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jeudi, 03 mai 2007
Fais gaffe à l'amour
Je finis par penser que jamais je ne vivrai à moins de 500 km de lui. Je crois qu'il ne bougera jamais à Paris. Et moi il n'en est pas question et la seule fois où j'ai envisagé un taff à Lyon, il m'a dit non. J'ai l'alcool triste. Ce soir. Et le pire, c'est que je crois être trop objective. Je n'aime pas le footing parce que je trouve ça absurde courir après du vide. Suis comme les chiens, j'ai besoin d'un os. Ma carotte, elle n'existe pas. Trop con, trop humaine. Comment s'investir parfois avec peine dans une relation qui à terme ne s'estime qu'en kilomètres ? Je finis par me dire qu'il me mène en bateau, juste parce que ça le
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Pourquoi donner raison aux jaloux ?
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Coca light et Jess
C'est quoi ces changement climatiques de merde ? Je rentre gelée, nez qui coule et tout le bordel. Seul avantage : ça réveille. Mais ce qui réveille encore plus, c'est de taper anthrax dans google image... (A moi aussi, ça m'a foutu la gerbe.)
Sinon, rien de nouveau mais en apprenant une petite info off sur l'univers blog, je me dis encore une fois que certains devraient se calmer côté dents longues, attention au clou rouillé sur le parquet... C'est bien d'avoir de l'ambition et de rêver d'appartenir au monde merveilleux de la comm (!) mais le talent et le charisme, c'est pratique. Je dis ça je dis rien.
Sur ce, je vous laisse avec mon titre du moment et file bosser : une semaine pour bosser sur les blogs, préparer des papiers mode pour un nouveau projet, commencer un autre et débuter le travail de réecriture pour un petit truc qui me tient à coeur. Bref, je ne chôme pas. Et la tête dans le travail, c'est utile pour ne pas ruminer les déceptions sentimentales.
Maintenant, music et activation des neurones !
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h
No way ! J'irai pas jusqu'au Palais de Tokyo avec ce temps de chiottes. Trop de pluie, trop défoncée, je peux pas.
Et voilà, encore deux potes qui se prennent ma seule et unique résolution de l'année en pleine face, en l'espèce l'égoïsme à outrance. Je viens de passer deux semaines à dire oui ou non sans contraintes, c'est pas aujourd'hui qu'on va me refaire le coup du chien battu (oui, oui, je parle de toi, et aussi de vous deux mais merde, c'est bon, c'est pas gra-ve).
Alors comme c'est ma première soirée seule depuis longtemps, je me suis dit "pourquoi pas vous faire signe de vie...". Donc me voilà. Si vous vous demandez ce que j'ai foutu depuis la dernière fois, bah en gros je me suis ressourcée en Bretagne (des années que des vacances ne m'avaient pas autant été bénéfiques) puis j'ai fait la conne depuis. Enfin la conne, non, je me suis amusée, c'est tout. J'ai vécu à l'ancienne... sans me soucier de rien, juste ma pomme et ceux qui gravitaient autour. Bon la vérité, c'est que j'ai pris un pied fou à me lâcher et qu'il y a un truc en moi qui s'est éteint, je sais pas quoi, mais je sais que c'est cool parce que je suis bien, je vois la vie simplement et bordel, ça fait du bien !
L'auteur de ce blog remercie tout particulièrement le syndicat d'initiviatives de Quiberon-Belle-Ile, les niniches, les crevettes, le héros de mon 31, le chien battu n°1, la folle de ma vie, l'accro aux rendez-vous clandestins, la SPA, la Colombie, Architecture in Helsinki, Dieu pour m'avoir donné cet énorme et hideux bleu noir, marron et jaune sur le genou droit suite à une soirée beaucoup trop arrosée de Champomy, la concierge de l'immeuble de si gentiment insister du regard lorsqu'elle me croire de peur que je ne pige pas que mes étrennes tardent à venir, Pepito, la testostérone, Eres, Zadig&Voltaire, Yves Saint Laurent et la chaleur d'Enrico Macias - oups, Enrico, c'est pour le blog d'à côté, toutes mes excuses !
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Direct 8 : le culte du crétinisme
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J'en veux une !
