
Et puis si le quinzième est assez sage, on lui fera découvrir les joies du "Joue(contre joue) à Carradine avec moi". La vie est une fête.
18:02 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : scanners bombs, let's party, carradine dans ma penderie, david carradine
lundi, 08 juin 2009
(Pourtant) J'étais au rendez-vous vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
(cliquez si vous aimez le sens du drame et du crachin à deux temps)
PS : Je m'étais dit "Non, ne tombons pas dans la facilité, ne mettons pas Nantes de Barbara" avec mon billet de vendredi mais là c'est plus fort que moi, dimanche nuit, travail en retard et Barbara m'appelle si fort... Un petit tour vers cette mélancolie qu'on maintient le plus longtemps possible coincée entre deux disques sur nos étagères mais discrètement... Grand plaisir solitaire. Et j'en profite pour glisser, presque scandalisée : "Il y a trop peu de documents consacrés à Barbara sur Youtube, c'est une honte !"
Réécoutons avec plaisir la question que l'on (les nulles en amour comme moi) (se) posera quand le prochain décidera qu'il vaut mieux nous quitter avant que toute cette histoire ne se ternisse s'évanouira au fil des gestes tendres... Dis, Quand reviendras-tu ou comment devenir sublime avec une dramaturgie lourdingue (1'29), une locution, un rythme et une gueule mutantes ? Je me fais plaisir, oui... et si ça vous plaît pas c'est le même prix !
vendredi, 05 juin 2009
(Fête des mères dimanche, pensez-y. Je sais je radote.)
Week-end à Nantes, de la pluie pour la carte postale (sinon c'est pas Nantes) et un groupe à la japonaise pour inverser les rôles.
Des garçons dans la tête mais pas de héros, F. au bras, Nantes nous voilà ! Deux jours pour découvrir un peu mieux ce petit quartier pavé qui m'avait tant plu cet hiver...
Première semaine de régime, deux kilos en moins, je ne craquerai pas pour quelques palets bretons je crois, j'ai de moins en moins faim, grisée par la vision de mon ventre et de mes joues qui reprennent peu à peu forme humaine.
Dans l'iPod, Sleeping States et la chanson Planning my escape.
Je vous laisse avec une reprise de Don't Make me Over de Dionne Warwick, un garçon et des trémolos dans la voix, c'est ça que j'aime.
(Demain, taxi à 6h50. J'hésite à prendre mon coussin pour le train, la touche Nicole du week-end.)
16:59 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : don't make me over sleeping states, sleeping states, nantes au printemps
L'histoire d'un puit et d'un fou, j'ai pas trop compris...
Si l’on vous dit Puy du fou, vous répondez quoi ? Silence radio, ça vous dit vaguement quelque chose. Pareil. Je n’y suis jamais allée mais pour distraire vos gamins qui connaissent déjà par cœur Mickey et le druide, pourquoi pas…
Le Grand Parc du Puy du Fou lance plusieurs nouveautés en 2009 : le spectacle des « Grandes Eaux » et « Les Orgues de Feu ». Les mômes rejouent l’histoire à leur manière dans ce parc dédié à l’histoire française : cité médiévale, le donjon, le village XVIIIeme, le bourg 1900, les vikings et autre mousquetaire de Richelieu.
Les parents, eux, pourront se reposer (nan parce que j’imagine passer une journée avec des enfants dans un parc, je pense que c’est plus crevant qu’un week-end shopping à Londres) près du vieil étang du Puy du Fou, où un ballet de fontaines (Les Grandes Eaux donc) les transportera aux grandes heures de Versailles. Musique de Lully et le gadget kitsch qui me plaît bien : entre chaque spectacle, les visiteurs du Grand Parc pourront activer les fontaines grâce à quatre claviers interactifs placés autour de l’étang et devenir, eux-mêmes, les chefs d’orchestre de leur propre spectacle aquatique.
Plus calmes en soirée, les enfants archi crevés se poseront volontiers (enfin je vous le souhaite, sinon bonjour les vacances ) pour découvrir Les Orgues du Feu, un spectacle nocturne qui met en scène l’histoire d’un amour absolu entre un pianiste et une muse violoniste. C’est à ce moment-là qu’il ne faudra pas se mettre à pleurer comme une madeleine, en ruminant cet amant formidable qu’était… votre ex, celui juste avant Pierrot, le père de vos enfants. Oui bon pardon, je rigole, quoi on peut rigoler non !? Mozart, Litz, Delerue, Bach ou Bizet, dans un décor vespéral, muses et fées surgissent du fond du lac, voilà le programme pour la nuit. Et après, dodo dans l’une des suites de l’hôtel du Puy du Fou.
Bon à savoir : un système de réservation de billet en ligne est disponible sur le site du Puy du Fou et les billets sont directement imprimables pour une plus grande facilité de réservation.
16:36 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : pub
Les plaisirs simples
Se brûler les pieds sur un carré de parquet et partir très loin sous les tropiques sans décoller de son couloir.
Parler à mon rosier et lui demander pourquoi toi tu n'as pas aussi bonne mine que tes voisines.
11:01 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : rhododendron, du sable chaud dans ma maison