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mardi, 08 janvier 2008
Ils n'auraient pas dû retoucher la photo de Simone en couverture.
17:15 | Lien permanent | Commentaires (7)
L'engagement et Jen
Ca m'angoisse de signer des contrats. Hop, lu et approuvé, signé, piégée. C'est de l'argent à venir mais toujours du temps qu'on sait réservé pour du travail et rien d'autre. Ca m'angoisse d'être responsable. Si un jour mon opinion sur le mariage évoluait, je crois que devant l'autel je serais bien foutue de dire non sur un instant de lucidité/trouille et de m'enfuir comme dans un mauvais film M6.
Sur ce, je pars poster deux contrats, des heures sur le clavier, des heures que je ne rattraperai jamais, des heures que je ne prendrai pas pour l'autre clavier. Je peine à me rendre docile. Il faudra bien voler des heures, un jour. Plus ça va, plus le ventre et l'intuition appellent au désordre; plus ça va, plus je sais que c'est pour bientôt.
14:45 | Lien permanent | Commentaires (13)
lundi, 07 janvier 2008
Lapsus (non) révélateur
J'ai écrit maman en pensant amant dans un mail. Tout est dit.
Demain, je vous parlerai du trauma de la colo en 86 quand je me suis fait caca dessus.
Edit 15h32 : So i try to laugh about it...
(Pensée pour hop hop hop man, les go go, maquette, un plaisir de l'écouter aujourd'hui. Je dirais bien bisous à Guillaume mais sa langue tourne trop vite, ça fait trop peur. ;p)
14:10 | Lien permanent | Commentaires (6)
dimanche, 06 janvier 2008
Dans Paris
Hier, dans le taxi qui me conduisait à la Favela, je regardais les appartements comme à mon habitude en me demandant comment y vivaient les gens. J'ai vu des sapins éclairés de guirlandes lumineuses cheap bleues. C'est ringard d'avoir encore un sapin chez soi en janvier. Le chauffeur m'aboyait dessus, c'était un con. A un feu, une petite fille qui dessinait un coeur sur la vitre embuée d'un bus. A ce moment-là, je n'étais pas au top de ma forme, je crois que la pluie n'arrange jamais rien quand le spleen vous hante. Mais j'étais prête à tout oublier, direction les canapés au fond de la Favela, la vodka et les confessions entre amis. Evidemment, les états d'âme font vite place à la bêtise et à la danse...
J'ai embrassé un copain devant un ex sans constater sa présence (je n'avais de désir ni pour le copain ni pour l'ex, fille perdue cheveux propres), j'ai mordu la cuisse de la coach, je me suis accrochée au lustre, j'ai poussé la grande duchesse un peu trop envahissante ce qui n'a pas plu à son gorille (le gorille a demandé à l'ex de me tenir, on croit rêver), j'ai jeté mon téléphone trois fois au sol, trois fois l'ex a ramassé les miettes de sms tout en restant consterné devant mes agissements puérils et impulsifs (m'en fous, ça me fait du bien de casser des objets qui ne servent à rien à part vous plomber le moral les jours sans), j'ai tapé dans l'oeil du beau JL (le mec a réussi à obtenir mon numéro après mon départ, voix sensuelle sur mon répondeur au réveil à 16h, pas désagréable du tout), j'ai envoyé mon verre à la gueule de l'ex qui s'est aussitôt tiré comme une hystérique (attendez merde, il me reprochait ma conduite, ça va oui, je m'amuse arrêtez de m'engueuler comme une gamine, j'fais c'que je'veux ;p), j'ai bien tenté de mourir en bagnole mais la chance était avec moi, j'ai encore embrassé des potes faudrait que j'arrête quand même avant qu'on finisse tous au lit ensemble ce serait déstabilisant pour l'équilibre du Trocstore, j'ai pas encore compris comment je me suis éclaté le genou droit, j'ai pas tout compris au discours sur l'électro du brésilien, j'ai enfin réussi à faire pipi comme les grandes.
J'aime la pluie le spleen et tous ces hommes qui me déçoivent.
SMS ou Save My Soul, pathétique.
Au réveil, tout est un peu plus clair. On se remémore peu à peu la soirée, on a les potes au téléphone qui vous apprennent que vous avez fait ci, dit ça, on reçoit une invitation pour un thé en charmante compagnie, on a les messages non lus sur son portable, on a un peu plus de distance sur les tourments qu'on ruminait la veille, on a surtout une tonne de boulot à la bourre et on finit par se dire que l'énergie qu'on met à aimer et à détester les hommes on devrait plutôt s'en servir pour travailler.
Au réveil, on a sa meilleure amie au téléphone et pour la énième fois une seule conclusion : ne pas chercher à comprendre les hommes, sachons recevoir les claques dans la gueule et essayons de garder la petite flamme allumée le plus longtemps possible.
J'ai toujours dit aux hommes que je quittais de prendre soin d'eux; ça fait toujours bizarre quand c'est à vous qu'on dit ce genre de conneries. Un homme de 50 ans dit rarement je t'aime à sa femme, une fille de 27 ans à Paris trouve qu'une année sans je t'aime sincère c'est un peu long. Je ne pleure pas sur mon sort, j'aimerais juste savoir que je peux être douée pour l'amour. Un dimanche à Paris, un dimanche de janvier pour Jen (ma mère à l'instant m'a rassurée : "En janvier, tout le monde déprime un peu, c'est normal". Si c'est normal, alors là évidemment...).
Je n'attends jamais rien pourtant les hommes estiment toujours que j'attends trop d'eux. Je suis une fille, c'est tout. Peut-être qu'un jour je serai une femme, adieu naïveté bonjour indifférence. Je ne suis pas pressée.
