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lundi, 21 mai 2007
La (c)rétine
11:35 | Lien permanent | Commentaires (11)
dimanche, 20 mai 2007
In love whith my gouines
Yo, cousines, merci de dire à tout le monde que j'ai trouvé un taenia solium dans la cuvette de mes chiottes en arrivant... Je vous adore ! (Cela dit, c'est peut-être au voisin, hein. Ou alors il est à moi et c'est trooooop coooooool parce que ça expliquerait l'aiguille de la balance qui stagne alors que je bouffe comme femme enceinte ! ah ah)
(IK : guest star, c'est bien aussi, hein. Enfin bon, j'imagine au vu des lèvres noires de la première vidéo que l'orthographe est morte à la troisième bouteille cette nuit donc ça va, tout va bien.)
Et vive l'underground bordelais plus under que ground ! ;))
13:35 | Lien permanent | Commentaires (5)
Au dessus des nuages et après, moi non plus, je n'ai plus peur
Dans l'avion j'ai dévoré la fin d'une histoire. Une histoire qui semblait être la mienne sous de nombreux aspects. Louise, Alex, Inès et ce nouvel appartement où le poison n'entrera plus. Grosse claque : tour à tour j'ai compris ces autres qui ne donnent rien, perdu le fil de mes pensées dans mon passé, ri de toutes ces visions que je partage au quotidien et j'ai atteri. Il faisait gris mais j'avais chaud.
Dans l'avion, je sentais mon poignet pendant les secousses. J'étais passé à la parfumerie Duty free de mes deux à l'aéroport de "Pointe à Peter". Son odeur me faisait ni bien ni mal, elle m'apaisait comme un doudou pour jeune femme. Contemplative devant une telle prise de risque qui s'avéra agréable.
En rentrant, j'ai voulu trouver ma chance au hasard des rayons d'un magasin de disques pour jeunes cons et j'ai choisi un album qui m'appelait, la perle du retour.
Bande-son : Montagne buissonnière, Thierry Stremler. (titres 11, 1, 3... tous, je les aimes tous, achetez "Je suis votre homme", il ne mérite pas qu'on le vole ce sentimental-là !)
Nouvelle peau. Encore.
02:25 | Lien permanent | Commentaires (7)
vendredi, 18 mai 2007
J'ai pas enviiiie de partiiiir
Enfin si, mais qu'à moitié.
Tant pis, je resterai tropicalisée à Paris, j'aime bien.
Bon bah sûrement à bientôt pour une note "Tout de toi Gwada me manque" ou alors à jamais si l'avion de nuit s'éclate en mer, se coupe en deux et me laisse morte sans aucune chance de dire à TrouNiz'o qu'il est idiot d'avoir peur.
Petit pincement au coeur. Dernière nuit bercée par le chant des grenouilles, le bébé qui pleure de la case d'en face, le chiot Oseille qui boit son eau comme moi je lèche des Oreo, le vent qui secoue ma moustiquaire, les gros grains qui attirent les crabes, le ventilateur qui masque le bruit des feuilles qui s'agitent derrière les nacots, les margouillats muets qui parlent au-dessus de ma tête et mon bordel, étalé partout dans la vaste chambre.
J'ai pris ma dose de soleil, d'exil, de vrais cools, j'ai pris ma dose d'amour à la con, je suis prête à revenir en force : Paris, me voilà !
(Mais quand même... je boude un peu de quitter tout ça.)
03:01 | Lien permanent | Commentaires (14)
jeudi, 17 mai 2007
Je préfère quand c'est moi
Comme certains blogueurs, j'ai à mon tour eu l'occasion d'entendre des extraits de mes textes, des textes lus par une journaliste sur la radio Suisse Romande.
J'ignorais quels étaient les billets choisis, je "passais" le 11 mai. Je viens seulement de m'en souvenir et je viens donc d'écouter...
La journaliste a sélectionné les notes "Got milk ?" (un court extrait) et "Attendre l'impossible" (texte entier). Drôle. Drôle parce que je me souviens de cette matinée où j'étais à la fois frustrée donc boudeuse et heureuse donc naïve.
Marrant de s'entendre, enfin... En vérité, je déteste, c'est nul de s'entendre parler. J'aurais mis le ton, mon ton, là où il fallait. Mais il était évident de sortir déçue d'une telle rencontre... mes mots et une inconnue, l'intime et le public. Remarque, c'est la définition du blog ! Enfin bref, j'aime moyen mais c'est marrant (même si je trouve en revanche l'idée de lire moi-même mes textes plus... mieux quoi).
