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lundi, 06 novembre 2006
Mise au point
Et l'andalou il est très bien. Il est pas tellement chiant en fait. Un peu, quoi. Comme moi. C'est comme ça.
17:20 | Lien permanent | Commentaires (1)
Encore une note pour combler
Et aussi que beaucoup de choses peuvent arriver et surprendre...
17:19 | Lien permanent | Commentaires (3)
Faites pas chier
Ouais ben juste pour dire que je risque d'écrire plein de notes où je me mens.
17:18 | Lien permanent | Commentaires (1)
Fuyez le naturel...
Allez, je me reprends, j'emmerde tous les mecs qui ont fait la connerie de croiser mon chemin ! Je n'ai besoin de personne, je me suis trompée, je suis plus forte que ça. C'est quoi, ce rôle d'abrutie amoureuse dépendante de son amour fantôme ! Besoin de personne, ma nouvelle philosophie jusqu'à nouvel ordre. Et à son image, je vais penser qu'à ma gueule, qu'à mon taff et je vais devenir une de ces connasses ambitieuses qui ne donnent aucune priorité à ses amours. Voilà. Capacité à nier. Changement de personnalité, pendant quelques temps. Enfin je vais essayer. On ne me reprendra pas de si tôt à tomber dans le piège de l'amour. Je m'épanouirai autrement. Dans le travail, comme tous les cols blancs qu'il critique. Fuyez les égoïstes avant de le (re)devenir ! Putain et quand je lis son horoscope (oui, je sais, ce sont des grosses conneries), voilà ce que je découvre :
"VIE PRIVÉE : Vous vous remettez, enfin, d'une expérience douloureuse et un " rayon de soleil " qui entre dans votre vie vous rend plus optimiste. Il est maintenant grand temps de resserrer des liens avec une personne qui saura prendre soin de vous et vous offrir beaucoup d'amour et d'affection.
VIE QUOTIDIENNE : Vous " débordez " de talent, et il est temps de le démontrer à un plus large public. Vous recevrez quelques félicitations, bien méritées, qui vous feront le plus grand bien."
Parfait, il va rencontrer une blondasse géniale et moi j'aurais été la godiche de transition.
M'en fous, je trouverai un mec qui m'aimera tellement qu'il rêvera avec moi, c'est pas possible qu'aucun mec ne se connecte à ma connerie avec aisance et envie, pas possible qu'aucun ne veuille d'un avenir avec moi, impossible qu'aucun ne veuille un bébé avec moi. Tant mieux, il a bien fait de me dire qu'il est incapable d'envisager l'avenir. Moi si. Je m'en fous je m'en fous je m'en fous !!!
Et pour finir, quelques photos de Madrid et d'un accessoire top girly déniché chez VIPS pour bricolgirl meurtrière à ses heures...
Non je m'en fous pas. Mais j'ai pas le choix. Je ne vais pas me lamenter sur mon sort - que je ne nommerai pas tellement je le trouve consternant. En tout cas, si j'ai un conseil à donner : fuyez les mecs qui ont déjà eu une vie de famille, il ne vous donneront pas grand chose. Ou je suis tombée sur un cas social. Je ne sais pas. Bon, j'arrête, les larmes remontent. Dramaturge, oui, gros chagrin, oui, déçue, oui, vilaine gueule, oui, envie de tourner la page, non, envie de trouver un garçon qui se batte pour moi, oui, envie d'y croire, oui, possible d'y croire, bof bof.
15:24 | Lien permanent | Commentaires (5)
Flou, Floue, FlouS
Les circonstances sont tellement injustes.
Une distance qui sépare et devoir s'y soumettre.
Deux personnes qui s'aiment et affronter cette putain de vérité : chemin sans issue.
Envie de vomir mes sentiments, si seulement je pouvais...
Conclure qu'il apparaît raisonnable de s'arrêter ici avant de souffrir pour de bon mais résister.
Coeur... Raison...
Je ne sais pas.
Et ce blog qui ne fait qu'aggraver mon cas. Et pourtant je continue à vous livrer ma vie, enfin ma vision des choses, parce que ça me fait du bien. Difficile de le comprendre, mais c'est comme cela.
C'est atroce d'être devant un tel choix cornélien. Distance de merde.
Ce n'est vraiment pas juste. Trouver celui qu'on attendait un peu et se résigner à lui dire au revoir parce que le voir moins d'une semaine par mois, ce n'est pas supportable. Et se demander comment on peut quitter quelqu'un parce qu'on ne le voit pas assez, c'est absurde. Putain de rencontre... Tellement belle et si fatale. J'exagère pas, c'est atroce de se retrouver dans une telle situation. Enfin ça l'est pour moi.