Je voudrais aussi un mec derrière et un chien aux pieds, les cheveux aux vents, blonds et fins, un débardeur ultra-léger et une chaleur à crever, l'insouciance et le museau frais, l'envie de rien et tout le monde, bref j'ai envie que la pluie cesse de ruiner mes dvd dans la cheminée (l'eau coule sur les coffrets et je ne fais rien), j'ai envie d'avoir le soleil à Deauville et la paix aux Antilles, j'ai envie d'ignorer les soucis et de changer de peau. Mais non, on garde la peau, on apprend minutieusement à suivre les coutures jusqu'aux plus anciennes et on attaque.
Non, pas un jeu de mots.
La pauvre petite fille riche, oui. Et non.
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14:10 pm
A cette heure-là, mon avion décollera. Retour dépendant de ma volonté. Et la volonté, elle en a pris un coup. Ca chie dans ma tête. Et l'andalou ne sera peut-être plus là à mon retour. Je prends le large avant d'avoir une longueur de retard... Aucune idée de ce que j'ai envie de devenir, mais je sais à qui je ne veux pas ressembler. C'est déjà pas si mal. Maintenant, reste à savoir si le retour se fera en célibataire et dans ce cas, l'avion aura un peu de retard. Désolée.
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Tourne la page
Avec ou sans moi. Mais tournons la page. Comme dirait l'autre, il y a le ciel, les oiseaux et la mer... Que de belles choses autour de nous et des parasites que nous laissons entrer par lâcheté ou aveuglement. Je repense à ce poème de Rilke... Pour écrire le début d'un vers, il faut avoir vu, senti, humé, touché, appris, compris...
S'évader quand on en a besoin, c'est un luxe mais essentiel. S'engraisser pour l'hiver autour de churros au chocolat avec un bon petard de derrière les fagots, échanger avec ce garçon qui tombe le masque du séducteur pour souffler avec toi les bougies de la vie, donner son amitié et comprendre pourquoi on a tant besoin d'être entourée dans certaines périodes de sa vie. Bien entourée. Se retrouver perdue dans une ville où on a soudainement envie de tout plaquer pour elle. Rester à Chueca, pourquoi pas ? Serrano, c'est pas mal non plus, pour la petite bourge que je suis. Hmmm... Laisser les heures filer comme des étoiles et laisser s'échapper ses nuages gris qui vous font mal aux yeux, bleus, sensibles. Et revenir.
Revenir la tête pleine de petites joies, les yeux pétillants, les pieds fatigués mais bien là, sur terre.
Tout n'est que souffle, respiration, inspiration. Le bonheur se partage, se transmet, se communique.
Pas besoin de s'emmitoufler dans un manteau trop grand ou trop petit pour soi, trouver la bonne taille. Et en attendant de dénicher la pièce rare, garder au fond de soi ce sourire, ce "c'est etonnant !..." et demander la cuenta quand l'heure du salut sonnera.
Pour moi, pas de doutes, le salut n'est pas pour demain, j'ai tant de choses à vivre...
C'est drôle, je n'ai plus envie de me laisser gâcher la vie par des égoïstes. Parce qu'aujourd'hui, je ne suis plus égoïste.
Le mon
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Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! MAMAN, NON SEULEMENT TU ES PIRE QUE LE KGB AVEC PAPA MAIS EN PLUS TU VIENS DE ME RACCROCHER AU NEZ, JE DÉ-TES-TE !!! PUTAIN MAIS MERDE...
Ouais, et inutile de faire genre tu n'as pas lu cette note...
Putain...
(La journée paix etc, c'est fini.)
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Le fenouil, l'éjaculation précoce et les meufs à mecs paumés
"Tes vraiment dégueulasse, je veux plus jamais te revoir..."
L'abus de TTC est souhaitable pour le bon fonctionnement du coeur et de la raison.
Ecoute ça, babe...
J'ai rencontré un mec, mon coeur s'est déglingué en voyant son joli minois.
Je voulais l'embrasser mais le chevelu n'osait pas.
Lorsqu'il a enfin osé, j'ai chaviré.
Puis est venu le grand soir. Grand soir s'avéra petit et décevant.
Comment dire à un mec que trois minutes ça ne suffit pas ?
De toutes manières, je ne comptais pas em marier avec un mec qui me propose d'avoir "des amants pour le cul".
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