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dimanche, 12 novembre 2006
L'avantage...
L'avantage dans une rupture sentimentale, c'est qu'on perd l'envie de tout. Pendant un petit moment. Dont celle de manger. Du coup, ca y est, je suis enfin parfaite dans mon slim ! Autre coup de bol : j'ai pas de cul. (Oui, aujourd'hui, au sens propre comme au sens figuré.) Donc là, le slim, c'est mon nouveau meilleur pote. Une bombasse, la Jen !
Sinon, dans la vie, tu fais quoi à part t'aimer ? Je fume. De tout. Beaucoup. Et la vie paraît plus simple. Alors je continue. A maigrir et à fumer. Et à écrire.
Et je souris tout doucement à la vie et putain elle va pas me sourire, elle va me serrer très fort dans ses bras, je le sais sa race de merde !
Et tu sais quoi, j'arrive même pas à le détester. Non, non. Je fais pire. Je l'oublie.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (15)
vendredi, 10 novembre 2006
Pink... petit à petit.
Normalement, pour la Pink Party, comme son nom l'indique, il faut s'habiller en rose. Mais si j'ai pas envie de ressembler à Porcinet, c'est grave ? Je comptais plutôt mettre mes leggings noirs, mes bottes et une robe-pull grise... 80's style. J'ai trouvé la parade si on me reproche de ne faire aucun effort : une jolie barrette noeud ROSE. Mince, je ne vais quand même pas ressembler à tout le monde, ça me saoule. Et puis le rose, en ce moment, ça me file la gerbe !
Bon vous venez ce soir, hein ?! Ce sera cool, je pense. Je vais en profiter pour revoir toutes ces personnes que j'ai un peu abandonnées depuis un moment pour cause de turbulences sentimentales. Et comme je suis une chienne, je crois que je vais pas mettre de culotte. C'est un bon test. Si j'ai une tâche blanche en rentrant, ça voudra dire que mon chagrin n'est pas si grand ! Non parce que je crois que finalement, j'ai envie d'aimer très fort quelqu'un. Je pleure encore, je ne vous le cache pas. Beaucoup même. Mais tout cet amour, il faut que j'en fasse quelque chose, l'andalou mérite-t-il vraiment que cet amour si vrai si pur meurt pour ses grosses couilles et sa bite moyennement suffisante ? Je crois que non. J'ai envie d'une nouvelle belle histoire, j'ai envie qu'on m'aime, j'ai envie de partager mes bonbons avec un garçon, j'ai envie de vivre, j'ai envie de regarder devant, j'ai envie un jour de dire à mon père que j'aime quelqu'un. Je n'attends plus rien du passé. Et je pense coucher sur le papier les larmes du présent, je veux tenter d'en sortir quelque chose qui ressemblerait à de jolis mots qui, mis à bout à bout, deviendraient une histoire ni jolie ni triste, juste une histoire. Une histoire qui m'appartient, une histoire exutoire. Mon histoire.
Quand je doute, je recule. Aujourd'hui j'avancerai.
Et une belle pensée pour toi et tes mots "touche-coeur". Elle se reconnaîtra.
14:20 | Lien permanent | Commentaires (15)
Suivant !
Demain, une note radicalement différente... TOUTE la vérité sur les constats qui me traversent l'esprit, vous ne serez pas déçus! Plus d'autocensure, plus besoin de fermer ma gueule pour ne blesser/gêner personne, le blog reprend ses droits et moi avec !
Bon, ce soir, Pink Party, soyez là, surtout toi qui-tu-sais, beau dandy...
Aujourd'hui, Jen renaît, la bobo redevient vivante et opeeeeeen, yeah !
03:00 | Lien permanent | Commentaires (13)
jeudi, 09 novembre 2006
Un déchet nommé Jen
Viens de me lever. Couchée à 8h. Parce qu'au téléphone avec l'andalou. Des heures au téléphone. Tu te dis que ça va repartir. Et finalement, tu réalises qu'il tenait juste à te dire qu'"il vaut mieux se quitter trop tôt que trop tard". Évidemment, pourquoi prendre le risque ?! Gueule de bois, vomi encore sur les parois des chiottes, mal au coeur.
