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lundi, 19 novembre 2007
Nous danserons, la nuit célébrera le petit jour et nos lèvres scintilleront de mille gouttes de vodka heureuse
Pique-nique suédois; grande veillée slave.
La fraîcheur ne deviendra qu'un souvenir solitaire lorsque le train offrira au sol glacé de Berlin la poupée russe qui joue et chante la gourmandise, la nostalgie, la peur et toutes ces choses que tu ne réserves qu'à la plume insoumise, aux espaces qui ne demandent qu'à se laisser espièglement conquérir... Le mot sent le soufre, les images valsent à tous les temps, impératif surprends-moi, présent abandonne-toi, le mot est animal et aristocratique, le désir diabolique et sulfureux honore ton apparition, les entrailles de la passion pour une éternité au froid, réchauffés par l'alcool, la soie humaine et la rage sensuelle, dévorons-nous, ne léguons rien aux ignorants devenons vautours, charognes; perdons-nous au premier regard et la vie sans suite, dignement, demeurera éternelle.
Saint Peterbourg est à vous, envahissez-là !
Mots "franchements cons" dédiés au romantique un peu trop malin du moment. Plaisir du soir, toi. Quant aux autres, ils n'ont qu'à savoir manier un peu mieux leur stylo, leur mèche ou leur sexe ! Je plaisante... un peu.
20:25 | Lien permanent | Commentaires (8)
Trois jours avec des coeurs sur les fesses
Samedi je me suis souvent ennuyée devant Control. J'ai quand même versé les larmes à la fin attendue en imaginant un ami se pendre. Je suis quelqu'un de très optimiste.
Dimanche nous avons atteri à contre-courant d'une manifestation de vieux qui exigeaient la fin des grèves. Des banderolles "Stop la grève", "Faites l'amour pas la grève". C'est absurde, la grève permet justement de baiser bobonne le matin.
Aujourd'hui j'ai bien cru que je ne réussirais jamais à rentrer chez moi.
Trois jours avec un ex, c'est un peu beaucoup. Mais c'était "chouette". (J'ai peut-être poussé le bouchon un peu trop loin en tentant de lui ouvrir les yeux au bout du treizième verre de vin à La Fée Verte; il fallait bien que quelqu'un le fasse, je crois. Au moins j'aurais essayé.)
La grève, j'aime bien. C'est la merde, je râle toute seule dans le métro mais ça me plaît, ce bordel.
13:30 | Lien permanent | Commentaires (11)
samedi, 17 novembre 2007
Norman, l'écho
Un sujet sur Norman Mailer dans Esprits Libres. Une interview. Comment vivait-il son pays ? "Je l'aime. Je le déteste. Je suis furieux contre lui. Je suis proche de lui."... et ainsi de suite, tout en contradiction.
Un homme qu'on qualifiait de provocateur.
Quelle est votre définition de la provocation ?
samedi, 9h53 : Gérald Genty sur iTELE. On commence enfin à parler de ce mec, il était temps ! Petite chanson en douceur pour ce samedi matin (que j'écoutais en décembre l'an dernier, la phase pourrie de 2006 pour Jen) : L'avion. Un tour sur iTunes, allez !
01:10 | Lien permanent | Commentaires (11)
vendredi, 16 novembre 2007
I'm dreaming of a white Christmas...
Sinatra depuis l'après-midi.
Je rêve de me lever le matin et de découvrir des toits blancs, une cour pavée puzzle, des faux gens heureux dans la rue, un sapin et des cadeaux partout au pied, une odeur de clémentine plutôt que des cendriers dégueulasses... Ca y est, j'entre dans le trip Noël avec mensonge et bonheur. Je suis une petite fille, je vous jure, ça m'a pris comme une envie d'arrêter de baiser. ;-)
(Ne pas penser que chaque acteur une fois la scène tournée filait picoler, se taper une pute ou se faire vomir, rester dans l'image d'Epinal, garder le sens magique du Noël mytho, merde laissez-moi avoir sept ans !)
JE SUIS HEUREUSE !
Edit : Je trouve ça cucul guimauve relou mais comme il semble que je sois tout cela aujourd'hui, un petit coup de buzz pour La Journée du Bonheur
Si ça vous branche d'ajouter la journée du Bonheur sur le calendrier, c'est là-bas, signez le manifeste et... souriez. (une journée pour se sentir heureux, c'est con, trop ricain comme concept, l'impression d'entrer chez Gap. Inutile donc indispensable, mouais, pas toujours quand même. enfin je dis ça suis une pourrie, je fais du buzz de merde, désolée mon chéri mais merde, je t'avais dit, je trouve ça guimauve votre truc bon mais si, JOURNÉE DU BONHEUR POUR TOUS - là, je mens, suis trop la française type pour aimer ce genre d'idées happy face.)