Pour écouter mon texte (en même temps, je dis ça pour toi minet, y a que toi pour vouloir écouter ça !), tu vas ICI, tu choisis la journée du 11 mai et l'émission Journal Infime située dans la case 14/15h; là, tu pourrais écouter moi ("ma" partie commence à la minute 26,34'). Marrant quand même, au final.
En tout cas, j'aime bien commencer après Paolo Conte et la chanson qui suit "ma partie" me va très bien, je trouve... ;)
Rien à voir : Ca, Lui, je n'en reviens toujours pas... Vous avez remarqué (je parle aux nanas), il en est moins beau du coup, non ? Avant, je mouillais dans ma culotte en le voyant tremper ses chemises blanches... Maintenant, no way, son costard de vieux et ses rides, il les range et les garde pour Cécilia, j'en veux plus !
Et sa coupe de cheveux, bordel... Lui qui était si beau avec ses cheveux longs de bellâtre enfoiré... pfff, déçue déçue déçue.
00:25 | Lien permanent | Commentaires (18)
mercredi, 16 mai 2007
J'allais oublier... les photos de merde qui font chier les invités.
Un des chiens morts et gonflés qu'on trouve sur les routes
Une des publicités locales qui vont me manquer
Un des gros beaufs qui inondent les plages (mais celui-là, ça va, il est sourd de l'oreille gauche et a pigé qu'il était inutile de me faire chier avec ses histoires de vietnamien qui se fait agresser dans l'allée du club med et de cours de self defense à Jarry)
Un des cars que prend Monique la vieille qui fume de l'herbe pour s'endormir dans lesquels la musique tourne à fond et d'où on voit encore mieux l'effet dévastateur de la chaleur sur les corps pas encore décomposés des chiens et chats au bord des routes ; j'ai surtout pris cette photo en pensant à Schuey
Un des trucs que j'ai achetés ici certainement le cerveau ravagé par la chaleur et d'autres trucs naturels et surtout un des trucs qui vont encore consterner les copines à Paris, toujours effarées par ma capacité à aimer les belles choses comme les ovnis hideux - que moi j'adore parce que j'ai l'impression d'être l'âme soeur du petit Victor de la rue Dieu avec son cartable Chipie décalé et ses t-shirts à la Boogaerts bref je vous emmerde j'adore ce t-shirt et je fais ce que je veux et non je suis pas en train d'essayer de me justifier parce que je sais que je suis en total look Palavas sur cette photo avec mon short mini rouge et rose Barbie et mon t-shirt vintage écolo-maternelle
Sinon, j'ai évidemment plein de photos et vidéos de moi, moi et encore moi : Jen enroulée de papier film pour faire pénétrer la boue anti-cellulite, Jen sous la moustiquaire à l'affût du moustique interdit, Jen au fond du jardin se grillant la cervelle rose, Jen sur le transat filmant le grand con devant elle qui lit debout en espérant certainement la séduire, Jen en voiture filmant la famille de bouseux en paréos cacacheapos et aux dos aussi blancs que ton cul ou aussi rouges que le gland de l'agent immobilier de la rue des Quatre-Vents, Jen se prenant 120 fois pour finalement garder la plus bidon des photos pour une journaliste de Marie-Claire, Jen se filmant pendant l'heure de la sieste juste pour voir comme elle est vilaine après une pigmentation de la peau post-soleil, Jen chuchotant à la caméra pour dire des conneries sur l'avantage d'avoir un goût prononcé pour le chocolat et la menthe à l'eau, Jen prenant ses pieds entourés d'un mètre blanc, Jen Je Je vous aime aussi un peu, parfois.
Envoyez-moi des photos de vous, je les publierai et on jouera à Single, ok ?!!
20:50 | Lien permanent | Commentaires (7)
Final cut
C'est dur de couper le cordon, ça fait pleurer de comprendre que cette rupture est pour notre bien.
Et quand ils ne seront plus là, ma vie tournera autour de quels repères ? Mon enfant, oui, peut-être, s'il y en a un. Mon homme, oui sûrement. mal/heureusement pour les cons magnifiquement pour nous deux.
J'ai pleuré sur le transat, j'ai caché la larme qui stagnait sur l'aile droite de mon nez dans mon bras et j'ai tout essuyé sur la serviette comme si je frottais mon nez pour enlever de l'eau de mer. J'ai pleuré pour une bête histoire de papa mort et de maman veuve mais heureuse. Une petite fille...
Mais là, c'est fini, hein. J'ai oublié la mort des miens dans un beignet au Nutella trop gras trop cheap mais trop bon pour mes cuisses aux poils blonds.