Le mieux fut de l'entendre me dire d'aller dénicher un autre mec.
Je n'ai absolument plus aucun de goût de vivre là tout de suite maintenant. Pas d'envie suicidaire ou de connerie du genre, juste plus envie de me lever, de sortir de chez moi. Pas supportable de voir des gens heureux. Des gens, tout court. Tout le monde sauf Lui. Pas imaginable de demander du réconfort.
Pas me morfondre. Juste un peu. Apprendre à ne plus attendre ses mails, ses coups de téléphone, apprendre à ne plus sentir sa peau, apprendre à ne plus penser à Lui. Et lutter pour retenir les larmes. Pas sûre d'y arriver avant longtemps. Je ne sais pas tourner les pages facilement.
Gorge serrée. Prisonnière de mon amour pour lui.
Si vous connaissez un hypnotiseur qui peut me le faire oublier, je prends. Sinon, j'attendrai. Avec le temps, ça passe tout passe, c'est vrai. Mais le temps chez moi, c'est un siècle et des poussières.
Il a fait battre mon coeur tellement fort, "trop fort" selon Lui. Et une musique, secrète, qu'il m'avait envoyée avec quelques mots, j'en avais fait une note. Voici ces notes, je les abandonne ici comme il vient de m'abandonner. Ces notes sonnaient évidence et chaleur, elles ne sont aujourd'hui que douleur et solitude.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (35)
mercredi, 08 novembre 2006
Real
Allez, on fait tourner The_Emotions et on danse !
Et pour regarder la soirée que vous avez ratée parce que vous êtes nuls, c'est par ici... (et non, je n'ai presque pas pleuré en entendant la bande son ! ;p).
J'en profite aussi pour demander pardon à la personne qui a pris mon alcool en pleine gueule hier soir sur msn. Je suis une merde, ne m'en veux pas.
12:50 | Lien permanent | Commentaires (8)
FAKE
Vous venez ici pour savoir ce que vit la bobo ? Pseudo sympathique pseudo con pseudo pétasse ? Tu veux bouffer ton aigreur avec une connasse qui livre ses pensées aux rats des villes et campagnes ? Tu séduis une fille en lui disant qu'elle a des yeux magnifiques ? Tu veux devenir copine avec cette fille qui sourit aux grosses vaches ? Tu veux savoir à quoi ça sert une blogueuse ? Tu veux rentrer dans ma bulle ? Tu veux une place dans ma blogroll ? Tu veux devenir influente ? Tu veux quoi ? Je vous donnerai rien, que du vide, du mensonge, de la vérité qui touche, blesse, dérange, vexe, dégoûte, heurte. Je ne donnerai rien, que la vérité. Et tu sais pourquoi ? Parce que nous ne sommes que vérité. Tu peux jouer la comédie, le drame, comme moi. Mais tu ne trompes personne. Le temps passe à pas de géant. Et qui avance ? Tourne ? La roue, la Terre. Mais sinon, qui ? Un président. Une présidente, peut-être. Les barbus se taillent la barbe mais rien ne change. Que des masques qui varient de couleur, d'allure. Mais la vérité reste, imperturbable. Quoiqu'on dise, qu'on fasse, la vérité est dans ta façon de te tripoter les cheveux, dans ton index qui s'entrechoque avec ton pouce, dans ta façon de border ton gamin, dans tes baisers, dans les yeux de ta mère, dans l'eau de ton bain, dans le fond de tes chiottes, la vérité est là. Inutile de jouer à jouer, inutile. Reste plus qu'à devenir passive. Spectatrice en société, passive en vrai. Actrice avec toi, spectatrice avec moi. Totalement et lâchement passif. Alors voilà ma vérité, mon exhibitionnisme, l'essence brûle mais on fait de très jolis manteaux de paraître dans mon quartier et à Vesoul.
C'était ça ou je me plongeais dans la Bible. J'ai préféré mentir.