Edit bis : "trop ricain pour moi", la journée du bonheur mais ça ne m'empêche pas de me mettre en mode nian-nian devant des films US happy face 50's, Jen et la contradiction de bas étage. Et en plus ça me fait rire. Zou, je retourne bosser.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (7)
jeudi, 15 novembre 2007
Je veux des bébés mi-gitan mi-bobo à la mèche frisée et aux mains fines !
17:49 | Lien permanent | Commentaires (9)
Maison-Boulot-Dodo (et suppo le dimanche ?...)
Faut vraiment être une connasse pour picoler en soirée quand le matin on se réveille avec une infection urinaire.
Faut vraiment être à côté de ses pompes pour aller à la banque dans le but de demander des RIB et en repartir avec un compte vide, un moral en berne et évidemment nul RIB en main.
Faut vraiment être une grosse feignasse pour trouver la rue Madame aussi loin qu'Issy-les-Moulineaux.
Je suis congelée. Petite phase d'hibernation tant que les sous ne sont pas là et que Damart n'ouvre pas une boutique à Odéon.
Damart, oui.
Et ma facture téléphone avec 170 euros de plus que d'habitude et 80 sms de merde que j'aurais dû m'abstenir d'écrire bourrée.
Fait chier.
Tant pis si je me mets quelques copines à dos depuis lundi, maintenant je mets du poing sur la table et je ne me laisse plus bouffer par les envies des autres. Si je veux de l'espace, je le prends. Si mes priorités diffèrent des leurs, tant pis. MERDE. Trop bonne, trop conne. Phrase de blaireau que j'applique désormais énergiquement ailleurs que sur MON visage. Et puis bosser à fond un temps au lieu de parcourir des torses qui de toute évidence manquent de saveur ne me fera pas de mal, bien au contraire. Bon, entre nous, je ne pense pas tenir plus de dix jours grand maximum mais aujourd'hui,la volonté est là. Travailler, écrire (voire même faire un peu de sport, on fait semblant d'y croire) et attendre les chèques pour repartir de plus belle dans la nuit qui m'évite mille et une questions inutiles. L'utile quelque temps, le bordel après.
14:30 | Lien permanent | Commentaires (13)
mercredi, 14 novembre 2007
Faites vos choix
Il y a le mec qui te reconnaît à La Palette et t'envoie un mail pour te dire qu'il était là, qu'il ne t'a pas saluée alors qu'il savait que tu prenais un verre ici ce soir. Je trouve ça ridicule.
Il y a au même moment Paul, le mec rencontré il y a quelques semaines en soirée (le mini-Basquiat du PP avec qui j'avais passé un bon moment au lit) qui m'appelle pour me faire savoir que ce soir il est à moi si je veux.
Pourquoi j'ai mes règles, bordel de merde ?!!
edit 0h38 : finalement je m'en moque. Pas envie de le revoir. Jamais vraiment envie de les revoir, sauf si j'ai des sentiments naissants. Pourtant il est canon. Constat du soir : je m'en sortirai jamais !!! ;-)
22:10 | Lien permanent | Commentaires (16)
Maman, chéri et moi
Ma mère qui se déshabille, foutue comme Kate à vingt ans, en train de fumer sa clope au balcon pour exciter mon mec alors dans mes bras sur le canapé, j'aime pas trop.
Logique, je fonce sur ma mère pour la rouer de coups. (Kill Bill ou Jen, même combat.)
Heureusement, au final mon mec bandera dans mon lit pour mon minou.
Mon inconscient aurait-il un message à faire passer ?
PS : Si vous ne connaissez pas encore Little Britain (honte sur vous), regardez Canal+ ce soir vers 22h, vous allez adoooooooooorer.
(Sainte Rita c'est de la merde, je suis un animal, énorme envie de cul... quelques heures plus tard, j'ajoute : c'est de la merde qui dépanne quand même bien.)
13:35 | Lien permanent | Commentaires (10)
Loney, Dear et bonne nuit
J'aime, ça m'apaise, m'éloigne très vite des tracas de la journée et du reste.
Le trip communion avec le public et les crevards alcoolisés en backstage, ça me fait toujours plaisir. Les plaisirs simples, sourire...
Loney, Dear, Patrick Watson, Fink, Fionn Regan... N'abusez pas en période fragile (n'est-ce pas, voisin qui ne veut pas me sauter...).
Jen apaisée, lecteurs irrités. ;-)
01:40 | Lien permanent | Commentaires (8)
mardi, 13 novembre 2007
Cystite
Maintenant j'en suis certaine, je sursomatise.
Jen heureuse de retrouver les brûlures, la cuvette avec la bouteille d'eau et l'impossibilité de rester patiente et debout plus de vingt minutes.
Ogresse.
En même temps, cela faisait quatre jours que ça brûlait et piquait au réveil...
14:35 | Lien permanent | Commentaires (8)