Ah ah ah, je viens de voir les photos et vidéos prises cette nuit, c'est grotesque j'adore ! Le must est quand même cette vidéo prise à Bastille avant de rejoindre la deuxième party, je suis dans la rue et je passe devant une soirée où Sabine Paturel chante "J'ai tout mangé les chocolats..." et je chante comme un gai pinson, la vidéo s'achève sur une petite phrase bien pensée à 4h : "on va s'en sortir". Je m'adore parfois, je vous le dis, la vodka entretien la lucidité, aucun doute là-dessus.
Parfois aussi, il suffit d'avoir au téléphone un homme, d'entendre ses peines de coeur, pour se sentir moins isolée dans la cour des grands. Le timing et la réciprocité des sentiments, toujours ces satanés obstacles... On y arrivera un jour, nom d'un artichaut !
Lunaisons en avance, d'où le bordel dans ma tête et à République hier, je ne dirai pas pardon à ceux sur qui j'ai jeté ma colère, j'aurais dû la retourner contre moi mais je ne l'ai pas fait, pas de pardon j'en ai marre de dire pardon.
Je voulais glisser du Piaf mais j'ai pensé que ça ferait trop Jen la dramaturge... Je vous conseille malgré tout de réécouter La Foule, Emporte-moi (elle sonne Lelouch), Tu es partout et la très envoûtante Je t'ai dans la peau.
Et parce que j'aime bien me faire traiter de sale bobo je vous laisse avec la chanson de Biolay dont le refrain me claque toujours autant le coeur à vif; je suis guimauve même dans le spleen et si ça ne vous plaît pas c'est le même prix (Benjamin, je t'aime moi !)...
19:25 | Lien permanent | Commentaires (21)
vendredi, 04 janvier 2008
Oh ! c'est beau.
Dans la série "Jen joue (mal) à bobonne", voici sa dernière trouvaille en cuisine. Je vous laisse deviner ce que c'est...
21:00 | Lien permanent | Commentaires (41)
mercredi, 02 janvier 2008
Ou pas.
Meilleurs voeux, mes amours ! God bless quelqu'un tout sera grand et enrichissant cette année alléluia mes frères chantez avec moi !
17:54 | Lien permanent | Commentaires (10)
Mes meilleurs aveux pour 2008
Me font chier avec leur bonne année, t'es obligée de répondre et ça te saoule, tu sais pas comment tourner tes voeux sans que ça sonne tradi-cheap, je reçois même des bonne année par sms de numéros que je ne connais même pas ! Les voeux ajoutés aux putains d'étrennes, c'est trop de courtoisie et de bons sentiments pour moi. Merde, c'est bien gentil et tout et tout mais moi ça me gonfle.
2008 TU ME FAIS AUSSI CHIER QUE TA COUSINE, TOUTES DES RELOUS ces fucking new year de merde avec leurs coutumes à la con !!! Alors BONNE ANNÉE À TOUS UNE FOIS POUR TOUTES !
(en 2008 je reste aussi grossière)
Je n'arrive visiblement pas à faire entendre à ma seule pote fonctionnaire (faut l'aimer !) que je n'ai pas le même emploi du temps qu'elle et que donc non, le mercredi après-midi c'est pas la récré à Rivoli pour moi, j'ai comme un sentiment de malaise quand on m'envoie des mails hyper travaillés pour au final me dire que 2008 sera la plus belle année de ma vie, je n'ai aucune envie de dire bonne année sauf à mon kiosquier, point final.
Et comme en 2008 j'ai comme seul objectif de continuer à merder avec le sourire comme je l'ai toujours fait malgré moi, et ben je suis heureuse de raconter mes joies et mes peines à l'andalou ce soir, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis je suis donc brillante; je n'ai aucune ambition de changer ma face du monde ou alors si, mais c'est rare et souvent apocalyptique alors en 2008 vous arrêtez de m'envoyer vos conneries de voeux de merde ainsi je ne culpabiliserai pas en "omettant" d'envoyer les miens.
(ok, les bonne année des ex/targets, ça j'aime bien)
Vous voulez la vérité ? En 2008 je suis toujours aussi perdue parmi les élans de mon coeur d'artichaut, en 2008 j'aimerais et je détesterais devenir un coeur de pierre. En 2008 je continue les trémolos j'enchaîne les passions et ses déceptions en 2008 je reste.
16:45 | Lien permanent | Commentaires (9)
mardi, 01 janvier 2008
En 2008...
Je digère mal les pruneaux chauds, j'écoute en boucle Le Klub des 7, je bois trop de vodka et je continue d'envoyer des sms sous son influence, je dis non au chignon sans pagaille, je laisse la table prendre feu persuadée que mon voisin sauvera femmes et Jen, je reste désordonnée et impulsive, en 2008 je ne change strictement rien. J'arrêterai simplement de penser que les pruneaux caramélisés, c'est de la tuerie.
(En 2008 j'arrête aussi d'entrer dans la chambre d'O avec une libido suffisamment alerte pour avoir envie d'embrasser et de caresser mes potes.)
En 2008, au petit matin, il y a des pétales rouges sur mon chemin (et aussi une crotte de monsieur B. au cabinet, une île flottante en l'honneur des pruneaux j'imagine, merci trop aimable monsieur... je t'aime aussi !).
PS : Jen, en 2008, est toujours aussi attirée par la vidéo quand elle est un peu ivre. L'abus d'alcool est dangereux pour l'auto-crédiblité... (je pense assumer cette vidéo à peine trois heures)
Et bonne année.
(Elle chantait Pretty killer au creux de son oreille.)
Edit 20h03 : En 2008 je meurs peut-être.
En 2008, j'aimerais bien être le lapin malmené de Vincent Gallo.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (13)