00:40 | Lien permanent | Commentaires (16)
mardi, 07 novembre 2006
Le monde est petit. Ah bon ? Oui, parfois.
Vous vous souvenez de ce beau garçon que j'avais pris en photo en bas de chez moi, celui dont le cliché fut retiré de ce blog deux jours plus tard (ok, c'était un instantané volé) ? Mais si, rappelez-vous, il était tombé sur la photo par le plus grand des hasards le lendemain et avait laissé un commentaire, nous nous étions mailés par la suite... Et bien, il vient de m'arriver le même genre de micro événement.
Sur le vol retour de Madrid, il y avait un garçon que j'avais remarqué pendant l'enregistrement des bagages, je ne le trouvais ni beau ni charmant mais il avait un petit quelque chose qui m'avait interpellée. Peut-être ses faux-airs de Sébastien Tellier. Une fois dans l'avion, je remarquai qu'il était au même rang que moi, vraiment un hasard. Au milieu de voyage, je me suis surprise à le regarder, l'observer, j'étais comme hypnotisée. Toujours aucune attirance mais juste une sorte de magnétisme. Je ne saurais l'expliquer. Et encore une fois, j'ai joué la voleuse en le photographiant en douce pendant qu'il travaillait sur son pc. Nos regards ne se sont jamais croisés, je crois bien qu'il n'a même jamais remarqué ma présence. Bref. Il y a parfois des personnes qui vous attirent le regard sans trouver le pourquoi du comment. Ca ne s'explique pas. Tout ça pour en arriver où ?
Et bien, tout à l'heure, j'étais au Dôme à Saint Paul, je prenais un (deux, trois ?) verre avec une amie quand soudain, qui vois-je entrer dans le bar et s'installer sur la banquette en face ? L'inconnu du vol retour Madrid-Paris ! Je vous jure. Je dis à mon amie : "Attends, c'est dingue, tu ne vas jamais me croire...." Et je lui raconte que ce mec, je viens de le revoir en photo quelques heures plus tôt sur mon ordinateur et patati et patata. Je veux en avoir le coeur net, mais je sais déjà, je ne me trompe pas. Je vais le voir et je lui demande s'il n'a pas pris l'avion récemment. Il me répond qu'il ne parle pas français, on parle en espaglish et on conclut la même chose : c'est bien Lui. Je suis retournée à ma table toute conne ; l'anecdote me plaît.
Voilà, une petite histoire sans intérêt dans laquelle je ne chercherai aucun signe, juste pour le plaisir de se dire que le monde n'est parfois pas si grand. C'est réconfortant, un peu.
22:00 | Lien permanent | Commentaires (18)
The greatest
Une sourde et un muet sont dans un bateau.
Qui tombe à l'eau ?
Les deux.
Parce que c'est pas marrant de voir une barque flotter paisiblement, évidemment.
C'est l'hiver. Les apéros se font de plus en plus tôt. A 16h, Saint Paul, vino blanco. Pour oublier que mon bracelet brésilien n'a toujours pas craqué.
Drôle d'hiver. Si tôt, si froid, ça promet !
Comme dirait un petit chauve fort sympathique (comme moi), je suis au milieu du jardin, la goutte au nez et la peau de mon cul se craquelle tellement il fait froid dans ce putain de jardin japonais. Ca y est, je retrouve les bons vieux réflexes de sauvage.
Quand les choses se (dé)font trop simplement, il y a comme un léger goût d'amertume dans l'air.
C'est normal, n'est-ce pas ?
Et pourtant je sais que c'est Lui. S'interdire le bonheur, si vous voulez apprendre, j'excelle en la matière.
13:35 | Lien permanent | Commentaires (26)
lundi, 06 novembre 2006
Voilà, c'est à peu près tout pour aujourd'hui.
17:22 | Lien permanent | Commentaires (26)
En revanche...
Je me retrouve toujours avec ma putain de chaise Ikéacaca à monter. Alors si quelqu'un propose son aide... Et j'ai aussi une ampoule un peu bizarre à changer dans ma salle de bains.
(Pourquoi perdre le nord ?)
17:22 | Lien permanent | Commentaires (8)