Made in Rive droite

Mon p'tit vieux s'appelle Absurde. Mon p'tit vieux préfère qu'on l'appelle Mon P'tit vieux. Il pourrait vous parler des heures du vide de ma vie et vous donner le frisson tellement il dit vrai. Paraît que les amours sont illusoires, qu'elles ne sont que mensonge et déni de soi. Faux. Je mens encore mieux que je ne croyais alors.

Nos grands-parents avaient les lettres, nos parents le téléphone et moi, avec mon p'tit vieux, nous sommes des amants modernes mais rétro. Nous alternons tout ce qu'il est possible d'alterner : le chaud le froid, le grand le petit, l'absolu le concret, le vrai le faux, le rire le sourire, la détresse l'euphorie, le besoin la satisfaction, l'être le paraître, lui et moi, tu et vous. Mais tout se complète. Pas besoin d'écrire une attaque, une chute, tout n'est que force du présent, un présent incroyablement juvénile. Mon p'tit vieux et moi, à nous deux, n'avons que mille ans et quelques poussières de jours. Laissez-moi quitter l'âge d'or, je pars rejoindre l'éternel absurde.

Humiliation suprême en ouvrant ma messagerie :

" Journaliste pour l'mission confessions intimes, je voudrai m'entretenir avec vous car je prépare un reportage de 20 minutes sur le fièvre acheteuse.  pouvez vous me contacter. voici ma proposition de reportage valable jusqu'au 31/12/06 pour l'émission confessions intimes diffusée sur tf1 sur la thématique: de la frénésie d'achat

 Vous voulez essayer de comprendre ce comportement et voulez trouver une solution.  Grâce à un thérapeute  au cours du reportage, nous vous proposons  de prendre conscience de votre problématique, de comprendre les circonstances qui l'occasionnent."

Le prochain ?  

La sincérité ne me fait pas peur (merki jenifer). C'est pourquoi je vous avoue que ce soir, je me moque du CPE. Le week-end commence, le champagne a commencé à couler (un apéro avec mes boss), je veux du vide. Deux jours pour ne penser qu'à des choses futiles, penser à moi.

En rentrant, j'ai juste eu le temps d'acheter des carottes râpées (en vrai, j'ai pris une part de pizza, un dentifrice et du champagne); au moment de payer, la radio passait un titre de Mathieu (Johann) de la Star Ac' 4, ça m'a fait quelque chose, de bête, j'étais émue. Pleins de bons souvenirs...

Je vous écris cette note en écoutant une chanson de Jenifer, je télécharge Jenifer. J'aime les chansons cucul. Et sa chanson "J'attends l'amour" me rappelle Ninie. Sur Star Ac', quand les boss n'étaient pas là et que je bossais avec elle (il y avait des roulements), je prenais la guitare du chef de projet et je faisais ma conne, on rigolait, c'était une époque vraiment agréable, insouciante et heureuse. Comme aujourd'hui, avec un an de moins au compteur.

Vous ne devez vraiment pas me trouver fiable. Je ne le suis pas. Enfin, si. Avec mes amis et dans le travail, je le suis, assurément. Mais avec vous, non. Ce blog regorge de sentiments et de réactions dont je ne suis pas souvent maître(sse). Vous êtes à la fois mon psy, ma mère, mon père, mon confident, mon ennemi, mon ami, mon compagnon de galère, mon moi, mon autre moi, vous êtes aussi le reflet de mon âme. Cette partie intime de moi que je livre ici, je l'accepte ou la refuse. Je la refuse quand je lis ma vérité au travers des commentaires ici et là. Et ce soir, je vous confie un secret : je sens battre mon coeur quand ce blog m'indiffère. Ce soir, il mfd

L'avantage avec les cons, c'est qu'on peut leur mentir sans culpabiliser.

Après quelques mois de cristallisation belle, logique mais un peu trop envahissante, je retrouve enfin mes marques. Vivre sa vie, tout simplement. J'ai enfin trouvé le bon rythme pour allier boulot, sorties (bah ouais, au final, j'ai toujours une vie de célibataire si je regarde avant et après l'andalou ! Les flirts en moins, éviemment.) et Lui.

Je suis bien. L'équilibre. Le mien, pas toujours très sain ni serein pour certains mais pour moi, ça marche. Happiness. Party. Love. 