Et comment réussir à oublier quelqu'un qu'on aime ? Comment accepter une telle défaite ? Putain je n'y arrive pas, j'ai pas envie de me soumettre à cette fin. Et pourtant il faudrait. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie et en même temps, je ne supporte pas ces kilomètres de merde. Putain, pourquoi on déplace pas les terres ? Pourquoi on peut pas télétransporter Paris là-bas ? Il n'y aurait pas un moyen pour se retrouver dans un comic avec un super héros capable de réduire 500 km à 5 km ? Trouvez-moi un super héros ! Trouvez-moi le faux père Noël de grandes surfaces de mes 6 ans, celui qui m'avait dit que tout était possible dans la vie ! Retrouvez Mary Poppins, dites-lui que j'ai besoin d'elle pour faire de ma vie une jolie chanson !
Finalement, cette infortune, quelque part, je la dois à mon blog... Tout a commencé ici et sans doute se terminera dans ce même lieu grotesque. On devrait interdire l'accès des provinciaux à Paris ! C'est une question d'équilibre sentimental ! Putain, calimero cette nuit.
Et cette chanson.... Elle m'évoque l'été, si beau, si aveugle, si grand, boulimique de bonheur à deux. Et là, gros cliché, c'est l'hiver, tout nous sépare et je réécoute pour la première fois depuis septembre ladite chanson et elle me fait un peu mal. Elle me rappelle le train de Suisse pris en cachette de mon père pour retrouver mon andalou, elle me rappelle les apéros sans fin en terrasse, les yeux dans les yeux, ce second rendez-vous là-bas, cette gêne si jolie, cette grâce qui se dégage de l'évidence, tout ça et tout le reste, la scène du cintre était finalement très bien aussi, ce dimanche l'un sur l'autre collés comme deux inséparables sur le canapé, Saint Jean, les morceaux de pâté envoyés sur son torse, sourires... Je veux encore vivre ces conneries du quotidien et j'ai l'impression que le temps et nos inconscients nous refuseront cette putain de petite chance de merde. Injuste, vraiment.
Comment se résigner quand entendre ses fossettes sourire au téléphone m'adoucissent aussitôt l'expression du visage ? Même nos engueulades, j'en veux encore. Je suis dans la merde. Et une merde qu'on veut garder, la vraie merde. Putain...
02:10 | Lien permanent | Commentaires (7)
dimanche, 05 novembre 2006
Jen je t'aime... et mon cul, il est tatoué ?
Il me dit je t'aime, il me dit J'ai besoin de toi. Sans doute parce qu'il a su que sans ces mots (notez maux dans son vocabulaire), je partais. Voilà dix jours que je n'ai pas entendu le son de sa voix. En dix jours, que du silence. Moi, bonne conne, j'ai envoyé deux sms (putain de technologie) de Madrid histoire de dire "je serai finalement encore là à mon retour" et une réponse à chaque fois. Pensez-vous qu'il m'aurait appelée pour savoir si j'étais bien rentrée ? Ou ne serait-ce qu'un mail ? Non, rien, nada. Même pas de miettes. Même un pigeon gagne plus que moi. Et ce soir, un mail laconique où l'essentiel réside là : "je t'appelle lundi."
Moi, amoureuse et oscarisée pour le rôle de la meilleure conne, je reste plantée là, sans rien faire. Mais là, je ne supporte plus. Quand on aime quelqu'un, même si on a l'esprit dans le taff, dans un projet qui vous prend tout votre temps, même si plein de choses mille fois plus importantes que moi se passent autour, dois-je pour autant passer au dernier plan. Et encore, le silence, ce n'est pas un plan, c'est une cache dans laquelle on me range pour me ressortir lorsque le planning de monsieur est moins chargé. Quand on aime sincèrement, on traite l'être aimé ainsi ? Vraiment ?
Voilà, je ne voulais pas en parler ici pour plein de raisons mais à un moment, j'ai besoin de savoir si il y a un truc chez moi qui cloche ou si c'est tout simplement un enfoiré.
Humilation, déception, larmes qui sèchent depuis Madrid et tête haute qui pousse au déclin.
Je ne suis pas folle, sa réaction, c'est bien celle d'un lâche qui fait tout pour se faire larguer, non ?!! Pourquoi il me fait ça ? Merde, quand on aime, on prend le temps d'appeler, je ne sais pas, je marche comme ça moi.
Pourtant, malgré tout, j'y crois ! Je dois être très conne, très maso et trop amoureuse, aveugle, tout ce que vous voulez mais je reste persuadée qu'il m'aime et que je lui fous la frousse. Quand je vous dis que la bobo est très con... Mais je suivrai "son" conseil et je lâcherai pas l'affaire !
Si j'écoute mon âme slave, je le largue comme une hystérique. Mais j'écoute, pour une fois, mon coeur et ma - bonne - raison, je le fais chier, je lui reproche de me traiter comme de la merde mais je squatte sa vie. En même temps, sa vie, en ce moment, c'est sans moi. Une acharnée, putain. Pourtant, d'habitude, ma fierté ne fait qu'un tour et je me barre mais là, merde, ce serait tellement dommage de se quitter ici. Sais pas. Mais merde, donnez-moi votre avis. Et tant pis s'il ne digère pas cette note, ras le cul de m'autocensurer pour son bien être ; mon horoscope me conseille d'abandonner les causes perdues et de penser à moi alors je fonce dans le tas, tant pis. Qui aime bien châtie bien. Jusqu'ici, c'est moi qui subit ses humeurs de merde alors à un moment, faut affronter les retours...