PS suite aux premiers commentaires : mon père n'est pas mort, ce sont juste ma tante et ma mère qui imaginent déjà être veuves toutes deux et habiter ensemble au soleil, et s'éclater à faire du shopping et à nous voir une fois par an. Je suis une idiote mais ça m'a brisé le coeur de savoir que ma mère pense à sa vie après mon père (même si c'est normal à son âge d'imaginer cette hypothèse, j'en conviens) et en plus d'apprendre qu'elle pourrait partir vivre sous les tropiques et me laisser "faire ma vie", non c'est pas comme ça que j'aime le mot famille. La famille, ça n'a jamais été leur truc, je devrais m'y faire....
19:45 | Lien permanent | Commentaires (9)
dimanche, 13 mai 2007
M'en fous de Björk, moi je veux l'Imbécile !
8eme ciel est le meilleur disque de Katerine. Selon moi. A chaque chanson, c'est comme si la petite voix d'antan faisait sonner sa clochette pour nous indiquer le moment de tourner la page... on tombe alors dans un nouvel univers, toujours aussi beau et singulier. Après 8eme Ciel, bof. Vieille conne, sûrement. Mais bof quand même.
8eme ciel est l'album du dimanche qui rayonne. 8eme Ciel est l'album que m'avait fait écouter M. une nuit de défonce dans sa maison de Bougival. C'était sur un disque, à l'ancienne, son frère, clone physique et mental de Houellebecq, était là, nous étions tous avachis par terre contre le canapé vieillot, avec nos thés et nos sourires usés par la fatigue mais conscients de partager du bon son qui s'emboitait dans la liste précise et snob de nos favoris incontournables.
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, enfin il paraît. J'aime pas le gros con mais l'imbécile a son charme, enfin ça dépend. Ca dépend de la taille de son sexe.
J'espère trouver les confidences de ce dîner à la Sautet irrésistibles et charmantes, voire parfaites, sait-on jamais...
Imbécile toi-même !
En attendant, si vous ne connaissez toujours pas ces chansons qui bercent mes rêves et mes dimanches parisiens sur l'herbe tendre, par ici le plaisir...
00:10 | Lien permanent | Commentaires (31)
vendredi, 11 mai 2007
P.A.R.T.Y
Samedi 19, je pose ma valise chez moi, je vois Simon, j'appelle les potes et Lexomil Air France ou non, fatigue ou non, je croque Paris, lèche les narines de Nutella et lève mes jambes le plus haut possible : j'arrive, organisez un sheptel de bonbons, mettez le champagne au frais, préparez les glaçons, nourissez vos lèvres, Jen débarque, paraît qu'elle veut mourir idiote mais rassasiée...
06:02 | Lien permanent | Commentaires (38)
mercredi, 09 mai 2007
Perdu 1 kg
J'aime la reprise de Sexual Healing par Paloma.
Si JB ne veut pas de moi comme le dit son t-shirt, bah moi je veux, et je veux drôlement : quelqu'un le connaît ? Il me rappelle mon voisin Antoine, rue des Canettes, j'étais amoureuse de lui il y a environ 3 ans, lui aussi et j'ai fui. J'ai le droit (oui, encore, je sais...) de tomber amoureuse d'une photo ?
Sinon, de quel endroit avez-vous trouvé les étoiles plus belles et plus nombreuses qu'ailleurs ?
Impatiente de lire le dernier FB.
edit : 23h26 heure locale donc 6h de plus pour vous... Xavier, t'es vraiment célibataire ??? Pas possible... ;)
edit bis : on pourrait croire que je deviens amoureuse de chaque photo qui me plaît, on pourrait croire que j'ai enfin soigné mon bobo au coeur, on pourrait croire que j'ai envie de profiter de l'été pour rattraper le temps perdu... bah ouais, je crois qu'on pourrait dire qu'on aurait raison de croire tout ça ! Enfin je crois, hein. Vous savez, moi et les certitudes, c'est pas encore ça... tant mieux d'ailleurs. Enfin sais pas j'm'en fous. Bon sur ce, je vais me fumer une clope en douce comme une ado à la fenêtre de sa chambre, évacuant la fumée de sa bouche le plus loin possible de l'intérieur de la pièce ; en gros, je suis en train de vous dire que j'ai quasiment arrêté de fumer des clopes. Du coup, j'ai hâte de rentrer pour faire le tour des dealers. Je déconne. Ah ah ah...
edit encore un : je rentre au couvent.
Edit dernier : cet hiver.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (25)