Alors ce soir cocktail champagne et après... peu importe, tant qu'on s'amuse, bordel c'est bon de dire merde à l'addiction 

Ai envoyé une photo pour un article : bonne gueule de quiche dessus. Pas grave.

Ai trouvé le temps d'être touchée par François Rollin : foncez le voir à la Gâïté si ce n'est pas encore fait : le temps passe aussi vite que les joues souffrent tellement on rit : juste, tellement juste... Ce mec m'émeut.

Ai enfin trouvé le déclic pour bosser sur un des projets du moment. Merci à la bonne personne.

Mes stores sont encore fermés mais au bruit que font les roues des poubelles (Ma concierge fait tout le temps le ménage. Incroyable.) dans la cour, je devine qu'il a plu. A moins que nous soyons mardi...Mardi,

J'avais écrit un autre truc puis j'ai laissé en brouillon. En fait, ça fait déjà quatre cinq notes que je laisse en brouillon, je les trouve sans intérêt. Du coup, je n'ose pas relire les archives de peur d'affronter la réalité : les cons avaient raison, ce blog est nul ! Au secouuuurs ! Je déconne. Enfin à moitié, comme d'habitude. Enfin bref, iTunes, The Streets.  Un bail que je ne l'avais pas écouté ! Ce titre, putain le nombre de fois que je l'ai écouté, incroyable... Il y a un peu moins d'un an, je me mettais un titre en boucle, du réveil jusqu'au taff et même au taff, en boucle dans le casque, ça me laissait concentrée et très inspirée, je dois dire. Et je réalise que je connais la rue Martel et ses deux fous depuis un an, putain le temps passe vite quand même ! Enfin voilà, The Streets, enjoy ! (Si t'aimes pas, franchement ça craint. ;p)

Est-ce parce que mon cerveau est en surchauffe depuis des heures ?

Est-ce parce que j'ai envie d'effacer certains numéros de mon téléphone car plus envie de les voir ni de les entendre ?

Est-ce parce que j'espère avoir bientôt mes règles ?

Est-ce parce que le trait était à droite ?

Est-ce parce que je dis oui à tout le monde alors que je risque d'annuler au dernier moment par manque de temps ?

Est-ce parce que je sais qu'ils vont tous m'en vouloir et qu'ils auront raison ?

Est-ce parce que je suis à deux doigts d'ouvrir la fenêtre et de pousser le plus grand cri primal de tous les temps ?

Est-ce parce que j'ai envie d'effacer les 3/4 de ma blogroll ?

Est-ce parce que je n'aurais pas dû tomber en deux jours sur des films où les mecs mentent à leur nana avec un grand sourire ?

Est-ce parce que je suis épuisée ?

Je crois un peu de tout ça, confusion. La bonne impression que je risque de passer les prochaines semaines à travailler non stop. Envie de voir L. samedi soir, envie de prendre le thé lundi avec S., envie de dormir avec machin, envie d'oublier machine, envie de voir V. mardi, envie de déjeuner avec E., envie de boire un coca avec T., envie de rigoler avec P., envie de dormir, envie de prendre le temps comme je le prenais il y a encore quelques jours mais là, c'est tout simplement impossible. Envie de passer du bon temps mais je préfère malgré tout appeler ma banque et constater que tout va bien. Le pire dans tout ça ? C'est que je suis très lâche et que je n'ose pas dire à tous ces gens que je suis certaine à 80% de ne pas pouvoir être là le jour du rendez-vous convenu depuis une semaine ou plus. Je suis en mode taff. J'ai merdé par ci par là, je n'ai plus envie de tout envoyer en l'air par simple voeu de futilité. 

Je vous invite chez moi, VENEZ...

TOI AUSSI, TU PARLES LE BOBOLAIS ?

Un conseil : apprenez les bases de mon DIALECTE. Elles vous seront utiles pendant nos expéditions rive droite.

Sans déconner, partez en vacances à Bobo-Dioulasso : le Burkina, ça vous gagne !

Ouh la, je vire fredienne, faut que je me couche...

(Oui, heu, concernant les drapeaux, j'ai pas su les enlever donc vous faites comme si le fond était rose Barbara Cartland avec des fleurs façon Queen mum et comme si le bonhomme à droite était remplacé par, heu, rien. Merci !)