Le pire, c'est qu'en lisant cette note, il va vouloir me dire : "Mais si m'aimer te fait souffrir, on arrête, j'ai pas envie de te faire souffir." Je commence à le connaître l'handicapé des sentiments. Alors mon coco, puisque tu n'es pas foutu de m'appeler pour discuter, je te le dis ici et si ça te gêne, c'est le même prix : aimer, c'est plein de mots que tu n'aimes pas, en l'espèce, construire, partager, donner, gueuler, baver (non, celui-là, tu aimes) bref, aimer c'est pas nickel du début à la fin, tu le sais très bien. Alors ne me fais pas le numéro du mec attaché à sa putain de liberté : on peut aimer et rester libre sans pour autant se défaire de l'attache qu'on a peur de fonder, souder. Ah oui, s'attacher, ça, putain que ça te fait peur ! Et ben faudra pourtant bien t'y faire petit à petit, parce que, que ce soit avec moi ou une autre, s'attacher, c'est la base. Et la base, tu la ressens mais tu la refuses.
Alors arrête de me dire que je ne sais pas faire dans la nuance quand toi t'es capable de faire le mort pendant des jours et donner dans la nuance de merde, c'est à dire que dalle. Moi, je t'aime ; toi, je crois aussi que oui mais je commence à en douter. C'est très con. Alors j'attends que tu te bouges le cul jusqu'à Paris, en coup de vent comme tu sais si bien le faire, et tu me dis en face mes quatre vérités et par la même occasion, tu te mettras face aux tiennes et tu réfléchiras devant un verre de Chardonnay. Je ne mérite pas un silence de mort. Si tu m'aimes, tu te remets deux secondes en question et tu fais face à tes angoisses et tu craches ton amour ou ton dégoût du couple.
Oui, ok, le couple, on en a tous eu des expériences plus ou moins réussies mais si on ne se donne jamais la chance de regoûter à l'aventure, alors on reste seul et con. Les aigris de l'amour, ça va deux secondes, je l'ai été, je le serai certainement à nouveau mais moi aujourd'hui, je crois en moi, en lui, en nous. Et je ne veux pas croire pour deux encore longtemps, soit on est deux à y croire soit c'est un échec et dans ce cas, je garderai la tête haute et je partirai sans t'emmerder. Et si ce con me dit merde, et ben les mecs, je vous la joue femme fatale d'ici deux mois : 10 kg en moins, des robes, des Louboutin de 10 cm de hauteur et un sourire bidon qui à force se fera vrai, si si.
Suis comme Miossec : "Je voudrais que tu vois comme j'en chie pour toi, pour trois fleurs sur le podium, ah ça j'en bave, crois-moi..."
* trolls de merde, lâchez votre connerie habituelle si vous voulez, je me touche dessus.
* andalou, si t'es fâché, bah... c'est bien fâcheux.
* Betty, yeah, bien vu pour la manucure ;)
* ma pote, ma patiente pote, je n'ai qu'un truc à dire : la cuenta, por favor !
* juste pour dire que j'ai la crève et que si toi, oui oui toi, demain, tu pouvais bien m'accueillir chez toi, je t'en serai très reconnaissante : thé vert menthe avec du miel, merci !
* ah et dernière chose à toi, andalou de mes rêves les plus cons : t'es tellement égoïste que t'as zappé ma pétasserie on tv hier : GROS NUL !!! Moi je dis ça mérite beaucoup de douceurs lors de ton passage coup de vent "comment rattraper le coup avec la master chieuse que je me suis dégotté un soir d'ivresse en juin"...
Bon bah je me sens beaucoup mieux maintenant. Un gros poids en moins. Alors là, je sais que tous mes potes vont gueuler parce que je viens de faire exactement le contraire de ce qu'ils me conseillaient (heu, ordonnaient serait plus adéquat), je viens peut-être de me mettre l'andalou à dos mais j'ai vidé mon sac et je vais dormir comme une anginée de 15kg position foetus (ça se dit pas, je crois mais j'ai le droit d'inventer des mots, je suis fiévreuse).
Sur ce, il est presque 2h du mat', je pars rejoindre mon lit qui sent la gerbe de l'andalou (passages coup de vent mais qui marquent, comme les chiens, ça marque son territoire et ça file dans le jardin des voisins voir si l'herbe y est meilleure, pfff).
Sous vos applaudissements...
01:53 | Lien permanent | Commentaires (25)
vendredi, 03 novembre 2006
Madrid, metro Sevilla
00:35 | Lien permanent | Commentaires (22)