Made in Rive droite

J'ai adoré !

Moi aussi, au prochain relou qui m'emmerde, je lui balance : "Je vais te lécher la chatte !" 

Ce titre, Burning, est juste, par-fait. Excellent. Pour bosser, idéal. Concentrée. D'ailleurs, j'y retourne. Je ne ressortirai la tête de l'ordi que pour manger mon saumon et pour prendre mon bain au tilleul en compagnie de Fip.

On remercie le petit bourgeois qui bouge son corps comme Eddie Murphy l'aurait si bien décrit dans son vieux Show... Merci petit inconnu péteux, continue de bouger tes fesses et tes jambes raides, je suis fan !

PS : je vous conseille également le titre Don't give up, écouté en boucle en septembre, lorsque j'étais encore sur mon petit nuage... 

Depuis que mon père a lu dans Le Matin (ne me demandez pas pourquoi il s'est abonné à ce quotidien de merde, ça lui rappelle juste ses montagnes et les Toblerone cachés à la cave) que Julie Delpy avait vécu dans un 23 m² avec sa famille, je ne cesse de me prendre deux trois réflexions sur ma folie des grandeurs... Pas grave. Papoune me promènera malgré tout dans sa voiture dimanche prochain dans les quartiers où j'ambitionne de vivre très bientôt.

La bourge à Gambetta, ce serait marrant, non ?!! J'hésite entre le XXeme parce que les prix y sont encore très raisonnables (et comme j'achète, je pense que le XXeme sera le futur canal St Martin, me trompe-je ?!! demande-t-elle, terrifiée de s'exiler en haut à droite...), le Ier, le IXeme ou mon cher VIeme. Mais j'ai envie d'un truc assez grand et seul le XXeme m'offre cette possiblité pour l'instant. 

Si je bouge rive droite, je lance Made in Rive Droite en septembre. La bobo chez les pauvres, on devient tout de suite plus cohérent en même temps... dit-elle, toujours terrifiée. (En vrai, je me la pète bourgeoise qui veut vivre près du peuple; en vrai vrai, je veux juste un grand appartement; en vrai vrai vrai, je ne m'imagine pas quitter ce quartier pour de bon.)

Conclusion : recherche quelqu'un qui divorce et qui cherche à vendre rapido son grand 2 pièces dans le VIeme. Particuliers sexy et pas sérieux ne pas s'abstenir.  

Avant de quitter Odéon pour rejoindre un homme entre Quito et Leningrad, un endroit calme où sa femme n'attend plus que moi, je vous laisse écouter Le Bout du Monde de Constance Amiot. J'aime.

La boule au ventre d'avoir à faire des choix.

Des choix que j'ai senti venir pour cette année.

Des choix que j'ai toujours esquivés tout au long de ma vie par quelques astuces plus ou moins assumées.

Mais là, cette fois, la pression est bien là. Insistante. Parce que importante. 

A l'aube d'une vie que je dois tracer, décider, accomplir, abreuver.

Abreuver comme une vache aux lamelles pleines de lait empoisonné par des idées fumeuses, faciles et sans réelles constructions.

Ca fait flipper. Je sais que tout se joue maintenant.

Le timing, ce fameux ennemi ; pour une fois, je suis à l'heure. A moi d'être plus forte que le vent le temps d'une traversée bien dirigée.

Putain j'ai peur mais c'est bon signe, pour une fois. Plus envie de stagner. 

Si je devais mettre en image mon esprit du moment, ce serait un clip coloré, speed, des pas, des enjambées partout, de la vitesse, Paris, le bitume gris et des couleurs de plus en plus pop et violentes et douces à la fois en remontant le long des inconnus de ces rues, Toop Toop de Cassius fort très fort, des traces de c rendant mon pas sûr presque conscient de vouloir bousculer la mollesse ambiante, les incompétents, ceux qui tirent vers le bas.

Envie de laisser derrière moi certaines personnes, la marche est en route. Cela s'appelle l'ambition chez les cons (j'en suis sûrement), le mouvement désirdonné chez moi.

Oui, la marche est en route. Aucune chance de brûler les étapes mais la possibilité d'y savourer chaque larme, chaque seconde de frustration, chaque chance du moment, chaque rencontre heureuse, chaque minute devient enjeu, chaque minute de réflexion, d'activité, minute soucieuse ou trop sûre de moi, chaque minute compte et je savourerai les peines et les bonheurs produits à la force de ma volonté. J'emmerde les cons gris, envie de blanc, d'orange, de rouge. Ma vie entre mes mains, mutation. Bien, très bien, excellent. Peur mais confiance plus forte, résistante, enfin. 

PS : Un clip avec bobo sous c ne signifie pas bobo active sous c. Bobo intelligente actuellement, bobo sous Conviction naturelle. ça ne veut rien dire mais si quand même. 

Curieuse de savoir qui sera parmi nous à la conférence de presse de Bayrou demain...

Que de jolies pensées aujourd'hui pour ma copine : joie, nouveauté, gouffre à pognon et couches qui puent , bonheur, petite main qui serre la vérité du monde, suis toute émue.

Emma, quel joli prénom pour une crevette !

Bon, je viens quand pleurer devant des yeux qui me disent merde ?!! 

         Bande-son pour vous trois : Loulou, Nina Morato. 

J'en ai rêvé alors je vais jusqu'au bout...

PS : Ce n'était pas moi l'anti-héroïne de ce rêve mais c'était bien marrant de ne pas l'imaginer.